Arte diffusera le 16 mai 2021, dans le cadre de « Square artiste » (Square für Künstler), « Carte blanche à Félix Moati » (Carte Blanche für Félix Moati), « Portraits de mon père » de Félix Moati.
Brigitte Bardot
« L’ami Fritz » par Jacques de Baroncelli
Léon Barsacq (1906-1969) : « Maquettes de décors de films »
« Un ami viendra ce soir » de Raymond Bernard
« L’ami Fritz » par Jacques de Baroncelli
Léon Barsacq (1906-1969) : « Maquettes de décors de films »
« Un ami viendra ce soir » de Raymond Bernard
Zabou Breitman, comédienne, scénariste et réalisatrice
Les Enfants du Paradis, l’exposition
Eddie Constantine (1917-1993)
Lemmy Constantine
Les Enfants du Paradis, l’exposition
Eddie Constantine (1917-1993)
Lemmy Constantine
Lotte Eisner (1896-1983)
Sami Frey
« 1940 - Main basse sur le cinéma français » de Pierre-Henri Gibert
Serge Gainsbourg (1928-1991)
Sami Frey
« 1940 - Main basse sur le cinéma français » de Pierre-Henri Gibert
Serge Gainsbourg (1928-1991)
Isabelle Huppert
« La graine et le mulet » d'Abdellatif Kechiche
Diane Kurys
Jean-Pierre Mocky (1929-2019)
« La graine et le mulet » d'Abdellatif Kechiche
Diane Kurys
Jean-Pierre Mocky (1929-2019)
Jeanne Moreau (1928-2017)
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
Des studios Pathé-Albatros à l’Espace Albatros
Les Studios Éclair de 1907 à 2007
Tournages Paris-Berlin-Hollywood 1910-1939
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
Des studios Pathé-Albatros à l’Espace Albatros
Les Studios Éclair de 1907 à 2007
Tournages Paris-Berlin-Hollywood 1910-1939
« SQUARE ARTISTE : Écrivains, cinéastes, peintres, musiciens, comédiens... racontent le monde et décryptent le siècle. Square Artiste leur propose de réaliser le portrait d’un de nos contemporains sur le principe de la carte blanche : à charge pour eux de nous offrir un récit ancré dans le réel ».
« Qu’ils soient chercheur, syndicaliste, élu, cordonnier... Tous ces témoins racontent « aujourd’hui » à travers leurs engagements, leurs convictions, leur métier, sous le regard de notre invité. »
« Dire en faisant dire, voilà tout le pari. Après Sara Giraudeau, Patrick Chesnais, Alexandre Jardin, Isild Le Besco... c'est au tour de Félix Moati de répondre à l'invitation ».
« Dans cette touchante carte blanche sobrement titrée "Portraits de mon père", l’acteur Félix Moati ("No Man’s Land") explore les multiples identités du journaliste, réalisateur, producteur et écrivain Serge Moati » né Henry Haïm Moati à Tunis en 1946.
Serge Moati est le fil de Serge (1903-1957), journaliste (Tunis socialiste, Petit Matin), franc-maçon, socialiste, juif (Grana, c'est-à-dire d'origine livournaise) résistant arrêté, déporté au camp de concentration de Sachsenhausen dont il s'évade et ayant participé à la libération de Paris durant la Deuxième Guerre mondiale, et d'Odette née Scemama (1905-1957) membre des Twânsa (nés en Tunisie).
Les parents de Serge Moati décèdent en 1957. Serge Moati est recueilli brièvement en Israël par un oncle, André Scemama (1918-1982), correspondant du Monde à Jérusalem (1955-1977).
Acteur (Les Quatre Cents Coups, de François Truffaut), scénariste, producteur (Image et Compagnie), réalisateur, Serge Moati est l'auteur de livres : "La Haine antisémite" (Flammarion, 1991), "Le Septième Jour d'Israël. Un kibboutz en Galilée" (en collaboration avec Ruth Zylberman) publié par les éditions Mille et une nuits (1998), "Dernières nouvelles de Tunis" (Michel Lafon, 2011), "Juifs de France, pourquoi partir ?" (Stock, 2017), "Il était une fois en Israël" (Fayard, 2019), et "Villa Jasmin" (2003).
Etudiant anarchiste, puis socialiste, il débute à la télévision scolaire du Niger, puis pour l'ORTF réalise des numéros de "Dim, Dam, Dom" et "Cinq colonnes à la une", ainsi que des téléfilms - notamment "Le Nœud de vipères" (1971) et "Le Sagouin (1972) d'après les romans de François Mauriac, "Rossel et la Commune de Paris" (1977), "Mitterrand à Vichy" (2007) -, et "Le Pain noir" (1974), feuilleton adapté du roman de Georges-Emmanuel Clancier.
Il est conseiller médiatique de François Mitterrand, notamment lors des débats télévisés en 1981, 1988 et 1995. Il réalise aussi la cérémonie d'investiture du 21 mai 1981 au Panthéon.
Il est nommé directeur des programmes de FR3 (1981-1982), puis directeur général (1982-1985).
Sur La Cinquième puis France 5, il anime "Ripostes" (1999-2009), émission de débats politiques et sociaux, puis y il présente "Cinémas", magazine hebdomadaire (2009-2011).
Arte a diffusé son documentaire partial « Il était une fois Israël... » Des Israéliens interviewés par un Français juif de gauche qui n’a pas compris la nature du conflit au Proche-Orient créé par le refus islamique d’un Etat juif. Une vision manichéenne, erronée de l’Etat d’Israël.
« Le monde est vaste, c’est certain, mais je voulais archiver, capter ce visage que je connais pourtant si bien, qui m’est évidemment si familier. Archiver pour connaître toujours plus toutes les identités de mon père – mais archiver, aussi, pour être surpris. Filmer son père et le découvrir, le questionner, assembler un puzzle. Ou l’inverse. […] Lui qui a connu les grands engagements de l’époque et ses possibles désillusions, la réussite professionnelle et ses inéluctables ralentissements, se laisse ici saisir dans la plus grande simplicité. C’est une immense chance, alors je l’en remercie, mon papa », a écrit Félix Moati, acteur - "LOL (Laughing Out Loud)" de Lisa Azuelos (2009), "Télé Gaucho" de Michel Leclerc (2012), "Gaspard va au mariage" d'Antony Cordier (2018), "Le Grand Bain" de Gilles Lellouche, "No Man’s Land" d’Oded Ruskin (2020) - et réalisateur ("Deux fils", 2019) né en 1990.
Le 1er mai 2021, est décédée Nine Moati, sœur de Serge Moati et romancière (Les Belles de Tunis, 1983) née en 1938 à Paris.
Serge Moati
"Dans un documentaire vibrant, le réalisateur dresse un portrait en clair-obscur de la Tunisie à travers ses artistes et leurs foisonnantes créations. Par Sylvie Dauvillier".
"Pourquoi ce film ?
Serge Moati : Témoin attentif et passionné des événements en Tunisie, mon pays natal, j’avais déjà consacré un film et un livre* à ce qui s’y passait. J’avais remarqué combien les artistes, parmi lesquels figuraient certains de mes amis, étaient engagés corps et âme. J’ai eu envie de le raconter – un hommage affectif – et de faire connaître leur regard sur la société dont ils sont un peu les vigies. La création se révélant la meilleure des armes politiques, ils assument cette lourde responsabilité de courage et de dignité. J’ai filmé pendant la chape de plomb islamiste. Principales victimes, les femmes, dont le corps constituait l’objet même du délit, ont alors été à l’avant-garde des combats. Parfois arrêtés ou menacés de mort comme l’humoriste Lotfi Abdelli, ces artistes ont pris des risques en tournant avec moi.
Vous donnez la parole à des artistes aux sensibilités très clivées…
Je ne suis pas habilité à faire des comités de sélection. Porte-parole des banlieues tragiques et rappeur très connu, Psycho M reproche par exemple dans le film aux islamistes leur tiédeur et cela m’a fait rire qu’il dénonce le complot judéo-maçonnique face à moi. Voulant contribuer à écrire l’histoire de la création – pas seulement progressiste – en Tunisie, j’ai rencontré les uns et les autres dans une sorte de maison imaginaire des arts, l’emblématique palais Abdellia, qui leur est dédié depuis l’indépendance.
Qu’est-ce qui a changé en Tunisie ?
D’abord, depuis 2011, tout le monde parle. Avec le départ des islamistes, la rue aussi a changé : on ne voit plus ceux qui faisaient régner une terreur absurde, même s’ils n’ont pas disparu du paysage. En les chassant des affaires, la Tunisie, pionnière du Printemps arabe, continue de jouer ce rôle assez extraordinaire, si on la compare avec d’autres pays en proie à l’embourbement. Un parfum de liberté flotte à nouveau, en attendant les élections. Après une période de censure où l’on a saccagé des œuvres d’art, la création, en pleine ébullition, peut à nouveau s’épanouir. Mais rien n’est gagné. Pourtant, au risque d’être taxé de naïveté par ceux qui dénient aux pays arabes tout avenir démocratique, j’observe avec bonheur l’émergence d’une société civile. Il n’y a pas de fatalité, mais des forces adverses à vaincre."
*Méditerranéennes – mille et un combats, 2013 ; Dernières nouvelles de Tunis, éditions Michel Lafon, 2011
France, Allemagne, 2021, 26 minutes
Production ARTE GEIE
Sur Arte les 16 mai 2021 à 00 h 55 et 19 mai 2021 à 6 h 30
Disponible du 14/05/2021 au 13/06/2021
Visuels :
© Nord-Ouest Films
© Philippe Brachet
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