Barry Levinson est un acteur, scénariste, producteur et réalisateur oscarisé - Rain Man et Good Morning, Vietnam -, américain né en 1942 à Baltimore, dans le Maryland (Etats-Unis). Il a consacré quatre films à relater la saga de sa famille d'immigrés juifs d'origine russe. Arte diffusera le 30 décembre 2020 « Le secret de la pyramide » (Das Geheimnis des verborgenen Tempels ; Young Sherlock Holmes) de Barry Levinson.
« Autant en emporte le vent » par Victor Fleming, George Cukor et Sam Wood
« L’Homme qui tua Liberty Valance » par John Ford
« Le Livre de la jungle » par Zoltan Korda
« Espions sur la Tamise » de Fritz Lang
« Le dossier Odessa » par Ronald Neame
« Brooklyn Yiddish » par Joshua Z. Weinstein
« West Side Story » par Robert Wise
« L’Homme qui tua Liberty Valance » par John Ford
« Le dossier Odessa » par Ronald Neame
« Brooklyn Yiddish » par Joshua Z. Weinstein
« West Side Story » par Robert Wise
« Quand Hollywood monte au front. La propagande pendant la 2ème guerre mondiale » par Peter Miller
« GI Jews » de Lisa Ades
« GI Jews » de Lisa Ades
Barry Levinson est né en 1942 dans une famille juive d’origine russe. Sa famille paternelle était orthodoxe.
Diplômé de l’American University de Washington, il débute à Los Angeles comme acteur et scénariste pour des émissions de variétés télévisées : The Marty Feldman Comedy Machine, The Lohman and Barkley Show, The Tim Conway Show, et The Carol Burnett Show.
Barry Levinson co-écrit le scénario de Silent Movie (La dernière folie, 1976) et Le Grand frisson (1977) de Mel Brooks et de ...And Justice for All (1979) réalisé par Norman Jewison avec Al Pacino, Jack Warden, John Forsythe, Lee Strasberg.
En 1982, il réalise Diner, dont il a écrit le scénario et qui est sélectionné pour l’Oscar du Meilleur scénario original.
Suivent The Natural (Le Meilleur, 1984) avec Robert Redford et Robert Duvall, Good Morning, Vietnam (1987) avec Robin Williams et Forest Whitaker, Rain Man avec Dustin Hoffman – Oscars du Meilleur réalisateur et du Meilleur film-, Tom Cruise et Valeria Golino, Bugsy (1991) inspiré de la vie du gangster juif américain Benjamin Siegel et interprété par Warren Beatty, Annette Bening et Harvey Keitel, Harcèlement (1994), Sleepers, Wag the Dog (Des hommes d'influence, 1997) avec Dustin Hoffman et Robert De Niro, What Just Happened…
Barry Levinson a consacré quatre films à sa saga familiale depuis l’immigration de ses ancêtres juifs en 1914 et la vie juive à Baltimore. Une tétralogie qui comprend Diner (1982) avec Steve Guttenberg, Daniel Stern, Mickey Rourke, Kevin Bacon, Timothy Daly et Ellen Barkin, Tin Men (1987) avec Richard Dreyfuss, Danny DeVito et Barbara Hershey, Avalon (1990) avec Armin Mueller-Stahl, Elizabeth Perkins, Joan Plowright et Aidan Quinn, et Liberty Heights (1999) avec Adrien Brody, Bebe Neuwirth et Joe Mantegna, une intrigue se déroulant dans les années 1950 et une scène évoquant le lieu débattu où doit être posée la mezouza dans une maison. Une histoire Juive et américaine avec les WASP et les Noirs américains.
Soutenu par sa maison de production Baltimore Pictures, Barry Levinson a réalisé Quiz Show, Donnie Brasco, Bandits, Shades of Blue (2016), The Wizard of Lies (2017) biopic de l'escroc Bernard Madoff et interprété par Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Alessandro Nivola et Hank Azaria, et Paterno (2018), histoire de Joe Paterno, entraîneur admiré de football américain des Nittany Lions d'une université d'Etat, Penn State, qui est accusé de n'avoir pas sanctionné son ancien adjoint, Jerry Sandusky, accusé d'attouchements sexuels et de viols sur des garçons mineurs pendant une quinzaine d'années, et est renvoyé, avec d'autres, par le Conseil d'administration de l'université. Paterno est incarné par Al Pacino.
Barry Levinson a aussi produit ou/et écrit le scénario des téléfilms - You Don’t Know Jack, The Wizard of Lies, Harry Haft sur un boxeur juif polonais rescapé de la Shoah - et séries télévisées : Homicide: Life on the Street, Oz…
« Le secret de la pyramide »
Arte diffusera le 30 décembre 2020 « Le secret de la pyramide » (Das Geheimnis des verborgenen Tempels ; Young Sherlock Holmes ; Pyramid of Fear) de Barry Levinson avec Nicholas Rowe (Sherlock Holmes), Alan Cox (John Watson), Sophie Ward (Elizabeth Hardy), Anthony Higgins (le professeur Rathe), Susan Fleetwood (Mme Dribb).
« Encore collégiens, Sherlock Holmes et John Watson enquêtent sur des meurtres horrifiques... Cette libre adaptation de l'oeuvre de Conan Doyle propose des explications audacieuses sur la personnalité énigmatique du célèbre détective. Frissons, humour et effets spéciaux renversants pour un classique du film de jeunesse réalisé par Barry Levinson ("Rain Man"). »
« John Watson, jeune garçon joufflu et binoclard rêvant de devenir médecin, débarque dans un pensionnat londonien où il ne connaît personne. Son camarade de chambrée, un adolescent aussi cordial qu'étrange nommé Sherlock Holmes, semble tout connaître de lui avant même de lui avoir été présenté. Adepte de méthodes de déduction révolutionnaires, ce jeune détective amateur présente à Watson son mentor, Rupert Waxflatter, un inventeur et enseignant retraité qui habite toujours le collège, ainsi que la nièce de celui-ci, Elizabeth, jolie blondinette dont il est amoureux ».
« Les amis s'intéressent bientôt à deux morts subites qui défraient la chronique : les victimes, deux hommes d'âge mûr, ont succombé à ce qui ressemble à une douloureuse crise de folie. Quand Waxflatter est tué à son tour dans des circonstances similaires, Holmes est convaincu qu'il s'agit du même assassin, mais échoue à en convaincre l'inspecteur Lestrade. Les trois jeunes gens se lancent alors dans l'enquête… »
« Les fidèles du "vrai" Sherlock Holmes apprécieront cette libre adaptation de l'œuvre de Conan Doyle, nimbée de fantastique, d'humour et d'aventure, tous ingrédients rigoureusement d'origine ».
« Le duo Watson-Holmes, collectionnant les indices dans les brouillards de Londres, est lui aussi conforme à la tradition, quoique audacieusement rajeuni ».
« Mais en offrant au futur locataire de Baker Street un déchirant premier amour, susceptible d'expliquer son indifférence ultérieure pour les femmes, Chris Columbus, scénariste inspiré, a pris le risque d'offenser les puristes ».
« Cela n'a pas empêché cette production de Steven Spielberg, réalisée par Barry Levinson et dotée d'effets spéciaux qui restent spectaculaires, trente ans après leur création, de devenir un classique du film de jeunesse. »
« À Londres en 1870, le jeune John Watson fait son entrée dans sa nouvelle école, Brompton Academy. Il y rencontre un adolescent à l’esprit de déduction très développé : un certain Sherlock Holmes. Ils se lient d’amitié et Holmes lui présente son mentor, le professeur Waxflatter, un enseignant à la retraite devenu inventeur qui habite toujours dans l’école. Il lui présente également la nièce de celui-ci, Elizabeth, dont il est amoureux », a écrit Olivier Père.
Et Olivier Père d'analyser : « Faut-il être américain pour proposer une lecture iconoclaste du célèbre détective de Baker Street né sous la plume de Sir Arthur Conan Doyle ? De la même manière que Billy Wilder et son scénariste I. A. L. Diamond imaginaient en 1970 une aventure inédite d’un Sherlock Holmes fatigué sous l’emprise de la drogue, Barry Levinson et Chris Columbus remplissent en 1985 les pages blanches de l’adolescence de Holmes, sa rencontre avec son fidèle ami Watson sur les bancs de l’école et leur première enquête. Cette initiative, malgré les libertés qu’elle prend avec l’œuvre de Conan Doyle, est plus respectueuse que blasphématrice. Elle nous permet de retrouver les principaux personnages du romancier écossais avec une quinzaine d’années de moins, pour une aventure inaugurale et fondatrice qui éclaire la figure de Holmes et explique sa solitude et sa mélancolie. »
Et Olivier Père d'observer : « L’intégralité de la distribution est britannique et le film fut entièrement tourné en Grande-Bretagne, en extérieurs et dans les studios d’Elstree. La direction artistique est de toute beauté et fait revivre avec beaucoup de relief les quartiers de Londres à l’époque victorienne. L’ambiance du film, son classicisme assumé permettent d’évoquer les productions Hammer des années 50 et 60 qui demeurent une référence absolue en matière de fantastique anglo-saxon. Le Secret de la pyramide est aussi caractéristique de l’esthétique de Amblin Entertainement, société de production créée par Steven Spielberg, Kathleen Kennedy et Frank Marshall en 1981qui a imposé une certaine idée du divertissement d’aventure et de science-fiction destiné aux adolescents. »
Et Olivier Père de remarquer « Le Secret de la pyramide obtint beaucoup moins de succès au moment de sa sortie que d’autres productions Amblin comme Gremlins ou Retour vers le futur car il était sans doute trop déroutant pour le jeune public américain : trop orienté vers le passé, la culture européenne, trop sombre et triste dans son dénouement. Spielberg et ses associés ont sans doute pensé à Indiana Jones pour imaginer cette aventure où les jeunes héros affrontent une terrifiante secte adoratrice d’un dieu égyptien, pratiquant des sacrifices humains en plein cœur de Londres. Symptomatique de l’intérêt de Spielberg pour les nouvelles technologies, Le Secret de la pyramide fut le premier film à bénéficier d’un personnage entièrement en images de synthèse (le chevalier qui sort du vitrail), conçu par le studio de George Lucas Industrial & Magic, bien avant le robot de Terminator 2 et les dinosaures de Jurassic Park. Les autres trucages mettant en scène des créatures qui apparaissent lors de séquences d’hallucinations renouent avec la poésie des films de Ray Harryhausen et leurs monstres animés image par image. »
Et Olivier Père de conclure : « Subtil mélange de charme rétro et d’effets spéciaux de pointe (pour les années 80 !), spectacle familial porté par un vrai souffle romanesque Le Secret de la pyramide a fini par gagner la sympathie des cinéphiles et des amateurs de Sherlock Holmes. Parmi une énorme quantité d’adaptations plus ou moins fidèles, le film de Barry Levinson compte parmi les variations les plus originales, émouvantes et séduisantes conçues autour de l’œuvre de Conan Doyle. »
Royaume-Uni, Etats-Unis, 1985
Auteur : Arthur Conan Doyle
Costumes : Raymond Hughes
Scénario : Chris Columbus
Production : Amblin Entertainment, Industrial Light & Magic, Paramount Pictures
Producteurs : Henry Winkler, Mark Johnson, Steven Spielberg
Image : Stephen Goldblatt
Montage : Stu Linder
Musique : Bruce Broughton
Avec Nicholas Rowe (Sherlock Holmes), Alan Cox (John Watson), Sophie Ward (Elizabeth Hardy), Anthony Higgins (le professeur Rathe), Susan Fleetwood (Mme Dribb), Freddie Jones (Chester Cragwith), Nigel Stock (Rupert Waxflatter)
Sur Arte le 30 décembre 2020 à 20 h 55
Visuels :
Nicholas Rowe et Alan Cox
Nicholas Rowe et Anthony Higgins
Sophie Ward et Nicholas Rowe
Nicholas Rowe et Alan Cox
Sophie Ward, Nicholas Rowe et Alan Cox
Alan Cox et Nicholas Rowe
Nicholas Rowe et Alan Cox
© 2003 Paramount Pictures
Articles sur ce blog concernant :
Les citations sur le film sont d'Arte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire