Brigitte Bardot
Georges Brassens (1921-1981)
Jacques Canetti. 50 ans de chansons. 50 ans de passion
Lemmy Constantine
« Je suis venu vous dire… Gainsbourg by Ginzburg » par Pierre-Henry Salfati
Le compositeur Norbert Glanzberg (1910-2001)
Joana chante Aznavour
Johnny Hallyday » (1943-2017)
« L’histoire d’Irène » par Damian Pettigrew
Luc Lazza, chanteur et comédien
Edith Piaf (1915-1963)
Paris en chansons
« Les chansons du Front populaire », par Yves Riou et Philippe Pouchain
« Chantons la Libération » par Philippe Pouchain et Yves Riou
Charles Aznavour comparait son métier d'auteur à celui d'écrivain, plutôt que de poète. Un "écrivain de la chanson".
"Tirez sur le pianiste"
Le Cercle Bernard Lazare a projeté le 28 février 2019 à 15 h "Tirez sur le pianiste" (Schießen Sie auf den Pianisten) réalisé par François Truffaut, avec Charles Aznavour, Marie Dubois, Michèle Mercier, Nicole Berger, Daniel Boulanger, Claude Heymann, Alex Joffé et le chanteur Boby Lapointe. "Hommage à Charles Aznavour le comédien, avec ce deuxième long métrage de François Truffaut, une parodie de série noire américaine et une bouleversante histoire d'amour et de mort."
"Qui est Charlie Kohler, le pianiste secret, distrait et triste du bistrot de Plyne ? Un soir, son frère Chico, poursuivi par des truands, se réfugie dans le bar. Amoureuse de Charlie, la serveuse Léna sait qu'il se nomme Édouard Saroyan, qu'il est un grand pianiste, qu'il a été marié. Un jour, sa femme Thérésa lui a avoué qu'elle avait acheté sa célébrité en couchant avec son imprésario, puis elle s'est jetée par la fenêtre. Depuis, Édouard a troqué son instrument de concert contre un piano de bastringue. Maintenant, Léna veut aider Charlie à redevenir Édouard. Ensemble, ils vont annoncer leur démission à Plyne. Mais celui-ci cherche la bagarre et Charlie le tue. Le couple se réfugie avec Chico dans son chalet à la montagne où, armés jusqu'aux dents, ils attendent l'assaut des gangsters qui ont retrouvé leur trace…"
"Dans cette adaptation du roman de Goodis, le genre policier est joyeusement parodié : depuis les gangsters peu effrayants, dont la conversation provoque le rire général, jusqu'à la prestation de Boby Lapointe, dont la célèbre chanson "Avanie et Framboise" est sous-titrée, Truffaut s'amuse avec le public, multiplie les surprises et les digressions. Le thème de l'amour, qui domine comme dans la plupart de ses films, prend ici trois aspects, trois visages de femmes clairement différenciés par les mouvements de caméra et le cadrage. La caméra se contente d'observer de loin Michèle Mercier, qui représente l'amour physique, détaché. L'isolement tragique de Nicole Berger s'exprime par un cadrage en gros plan sur son visage, sur fond blanc. Fondus enchaînés et images superposées créent un rythme plein de beauté, mais révèlent aussi la fragilité de l'amour de Marie Dubois, ici jeune débutante. Trois aspects de l'amour, tous trois voués à l'échec."
"Un Taxi pour Tobrouk"
"En 1942, le périple de quatre résistants et de leur prisonnier allemand dans le désert libyen... Un film drôle et touchant, porté par les dialogues de Michel Audiard, avec Lino Ventura et Charles Aznavour. Engagés dans la Résistance pour des motifs plus ou moins louables, quatre soldats des Forces françaises libres se retrouvent à Tobrouk, en Libye. Livrés à eux-mêmes après la mort de leur chef, ils s'enfuient dans le désert en direction d'El-Alamein, où les combats font rage. Leader par défaut de ce commando, le brigadier Théo Dumas peine à tenir ses hommes, plus doués pour la parlote que pour la guerre. Quand leur pick-up est détruit par l'aviation ennemie, à 700 kilomètres des lignes alliées, la mort leur semble promise. Mais par un hasard miraculeux, ils tombent sur un convoi allemand, abattent les soldats et font un prisonnier : le capitaine Ludwig von Stegel, francophone et redoutablement malin. Le début d'un périple aux multiples rebondissements".
"Denys de La Patellière a voulu évoquer dans ce film l'absurdité d'une guerre qui a coûté la vie à plusieurs membres de sa famille. Grâce au génie de Michel Audiard, son plaidoyer pacifiste se double d'une ironie féroce et désopilante, superbement maniée par Lino Ventura et Charles Aznavour, étonnant en médecin juif dont le père, vichyste, "a la légalité dans le sang". Le périple de ce "commando d'orateurs" égarés dans les sables se déguste sans modération".
La vague yé-yé
Filmographie
Grand lecteur aux goûts éclectiques, il entame une carrière d’écrivain.
Concert 2015
"Un hommage chaleureux à l'un des grands de la chanson française ».
Israël
Le 26 octobre 2017, en Israël, Charles Aznavour a reçu la médaille Raoul Wallenberg pour l’aide apportée par la famille Aznavourian, dont les parents Knar et Mischa, proches du résistant Missak Manouchian, aux Juifs et Arméniens pendant la Deuxième Guerre mondiale, sous le régime de Vichy.
Une distinction remise par le président israélien Reuven Rivlin qui a déclaré : « On peut lire dans le Talmud que quiconque sauve une seule vie sauve tout un monde ».
« Nous avons tant de choses en commun, les Juifs et les Arméniens, dans le malheur, dans le bonheur, dans le travail, dans la musique, dans les arts », a affirmé Charles Aznavour. Et d’ajouter « J’ai un petit peu l’impression que je viens dans un coin de ma famille à moi parce que nous avons la même manière, aussi, de vivre et de manger et de boire. [J'ai des] "relations fortes avec le pays et avec le peuple juif ».
Charles Aznavour a demandé à Reuven Rivlin : « Pourquoi Israël n’a-t-il pas reconnu le génocide des Arméniens ? Je ne vous pose pas une question secrète et je n’attends pas une réponse, mais il est important de la poser. Pourquoi vous ne reconnaissez pas le génocide des Arméniens alors que vous-mêmes avez souffert du régime nazi ? ».
Reuven Rivlin "a répondu que c’était une question politique et que chaque année la question est posée à la Knesset et que lui-même en 2015 à la tribune de l’ONU, il avait évoqué clairement le génocide des Arméniens de 1915. « Nous étions présents à la Knesset lors de la cérémonie sur ces terribles événements. Malheureusement le gouvernement israélien n’a pas réussi à reconnaître les faits comme un génocide (...) et moi en tant que président d’Israël, je me dois de respecter les décisions du gouvernement israélien. Les massacres ou le génocide sont terribles. En 1915, le peuple arménien a été victime de choses terribles » dit Reuven Rivlin. Pourtant, le président israélien a pris position sur des sujets politiques, telle la Cour suprême israélienne accusée de politisation.
Le 1er août 2016, la "commission Knesset pour l’Education, la Culture et le Sport a reconnu le génocide arménien". Elle "a exhorté le gouvernement israélien à reconnaître officiellement l’extermination de masse de 1915 d’1,5 Arméniens en tant que génocide".
« Notre obligation morale est de reconnaître le génocide arménien », a déclaré Yakov Margi, président de la commission et député Shas, lors d’une réunion. Il a regretté que l’Etat d’Israël n'ait pas reconnu le génocide perpétré par les Turcs en 1915-1916.
La "députée de Meretz Zehava Gal-on, les députés de l’Union sioniste Zouheir Bahloul et Nahman Shai et le député de la Liste arabe unie, Dov Khenin", ont soutenu "la mesure".
Le 5 juillet 2016, des membres de la communauté arménienne de Jérusalem avaient manifesté devant la Knesset après l'accord diplomatique entre le gouvernement israélien et la Turquie, afin que l’Etat d’Israël reconnaisse le génocide. Le 23 avril 2015, ils avaient défilé avec des drapeaux et des torches dans la Vieille Ville de Jérusalem, à la veille du centenaire du génocide. Reuven Rivlin, qui "était l’un des défenseurs les plus virulents de la reconnaissance du génocide pendant son mandat en tant que président à la Knesset, a évité d’utiliser le terme de génocide" lors de cette commémoration ; ce qui avait déçu les dirigeants arméniens. Il "l’a utilisé, cependant, quelques semaines plus tôt lors d’un événement différent".
En juillet 2016, Yuli Edelstein, député membre du Likud, a souhaité qu'Israël reconnaisse ce génocide malgré les tensions que cette reconnaissance pourrait causer entre l'Etat juif et la Turquie. « Nous ne devons pas ignorer, minimiser ou nier ce terrible génocide. Nous devons déconnecter les intérêts actuels, liés à cette époque et à ce lieu, du passé difficile, dont ce sombre chapitre en fait partie », avait déclaré Edelstein lors de la commémoration par la Knesset du génocide.
Le "refus d’Israël de reconnaître officiellement le massacre des Arméniens comme étant un génocide repose sur des considérations géopolitiques et stratégiques et l’on retrouve en tête de ses considérations ses relations avec la Turquie, qui nie avec véhémence que les Turcs ottomans aient commis un génocide. Israël et la Turquie ont signé un accord de rapprochement au mois de juin, améliorant ainsi la qualité de leurs relations diplomatiques après des années de relations glaciales qui ont été aggravées par" les violences commises contre les soldats de Tsahal par des terroristes turcs lors de l'arraisonnement du navire qui voulait rompre en 2010 le blocus naval de la bande de Gaza dirigée par le mouvement islamiste Hamas.
"Personne ne bouge !"
Arte TV diffuse "Personne ne bouge ! Charles Aznavour" (2017). "De ses débuts comme auteur-compositeur à son incroyable succès aux États-Unis, voyage en compagnie d'un monument de la chanson française. Avec une perle rare de 1980 : invité de la BBC, Charles Aznavour évoque sans ciller les frasques de sa jeunesse dans la langue de Shakespeare... Pour commencer, révision des fondamentaux : devant le sacre de l'autodidacte, on oublie à quel point Aznavour fut à ses débuts un artiste à la voix et au style décriés. Retour sur la revanche artistique d'un auteur-compositeur hors du commun, avec Laurent Balandras, écrivain, et Bertrand Dicale, journaliste ; gros plan sur le deuxième long métrage de François Truffaut, Tirez sur le pianiste, sorti en 1960, dans lequel le grand Charles incarne le musicien taciturne du roman noir de David Goodis ; petite histoire d’"Aznavour l'Américain" avec Robert Belleret, son biographe, et Gérard Davoust, son producteur et éditeur ; et une perle rare de 1980, quand l’artiste, invité de Sir Michael Parkinson, l'étoile de la BBC, évoque sans ciller les frasques de sa jeunesse dans la langue de Shakespeare".
"Pour toi, Aznavour"
La chanteuse française Joana Mendil rendra hommage avec d'autres artistes, le 1er juillet 2019, de 20 h à 23 h, à Charles Aznavour par un concert au Gymnase à Paris "Pour toi Aznavour", placé sous le haut patronage de l'Ambassade de la République d'Arménie en France. Un "concert en hommage à Charles Aznavour élu par CNN et The Times : “L’artiste de variété du XXe siècle” ! Avec la participation exceptionnelle de Seda Aznavour et Erik Berchot, ainsi que de nombreux artistes". Une soirée au profit de la Fondation Aznavour. "Le 1er juillet, cela fera exactement 9 mois que Charles nous aura quittés, mais c’est le 95e anniversaire de sa naissance que nous allons célébrer avec la participation de nombreux artistes : Essaï Altounian / Seda Aznavour / Erik Berchot / Romain Berrodier (piano) / Agnès Bihl / Ermonia (Finaliste The Voice Kids 2019) / Hakob Ghasabian (Lauréat Prodiges 2015) / Hary Gofin (contrebasse) / Benjamin Legrand / Joana Mendil / Jean Musy / Artyom Minasyan (doudouk) / Nara Noïan / Fred Perrot (batterie) / Vartan Petrossian / Shushana (violon) / Vicken Tarpinian / Frédéric Turyan / Frédéric Zeitoun..."
Interviewé sur i24News, Nicolas Aznavour a déclaré : "Je ne pense pas qu'armer une dictature à long terme serve les intérêts d'Israël"."Monsieur le Président,En 2017, avec mon père Charles Aznavour, j’ai eu le plaisir de me rendre en Israël où la Fondation Internationale Raoul Wallenberg (IRWF) a décerné la « Médaille Raoul Wallenberg » à Aïda et Charles Aznavour en votre présence.Ce prix prestigieux est un gage de reconnaissance à la famille Aznavour, à la mère Knar, au père Misha et à leur fille et fils susmentionnés, qui, pendant les jours sombres de l’occupation nazie en France, ont tendu la main à ceux qui étaient persécutés. Je me souviens que mon père se rappelait comment il avait grandi dans le quartier du Marais à Paris où de nombreux immigrants s’étaient installés côte à côte, dont des réfugiés juifs et arméniens. C’étaient des voisins et des amis proches.Lorsque la Gestapo a commencé à arrêter des Juifs pour les expulser, l’appartement de mes grands-parents est devenu un abri pour qu’ils se cachent et trouvent un passage sûr. Mes grands-parents savaient qu’ils couraient un danger énorme tous les jours, mais mon père et sa sœur ne l’ont compris que plus tard.Mes grands-parents avaient fui en France pour échapper au Génocide des Arméniens par l’Empire ottoman dans les années 1920. Leur vie n’a pas toujours été facile à cause de leur pauvreté, de leur méconnaissance du français et de la douleur qu’ils portaient en eux. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, ils ont réalisé avec consternation que l’Histoire se répétait et ils ont pris de grands risques pour sauver autant de vies que possible.La médaille que mon père a reçue au nom de notre famille fait partie des objets que nous prévoyons d’exposer prochainement au musée Charles Aznavour à Erevan et d’informer nos visiteurs des horreurs de la Shoah.Monsieur Reuven Rivlin, depuis le 27 septembre, l’agression militaire de l’Azerbaïdjan s’est déjà transformée en guerre et en tragédie entraînant la mort de centaines, voire de milliers de jeunes hommes, journalistes, civils et enfants. L’armée azerbaïdjanaise utilise de nombreuses armes fabriquées en Israël, notamment des bombes à fragmentation interdites par le droit international, et des drones militaires.En réponse aux photos publiées par les autorités arméniennes, Amnesty International a publié son rapport en notant en particulier : « Les experts d’Amnesty International Crisis Response ont pu retracer l’emplacement des images dans les quartiers résidentiels de Stépanakert et ont identifié des armes à sous-munitions M095 DPICM de fabrication israélienne tirées par les forces azerbaïdjanaises vers Stepanakert, Shushi, Martakert et d’autres villes. « L’utilisation de bombes à fragmentation en toutes circonstances est interdite par le droit international humanitaire, de sorte que leur utilisation pour attaquer des zones civiles est particulièrement dangereuse et ne fera qu’entraîner de nouveaux morts et blessés », a déclaré Denis Krivosheev, chef par intérim d’Amnesty International pour l’Europe de l’Est et le Centre-Asie. « Les bombes à fragmentation sont par nature des armes aveugles, et leur déploiement dans les zones résidentielles est absolument épouvantable et inacceptable. Alors que les combats continuent de s’intensifier, les civils doivent être protégés et non délibérément ciblés ou mis en danger de manière imprudente. »En souvenir de mes grands-parents et de mon père, je vous invite, Monsieur le Président, à intervenir pour assurer un moratoire sur la vente de ces armes à l’Azerbaïdjan. Israël, établi par les survivants et descendants de la Shoah, ne peut fermer les yeux ni participer au génocide que l’Azerbaïdjan, avec l’aide du gouvernement turc, se prépare à commettre en Arménie. Ce serait un affront à la mémoire de mes ancêtres qui ont sauvé de nombreuses vies juives pendant la Seconde Guerre mondiale, mais plus encore, donc ce serait un terrible affront à la mémoire des victimes de la Shoah.. Je vous demande de nous aider dans l’intérêt de l’humanité et de la longue amitié entre les Juifs et les Arméniens, de vous tenir debout à nos côtés contre les horreurs de la guerre et de la destruction.Dans l’annexe de cette lettre, veuillez trouver quelques preuves documentées de l’utilisation des munitions internationalement interdites par les forces armées azerbaïdjanaises.Je tiens à vous assurer, Monsieur le Président, de ma très haute considération."
Le 1er juillet 2019 à 20 h
Le 14 janvier 2019 à 20 h
Au Théâtre du Gymnase-Marie Bell
Tél. : 01 42 46 79 79
"Tirez sur le pianiste" par François Truffaut
Musique : Georges Delerue, Boby Lapointe et Félix Leclerc
Production : Les Films de la Pléiade
Producteur/-trice : Pierre Braunberger
Avec Charles Aznavour, Marie Dubois, Michèle Mercier, Nicole Berger, Serge Davri, Claude Mansard, Richard Kanayan, Albert Rémy, Jean-Jacques Aslanian, Daniel Boulanger, Claude Heymann, Alex Joffé, Boby Lapointe, Catherine Lutz, Alice Sapritch
Auteur : François Truffaut
Marcel Moussy nach David Goodis' Roman "Down There"
Distributeur : Roissy Films
Son : Jacques Gallois
Sur Arte le 7 octobre 2018 à 22 h 30
Au Cercle Bernard Lazare le 28 février 2019 à 15 h
"Un taxi pour Tobrouk" réalisé par Denys de La Patellière
France, Espagne, 1960, 90 minutes
Image : Marcel Grignon
Montage : Jacqueline Thiédot
Musique : Georges Garvarentz
Production : Franco London Films, S.N.E. Gaumont, Procusa, Continental Film
Réalisation : Denys de La Patellière
Scénario : Michel Audiard, Denys de La Patellière, René Havard
Acteurs : Lino Ventura, Charles Aznavour, Maurice Biraud, Hardy Krüger
Germán Cobos
Les citations sur le concert viennent d'Arte. Cet article a été publié le 2 janvier 2016, puis les 1er novembre et 11 décembre 2017, 22 mars et 2 octobre 2018, 28 février 2019.