Arte diffusa le 5 août 2020 « Un autre monde » (Another Reality), documentaire de Noël Dernesch et d'Olli Waldhauer (2019). « Agit, Ahmad, Parham, Kianush et Sinan sont cinq Allemands d’origine palestinienne, kurde ou iranienne. Ils vivent dans les zones grises de la société, là où les limites de la légalité sont perméables, et où les rêves de réussite se heurtent vite aux digues de la réalité. Ils racontent leurs rêves et leurs désillusions ».
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« Un autre monde » de Noël Dernesch et d'Olli Waldhauer
« L’un aurait aimé intégrer la police mais a été incarcéré pour chantage, intimidation et vol à main armée; un autre, ancien gros bras versé dans les vols avec effraction, essaie de devenir acteur mais fréquente plus souvent les bars à chicha que les plateaux. Parham s’en sort mieux : l’époque où il fréquentait les cellules de prison semble révolue et il est aujourd’hui un rappeur au succès grandissant ».
« Tous gravitent dans un univers parallèle régi par ses propres règles et ses logiques internes – un gang, un clan, souvent un cercle familial élargi, auquel ils sont redevables et dont ils doivent défendre l’honneur et les intérêts. » Quid des valeurs allemandes ?
Ahmad de Berlin ne veut pas céder à cet argent facilement, mais gagné en enfreignant la loi, tandis que Parham d’Essen a tourné la page de son activité de voyou de rue et a initié une carrière d’artiste hip hop sous le nom de PA Sports. Une musique non dénuée de tout lien avec la violence.
« La violence latente de leur quotidien, les histoires de vengeance ou de meurtres, et les magouilles plus ou moins revendiquées, ne détournent pas pour autant les cinq lascars de réflexions existentielles. Comment s’en sortir ? Comment faire autrement ? » Pourquoi ne pas rentrer dans leur région d’origine pour contribuer à son développement ?
« "Prendre sur soi pour être quelqu'un de bien, là est le vrai combat", assure l’un d’eux ».
« Tout au long de cette chronique douce-amère, le réalisateur Noël Dernesch crée une intimité inédite avec ces "bad boys" plutôt prolixes et au verbe sulfureux » filmés pendant trois ans.
« Un regard sur les marges occultées de la société allemande, avec cinq hommes porteurs de leur propre vérité − rarement écoutée ailleurs −, prix du public au Festival du documentaire de Munich 2019 ».
Aucun milliardaire de Gaza ou Ramallah pour aider ces malfrats coquets, ces "chances pour l'Allemagne" ?
Solliciter l’empathie des téléspectateurs pour ces mafieux d'une société multiculturelle, cela dépasse mon entendement.
Pourquoi Arte n’indique-elle pas dans son communiqué que ces cinq gangsters sont des musulmans vivant dans des sociétés parallèles régies non seulement par la violence mais aussi par la sharia ?
Il faut entendre l'un d'eux expliquer la facilité à tuer dans le djihad, et la difficulté dans le "petit djihad" pour par exemple ne pas hausser le ton en s'adressant à quelqu'un.
Pourquoi Arte ne s’interroge-t-elle pas sur le caractère islamique de leurs comportements ? Oseraient-ils agir ainsi dans leur pays d’origine ?
Les femmes demeurent invisibles dans ce documentaire. A peine entend-on parler de la mère de l'un d'eux. Et d'une professeure qui avait encouragé l'un des malfrats, bon élève, à poursuivre ses études.
Leur film « Un autre monde » a été montré notamment au festival de Locarno, et a reçu le Prix du public à la dernière édition du Festival DOK.fest de Munich.
« Un autre monde » de Noël Dernesch et d'Olli Waldhauer
Allemagne, Elemag Pictures, Cognito Films, It’s Us Media, 27 Kilometer Entertainment, Tanja Georgieva-Waldhauer, Dario Schoch, Ben Föhr, Pacco Nitsche, 2020, 97 minutes
Sur Arte le 5 août 2020 à 22 h 45
Disponible du 05/08/2020 au 02/11/2020
Visuels : © Friede Clausz/elemag pictures
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« Tous gravitent dans un univers parallèle régi par ses propres règles et ses logiques internes – un gang, un clan, souvent un cercle familial élargi, auquel ils sont redevables et dont ils doivent défendre l’honneur et les intérêts. » Quid des valeurs allemandes ?
Ahmad de Berlin ne veut pas céder à cet argent facilement, mais gagné en enfreignant la loi, tandis que Parham d’Essen a tourné la page de son activité de voyou de rue et a initié une carrière d’artiste hip hop sous le nom de PA Sports. Une musique non dénuée de tout lien avec la violence.
« La violence latente de leur quotidien, les histoires de vengeance ou de meurtres, et les magouilles plus ou moins revendiquées, ne détournent pas pour autant les cinq lascars de réflexions existentielles. Comment s’en sortir ? Comment faire autrement ? » Pourquoi ne pas rentrer dans leur région d’origine pour contribuer à son développement ?
« "Prendre sur soi pour être quelqu'un de bien, là est le vrai combat", assure l’un d’eux ».
« Tout au long de cette chronique douce-amère, le réalisateur Noël Dernesch crée une intimité inédite avec ces "bad boys" plutôt prolixes et au verbe sulfureux » filmés pendant trois ans.
« Un regard sur les marges occultées de la société allemande, avec cinq hommes porteurs de leur propre vérité − rarement écoutée ailleurs −, prix du public au Festival du documentaire de Munich 2019 ».
Aucun milliardaire de Gaza ou Ramallah pour aider ces malfrats coquets, ces "chances pour l'Allemagne" ?
Solliciter l’empathie des téléspectateurs pour ces mafieux d'une société multiculturelle, cela dépasse mon entendement.
Pourquoi Arte n’indique-elle pas dans son communiqué que ces cinq gangsters sont des musulmans vivant dans des sociétés parallèles régies non seulement par la violence mais aussi par la sharia ?
Il faut entendre l'un d'eux expliquer la facilité à tuer dans le djihad, et la difficulté dans le "petit djihad" pour par exemple ne pas hausser le ton en s'adressant à quelqu'un.
Pourquoi Arte ne s’interroge-t-elle pas sur le caractère islamique de leurs comportements ? Oseraient-ils agir ainsi dans leur pays d’origine ?
Les femmes demeurent invisibles dans ce documentaire. A peine entend-on parler de la mère de l'un d'eux. Et d'une professeure qui avait encouragé l'un des malfrats, bon élève, à poursuivre ses études.
Né en 1977 à Zürich (Suisse), Noël Dernesch a reçu le Prix DEFA du Festival de Sarrebruck et le Prix du public au festival de Zürich pour Journey to Jah (2013), son premier long métrage documentaire. Quant à Olli Waldhauer, né en 1980 à Istanbul, il a co-réalisé avec Farid Islam en 2014 son premier documentaire, Istanbul United.
Leur film « Un autre monde » a été montré notamment au festival de Locarno, et a reçu le Prix du public à la dernière édition du Festival DOK.fest de Munich.
« Un autre monde » de Noël Dernesch et d'Olli Waldhauer
Allemagne, Elemag Pictures, Cognito Films, It’s Us Media, 27 Kilometer Entertainment, Tanja Georgieva-Waldhauer, Dario Schoch, Ben Föhr, Pacco Nitsche, 2020, 97 minutes
Sur Arte le 5 août 2020 à 22 h 45
Disponible du 05/08/2020 au 02/11/2020
Visuels : © Friede Clausz/elemag pictures
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