Ariel Goldmann est le président du Fonds Social Juif Unifié (FSJU), fédération d'associations juives françaises œuvrant dans les domaines du social, de l'éducation et de la culture, "institution centrale de la communauté juive de France", et de la Fondation du Judaïsme français (FJF), ainsi que le porte-parole du Service de protection de la communauté juive (SPCJ). Opacité sur les rémunérations au sein du FSJU et sur les coûteux procès du magazine L'Arche, d'Akadem et de Judaiciné, recensement incomplet des actes antisémites par le SPCJ, occultation de l'islamisme et de la spoliation de Français juifs comme le Dr Lionel Krief, "cellule de crise" œuvrant lors de la pandémie de coronavirus, sondage biaisé sur l’évolution de la relation à l’autre, carences informatives dans la procédure d’« indemnisation » des Juifs marocains et tunisiens dans le cadre du Hardship Fund (fonds Hardship) de la Claims Conference... L'action de ce dirigeant communautaire, auteur de tribunes dans Actualité juive hebdo, laisse dubitatif.
Avocat, Me Ariel Goldmann, avocat, exerce depuis des décennies, de hautes fonctions au sein d'instances juives françaises, citons : à l'UEJF - responsable de la section de Tolbiac, puis de Paris -, au FSJU, fédération de plus de 300 associations dirigée par Richard Odier - membre en 1994 du Comité Directeur et en 1997 du Bureau exécutif, vice-président en 2003 nommé par David de Rothschild et confirmé par Pierre Besnainou, président élu en 2014 et réélu à l'unanimité en 2019 -, au Service de protection de la communauté juive (SPCJ) - porte-parole depuis 2003 -, à la FJF - président -, au CRIF - Vice-Président (2007-2014) -, au Rassemblement des avocats juifs de France - ancien vice-président -, Appel national pour la Tsedaka - ancien président -...
Ariel Goldmann, "fils de l’ancien Grand Rabbin de Paris, Alain Goldmann", a confié à Marc Knobel, chercheur au CRIF, le 22 février 2008 : "Je pense que mon engagement communautaire est lié à tout cela [famille de rabbins, Ndlr]. Je veux ici dire à mon père et à ma mère combien je leur suis reconnaissant pour toute l’éducation qu’ils nous ont prodiguée... Je suis issu d’une famille dont l’engagement communautaire a été permanent, avec mes parents et grands parents... J’ai été membre du Parti socialiste et pour ne rien vous cacher j’ai démissionné de ce parti au moment de la visite de Yasser Arafat à Paris, en 1989. Je ne suis plus encarté politiquement... Ce qui est fait [dans la lutte contre l'antisémitisme] depuis 2003 va dans le bon sens. Le travail principal c’est l’éducation des jeunes et c’est pour cela que je pense que la proposition du président de la République, lors du dîner du CRIF est très bonne et va très loin dans le sens de l’éducation... La Shoah, c’est le crime raciste absolu et paroxystique. Si la Shoah est bien expliquée elle peut évidemment aider par l’éducation à lutter contre tous les racismes... [Israël représente] un élément central : le cœur du peuple juif d’hier, d’aujourd’hui et de demain... Je me sens avant tout un être humain. J’ai beaucoup d’amour pour le genre humain et pour mon prochain quelle que soit son appartenance, et cela fait aussi partie de ma conception du judaïsme".
Ariel Goldmann est Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de la Légion d’Honneur.
"Depuis le début de la crise sanitaire, la Cellule de Crise de la Communauté juive se réunit quotidiennement". Elle "a permis la mise en place d'outils essentiels pour faire face à la crise". A quelle date ? Le premier cas recensé en France remonte à fin décembre 2019. Le confinement a débuté le 17 mars 2020.
Le 4 mars 2020, le Consistoire Central de France a diffusé un communiqué signé de Joël Mergui, président dudit Consistoire, et de Haïm Korsia, grand rabbin de France, et indiquant que "le port de masque n’est requis que pour les personnes malades (ou celles en contact avec une personne malade)". Comment et pourquoi cette cellule de crise a-t-elle laissé une de ses institutions membres édicter une telle mesure ? Pourquoi ne s'est-elle pas élevée publiquement pour émettre une préconisation de port de masque généralisée à tous les fidèles ? Certes, cela aurait été contraire à la doxa des pouvoirs publics. Mais n'aurait-ce pas été conforme au précepte de préserver la vie préconisé par la Torah et un signal bienvenu de prudence envoyé à l'approche de la fête de Pourim ?
"Il s’est agi ici, et ce pour la première fois, d’une crise à la fois sanitaire, sociale et économique, qui a touché tout le monde, sans distinction, à travers le pays et même la planète. Dès le vendredi 13 mars, le FSJU a lancé, pour faire face à cette pandémie, une campagne de mobilisation d’envergure nationale sans précédent afin de venir en aide aux plus fragiles – familles et enfants en difficulté, personnes âgées isolées, handicapés... Toutes les institutions de la communauté se sont unies pour constituer une cellule de crise : Consistoire, CRIF, SPCJ, et, en Ile-de-France, le CASIP et l’OSE. Le FSJU y a, bien sûr, pris toute sa place... Tous nos cadres et nos élus sont restés mobilisés", a expliqué Ariel Goldmann à Israël Actualités (20 mai 2020).
Et Ariel Goldmann de préciser : "Nous avons annulé nos grands dîners de collectes dès la fin février et en particulier le grand dîner de Gala qui devait se tenir à Paris le 8 mars : cela a été douloureux, coûteux, mais je pense pouvoir dire que grâce à cela, nous avons épargné des vies et des souffrances... La collecte s’est tout de même poursuivie, d’abord de façon spontanée... Nous avons maintenu des appels au don par mail, par SMS et par les réseaux sociaux, mais bien entendu la collecte de 2020 sera fortement impactée par cette crise. Sur le plan de la redistribution nous avons fait notre maximum pour aider ceux qui en avaient le plus besoin pendant cette période. Mais ce dont je suis très fier, c’est la rapidité et l’ingéniosité avec laquelle l’institution a su s’adapter. Nous avons même monté une plateforme logistique de collecte : achats et livraisons de gants, gels, masques : des dizaines de milliers d’unités ont été distribuées".
"Des centaines de colis alimentaires ont été livrés, en quelques jours, sur tout le territoire grâce à une plateforme collaborative entre les professionnels des départements sociaux du FSJU, une équipe de bénévoles et le réseau de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) et des EEIF (Eclaireurs israélites de France) qui s’assurent que les familles soient livrées et les bons alimentaires distribués... Au total, ce sont plus de 3000 appels téléphoniques qui ont été reçus et passés par l’équipe du Social et du Réseau Ezra, pendant toute cette période difficile. Dès les prémices du confinement, le Réseau Ezra a pris en charge plus de 368 situations d’urgence, en lien avec des demandes alimentaires, financières et frais d’obsèques."
Cependant, à l'approche de Pessah, des Français juifs n'arrivaient pas à joindre par téléphone le FSJU pour solliciter une aide alimentaire pour cette fête juive...
Voici plusieurs années, le Dr Lionel Krief a présenté son affaire à Me Ariel Goldmann. Tous deux ne sont pas tombés d'accord sur les modalités de l'intervention de cet avocat. Ariel Goldmann a-t-il saisi le CRIF ou le Consistoire, voire ses interlocuteurs à l'Elysée ou dans des ministères, de cette affaire d'Etat ? Rien ne le prouve. Et c'est regrettable.
Le 17 janvier 2017, j’ai interpellé Ariel Goldmann sur la spoliation actuelle des Français juifs. Très gêné, ce dirigeant communautaire a éludé en invoquant le refus d’intervenir dans une procédure judiciaire. Alors qu'il s'agit de mettre un terme au « gouvernement des juges ». Lors de l'Affaire Dreyfus, Ariel Goldmann aurait-il refusé de réagir au prétexte d'une procédure judiciaire pendante ?
Pendant ce temps, d'autres Français Juifs ont été et sont spoliés par le "gouvernement des juges" : Eva Tanger, etc.
Judaiciné
Ariel Goldmann, "fils de l’ancien Grand Rabbin de Paris, Alain Goldmann", a confié à Marc Knobel, chercheur au CRIF, le 22 février 2008 : "Je pense que mon engagement communautaire est lié à tout cela [famille de rabbins, Ndlr]. Je veux ici dire à mon père et à ma mère combien je leur suis reconnaissant pour toute l’éducation qu’ils nous ont prodiguée... Je suis issu d’une famille dont l’engagement communautaire a été permanent, avec mes parents et grands parents... J’ai été membre du Parti socialiste et pour ne rien vous cacher j’ai démissionné de ce parti au moment de la visite de Yasser Arafat à Paris, en 1989. Je ne suis plus encarté politiquement... Ce qui est fait [dans la lutte contre l'antisémitisme] depuis 2003 va dans le bon sens. Le travail principal c’est l’éducation des jeunes et c’est pour cela que je pense que la proposition du président de la République, lors du dîner du CRIF est très bonne et va très loin dans le sens de l’éducation... La Shoah, c’est le crime raciste absolu et paroxystique. Si la Shoah est bien expliquée elle peut évidemment aider par l’éducation à lutter contre tous les racismes... [Israël représente] un élément central : le cœur du peuple juif d’hier, d’aujourd’hui et de demain... Je me sens avant tout un être humain. J’ai beaucoup d’amour pour le genre humain et pour mon prochain quelle que soit son appartenance, et cela fait aussi partie de ma conception du judaïsme".
Ariel Goldmann est Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de la Légion d’Honneur.
Islamisme
En décembre 2015, lors de l'allumage des bougies de Hanouka (fête des lumières) organisée à Paris par le mouvement Loubavitch, Ariel Goldmann a prononcé un court discours dans lequel il a évoqué le contexte tragique des "attentats de janvier 2015, de "l'hypercacher", de la "violence déchaînée le 13 novembre". Il a réaffirmé que les Juifs n'avaient pas peur, "se tenaient debout, fiers". "Soyez fiers d'être Juifs. Soyez fiers d'aimer la France. Soyez fiers d'aimer la vie quand d"autres aiment la mort". Curieusement, il n'a pas qualifié ces attentats d'"islamistes". Un oubli ?
Assassinats antisémites
Créé en 1980 après l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) est la "concrétisation d’une volonté commune du CRIF – Conseil Représentatif des Institutions juives de France, du FSJU – Fonds Social Juif Unifié – et des Consistoires, de protéger la Communauté juive dans son ensemble. Les membres du Bureau Exécutif du SPCJ sont désignés par ces institutions fondatrices. Le Président du SPCJ est Monsieur Éric de Rothschild".
Quel est le montant du budget du SPCJ ? Quel est son bilan ? Quel est son effectif ? Rien ne l'indique sur son site Internet.
Soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (FMS), le SPCJ veille à la sécurité des établissements juifs français et publie un rapport annuel recensant, en se fondant sur les statistiques du ministère de l'Intérieur et sur les siennes, les actes antisémites constatés. Ne cherchez pas sur son site Internet ses rapports antérieurs à 2012, vous ne les y trouverez pas. Pourquoi ?
D'autre part, ces chiffres occultent la dimension morbide de cet antisémitisme islamique, soit au moins 13, voire 16 victimes Juives françaises assassinées.
Quel est le montant du budget du SPCJ ? Quel est son bilan ? Quel est son effectif ? Rien ne l'indique sur son site Internet.
Soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (FMS), le SPCJ veille à la sécurité des établissements juifs français et publie un rapport annuel recensant, en se fondant sur les statistiques du ministère de l'Intérieur et sur les siennes, les actes antisémites constatés. Ne cherchez pas sur son site Internet ses rapports antérieurs à 2012, vous ne les y trouverez pas. Pourquoi ?
D'une part, de nombreux actes ne sont pas recensés. Ainsi, l'assassinat antisémite de Sébastien Selam, les affaires Krief et Tanger, les slogans antisémites de la "rue islamique" et de sex soutiens, les appels au boycott de l'Etat d'Israël ou de ses produits, etc. ne sont pas intégrés dans ces statistiques.
D'autre part, ces chiffres occultent la dimension morbide de cet antisémitisme islamique, soit au moins 13, voire 16 victimes Juives françaises assassinées.
Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2003, à Paris, Sébastien Selam, DJ Juif de 23 ans, était assassiné par un voisin musulman, Adel Amastaibou. Le 5 janvier 2010, la Cour d’appel de Paris a jugé Adel Amastaibou pénalement irresponsable lors de cet assassinat. Pourquoi ce meurtre antisémite n'a-t-il jamais été recensé dans les rapports du SPCJ parmi les "actions antisémites" ? Pourtant, pour le Président Emmanuel Macron - il l'a reconnu en 2008 -, pour Francis Kalifat, président du CRIF, pour le député Meyer Habib, pour Alain Jakubowicz, avocat et ex-président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), et pour beaucoup d'autres personnalités, il s'agit d'un crime antisémite.
"Dans le discours que j’ai eu l’honneur de prononcer, j’ai rappelé au Président Rivlin que la communauté juive de France était frappée par un antisémitisme que d’aucuns qualifient de « nouveau » et qui n’est autre que celui que nous connaissons depuis toujours. J’ai fait valoir qu’au travers des siècles, ce fléau change de masque mais que son but est toujours le même : éradiquer le Juif, qui cristallise tous les fantasmes. J’ai souligné que, malgré les efforts des pouvoirs publics ces quinze dernières années, les faits étaient têtus : ce sont les cris de haine ou insultes antisémites en marge ou dans les manifestations des gilets jaunes que connaît aujourd’hui la France ; ils sont le martyre d’Ilan Halimi, de Jonathan Sandler et de ses deux enfants Gabriel, 3 ans, et Aryeh 6 ans ; ils sont la jeune Myriam Monsonego, Sarah Halimi rouée de coupe et défenestrée, Mireille Knoll, qui échappa de justesse à la rafle de Vel d’Hiv’ et dont le corps sera brûlé par son agresseur", a écrit Me Ariel Goldmann (Actualité juive hebdo, 11 février 2019). Quid de l'antisémitisme musulman ? Pourquoi n'avoir pas cité le nom de Sébastien Selam parmi les victimes ? Puis Ariel Goldmann a ajouté : "La France porte les plaies du terrorisme islamique qui l’a désignée pour cible au Stade de France, au Bataclan".
Le 19 août 2016, Jean-Louis (Chalom) Levy, sexagénaire français juif, était agressé gravement au couteau par Mehdi Kerkoub, délinquant franco-algérien multirécidiviste, alors âgé de 44 ans et criant « Allahou Aqbar » ("Allah est le plus grand"). Le 12 septembre 2019, la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Colmar a reconnu une tentative de meurtre antisémite et a déclaré l’agresseur pénalement irresponsable « en raison d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant, au moment des faits, aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ». Le 30 décembre 2019, Jean-Louis Levy est décédé à l’âge de 65 ans ; il a été enterré en Israël. L'extrait du rapport 2019 du SPCJ ne le mentionne pas. Pourquoi ? "Dans le discours que j’ai eu l’honneur de prononcer, j’ai rappelé au Président Rivlin que la communauté juive de France était frappée par un antisémitisme que d’aucuns qualifient de « nouveau » et qui n’est autre que celui que nous connaissons depuis toujours. J’ai fait valoir qu’au travers des siècles, ce fléau change de masque mais que son but est toujours le même : éradiquer le Juif, qui cristallise tous les fantasmes. J’ai souligné que, malgré les efforts des pouvoirs publics ces quinze dernières années, les faits étaient têtus : ce sont les cris de haine ou insultes antisémites en marge ou dans les manifestations des gilets jaunes que connaît aujourd’hui la France ; ils sont le martyre d’Ilan Halimi, de Jonathan Sandler et de ses deux enfants Gabriel, 3 ans, et Aryeh 6 ans ; ils sont la jeune Myriam Monsonego, Sarah Halimi rouée de coupe et défenestrée, Mireille Knoll, qui échappa de justesse à la rafle de Vel d’Hiv’ et dont le corps sera brûlé par son agresseur", a écrit Me Ariel Goldmann (Actualité juive hebdo, 11 février 2019). Quid de l'antisémitisme musulman ? Pourquoi n'avoir pas cité le nom de Sébastien Selam parmi les victimes ? Puis Ariel Goldmann a ajouté : "La France porte les plaies du terrorisme islamique qui l’a désignée pour cible au Stade de France, au Bataclan".
Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, dans le quartier parisien de Belleville, Sarah Halimi Attal, médecin et directrice d'école retraitée, sexagénaire juive orthodoxe active dans l'élaboration de projets sociaux, a été rouée de coups dans son domicile au 3e étage et défenestrée par Kobili Traoré, voisin musulman d’origine malienne et âgé de 27 ans.
Le 7 avril, le procureur de Paris François Molins a reçu des dirigeants d’organisations juives françaises - Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Joel Mergui, Président des Consistoires, Ariel Goldmann, Robert Ejnes, Directeur Général du CRIF, et le SPCJ - pour faire part de sa prudence à l'égard de la qualification d'antisémitisme. Un message répercuté par ces dirigeants auprès de leurs coreligionnaires. Des organisations juives qui se sont trouvées engluées dans la position "islamiquement correcte" du procureur et de la juge d'instruction. Elles ont tardivement réclamé, et obtenu en février 2018 l'inclusion de ce grief dans l'instruction. Il eût été juridiquement plus conforme d'inclure, dès la saisine du parquet, le grief d'antisémitisme, quitte à l'enlever ultérieurement si l'enquête policière et l'instruction judiciaire infirmait la pertinence de la piste antisémite. Comment et pourquoi Ariel Goldmann, qui représentait comme avocat des familles de victimes d'attentats antisémites dans des procédures pénales, a-t-il accepté, sans la critiquer, cette décision du procureur ?
Le 19 décembre 2019, la chambre de l'instruction de la Cour d’appel de Paris a reconnu le caractère antisémite du crime. Malgré l'absence de consensus parmi les experts, elle a déclaré que le discernement de l'assassin, sous l’emprise de substances illicites, était aboli au moment des faits et qu’il est donc pénalement irresponsable. Les avocats du frère et des enfants de Sarah Halimi ont formé des pourvois en cassation contre cet arrêt. La Cour de cassation devrait statuer fin 2020.
Le 19 décembre 2019, la chambre de l'instruction de la Cour d’appel de Paris a reconnu le caractère antisémite du crime. Malgré l'absence de consensus parmi les experts, elle a déclaré que le discernement de l'assassin, sous l’emprise de substances illicites, était aboli au moment des faits et qu’il est donc pénalement irresponsable. Les avocats du frère et des enfants de Sarah Halimi ont formé des pourvois en cassation contre cet arrêt. La Cour de cassation devrait statuer fin 2020.
Pourquoi la France n’établit-elle pas un fichier de ces « Allahou Akbar boys » (Mark Steyn), en distinguant les irresponsables pénaux, pour les recenser, analyser ces statistiques et surveiller ces individus dangereux ? Pourquoi les dirigeants communautaires français ne demandent-ils pas l'établissement de ce fichier qui permettrait de déterminer la part de victimes juives françaises, et leur éventuelle surreprésentation ?
Dans un article publié par Actualité juive hebdo (9 janvier 2020, n° 1550), divers avocats français juifs, membre d'instances dirigeantes d'organisations communautaires, ont déploré la jurisprudence jugée insuffisamment sévère envers les auteurs d'actes antisémites : "L'antisémitisme est devenu un des sujets d'affrontement entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire... Les juges ont tendance à s'instituer comme pouvoir autonome et ne supportent pas l’empiétement du pouvoir exécutif", a déclaré Me Patrick Klugman. Et Me Ariel Goldmann d'abonder : "J'ai souvent le sentiment que l'antisémitisme embarrasse la justice... Il est fortement possible que les magistrats aient tendance à le traiter comme un délit ordinaire". "Pour Marc Bensimhon, l'avocat du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), il peut aussi y avoir 'une "incompétence crasse des magistrats face à des infractions techniques complexes. Les juges ne prennent pas le temps nécessaire qu'il faudrait pour traiter chaque affaire du fait de l'encombrement des juridictions". Et aussi, estime-t-il, "un positionnement politique d'extrême-gauche et pro-palestinien des magistrats". Une fois ce constat établi, quelle est la stratégie des dirigeants communautaires, dont Ariel Goldmann ?
Coronavirus
"En 2008, les principales institutions de la communauté juives (CRIF-FSJU-Consistoire) ont créé une cellule de crise interne, afin de s’unir face à l’urgence d’une situation, qu’elle quelle soit, susceptible de troubler la quiétude de la communauté. L’idée n’est pas de se substituer à l’Etat mais de travailler avec ce dernier et en prolonger l’action, en temps de crise et juste après. La Cellule de Crise n’est donc pas une institution de plus, mais une plateforme voulue par les principales institutions afin d’agir ensemble avec plus d’efficacité.""Depuis le début de la crise sanitaire, la Cellule de Crise de la Communauté juive se réunit quotidiennement". Elle "a permis la mise en place d'outils essentiels pour faire face à la crise". A quelle date ? Le premier cas recensé en France remonte à fin décembre 2019. Le confinement a débuté le 17 mars 2020.
Le 4 mars 2020, le Consistoire Central de France a diffusé un communiqué signé de Joël Mergui, président dudit Consistoire, et de Haïm Korsia, grand rabbin de France, et indiquant que "le port de masque n’est requis que pour les personnes malades (ou celles en contact avec une personne malade)". Comment et pourquoi cette cellule de crise a-t-elle laissé une de ses institutions membres édicter une telle mesure ? Pourquoi ne s'est-elle pas élevée publiquement pour émettre une préconisation de port de masque généralisée à tous les fidèles ? Certes, cela aurait été contraire à la doxa des pouvoirs publics. Mais n'aurait-ce pas été conforme au précepte de préserver la vie préconisé par la Torah et un signal bienvenu de prudence envoyé à l'approche de la fête de Pourim ?
"Il s’est agi ici, et ce pour la première fois, d’une crise à la fois sanitaire, sociale et économique, qui a touché tout le monde, sans distinction, à travers le pays et même la planète. Dès le vendredi 13 mars, le FSJU a lancé, pour faire face à cette pandémie, une campagne de mobilisation d’envergure nationale sans précédent afin de venir en aide aux plus fragiles – familles et enfants en difficulté, personnes âgées isolées, handicapés... Toutes les institutions de la communauté se sont unies pour constituer une cellule de crise : Consistoire, CRIF, SPCJ, et, en Ile-de-France, le CASIP et l’OSE. Le FSJU y a, bien sûr, pris toute sa place... Tous nos cadres et nos élus sont restés mobilisés", a expliqué Ariel Goldmann à Israël Actualités (20 mai 2020).
Et Ariel Goldmann de préciser : "Nous avons annulé nos grands dîners de collectes dès la fin février et en particulier le grand dîner de Gala qui devait se tenir à Paris le 8 mars : cela a été douloureux, coûteux, mais je pense pouvoir dire que grâce à cela, nous avons épargné des vies et des souffrances... La collecte s’est tout de même poursuivie, d’abord de façon spontanée... Nous avons maintenu des appels au don par mail, par SMS et par les réseaux sociaux, mais bien entendu la collecte de 2020 sera fortement impactée par cette crise. Sur le plan de la redistribution nous avons fait notre maximum pour aider ceux qui en avaient le plus besoin pendant cette période. Mais ce dont je suis très fier, c’est la rapidité et l’ingéniosité avec laquelle l’institution a su s’adapter. Nous avons même monté une plateforme logistique de collecte : achats et livraisons de gants, gels, masques : des dizaines de milliers d’unités ont été distribuées".
"Des centaines de colis alimentaires ont été livrés, en quelques jours, sur tout le territoire grâce à une plateforme collaborative entre les professionnels des départements sociaux du FSJU, une équipe de bénévoles et le réseau de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) et des EEIF (Eclaireurs israélites de France) qui s’assurent que les familles soient livrées et les bons alimentaires distribués... Au total, ce sont plus de 3000 appels téléphoniques qui ont été reçus et passés par l’équipe du Social et du Réseau Ezra, pendant toute cette période difficile. Dès les prémices du confinement, le Réseau Ezra a pris en charge plus de 368 situations d’urgence, en lien avec des demandes alimentaires, financières et frais d’obsèques."
Cependant, à l'approche de Pessah, des Français juifs n'arrivaient pas à joindre par téléphone le FSJU pour solliciter une aide alimentaire pour cette fête juive...
Shoah
Le 10 novembre 2019, plus de 13 000 manifestants ont défilé à Paris lors de la controversée Marche contre l'islamophobie. La sénatrice écologiste Esther Benbassa (EELV) a alors posté sur son compte Twitter une photographie de la Marche montrant une fille arborant une étoile jaune à cinq branches sur laquelle était écrit "Muslim" (musulman, en anglais) et un croissant jaune.
Avec raison, Ariel Goldmann s'est indigné sur Twitter du dévoiement et de l'instrumentalisation de la Shoah lors de la manifestation contre l'islamophobie : "Avoir laissé une petite fille défiler avec une étoile jaune pendant cette manifestation prouve que c’était bien la #ManifDeLaHonte. Aucun musulman de France ne subit ce que nos parents ont subi pendant la seconde guerre mondiale et je leur souhaite de ne jamais le subir".
Lors de sa visite officielle en Israël pour le 5e Forum international sur la Shoah organisé à Yad Vashem (Jérusalem) pour le 75e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz-Birkenau, le Président de la République Emmanuel Macron, à l'instar d'un de ses prédécesseurs, Jacques Chirac, a créé une esclandre le 22 janvier 2020 près de l’église Saint-Anne à Jérusalem.
Dans son discours à Yad Vashem le 23 janvier 2020, le Président Emmanuel Macron a notamment dit : « Nul n’a le droit de convoquer ses morts pour justifier quelque division ou quelque haine contemporaine ». Une attaque visant l'Etat d'Israël ?
Dans son discours à Yad Vashem le 23 janvier 2020, le Président Emmanuel Macron a notamment dit : « Nul n’a le droit de convoquer ses morts pour justifier quelque division ou quelque haine contemporaine ». Une attaque visant l'Etat d'Israël ?
Dans l'avion le ramenant en France, le Président Emmanuel Macron a déclaré le 23 janvier 2020 à des journalistes : "Les sujets mémoriels sont au cœur de la vie des nations. Qu’ils soient utilisés, refoulés ou assumés, ils disent quelque chose de ce que vous voulez faire de votre pays et de votre géopolitique. Je suis très lucide sur les défis que j’ai devant moi d’un point de vue mémoriel, et qui sont politiques. La guerre d’Algérie est sans doute le plus dramatique. Je le sais depuis ma campagne. Il est là, et je pense qu’il a à peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995". "Macron collabore à la banalisation de la Shoah... Faire la comparaison, l’amalgame, entre la guerre d’Algérie et la Shoah banalise fortement le génocide des Juifs et prouve légèreté et un manque flagrant de rigueur historique", a déploré Freddy Eytan, chargé des affaires européennes au JCPA, le CAPE de Jérusalem (Centre des affaires publiques et de l'État).
Curieusement, à l'instar d'autres dirigeants communautaires, Ariel Goldmann n'a pas réagi publiquement à ces propos choquants. Pourquoi ? Parce que l'Elysée avait nié avoir dressé ce parallèle infamant ?
Spoliations du Dr Krief & Cie
L'affaire du Dr Lionel Krief illustre la spoliation de Français Juifs depuis l'Intifada II et un antisémitisme d'Etat. Un sujet tabou contre lequel aucun dirigeant d'associations juives françaises n'agit.
Voici plusieurs années, le Dr Lionel Krief a présenté son affaire à Me Ariel Goldmann. Tous deux ne sont pas tombés d'accord sur les modalités de l'intervention de cet avocat. Ariel Goldmann a-t-il saisi le CRIF ou le Consistoire, voire ses interlocuteurs à l'Elysée ou dans des ministères, de cette affaire d'Etat ? Rien ne le prouve. Et c'est regrettable.
Le 17 janvier 2017, j’ai interpellé Ariel Goldmann sur la spoliation actuelle des Français juifs. Très gêné, ce dirigeant communautaire a éludé en invoquant le refus d’intervenir dans une procédure judiciaire. Alors qu'il s'agit de mettre un terme au « gouvernement des juges ». Lors de l'Affaire Dreyfus, Ariel Goldmann aurait-il refusé de réagir au prétexte d'une procédure judiciaire pendante ?
Pendant ce temps, d'autres Français Juifs ont été et sont spoliés par le "gouvernement des juges" : Eva Tanger, etc.
Judaiciné
Média du FSJU, Judaiciné.fr a été créé par Xavier Nataf, "délégué du Fonds Social Juif Unifié en Provence-Languedoc depuis 2001, animateur d’émissions sur ces sujets depuis prés de 30 ans, chroniqueur cinéma et BD pour le site Akadem, France 3 PACA et RCJ". C'est une "agence conseil (réalisation, programmation, distribution), créateur d’événements (avant-premières,festivals, colloques), producteur de contenus multimédia (internet, radio, presse), Judaiciné met en relation les créateurs, les œuvres et les publics".
Judaiciné.fr a publié deux articles d'un journaliste sans son accord, sans l'en créditer et sans le payer. Ce qui violait le droit d'auteur. Un droit non respecté par diverses organisations juives françaises.
Devant le refus du FSJU d'un règlement amiable, ce journaliste l'a assigné en justice. Ayant bénéficié de l'aide juridictionnelle, il réclamait 4 000 € au titre de l’atteinte à ses droits patrimoniaux d’auteur, 8 000 € au titre de l’atteinte à son droit moral d’auteur, et 5 000 € au titre de son préjudice moral ainsi que 3 000 € pour ses frais de justice (constitution de son dossier, etc.)
Le FSJU niait l'originalité des deux articles, alléguait que le journaliste lui aurait cédé ses droits "dans le cadre de la relation contractuelle les unissant" et sollicitait la condamnation du journaliste à lui verser 5 000 €.
En 2014, le Tribunal saisi a refusé le sursis à statuer sollicité par le FSJU qui a été condamné à payer 1 500 € à l'avocat du journaliste.
Judaiciné.fr a publié deux articles d'un journaliste sans son accord, sans l'en créditer et sans le payer. Ce qui violait le droit d'auteur. Un droit non respecté par diverses organisations juives françaises.
Devant le refus du FSJU d'un règlement amiable, ce journaliste l'a assigné en justice. Ayant bénéficié de l'aide juridictionnelle, il réclamait 4 000 € au titre de l’atteinte à ses droits patrimoniaux d’auteur, 8 000 € au titre de l’atteinte à son droit moral d’auteur, et 5 000 € au titre de son préjudice moral ainsi que 3 000 € pour ses frais de justice (constitution de son dossier, etc.)
Le FSJU niait l'originalité des deux articles, alléguait que le journaliste lui aurait cédé ses droits "dans le cadre de la relation contractuelle les unissant" et sollicitait la condamnation du journaliste à lui verser 5 000 €.
En 2014, le Tribunal saisi a refusé le sursis à statuer sollicité par le FSJU qui a été condamné à payer 1 500 € à l'avocat du journaliste.
En 2015, le Tribunal de Grande instance (TGI) de Paris - 3e chambre, 4e section - était composé par François Thomas, Vice-Président, Laure Aldebert, Vice-Présidente, Laurence Lehmann, Vice-Présidente.
Il a condamné le FSJU, représenté par son président, alors Pierre Besnainou, et défendu par Me Muriel Kahn Herrmann, pour contrefaçon par Judaiciné de ces deux articles d'un journaliste. Deux articles largement repris, diffusés sur les réseaux sociaux...
La 3e chambre du TGI de Paris a reconnu l'originalité de ces deux articles qui révélaient "la personnalité" de leur auteur, alors qu'elle aurait du simplement appliquer la loi dans toute sa sévérité. Elle a condamné le FSJU à verser au journaliste, pour contrefaçon des deux articles, 1 500 € pour violation des droits patrimoniaux, 3 000 € pour celle du droit moral. Elle a refusé d'indemniser les frais judiciaires du journaliste, mais a alloué 2 500 € pour son avocat, à supporter par le FSJU. Elle a fait interdiction, sous astreinte, au FSJU d'exploiter ces deux oeuvres. Soit une condamnation totale de 8 500 €. Ajoutons les honoraires de Me Muriel Kahn Herrmann, le coût total de ce procès pour le FSJU s'élèverait au minimum à 12 000 €.
Le dirigeant de Judaiciné a-t-il été sanctionné par le FSJU ? Judaiciné a disparu... Quid des dirigeants du FSJU ?
L'Arche
Le FSJU, "tête de réseau et opérateur", a constitué un groupe médiatique : la radio RCJ, une presse imprimée – L’Arche, Communauté nouvelle, Balagane -, Akadem, Balagane, etc.
Le FSJU correspond à la définition légale de l’entreprise de presse.
Créé en 1957, L'Arche est un magazine édité par le FSJU. La revue "est diffusée à moins de 3 000 exemplaires, surtout par abonnement. Elle "coûterait 300 000 euros par an". En février 2011, le FSJU en a suspendu la parution pour en modifier la périodicité : ce mensuel devenait trimestriel à l'automne 2011.
Créé en 1957, L'Arche est un magazine édité par le FSJU. La revue "est diffusée à moins de 3 000 exemplaires, surtout par abonnement. Elle "coûterait 300 000 euros par an". En février 2011, le FSJU en a suspendu la parution pour en modifier la périodicité : ce mensuel devenait trimestriel à l'automne 2011.
De nombreux articles de presse – Libération, Le Monde, La Croix, Témoignage chrétien, etc. - se sont fait écho des difficultés traversées par L’Arche et des hésitations de ses dirigeants quant à son avenir : devenir trimestriel, être tourné exclusivement sur Internet ou associer sous une forme à déterminer versions papier et électronique.
Cette double mutation a suscité l’opposition de la quasi-totalité des collaborateurs du magazine dénonçant le 15 mars 2011, dans Libération, « un sabordage politique », « un aveuglement », et l’oubli d’« un des fondements du judaïsme, sa part symbolique, la dimension particulière de l’écrit et du « Livre ». Ce même journal a publié la pétition de soutien La fin du mensuel «l’Arche» ? Un regard juif menacé de disparition. Parmi les signataires : "Geneviève Brisac écrivaine, Pascal Bruckner écrivain, Claude Cohen-Tannoudji prix Nobel de physique, Elisabeth de Fontenay philosophe, Didier Decoin secrétaire général de l’académie Goncourt, Gabriel Farhi rabbin, Alain Finkielkraut philosophe, Dan Franck écrivain, André Glucksmann philosophe, Ilan Greilsammer essayiste, Mireille Hadass-Lebel universitaire, Karine Tuil écrivaine, David Kessler conseiller d’Etat, David Klatzmann professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie, Rivon Krygier rabbin, Claude Lanzmann écrivain, cinéaste, Marceline Loridan-Ivens cinéaste, Joëlle Losfeld éditrice, Gila Lustiger écrivaine, Malka Marcovich historienne, Jacky Mamou collectif Urgence Darfour, Jean-Jacques Moscovitz psychanalyste, Paul Otchakovsky-Laurens éditeur, Michaël Prazan réalisateur, Gilles Rozier écrivain, Léo Scheer éditeur, Pierre-André Taguieff sociologue, Yves Ternon historien, Jean-Pierre Winter psychanalyste, Michel Zaoui avocat, Valérie Abécassis journaliste, Gad Abittan journaliste, Pierre Antilogus journaliste, Corrine Bacharach Musée d’art et d’histoire du judaïsme, Anne-Marie Baron professeur, Frédérick Casadesus journaliste, Michaël de Saint-Cheron auteur, Michel Derczansky essayiste, Raphaël Draï universitaire, Monique Feldstein journaliste, Janine Gdalia écrivaine, Dominique Godreche journaliste, Olivier Guez journaliste, Philippe Gumplowicz écrivain, Michèle Kahn écrivaine, Francine Kaufmann universitaire, Yitskhok Niborski universitaire maître de conférences en yiddish, Inalco, Edith Ochs traductrice, Hélène Schoumann journaliste, Jérôme Segal chercheur, Ariel Sion mémorial de la Shoah, Antoine Spire journaliste, Jacques Tarnero documentariste, Michel Taubmann journaliste, Philippe Trétiack journaliste".
Que retenir de cette transformation ? L'annonce peu respectueuse de cette "pause" par une lettre-circulaire électronique aux 73 collaborateurs de L'Arche. La succession de trois rédacteurs en chef en un an - actuellement Paule-Henriette Lévy, qui est aussi directrice d'antenne, rédactrice en chef et présentatrice des journaux matinaux de RCJ (94.8), directrice de la D'AC (Direction de l'action culturelle du FSJU) - ainsi que deux directeurs de la publication en deux ans à L'Arche. L'opacité sur les résultats en terme de ventes de ce magazine et de synergie avec Internet et les réseaux sociaux, etc.
Un litige de droit du travail et de droit de la propriété littéraire et artistique a opposé le FSJU et un ancien journaliste/photographe de L'Arche et d'Akadem, campus numérique juif du FSJU. Cet ancien salarié bénéficiait d'une attestation signée par Meir Waintrater, rédacteur en chef de ce magazine, assurant de la "collaboration régulière" de ce salarié dont le nom figurait dans l'ours, i.e. l'encadrant listant les collaborateurs, de L'Arche. Il demandait notamment la reconnaissance d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse, un rappel salarial, les congés payés afférents, diverses indemnités, notamment pour travail dissimulé, reproductions de ses photographies sans mentionner sa qualité d'auteur, etc.
En 2009, David Saada, alors directeur de la publication L'Arche et directeur du FSJU, avait signé le certificat de l'employeur destiné à la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (C.C.I.J.P.). Il y avait indiqué le numéro de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) de ce mensuel. La CPPAP est une "instance composée à parité de représentants de l’administration de l’État et de professionnels de la presse". Elle est chargée notamment de "délivrer un avis relatif au bénéfice du régime économique de la presse (tarifs postaux et fiscaux privilégiés) des publications".
En 2012, la section Encadrement du Conseil des prud'hommes de Paris a reconnu sa compétence contestée par l'avocate du FSJU.
Composé d'Alain Bruno, Président Conseiller Salarié, de Jean-Yves Fritz, Conseiller Salarié, d'Eric Massot, Conseiller Employeur et d'Olivier Nezry, Conseiller Employeur, ledit Conseil a débouté le demandeur de toutes ses demandes au prétexte qu'il n'aurait pas été un journaliste professionnel !?
Le journaliste-photographe a interjeté appel. Pour son travail pour L'Arche et Akadem, il réclamait 99 072,56 € au titre de violations du droit du travail et du droit de la propriété littéraire et artistique, ainsi que 2 500 € au titre de ses frais de justice et 3 000 € pour son avocat. Soit un montant total de 101 572,56 sollicités par ce salarié. Et, comme "le gouvernement des juges" se montre mécontent de devoir lire des conclusions tenant en plus d'une quinzaine de pages, diverses violations du droit - absence de visite médicale avant l'embauche, absence de formation continue, etc. - avaient été écartées par l'appelant et son avocat.
Représenté par Me Muriel Kahn Herrmann, substituée par Me Christine Pfaudler, le FSJU demandait à la Cour de confirmer entièrement le jugement prud’homal, de débouter l'appelant de toutes ses demandes et de le condamner à verser 1 500 € à l'intimé au titre de ses frais judiciaires.
Ce dossier a été confié à la Cour d'appel de Paris ainsi composée : Brigitte Delapierregrosse, présidente, Rémy Le Donge L’Henoret, conseiller, et Philippe Michel, conseiller.
Lors de l'audience devant la Cour, l'avocate du FSJU a allégué que L'Arche était un "support de communication" du FSJU, sans nier que l'intimé finançait L'Arche et avait rémunéré le journaliste-photographe.
Un "support de communication" payant, vendu en kiosques, dont la crise en 2011 est couverte par les principaux médias hexagonaux, et en faveur duquel se mobilisèrent de célèbres intellectuels français, notamment non-juifs ?! Et qui couvre l'actualité française, les grands événements politiques ou autres mondiaux, notamment en Israël, la culture, etc. ? Un support pour quelle "communication" ? Et poursuivant quels buts ?
Le numéro de Siret de L'Arche correspond à l'association "L'Arche revue du FSJU", créée en 1988, et dont le siège est... celui du FSJU. Quel hasard ! Verif.com ne mentionne aucun compte annuel publié.
Pour monter son groupe médiatique et échapper à son "objet social", le FSJU a-t-il créé des "associations" pour chacun de ses médias ? Le budget de "L'Arche revue du FSJU" a curieusement un compte bancaire appelé "FSJU". "L'Arche revue du FSJU" a-t-elle vraiment une personnalité morale ? Quel est le montant de son budget ? Cette "entité" est-elle distincte du FSJU ? Paie-t-elle un loyer au FSJU, et si oui, de quel montant ? D'où proviennent ses ressources ? Qu'indiquent ses comptes annuels ? Et dire que les instances dirigeantes du FSJU comptent des juristes de cabinets réputés !
De deux choses l'une : soit L'Arche a "une entité distincte" du FSJU, et ce magazine a usurpé le logo du FSJU qui le finance "à l'insu de son plein gré", soit L'Arche est partie intégrante du FSJU, dans un cadre à éclaircir, et on se demande ce qui a motivé cet arrêt inique rendu par Brigitte Delapierregrosse, présidente, Rémy Le Donge L’Henoret, conseiller, et Philippe Michel, conseiller à la Cour d'appel de Paris.
Soit les dirigeants du FSJU, dont Ariel Goldmann, ignoraient tout de ces faits. Comment cela serait-ce possible ? Soit ils en ont eu connaissance et acceptent, tolèrent ces agissements. Mais assurent-ils la meilleure gestion du FSJU ?
Infligent-ils aux journalistes de RCJ, par exemple à Karen Taieb ou Sandrine Sebbane, des violations du droit ? C'est peu vraisemblable car Sandrine Sebbane a déclaré sur les ondes de la fréquence juive francilienne détenir la carte de presse de journaliste. Ce qui suppose que la Commission d'identité de journaliste professionnel, qui délivre cette carte professionnelle, a reconnu dans le FSJU une "entreprise de presse" ayant alloué un niveau de rémunération mensuelle légale, et non 38 € par feuillet (1 500 caractères, soit une demi-page Word) au lieu de 77 €. Donc, au sein du FSJU, certains journalistes sont plus égaux que d'autres.
En 2009, David Saada, alors directeur de la publication L'Arche et directeur du FSJU, avait signé le certificat de l'employeur destiné à la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (C.C.I.J.P.). Il y avait indiqué le numéro de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) de ce mensuel. La CPPAP est une "instance composée à parité de représentants de l’administration de l’État et de professionnels de la presse". Elle est chargée notamment de "délivrer un avis relatif au bénéfice du régime économique de la presse (tarifs postaux et fiscaux privilégiés) des publications".
En 2012, la section Encadrement du Conseil des prud'hommes de Paris a reconnu sa compétence contestée par l'avocate du FSJU.
Composé d'Alain Bruno, Président Conseiller Salarié, de Jean-Yves Fritz, Conseiller Salarié, d'Eric Massot, Conseiller Employeur et d'Olivier Nezry, Conseiller Employeur, ledit Conseil a débouté le demandeur de toutes ses demandes au prétexte qu'il n'aurait pas été un journaliste professionnel !?
Le journaliste-photographe a interjeté appel. Pour son travail pour L'Arche et Akadem, il réclamait 99 072,56 € au titre de violations du droit du travail et du droit de la propriété littéraire et artistique, ainsi que 2 500 € au titre de ses frais de justice et 3 000 € pour son avocat. Soit un montant total de 101 572,56 sollicités par ce salarié. Et, comme "le gouvernement des juges" se montre mécontent de devoir lire des conclusions tenant en plus d'une quinzaine de pages, diverses violations du droit - absence de visite médicale avant l'embauche, absence de formation continue, etc. - avaient été écartées par l'appelant et son avocat.
Représenté par Me Muriel Kahn Herrmann, substituée par Me Christine Pfaudler, le FSJU demandait à la Cour de confirmer entièrement le jugement prud’homal, de débouter l'appelant de toutes ses demandes et de le condamner à verser 1 500 € à l'intimé au titre de ses frais judiciaires.
Ce dossier a été confié à la Cour d'appel de Paris ainsi composée : Brigitte Delapierregrosse, présidente, Rémy Le Donge L’Henoret, conseiller, et Philippe Michel, conseiller.
Lors de l'audience devant la Cour, l'avocate du FSJU a allégué que L'Arche était un "support de communication" du FSJU, sans nier que l'intimé finançait L'Arche et avait rémunéré le journaliste-photographe.
Un "support de communication" payant, vendu en kiosques, dont la crise en 2011 est couverte par les principaux médias hexagonaux, et en faveur duquel se mobilisèrent de célèbres intellectuels français, notamment non-juifs ?! Et qui couvre l'actualité française, les grands événements politiques ou autres mondiaux, notamment en Israël, la culture, etc. ? Un support pour quelle "communication" ? Et poursuivant quels buts ?
Curieusement, en 2017, la Cour d'appel de Paris a considéré que le FSJU n'était pas une "entreprise de presse" !
Or, le FSJU revendique ses médias, dont L'Arche, surmontés de son logo. Une communication visuelle harmonisée, claire et mûrement réfléchie remontant à la présidence de Pierre Besnainou.
En outre, l'article 2 de la loi du 1er août 1986 définit l'entreprise de presse comme « toute personne physique ou morale ou groupement de droit éditant, en tant que propriétaire ou locataire gérant, une publication de presse ou un service de presse en ligne ». Et ce, sans requérir que cette activité soit exercée à titre exclusif ou principal. Par ailleurs, L'Arche répond à la définition de la publication de presse : « tout service utilisant un mode écrit de diffusion de la pensée mis à la disposition du public en général ou de catégories de publics et paraissant à intervalles réguliers ». Une jurisprudence constante se réfère à cette définition législative. En 2013, la Cour de cassation "a admis la possibilité d’accorder la qualification de journaliste professionnel à une personne sans que l’employeur soit une entreprise de presse".
La Cour d'appel a aussi allégué que L'Arche "constitue une entité distincte" du FSJU !? Et cela, sans avoir abordé cette allégation fausse et infondée lors des débats !? Et alors que le FSJU n'avait jamais nié publier ce magazine et avoir rétribué l'appelant.
Une aberration attentatoire au principe du contradictoire, une violation flagrante des droits de la défense, et d'autant moins admissible que le magazine L'Arche est toujours présenté, sous le logo-type du FSJU, comme un "média Fonds Social Juif Unifié", et que le journaliste ayant attrait en justice le FSJU avait été payé par chèque du FSJU puis par "Virement FSJU" à son compte bancaire. Or, le FSJU revendique ses médias, dont L'Arche, surmontés de son logo. Une communication visuelle harmonisée, claire et mûrement réfléchie remontant à la présidence de Pierre Besnainou.
En outre, l'article 2 de la loi du 1er août 1986 définit l'entreprise de presse comme « toute personne physique ou morale ou groupement de droit éditant, en tant que propriétaire ou locataire gérant, une publication de presse ou un service de presse en ligne ». Et ce, sans requérir que cette activité soit exercée à titre exclusif ou principal. Par ailleurs, L'Arche répond à la définition de la publication de presse : « tout service utilisant un mode écrit de diffusion de la pensée mis à la disposition du public en général ou de catégories de publics et paraissant à intervalles réguliers ». Une jurisprudence constante se réfère à cette définition législative. En 2013, la Cour de cassation "a admis la possibilité d’accorder la qualification de journaliste professionnel à une personne sans que l’employeur soit une entreprise de presse".
La Cour d'appel a aussi allégué que L'Arche "constitue une entité distincte" du FSJU !? Et cela, sans avoir abordé cette allégation fausse et infondée lors des débats !? Et alors que le FSJU n'avait jamais nié publier ce magazine et avoir rétribué l'appelant.
Le numéro de Siret de L'Arche correspond à l'association "L'Arche revue du FSJU", créée en 1988, et dont le siège est... celui du FSJU. Quel hasard ! Verif.com ne mentionne aucun compte annuel publié.
Pour monter son groupe médiatique et échapper à son "objet social", le FSJU a-t-il créé des "associations" pour chacun de ses médias ? Le budget de "L'Arche revue du FSJU" a curieusement un compte bancaire appelé "FSJU". "L'Arche revue du FSJU" a-t-elle vraiment une personnalité morale ? Quel est le montant de son budget ? Cette "entité" est-elle distincte du FSJU ? Paie-t-elle un loyer au FSJU, et si oui, de quel montant ? D'où proviennent ses ressources ? Qu'indiquent ses comptes annuels ? Et dire que les instances dirigeantes du FSJU comptent des juristes de cabinets réputés !
On peut s'étonner que le FSJU, notamment son président Me Ariel Goldman, avocat, et ses organes dirigeants - Daniel Elalouf, président du Bureau Exécutif et trésorier, Gil Taieb, Marc Zerbib, Soly Levy et Arié Flack vice-présidents, Me David Revcolevschi, avocat et administrateur au FSJU ainsi qu'au Consistoire israélite -, et son directeur, actuellement Richard Odier, aient préféré vraisemblablement rémunérer depuis neuf ans trois avocates - Me Monique Rotenberg, Me Muriel Kahn Herrmann, Me Christine Pfaudler -, dont le cabinet se trouve dans un quartier huppé de Paris, plutôt que de régler un différend par un règlement amiable, dans un esprit guidé par le chalom.
In fine, combien a coûté ce procès au FSJU : 20 000 € ? Plus ? D'où vient l'argent versé par le FSJU pour régler les honoraires vraisemblables de ces trois avocates ? N'aurait-il pas été mieux affecté s'il avait bénéficié à des Juifs dans le besoin dans le cadre de la Tsdedaka ? Notons que le site Internet de L'Arche diffuse des appels aux dons contre "la grande pauvreté" parmi les Juifs français... Et que le FSJU, en juin 2019, avec notamment le Centre d'action sociale de la Ville de Paris et Lev Tov, effectuait une "collecte solidaire de vêtements et de fournitures hygiéniques pour les migrants". Un "effort citoyen et universel pour les plus démunis". Et pour ce journaliste juif français, quel "effort citoyen" ?
Il est navrant que le FSJU n'ait pas depuis 2011 remis à ce journaliste-photographe chômeur les documents requis par Pôle-Emploi pour que ce dernier étudie ses droits aux allocations chômage et les lui verse. In fine, combien a coûté ce procès au FSJU : 20 000 € ? Plus ? D'où vient l'argent versé par le FSJU pour régler les honoraires vraisemblables de ces trois avocates ? N'aurait-il pas été mieux affecté s'il avait bénéficié à des Juifs dans le besoin dans le cadre de la Tsdedaka ? Notons que le site Internet de L'Arche diffuse des appels aux dons contre "la grande pauvreté" parmi les Juifs français... Et que le FSJU, en juin 2019, avec notamment le Centre d'action sociale de la Ville de Paris et Lev Tov, effectuait une "collecte solidaire de vêtements et de fournitures hygiéniques pour les migrants". Un "effort citoyen et universel pour les plus démunis". Et pour ce journaliste juif français, quel "effort citoyen" ?
Soit les dirigeants du FSJU, dont Ariel Goldmann, ignoraient tout de ces faits. Comment cela serait-ce possible ? Soit ils en ont eu connaissance et acceptent, tolèrent ces agissements. Mais assurent-ils la meilleure gestion du FSJU ?
Infligent-ils aux journalistes de RCJ, par exemple à Karen Taieb ou Sandrine Sebbane, des violations du droit ? C'est peu vraisemblable car Sandrine Sebbane a déclaré sur les ondes de la fréquence juive francilienne détenir la carte de presse de journaliste. Ce qui suppose que la Commission d'identité de journaliste professionnel, qui délivre cette carte professionnelle, a reconnu dans le FSJU une "entreprise de presse" ayant alloué un niveau de rémunération mensuelle légale, et non 38 € par feuillet (1 500 caractères, soit une demi-page Word) au lieu de 77 €. Donc, au sein du FSJU, certains journalistes sont plus égaux que d'autres.
Non respect du droit de la propriété littéraire et artistique, absence de contrat de travail à ce journaliste-photographe, remise de "relevés de piges" payés en "honoraires de droit d'auteur" et non par des bulletins de salaire comme le prescrit la loi pour tout journaliste, absence de visite médicale préalable à l'embauche, de formation continue, de remboursement des frais de transports, de tickets-restaurants, etc. La Cour d'appel de Paris n'a retenu, et donc sanctionné, aucune des violations du droit listées par l'appelant. Et pour cause, ce "gouvernement des juges" a estimé que le FSJU n'était pas une "entreprise de presse", que L'Arche était autonome par rapport au FSJU !
Ce journaliste-photographe s'est pourvu en cassation. Se fondant sur des jurisprudences constantes, son avocate arguait principalement de la violation des articles 4 ("L'objet du litige est déterminé par les prétentions respectives des parties") et 16 (principe de la contradiction) du Code de procédure civile, ainsi que les articles L. 1221-1, 7112-1 et 7111-3 du Code du travail, et 1315 devenu 1353 du Code civil. Elle demandait la cassation totale de l'arrêt de la Cour d'appel.
Quant à l'avocat du FSJU, dans un mémoire de moins de sept pages, il niait que le FSJU fût une entreprise de presse et soulignait que L'Arche n'avait aucune indépendance éditoriale par rapport au FSJU. Comprenne qui pourra... Même les bulletins de paie ne pouvaient pas "caractériser un contrat de travail". (sic)
Dans son rapport de dix pages émaillées de nombreux Copier-Coller, Stéphanie Ala, conseillère référendaire, a qualifié de "points de droit faisant difficulté à juger" des points de droit fixés par la loi et illustrés par des jurisprudences répétées de la Cour de cassation (Soc. 17 octobre 2012, n° 11-14302, bull. V n° 263 ; 1er février 2000, n° 98-40195 ; Soc. 31 janvier 2018, n° 16-19551 ; 31 mars 2009, n° 07-42433).
"Au sujet du principe de la contradiction la jurisprudence a évolué", alléguait Stéphanie Ala. Mais, une jurisprudence ne peut/doit pas nier la loi qu'elle doit appliquer en l'espèce. "Si, dans un premier temps, il pu être considéré que les juges n’avaient pas à provoquer les explications des parties lorsqu’ils relevaient parmi les éléments du débat des points que celles-ci n’avaient pas spécialement évoqués". Vous comprenez cette phrase ? Moi, difficilement, car il faut ajouter tous les mots manquants. Stéphanie Ala enchaîne sur trois jurisprudences non applicables à l'espèce - aucun contrat écrit n'avait été signé entre le FSJU et ce journaliste-photographe - , et dont deux provenaient des Chambres civile et commerciale de la Cour de cassation... "Il appartiendra à la Cour de se prononcer sur les mérites du moyen", suggérait Stéphanie Ala qui reconnaissait : "Il est toutefois à relever que, concernant cet arrrêt, ce qui est reproché à la cour d’appel est plutôt de ne pas avoir respecté son office en statuant sur une demande qui ne lui était pas soumise." Oui, je sais, "arrêt" s'écrit avec seulement deux "r".
Toujours incompréhensible : "Le moyen soutient en sa troisième branche que la cour d’appel, d’avoir violé la loi pour ne pas avoir tiré les conséquences légales de ses constatations". En clair, la Cour d'appel avait constaté que le FSJU éditait plusieurs magazines, aurait donc du le considérer comme une entreprise de presse définie par l’article 2 de la loi du 1er août 1986, et en tirer toutes les conséquences juridiques.
Je vous épargne les autres phrases incompréhensibles et les fautes de grammaire de Stéphanie Ala qui résumait, en le contredisant, le mémoire du FSJU : "le rejet des prétentions était voué au rejet"...
La rapporteuse a curieusement éludé Akadem, campus numérique du FSJU.
Elle n'a suggéré aucune solution juridique à la Cour de cassation sur les moyens du pourvoi.
Elle a conclu par la "proposition de rejet non spécialement motivé" !? Rappelons que la motivation est "une exigence légitime" du justiciable.
Si, pour un dossier basique nécessitant l'application de la loi et de jurisprudences constantes de la Haute Cour, Stéphanie Ala ne propose aucune solution juridique à la Cour de cassation, on frémit en pensant aux dossiers complexes qui sont soumis à sa sagacité.
En ce début 2020, Gérard Schamber, conseiller doyen de section et faisant fonction de président, a statué en rejetant le pourvoi du journaliste-photographe et en le condamnant aux dépens !? Et ce en 4,5 pages, dont près de deux pages de Copier-Coller des arguments du journaliste-photographe. La réponse de la Cour tient sur moins d'une page emplie de Copier-Coller et s'articulant en quatre points.
Premier point : la Cour d'appel a considéré que :
Deuxième point : La Cour d'appel avait constaté sur les bulletins de paie le code Siret et le code Ape de L'Arche, et en avait déduit que cette dernière "constituait une structure indépendante". La Cour "n’a ni méconnu l’objet du litige, ni introduit dans le débat un élément de fait dont les parties n'ont pas été à même de débattre contradictoirement" Or, « sans ses conclusions devant la Cour, l’avocate du FSJU écrivait : « L’Arche éditée par le Fonds Social Juif Unifié » et « L’Arche qui est publiée par cette association ». Le FSJU reconnaissait donc publier « L’Arche ». La Cour de cassation a donc fait prévaloir des mentions sur des bulletins de paie contredisant les conclusions du FSJU qui ne niait pas être l'employeur du journaliste-photographe et être légalement assignée en justice. Elle a donc dénaturé ces conclusions. Ce qui est illégal car violant l'article 4 du CPC (Cour de cassation, Chambre sociale, 3 mars 2015 (13-20.410), n° 368).
Troisième point. La Cour d’appel n’ayant pas retenu que le journaliste-photographe "travaillait pour une entreprise de presse ou une publication disposant d’une indépendance éditoriale en sorte" qu’il "ne peut se prévaloir de la qualité de journaliste professionnel, le moyen pris en sa quatrième branche est inopérant". La loi de 1986 définit « l’entreprise de presse » sans évoquer d’« indépendance éditoriale ». Et comment une « entité indépendante » du FSJU selon ces deux Cours aurait-elle pu avoir le même directeur que le FSJU tout en se trouvant en situation de « dépendance éditoriale » à l’égard du FSJU ? Encore une contradiction non abordée lors de l’audience devant la Cour d’appel de Paris. Mais validée par la Cour de cassation.
Quatrième point. "Le moyen, qui en sa cinquième branche n'est manifestement pas de nature à entraîner la cassation, n’est donc pas fondé". Le "gouvernement des juges" ne daigne pas motiver son rejet !
Quid d'Akadem ? Le mémoire de l'avocate de ce journaliste-photographe détaillait cette collaboration. Gérard Schamber a-t-il lu ce mémoire, ou s'est-il fondé uniquement sur le rapport de Stéphanie Ala ? Dans cette dernière hypothèse, les droits de la défense auraient été bafoués. Pourquoi ?
Près de dix ans après la fin de sa collaboration, ce journaliste-professionnel n'a pas obtenu la remise des documents sociaux du FSJU en raison du refus de ce dernier et du "gouvernement des juges". Et il n'a pas pu percevoir d'allocations chômage, alors qu'il a versé des cotisations au Pôle Emploi durant des années...
Ce journaliste-photographe s'est pourvu en cassation. Se fondant sur des jurisprudences constantes, son avocate arguait principalement de la violation des articles 4 ("L'objet du litige est déterminé par les prétentions respectives des parties") et 16 (principe de la contradiction) du Code de procédure civile, ainsi que les articles L. 1221-1, 7112-1 et 7111-3 du Code du travail, et 1315 devenu 1353 du Code civil. Elle demandait la cassation totale de l'arrêt de la Cour d'appel.
Quant à l'avocat du FSJU, dans un mémoire de moins de sept pages, il niait que le FSJU fût une entreprise de presse et soulignait que L'Arche n'avait aucune indépendance éditoriale par rapport au FSJU. Comprenne qui pourra... Même les bulletins de paie ne pouvaient pas "caractériser un contrat de travail". (sic)
Dans son rapport de dix pages émaillées de nombreux Copier-Coller, Stéphanie Ala, conseillère référendaire, a qualifié de "points de droit faisant difficulté à juger" des points de droit fixés par la loi et illustrés par des jurisprudences répétées de la Cour de cassation (Soc. 17 octobre 2012, n° 11-14302, bull. V n° 263 ; 1er février 2000, n° 98-40195 ; Soc. 31 janvier 2018, n° 16-19551 ; 31 mars 2009, n° 07-42433).
"Au sujet du principe de la contradiction la jurisprudence a évolué", alléguait Stéphanie Ala. Mais, une jurisprudence ne peut/doit pas nier la loi qu'elle doit appliquer en l'espèce. "Si, dans un premier temps, il pu être considéré que les juges n’avaient pas à provoquer les explications des parties lorsqu’ils relevaient parmi les éléments du débat des points que celles-ci n’avaient pas spécialement évoqués". Vous comprenez cette phrase ? Moi, difficilement, car il faut ajouter tous les mots manquants. Stéphanie Ala enchaîne sur trois jurisprudences non applicables à l'espèce - aucun contrat écrit n'avait été signé entre le FSJU et ce journaliste-photographe - , et dont deux provenaient des Chambres civile et commerciale de la Cour de cassation... "Il appartiendra à la Cour de se prononcer sur les mérites du moyen", suggérait Stéphanie Ala qui reconnaissait : "Il est toutefois à relever que, concernant cet arrrêt, ce qui est reproché à la cour d’appel est plutôt de ne pas avoir respecté son office en statuant sur une demande qui ne lui était pas soumise." Oui, je sais, "arrêt" s'écrit avec seulement deux "r".
Toujours incompréhensible : "Le moyen soutient en sa troisième branche que la cour d’appel, d’avoir violé la loi pour ne pas avoir tiré les conséquences légales de ses constatations". En clair, la Cour d'appel avait constaté que le FSJU éditait plusieurs magazines, aurait donc du le considérer comme une entreprise de presse définie par l’article 2 de la loi du 1er août 1986, et en tirer toutes les conséquences juridiques.
Je vous épargne les autres phrases incompréhensibles et les fautes de grammaire de Stéphanie Ala qui résumait, en le contredisant, le mémoire du FSJU : "le rejet des prétentions était voué au rejet"...
La rapporteuse a curieusement éludé Akadem, campus numérique du FSJU.
Elle n'a suggéré aucune solution juridique à la Cour de cassation sur les moyens du pourvoi.
Elle a conclu par la "proposition de rejet non spécialement motivé" !? Rappelons que la motivation est "une exigence légitime" du justiciable.
Si, pour un dossier basique nécessitant l'application de la loi et de jurisprudences constantes de la Haute Cour, Stéphanie Ala ne propose aucune solution juridique à la Cour de cassation, on frémit en pensant aux dossiers complexes qui sont soumis à sa sagacité.
En ce début 2020, Gérard Schamber, conseiller doyen de section et faisant fonction de président, a statué en rejetant le pourvoi du journaliste-photographe et en le condamnant aux dépens !? Et ce en 4,5 pages, dont près de deux pages de Copier-Coller des arguments du journaliste-photographe. La réponse de la Cour tient sur moins d'une page emplie de Copier-Coller et s'articulant en quatre points.
Premier point : la Cour d'appel a considéré que :
"Le FSJU, association reconnue d’utilité publique regroupant de très nombreuses associations, avait pour vocation de les représenter dans les domaines du social, de la culture, de l’enseignement et de la jeunesse et qui, par ses services et ses subventions déployait des programmes transversaux qui ne pouvaient pas être menés par une association seule, dont elle a déduit que, par rapport à cet objet, l’édition de plusieurs publications périodiques écrites ou publications numériques constituait une activité très accessoire, a souverainement retenu que le FSJU n’était pas une entreprise de presse".La Cour de cassation a validé un raisonnement infondé de la Cour d'appel et a refusé d'apprécier la légalité de ce raisonnement. Ce qui est contraire à sa jurisprudence et à sa mission de veiller au respect de la loi. Rappelons que le FSJU indique sur son site Internet qu'il "est également opérateur de programmes spécifiques".
Troisième point. La Cour d’appel n’ayant pas retenu que le journaliste-photographe "travaillait pour une entreprise de presse ou une publication disposant d’une indépendance éditoriale en sorte" qu’il "ne peut se prévaloir de la qualité de journaliste professionnel, le moyen pris en sa quatrième branche est inopérant". La loi de 1986 définit « l’entreprise de presse » sans évoquer d’« indépendance éditoriale ». Et comment une « entité indépendante » du FSJU selon ces deux Cours aurait-elle pu avoir le même directeur que le FSJU tout en se trouvant en situation de « dépendance éditoriale » à l’égard du FSJU ? Encore une contradiction non abordée lors de l’audience devant la Cour d’appel de Paris. Mais validée par la Cour de cassation.
Quatrième point. "Le moyen, qui en sa cinquième branche n'est manifestement pas de nature à entraîner la cassation, n’est donc pas fondé". Le "gouvernement des juges" ne daigne pas motiver son rejet !
Quid d'Akadem ? Le mémoire de l'avocate de ce journaliste-photographe détaillait cette collaboration. Gérard Schamber a-t-il lu ce mémoire, ou s'est-il fondé uniquement sur le rapport de Stéphanie Ala ? Dans cette dernière hypothèse, les droits de la défense auraient été bafoués. Pourquoi ?
Restent des questionnements. Le numéro de Siret de L'Arche correspond à l'association "L'Arche revue du FSJU", créée en 1988, et dont le siège est... celui du FSJU. Verif.com ne mentionne aucun compte annuel publié. Pour monter son groupe médiatique et échapper à son "objet social", le FSJU a-t-il créé des "associations" pour chacun de ses médias ? Le budget de "L'Arche revue du FSJU" a curieusement un compte bancaire appelé "FSJU". "L'Arche revue du FSJU" a-t-elle vraiment une personnalité morale ? Quel est le montant de son budget ? Cette "entité" est-elle distincte du FSJU ? Paie-t-elle un loyer au FSJU, et si oui, de quel montant ? D'où proviennent ses ressources ? Qu'indiquent ses comptes annuels ?
Quelle triste image ces dirigeants communautaires juifs français offrent aux magistrats saisis de litiges et aux donateurs de la Tsedaka !
Quelle aubaine pour le pouvoir politique qui doit bien rigoler et dispose ainsi d'atouts dans son dialogue avec des dirigeants communautaires !
« La loi du pays est la loi » (Dina demalkhouta dina). Pourquoi le FSJU ne respecte-t-il pas toujours cet "adage talmudique exprimé en araméen. Depuis l’Antiquité, cet adage leur servit [aux Juifs, Nda] de viatique dans les pays où ils s’installèrent en dehors d’Israël, le plus souvent poussés par les nécessités de l’exil. Ils respectent donc les lois civiles des pays où ils résident tout en pratiquant leur spiritualité". Une explication fournie par Akadem, "campus numérique du FSJU".
L'indemnisation de Juifs du Maroc et de Tunisie
Publié le 11 octobre 2011, mon article L’étrange procédure d’« indemnisation » des Juifs marocains et tunisiens par la Claims Conference. Passerelles interrogeait sur le silence communautaire - FSJU, Fondation CASIP-COJASOR - sur cette indemnisation de Juifs de Tunisie et du Maroc victimes de persécutions antisémites lors de la Seconde Guerre mondiale.
Lors d'un échange de courriels avec Gil Taieb,vice-président du FSJU, je découvrais que ce dernier ignorait tout de cette procédure.
Le 24 octobre 2011, le FSJU m’a écrit qu'un de ses services, Passerelles, assistait gratuitement les requérants Juifs originaires du Maroc et de Tunisie en vue de leur indemnisation dans le cadre du Hardship Fund (fonds Hardship) de la Claims Conference on Jewish Material Claims against Germany, ou Claims Conference.
Mais le site Internet du FSJU ne l'indiquait pas. Ce qui était préjudiciable aux bénéficiaires potentiels.
Sondage biaisé sur l’évolution de la relation à l’autre
Le 17 janvier 2017, l’Observatoire de la Fondation du judaïsme français (FJF) et IPSOS ont rendu publique « la vague 2 » de leur « baromètre » sur « l’évolution de la relation à l’autre au sein de la société française ». Une image tronquée d’une réalité sombre. Un sondage réalisé sur Internet du 4 au 14 novembre 2016 et présenté par Brice Teinturier et Etienne Mercier.
Les cinq principales conclusions de la « 2e vague » ?
« Dans un contexte pourtant très anxiogène, le repli sur soi et la méfiance à l’égard des autres restent forts, mais ne progressent presque pas. On ne constate globalement pas de hausse des opinions racistes, de l’hostilité envers l’immigration ou des préjugés envers les différentes minorités ».
Les « relations de la population avec les musulmans restent apaisées au quotidien, et on ne relève pas de progression des jugements défavorables envers l’islam en tant que tel ou les musulmans de manière générale. En revanche, la visibilité de l’islam dans l’espace public (mosquées, tenues, etc.) est une source de tension » plus vives qu’il y a deux ans, et par ailleurs, on note une inquiétude diffuse vis-à-vis de la figure symbolique de l’homme musulman, comme s’il était porteur d’une menace potentielle plus palpable ».
« Si les préjugés envers les juifs restent très répandus, ils sont en recul sensible. Surtout, on constate une empathie accrue vis-à-vis des craintes ressenties par les juifs depuis les attentats de 2015, et une prise de conscience du phénomène de leur départ. Des départs qui, pourtant, laissent une grande partie des Français indifférents ».
Le « profil des individus porteurs de préjugés envers « l’autre » est le même, quel que soit le groupe concerné : l’intolérance et les préjugés augmentent chez ceux appartenant aux catégories populaires, disposant d’un faible niveau de diplôme ainsi que chez les sympathisants de droite, et tout particulièrement du FN ».
Les « jeunes se différencient assez peu du reste de la population, sauf sur trois aspects, très significatifs : ils se montrent significativement plus tolérants que la moyenne envers l’homosexualité, l’islam, et partagent moins les préjugés antisémites que l’ensemble des Français ».
Première de mes interrogations : pourquoi s’être enquis si les personnes interrogée sont favorables ou non « à la mise en place de menus spécifiques dans les cantines scolaires pour les élèves de confession juive et musulmane » ? En effet, seul un élève juif sur trois suit sa scolarité dans un établissement public scolaire, et aucune famille juive n’a réclamé de menus particuliers pour ses enfants élèves dans le secteur public. Réponse d’IPSOS : des politiciens ont évoqué une demande juive de repas spécifiques, donc cette thématique est entrée dans le débat public. Ainsi, cet institut de sondage a intégré les Juifs dans une demande leur étant étrangère, et induit en erreur les personnes interrogées !? Et 34% (-3 par rapport à 2014) - 38% parmi les jeunes - des personnes interrogées répondaient favorablement à cette question.
Deuxième interrogation : pourquoi s’être limité aux relations à l’égard de minorités, et non des relations entre une minorité de musulmans à l’égard de la majorité, notamment chrétienne, ou/et à l’égard de la France ? Ce n’était pas l’objet de cette deuxième vague, a répondu Brice Teinturier.
Troisième interrogation : pourquoi n’avoir pas posé de questions liées à la perception de l’Etat d’Israël. En effet, tous les assassins de Français juifs depuis l’Intifada II ont invoqué le stéréotype du « soldat-israélien-tueur-d-enfant-palestinien ». Un cliché prégnant chez une partie des socialistes, et dans l’extrême-gauche. Brice Teinturier a éludé en indiquant que ce n’était pas le sujet de cette « vague 2 », et en renvoyant vers la « vague 1 ». On peine à y trouver la moindre question liée à la représentation de l’Etat juif.
Pourquoi n’avoir pas ajouté une question sur ce stéréotype ? Se fondant sur les réponses fournies lors de la « vague 1 » en 2014 et 2015, Brice Teinturier a estimé ce questionnement non opérant, non significatif, donc inintéressant à poursuivre. Aurait-il oublié que lors des opérations militaires israéliennes contre des mouvements islamistes - Hezbollah dans le sud Liban, Hamas dans la bande de Gaza (hiver 2008-2009, été 2014) -, des centaines de milliers de musulmans ont arpenté les rues, boulevards et avenues de dizaines de petites, moyennes et grandes villes françaises ? Entre leurs réponses et la réalité, l'IPSOS a choisi : il a écarté, nié la réalité.
Les personnes musulmanes interrogées auraient-elles pratiqué la taqiya ? Auraient-elles menti aux sondeurs car elles savaient ce qu'attend le "politiquement correct" ? Une hypothèse crédible au vu de la réponse à la question "Avez-vous une bonne ou une mauvaise image d'al Qaïda et de l'Etat islamique ? posée du 24 février au 9 mars 2015, donc après les attentats terroristes islamistes au siège de Charlie hebdo et à l'hypercacher. La réponse "Je ne le connais pas assez pour me prononcer" représentait 16% et 15%, respectivement pour l'Etat islamique (Daech, ISIS) et al Qaïda. Soit environ un individu sur six. Comment un Internaute musulman peut-il répondre ainsi alors que la doxa veut qu'Internet, notamment les réseaux sociaux, joue un rôle éminent dans la "radicalisation" de musulmans, dans leur évolution vers le djihad ? Si on ajoute à ces pourcentages, ceux liés à une "très bonne" et à une "assez bonne" image de ces deux mouvements islamistes terroristes, on obtient 31% pour ISIS et 33% pour al Qaïda !
En refusant d’ajouter certaines questions adaptées à une réalité nouvelle, par des formulations renvoyant à des stéréotypes archaïques de l’antisémitisme, IPSOS a conclu que « les catégories sociales les plus enclines à partager la plupart des affirmations antisémites (9 à 13 d’entre elles) sont, outre « les hommes (26%), les catégories populaires, les détenteurs d’un diplôme inférieur au BAC », les « sympathisants FN (39%) et UDI-LR (29%), les habitants de l’agglomération parisienne ». Le pourcentage culmine à 50% pour « les musulmans ». Ce sondage ne montre aucunement l’antisémitisme d’une partie de la gauche et de la quasi-totalité de l’extrême-gauche française, exsudant l’antisionisme, vecteur et forme d’antisémitisme.
Nul au sein de l’Observatoire de la FJF n’a eu la curiosité, je n’ose écrire le devoir professionnels, de lire les questions posées ? Nul n’a « tiqué » devant la question relative aux « menus spécifiques » qui procède à un amalgame faux, source d'animosité, d'hostilité à l'égard des Français juifs ?
Alors que les instituts de sondage ont révélé n’être pas si fiables : erreurs sur l’issue du référendum sur le Brexit, sur l’élection de Donald Trump à la Présidence des Etats-Unis, etc. La FJF finance un sondage vite publié, vite oublié, et qui ne permet pas de cerner la réalité.
Combien a coûté cette « étude » ? Les dons ne seraient-ils pas mieux affectés dans des actions autrement plus utiles ?
Soit Ariel Goldmann ne savait pas, soit il savait. De toutes façons, c'est grave.
J'ai interrogé Ariel Goldmann. Je publierai ses réponses dès réception.
A l'instar de la classe politique française, le leadership communautaire ne se renouvelle pas assez et cumule des fonctions électives avec une efficacité qui laisse dubitatif.
Un Aggiornamento (mise à jour, en italien) des instances communautaires et de leurs modes de fonctionnements s’avérerait souhaitable dans une ère de transparence et de manière urgente en cette période tragique. Mais c'est aussi aux Français Juifs de l'exiger de leur leadership communautaire.
Le 17 janvier 2017, l’Observatoire de la Fondation du judaïsme français (FJF) et IPSOS ont rendu publique « la vague 2 » de leur « baromètre » sur « l’évolution de la relation à l’autre au sein de la société française ». Une image tronquée d’une réalité sombre. Un sondage réalisé sur Internet du 4 au 14 novembre 2016 et présenté par Brice Teinturier et Etienne Mercier.
Les cinq principales conclusions de la « 2e vague » ?
« Dans un contexte pourtant très anxiogène, le repli sur soi et la méfiance à l’égard des autres restent forts, mais ne progressent presque pas. On ne constate globalement pas de hausse des opinions racistes, de l’hostilité envers l’immigration ou des préjugés envers les différentes minorités ».
Les « relations de la population avec les musulmans restent apaisées au quotidien, et on ne relève pas de progression des jugements défavorables envers l’islam en tant que tel ou les musulmans de manière générale. En revanche, la visibilité de l’islam dans l’espace public (mosquées, tenues, etc.) est une source de tension » plus vives qu’il y a deux ans, et par ailleurs, on note une inquiétude diffuse vis-à-vis de la figure symbolique de l’homme musulman, comme s’il était porteur d’une menace potentielle plus palpable ».
« Si les préjugés envers les juifs restent très répandus, ils sont en recul sensible. Surtout, on constate une empathie accrue vis-à-vis des craintes ressenties par les juifs depuis les attentats de 2015, et une prise de conscience du phénomène de leur départ. Des départs qui, pourtant, laissent une grande partie des Français indifférents ».
Le « profil des individus porteurs de préjugés envers « l’autre » est le même, quel que soit le groupe concerné : l’intolérance et les préjugés augmentent chez ceux appartenant aux catégories populaires, disposant d’un faible niveau de diplôme ainsi que chez les sympathisants de droite, et tout particulièrement du FN ».
Les « jeunes se différencient assez peu du reste de la population, sauf sur trois aspects, très significatifs : ils se montrent significativement plus tolérants que la moyenne envers l’homosexualité, l’islam, et partagent moins les préjugés antisémites que l’ensemble des Français ».
Première de mes interrogations : pourquoi s’être enquis si les personnes interrogée sont favorables ou non « à la mise en place de menus spécifiques dans les cantines scolaires pour les élèves de confession juive et musulmane » ? En effet, seul un élève juif sur trois suit sa scolarité dans un établissement public scolaire, et aucune famille juive n’a réclamé de menus particuliers pour ses enfants élèves dans le secteur public. Réponse d’IPSOS : des politiciens ont évoqué une demande juive de repas spécifiques, donc cette thématique est entrée dans le débat public. Ainsi, cet institut de sondage a intégré les Juifs dans une demande leur étant étrangère, et induit en erreur les personnes interrogées !? Et 34% (-3 par rapport à 2014) - 38% parmi les jeunes - des personnes interrogées répondaient favorablement à cette question.
Deuxième interrogation : pourquoi s’être limité aux relations à l’égard de minorités, et non des relations entre une minorité de musulmans à l’égard de la majorité, notamment chrétienne, ou/et à l’égard de la France ? Ce n’était pas l’objet de cette deuxième vague, a répondu Brice Teinturier.
Troisième interrogation : pourquoi n’avoir pas posé de questions liées à la perception de l’Etat d’Israël. En effet, tous les assassins de Français juifs depuis l’Intifada II ont invoqué le stéréotype du « soldat-israélien-tueur-d-enfant-palestinien ». Un cliché prégnant chez une partie des socialistes, et dans l’extrême-gauche. Brice Teinturier a éludé en indiquant que ce n’était pas le sujet de cette « vague 2 », et en renvoyant vers la « vague 1 ». On peine à y trouver la moindre question liée à la représentation de l’Etat juif.
Pourquoi n’avoir pas ajouté une question sur ce stéréotype ? Se fondant sur les réponses fournies lors de la « vague 1 » en 2014 et 2015, Brice Teinturier a estimé ce questionnement non opérant, non significatif, donc inintéressant à poursuivre. Aurait-il oublié que lors des opérations militaires israéliennes contre des mouvements islamistes - Hezbollah dans le sud Liban, Hamas dans la bande de Gaza (hiver 2008-2009, été 2014) -, des centaines de milliers de musulmans ont arpenté les rues, boulevards et avenues de dizaines de petites, moyennes et grandes villes françaises ? Entre leurs réponses et la réalité, l'IPSOS a choisi : il a écarté, nié la réalité.
Les personnes musulmanes interrogées auraient-elles pratiqué la taqiya ? Auraient-elles menti aux sondeurs car elles savaient ce qu'attend le "politiquement correct" ? Une hypothèse crédible au vu de la réponse à la question "Avez-vous une bonne ou une mauvaise image d'al Qaïda et de l'Etat islamique ? posée du 24 février au 9 mars 2015, donc après les attentats terroristes islamistes au siège de Charlie hebdo et à l'hypercacher. La réponse "Je ne le connais pas assez pour me prononcer" représentait 16% et 15%, respectivement pour l'Etat islamique (Daech, ISIS) et al Qaïda. Soit environ un individu sur six. Comment un Internaute musulman peut-il répondre ainsi alors que la doxa veut qu'Internet, notamment les réseaux sociaux, joue un rôle éminent dans la "radicalisation" de musulmans, dans leur évolution vers le djihad ? Si on ajoute à ces pourcentages, ceux liés à une "très bonne" et à une "assez bonne" image de ces deux mouvements islamistes terroristes, on obtient 31% pour ISIS et 33% pour al Qaïda !
En refusant d’ajouter certaines questions adaptées à une réalité nouvelle, par des formulations renvoyant à des stéréotypes archaïques de l’antisémitisme, IPSOS a conclu que « les catégories sociales les plus enclines à partager la plupart des affirmations antisémites (9 à 13 d’entre elles) sont, outre « les hommes (26%), les catégories populaires, les détenteurs d’un diplôme inférieur au BAC », les « sympathisants FN (39%) et UDI-LR (29%), les habitants de l’agglomération parisienne ». Le pourcentage culmine à 50% pour « les musulmans ». Ce sondage ne montre aucunement l’antisémitisme d’une partie de la gauche et de la quasi-totalité de l’extrême-gauche française, exsudant l’antisionisme, vecteur et forme d’antisémitisme.
Nul au sein de l’Observatoire de la FJF n’a eu la curiosité, je n’ose écrire le devoir professionnels, de lire les questions posées ? Nul n’a « tiqué » devant la question relative aux « menus spécifiques » qui procède à un amalgame faux, source d'animosité, d'hostilité à l'égard des Français juifs ?
Alors que les instituts de sondage ont révélé n’être pas si fiables : erreurs sur l’issue du référendum sur le Brexit, sur l’élection de Donald Trump à la Présidence des Etats-Unis, etc. La FJF finance un sondage vite publié, vite oublié, et qui ne permet pas de cerner la réalité.
Combien a coûté cette « étude » ? Les dons ne seraient-ils pas mieux affectés dans des actions autrement plus utiles ?
Les "droits des Palestiniens"
Le 28 octobre 2014, Caroll Azoulay, alors une des correspondantes en Israël d'Actualité juive, a promu dans sa page Facebook la conférence exceptionnelle, en anglais, Droit des Palestiniens, perspectives juridiques et droits de l'homme, accueillie le 4 novembre 2014, à l'Espace Rachi-Guy de Rothschild. Celui-ci est le siège parisien du FSJU, du CRIF et d'autres organisations Juives françaises.
Le 17 juillet 2013, Calev Myers, un des trois orateurs de cette conférence, avait suggéré : "Nous avons besoin d'arrêter de nous disputer sur les droits du peuple Juif et commencer un nouveau discours public fondé entièrement sur les droits de l'homme des Palestiniens" (We need to stop quarreling about the rights of the Jewish people and begin a new public discourse, based entirely on the human rights of the Palestinians").
Quelle faute stratégique ! Il faut au contraire affirmer les droits du peuple Juif, souvent ignorés ou méconnus y compris parmi les Juifs français. Si les Juifs et l'Etat d'Israël ne le font pas, qui le fera ?
Soit Ariel Goldmann ne savait pas, soit il savait. De toutes façons, c'est grave.
Cette conférence marque un tournant majeur. Un infléchissement qui éloigne encore davantage ces organisations et leurs dirigeants des Juifs lambdas sionistes. C'est d'autant plus choquant qu'en cet automne 2014, l'Etat d'Israël déployait de multiples actions diplomatiques contre la reconnaissance unilatérale de la "Palestine" notamment par des pays européens - France, Grande-Bretagne, Suède, etc - et, plus généralement, à l'ONU. Soulignons qu'une conférence similaire, mais sur les droits des Juifs ou des Israéliens en Eretz Israël, demeure inconcevable à l'Institut du monde arabe (Paris) ou à la Grande mosquée de Paris.
A l'instar de la classe politique française, le leadership communautaire ne se renouvelle pas assez et cumule des fonctions électives avec une efficacité qui laisse dubitatif.
Un Aggiornamento (mise à jour, en italien) des instances communautaires et de leurs modes de fonctionnements s’avérerait souhaitable dans une ère de transparence et de manière urgente en cette période tragique. Mais c'est aussi aux Français Juifs de l'exiger de leur leadership communautaire.
Fonds Social Juif Unifié est l’Institution centrale de la communauté juive de France, dans les domaines du social, de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et de la vie associative. Il combat la pauvreté et l’exclusion en finançant des programmes sociaux, favorise la transmission de l’identité avec des programmes culturels et éducatifs, renforce les liens entre la France et Israël grâce à des partenariats avec des organismes qui s’attaquent sur le terrain à la précarité et favorisent une éducation de qualité.
"Le
Les dons collectés à l’Appel Unifié Juif de France permettent au Fonds Social Juif Unifié de mener des actions essentielles, en matière de Solidarité et d’Identité, pour pérenniser la communauté juive de France et améliorer la vie des Israéliens.
Un judaïsme ouvert sur la Cité
"Le
Les dons collectés à l’Appel Unifié Juif de France permettent au Fonds Social Juif Unifié de mener des actions essentielles, en matière de Solidarité et d’Identité, pour pérenniser la communauté juive de France et améliorer la vie des Israéliens.
Un judaïsme ouvert sur la Cité
Le Fonds Social Juif Unifié regroupe, en 2017, 322 associations adhérentes dans les champs du social, du culturel, des écoles et de la jeunesse. Il soutient, par ses services et subventions, 386 programmes associatifs.
A la fois tête de réseau et opérateur
Reconnu d’utilité publique, le FSJU est l’interlocuteur des pouvoirs publics et des collectivités territoriales. Il est également opérateur de programmes spécifiques. Renforcer la solidarité au sein de la Cité, développer l’identité juive, créer des synergies, encourager les initiatives, resserrer les liens avec Israël sont des priorités stratégiques. Elles se déploient sous la responsabilité d’un Président, d’un Bureau Exécutif et d’un Comité Directeur, élus tous les quatre ans par un corps électoral formé de 40 000 donateurs. L’action du Fonds Social Juif Unifié est financée par la collecte annuelle de l’Appel Unifié Juif de France. L’apport en ressources est complété par l’Appel national pour la tsédaka (action sociale) et des subventions octroyées par les pouvoirs publics et des fondations privées dont la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la Fondation du Judaïsme Français et la Fondation Sacta-Rachi."
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