Société de commerce sur Internet, Amazon a été fondée par Jeff Bezos en 1994. Des filiales ont été créées dans le monde, notamment en France. Amazon s’est imposée comme incontournable. Arte diffusera le 12 mai 2020 « L'irrésistible ascension d'Amazon » (Der unaufhaltsame Aufstieg von Amazon) de David Carr-Brown.
En 1994, l’entrepreneur américain Jeff Bezos, né en 1964, diplômé de Princeton, crée Amazon.com, une librairie sur Internet dont il pressent l’essor en apprenant que la croissance annuelle du web atteignait 2300%.
Puis, la société de commerce électronique élargit et diversifie son offre dans d’autres articles culturels : jeux et jouets, ustensiles de cuisine, bricolages, équipement sportif ou de loisirs, produits artisanaux…
Trois ans plus tard, Amazon, dont le siège est à Seattle, est introduite en Bourse au NASDAQ. La firme enregistre plus de 500 000 ventes mensuelles.
Des filiales apparaissent, notamment en France en 2000.
« Un magasin ne peut stocker les 2,5 millions de titres vendus aujourd'hui par Amazon.com. Si l'on imprimait notre catalogue, il remplirait 40 annuaires de la ville de New York. Le plus grand supermarché du livre ne dispose que de 170 000 titres. Une librairie classique ne dépasse pas les 25 000. Sur Internet, on dispose d'une longueur d'étagère infinie. Aujourd'hui, nous vendons tous les titres publiés en langue anglaise, soit 1,5 million de titres. Plus un million d'ouvrages, épuisés chez les éditeurs, mais qui sont les plus populaires », déclarait Jeff Bezos au Monde (30 janvier 1998).
Amazon.com « vend son premier livre sur Internet le 16 juillet 1995. Son effectif ne dépasse pas les sept personnes. Fin 1997, elle en emploie plus de 650 ». En 2017, 541 900 personnes sont employées par cette "licorne" dans le monde.
Le nombre de comptes clients actifs ? 310 millions en 2016.
Les marketplaces ou « places de marché permettent aux marchands de monétiser leur audience en accueillant sur leur site des vendeurs tiers en échange d'une commission sur leurs ventes. Un modèle qui désormais s'étend même aux niches et au BtoB ». « Le nombre de marchands commercialisant leurs produits sur la marketplace d'Amazon dépasse aujourd'hui 2 millions dans le monde. Parmi les recrues les plus connues de 2014, figurent par exemple Aeropostale, Claire's, Quiksilver, Warner Bros Shop et Ducati. En 2014, ces marchands ont vendu plus de 2 milliards d'articles, ce qui représente 40% des 5 milliards de produits achetés sur Amazon. Le volume d'activité de sa place de marché a donc doublé en un an : il s'élevait en 2013 à 1 milliard d'articles vendus. La proportion des produits vendus en marketplace mais stockés et expédiés par Amazon s'accroît également. L'e-commerçant indique que le nombre des marchands clients de son programme FBA (Fulfillment by Amazon, Expédié par Amazon) a progressé de 65% en 2014. Parmi les facteurs qui ont tiré vers le haut son activité de marketplace l'an dernier, Amazon mentionne aussi le lancement de l'application mobile pour les marchands, Amazon Seller App, qui leur permet de gérer leurs ventes même en situation de mobilité. Mais l'e-commerçant met surtout en avant ses efforts pour faciliter les ventes transfrontalières. Il a introduit en Europe son service Borderless Fulfillment, qui permet aux acheteurs français, britanniques et allemands membres d'Amazon Prime de bénéficier de la livraison gratuite sous deux jours y compris lorsque la commande est expédiée d'un autre pays que le leur. Il a réorganisé son stock européen pour le rendre multipays et distribuer les références FBA les plus demandées dans plusieurs pays afin de les rapprocher des acheteurs. En Italie et en Espagne, où il ne dispose pas d'entrepôt, il a négocié des tarifs avec des transporteurs pour que ses vendeurs FBA puissent lui expédier leurs références à moindre coût. Il est également allé chercher des vendeurs dans de nouvelles zones comme l'Australie, la Corée du Sud et Singapour. A l'arrivée, plus d'un milliard de références commercialisées par les vendeurs de la marketplace sont maintenant disponibles en dehors de leur pays. Quant aux marchands FBA, installés dans plus de 100 pays, ils ont en 2014 utilisé le service pour expédier des commandes dans 185 pays ».
En 2017, « sur l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires d'Amazon a bondi pour atteindre le chiffre astronomique de 177,9 milliards de dollars. Une hausse de 31% par rapport à l'année précédente. Sur l'ensemble de l'année, le bénéfice net s'élève à 3 milliards de dollars, soit une hausse de 28% par rapport à 2016. Livraison gratuite en un jour ouvré mais aussi accès à des films et des séries, à la bibliothèque de prêt Kindle, possibilité de stockage illimité de photos… Les abonnés payants d'Amazon (49 euros par an pour Amazon Prime) profitent de nombreux services. Mais ils consomment aussi. Selon les chiffres publiés par le géant américain, ce sont plus de 5 milliards de produits qui ont été expédiés dans le monde en 2017 avec Prime. Sans même tenir compte des acquisitions, Amazon a embauché en 2017 près de 130.000 personnes ! Soit autant d'employés qu'en compte un groupe comme Airbus (133.782 employés fin 2016) ou l'équivalent d'un tiers des effectifs actuels de Carrefour (380.000 collaborateurs dans le monde). Le mastodonte de la distribution en ligne précise aussi employer à l'heure actuelle 17 500 vétérans et conjoints de militaires, un sujet d'importance aux Etats-Unis, et envisage d'en embaucher 10 000 de plus d'ici à 2021. PDG d'Amazon, Jeff Bezos trône toujours en tête des plus grosses fortunes du monde. Avec les 16% d'Amazon qu'il détient, sa fortune est estimée à 116 milliards de dollars, au dernier cours de clôture de l'action, selon Bloomberg. Bill Gates (94,8 milliards de dollars de fortune) et Warren Buffett (93,4 milliards de dollars), les deux autres milliardaires les plus riches du globe, sont largement distancés ».
Ce rang de leader du commerce en ligne justifie la place d’Amazon, avec Google, Apple, Facebook et Microsoft, dans l’acronyme GAFAM.
En 2019, Le Cherche Midi a publié « Le monde selon Amazon » de Benoît Berthelot, journaliste au magazine Capital, spécialiste des nouvelles technologies. Une « enquête dans les coulisses de la « machine à vendre ». « En vingt-cinq années de croissance vorace, le petit libraire en ligne de Seattle s’est hissé au sommet du commerce mondial. Son fondateur visionnaire, Jeff Bezos, est aujourd’hui l’homme le plus riche de la planète. L’un des plus redoutés aussi. Tel un gourou, il dirige ses 600 000 employés sans état d’âme, érigeant ses redoutables méthodes de management en nouvelle religion. Ses ambitions sont sans limites. Déjà maître de nos données personnelles, il veut transformer nos vies. Souvent à notre insu : Amazon investit des milliards de dollars dans l’intelligence artificielle, la robotique, les drones, la sécurité, la santé, et même la conquête spatiale. Trois années d’une enquête inédite à travers le monde ont permis à Benoît Berthelot de percer à jour les rouages les plus secrets de la galaxie Amazon. Des plus proches collaborateurs de Jeff Bezos aux ouvriers des entrepôts en passant par des ingénieurs (très) haut placés, il a rencontré plus de 150 salariés de l’entreprise, d’habitude tenus au silence, qui lui ont confié des documents exclusifs et confidentiels. Le puzzle, une fois assemblé, dessine le portrait d’un empire tentaculaire et hors de contrôle, un projet de société vertigineux que seuls les consommateurs pourront peut-être remettre en question. » L’auteur fustige la politique de l’entreprise : salariés sous-payés et contrôlés, cadences de travail rudes, hostilité envers les syndicats, informations collectées sur les clients…
« Début 2019, un reportage montrait que des millions d’objets invendus étaient détruits par Amazon, une pratique dénoncée comme totalement non-écologique. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, la mise en place de dons concernant ses invendus vont être testés ».
Des ministres ont reproché à Amazon de ne pas payer des impôts à la hauteur de son chiffre d’affaires.
En 2012, le ministère des Finances français a annoncé à Amazon France un redressement en arriérés d’impôts et en pénalités concernant la période 2006-2010. Ce redressement fiscal s’élève à près de 252 millions d'euros. En 2018, selon la presse, le ministère français et Amazon avaient conclu un accord. Ce qui évitait des procédures judiciaires.
En octobre 2017, la Commission de l’Union européenne (UE) a condamné Amazon pour avoir bénéficié d'un avantage fiscal de 250 millions d'euros de la part du Luxembourg, où se trouve son siège européen. Amazon doit rembourser ce montant.
Le 18 décembre, Amazon a indiqué avoir payé plus de 250 millions d’euros de prélèvements obligatoires en France où elle a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros. « Les prélèvements obligatoires liés aux activités d’Amazon en France se sont élevés à plus de 250 millions d’euros, dont plus de 150 millions d’euros correspondent à des prélèvements directs (impôt sur les sociétés, cotisations patronales, impôts locaux, etc.). La contribution d’Amazon au financement des services publics et du modèle social français se chiffre donc en centaines de millions d’euros chaque année », ajoutait le communiqué de la firme américaine.
« Ce n’est pas le montant d’impôts payés qui compte, mais le taux d’imposition effectif. Amazon refuse de publier son bénéfice réalisé en France, donc on ne peut pas calculer le taux. Les déclarations d’Amazon ne remettent pas en cause ce que l’on a montré, c’est-à-dire qu’une grande partie du chiffre d’affaires d’Amazon, 57 % selon Attac France, est dissimulé dans les paradis fiscaux », a commenté Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac France « organisation altermondialiste ».
« Cette annonce survient alors que le gouvernement français, pour mettre fin à des pratiques fiscales controversées des multinationales du numérique, a voté à la fin de 2018 une taxe surnommée couramment « GAFA » (Google, Amazon, Facebook et Apple), qui est entrée en vigueur » en 2019.
Par sa position dominante et ses offres – livraison gratuite -, Amazon est accusé aussi de fausser la concurrence au détriment des librairies, de ne pas vendre les livres dont les éditeurs ont refusé de commercer avec elle, etc.
France
Ouverte en France en 2000, la filiale française d'Amazon dispose de bureaux à Clichy, près de Paris.
Sur une superficie totale de une superficie de 485 000 m² (48,5 ha), ses six centres de distribution sont localisés à Saran (Loiret), Montélimar (Drôme), Sevrey (Saône-et-Loire), Lauwin-Planque (Nord), Boves (Somme) et Brétigny-sur-Orge (Essonne). Ces six centres totalisent.
En 2016, par son chiffre d’affaires, Amazon occupe le premier rang comme distributeur non alimentaire en France.
En 2017, « avec une part de marché estimée à 18.9% par Kantar Worldpanel, Amazon est le leader incontesté du e-commerce dans l’Hexagone, très loin devant le deuxième CDiscount. Une part qui se répartit entre les ventes directes par Amazon (10,8%) et celles réalisées sur la place de marché (8,1%). Sachant que Kantar estime ce marché du e-commerce en France à 30 milliards d'euros sur l'année 2017 (+11%), cela représente un volume d'affaires de 5,7 milliards d'euros pour Amazon en France. Le site américain est leader sur la plupart des secteurs (mode, biens techniques, culture...). Kantar Worldpanel estime par exemple à 10 millions le nombre de commandes faites sur Amazon sur le seul secteur de la mode en 2017. Le deuxième, CDiscount, aurait une part de marché de 8,2%, soit plus de 10 points derrière Amazon. Suivent ensuite vente-privée.com (3ème), Showroomprivé (4ème), Fnac (5ème), Darty (6ème), Boulanger (7ème), La Redoute (8ème), Zooplus (9ème), eBay (10ème) et Zalando (11ème). Ce classement n'inclut cependant pas les grandes surfaces alimentaires. Car dans le secteur des produits de grande consommation, Amazon reste un petit acteur au niveau hexagonal. Kantar estime ainsi que l'américain est sept fois plus petit que Leclerc concernant les produits alimentaires et du quotidien. Si le site américain multiplie les partenariats pour monter en puissance dans l'alimentaire (par exemple avec Monoprix), il est encore pour les courses dépendants de son modèle de livraison à domicile. Or les Français privilégient le drive pour leurs courses alimentaires afin d'économiser les frais de livraison. De toute façon, les produits de grande consommation restent principalement achetés en magasin. La part de marché d'internet et du drive sur ce segment n'est que de 5%. Loin derrière l'habillement (16%), l'électroménager (17%), la high-tech (22%), le linge de maison (27%) et les produits culturels (43%). Mais le secteur où le e-commerce est le plus fort n'est pas un produit mais un service puisqu'il s'agit du tourisme. Désormais 44% des voyages sont achetés en ligne. »
« Amazon.fr a accaparé 50% des dépenses en ligne réalisées en 2018 auprès des 18 principaux sites marchands français par le panel de 1,2 million de consommateurs français de Foxintelligence. C'est un point de mieux qu'en 2017, alors que ses plus gros concurrents – Cdiscount, Vente-Privée et Fnac – perdent pour leur part un point. A noter qu'une règle de trois rapide basée sur les 3,6 milliards d'euros de volume d'affaires 2018 de Cdiscount situerait alors Amazon aux alentours de 13 milliards d'euros... »
Dans une note d'analyse du 22 novembre 2019 révélée par Franceinfo, Mounir Mahjoubi, ex-secrétaire d'État au Numérique et député LREM (La République en marche, parti du Président Emmanuel Macron) de Paris, « estime que 7 900 emplois ont été détruits en France en 2018 par Amazon. Cette année-là, l'entreprise de Jeff Bezos a réalisé un volume d'affaires en France de 6,6 milliards d'euros selon Kantar Worldpanel, cité dans cette étude. C'est "en déduisant les embauches d'Amazon et des vendeurs tiers (12 337 emplois créés) aux suppressions d'emplois dans le commerce physique à cause des activités du site d'achat (20 239 emplois perdus)", que Mounir Mahjoubi aboutit à ce chiffre de 7 900 emplois perdus en France. Une formule résume cette constatation, "pour un emploi créé chez Amazon", le commerce de proximité a perdu 2,2 emplois. Une étude américaine réalisée en novembre 2016 par l'Institute for Local Self-Reliance avait abouti au ratio de "deux emplois supprimés aux États-Unis pour un emploi créé par Amazon". Dans son étude, Mounir Mahjoubi met en cause la "productivité élevée" chez Amazon où un seul salarié "supporte un chiffre d'affaires d'environ 600 000 euros", contre "270 000 euros" pour un salarié d'une boutique. Cette compétitivité d'Amazon est due "à des pratiques managériales contestées", dénonce-t-il. "Les hommes et les femmes des centres logistiques (de la plateforme) travaillent à un rythme effréné et minuté", avec "des tâches répétitives et physiquement pénibles". Cette logique sera poussée jusqu'au bout par Amazon, qui considère ses salariés "comme des robots". La société "les remplacera demain par des machines autonomes", ce qui pourrait augmenter davantage la productivité de la plateforme et aboutir à détruire plus d'emplois dans les commerces traditionnels, redoute Mounir Mahjoubi. »
« Les petits commerces n'ont pas les moyens de résister face au rouleau compresseur américain et ne peuvent appliquer les mêmes méthodes : "une automatisation poussée" et "une forme de déshumanisation des relations commerciales", selon cette étude de Mounir Mahjoubi. Le député pointe par ailleurs les stratégies d'optimisation fiscale mises en place par Amazon "qui enregistre ses ventes françaises directement auprès de sa filiale luxembourgeoise". "Consommer est aussi un acte citoyen et politique", rappelle l'ex-secrétaire d'État au Numérique, pour qui "les internautes doivent cliquer en connaissance de cause. Leurs achats pèsent sur l'emploi national. Les Français doivent penser aux PME françaises pour leurs achats", car "elles sont foncièrement plus humaines".
Pour proposer une alternative, le député de Paris va lancer "la seconde édition du Noël des PME", il a créé "un annuaire d'entreprises locales, maîtrisant leur impact social et environnemental auprès desquelles les Français peuvent réaliser leurs achats".
Durant la pandémie de coronavirus, Amazon a adopté des mesures de protection de son personnel. Des actions jugées insuffisantes par Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et l’inspection du travail.
« Un salarié de l'entrepôt de Brétigny-sur-Orge, atteint du coronavirus, a été placé en réanimation ». D’autres salariés ont été contaminés. « Arrêts du travail, droit de retrait : l'absentéisme frise les 40% dans l’entrepôt [de Montélimar] affirme Guillaume Reynaud, élu CGT. Un droit de retrait dont Amazon conteste la validité, selon plusieurs employés. »
Le syndicat SUD Solidaires a poursuivi Amazon en justice.
Le 14 avril 2020, le Tribunal de Nanterre a condamné Amazon a « imposé d'évaluer les risques liés à l'épidémie de coronavirus » et ne livrer que les “produits essentiels” (alimentaires, d’hygiène ou médicaux) qui représentent moins de 10% des produits habituellement vendus par le e-commerçant, sous peine d’amende de 1 million d’euros par jour et par infraction constatée. Amazon avait "de façon évidente méconnu son obligation de sécurité et de prévention de la santé des salariés” dès le début du confinement.
La firme a fermé six entrepôts employant 10 000 personnes. « Amazon avait estimé n’avoir pas d’autre choix que de fermer ses entrepôts pendant 10 jours, tout en maintenant à 100% les salaires de ses 10 000 salariés. Selon les syndicats, le coût des charges salariales des employés des six entrepôts français principaux représente 1 million d’euros par jour ».
« Une mention pour le syndicat Sud-Solidaires qui a obtenu via un référé de limiter l’activité d'Amazon en France. Autant de perdu pour les salariés français, tout bénéf' pour les employés dans les entrepôts d'Amazon en Pologne ou en Allemagne », a résumé Tous contribuables, le 23 avril 2020.
La décision judiciaire a été confirmée le 24 avril 2020 par la Cour d’appel de Versailles qui a ajouté dans cette liste les produits "high-tech, d'informatique et de bureau", "pour les animaux", de "santé et soins du corps", de "nutrition", de "parapharmacie", « d'épicerie, de boissons et d’entretien".
Pour la Cour, "la société Amazon n’a pas pris des mesures suffisantes pour préserver la santé des salariés à l’entrée des sites (portique tournant), dans les vestiaires, lors des interventions d’entreprises extérieures, lors de la manipulation des colis et au regard de la nécessaire distanciation sociale. Bien qu’alertée par les syndicats représentatifs et les inspecteurs du travail, la direction de l’entreprise a pris des mesures au jour le jour, sans plan d’ensemble maîtrisé comme l’exigeaient le volume très important des effectifs présents sur chaque site, les mouvements de masse à l’occasion des rotations de personnel à la prise de chaque service (...) et l’intervention d’entreprises extérieures, notamment les transporteurs routiers."
La Cour d’appel a « précisé qu'Amazon devra, pour reprendre une activité normale, se conformer aux injonctions sanitaires d'évaluation des risques en y associant les CSE (Comités Sociaux et Economiques) des 6 entrepôts et le CSE central de l'entreprise.
La CGT, la CFDT et FO étaient intervenus à l’audience devant la Cour.
« Amazon a 48 heures pour se conformer à cette liste restrictive. Si Amazon venait à livrer des produits hors de ces catégories, la Cour d’appel prévoit une astreinte révisée en cas d'infraction constatée, passant de 1 million d'euros à 100 000 euros ».
Dans un communiqué, Amazon France a écrit : « Nous avons pris connaissance de l’issue de notre appel, et nous allons évaluer dans les meilleurs délais les conséquences de cette décision pour notre activité ainsi que pour nos collaborateurs, pour les clients en France ainsi que pour les nombreuses TPE et PME françaises qui comptent sur Amazon pour développer leur activité. L’astreinte précisée par la Cour d’Appel pourrait impliquer que même un taux infime de traitement accidentel de produits non-autorisés, de l’ordre de 0,1%, pourrait entraîner une pénalité de plus d'un milliard d'euros par semaine. Malheureusement, cela signifie que nous n’avons pas d’autre choix que de prolonger la suspension temporaire de l’activité de nos centres de distribution français alors que nous évaluons la meilleure façon d’opérer au regard de la décision de la Cour d’Appel ».
La firme a maintenu la fermeture de ses entrepôts « jusqu'au mercredi 29 avril au matin. Cela portera à 13 le nombre de jours consécutifs de fermeture ».
Le 4 mai 2020, Amazon a annoncé qu'il prolongeait cette fermeture jusqu'au 8 mai inclus.
Fin avril 2020, Amazon a sollicité le chômage partiel ; ce qui impliquait que l’Etat et l’UNEDIC versent à l’employeur des allocations. L’administration a refusé le 4 mai 2020. « La fermeture des sites français d'Amazon n'est pas liée à une baisse d'activité mais à une décision de justice, justifie le ministère du Travail. Le chômage partiel n'est pas prévu pour ça. » Il « est pourtant utilisé pour indemniser les salariés d'entreprises dont l'activité est interdite sur décision gouvernementale (restaurants, commerces non alimentaires…). Le rejet de la demande d'Amazon, qui n'a pas répondu au Figaro, s'apparente de fait à une étape de plus dans le bras de fer qui l'oppose aux autorités. »
« L'arrêt de ces sites n'empêche pas le géant américain de livrer ses clients dans l'Hexagone, depuis ses entrepôts étrangers et par l'intermédiaire de vendeurs tiers dont les produits ne transitent pas par ses entrepôts. Cela explique aussi les réticences de l'État à financer le chômage partiel des salariés français d'Amazon. Le ministère du Travail semble surtout faire pression sur la filiale de l'empire de Jeff Bezos pour qu'elle trouve enfin un modus vivendi avec les syndicats… »
Le 19 mai 2020, Amazon a annoncé ne pas se pourvoir en cassation et a initié la réouverture de ses magasins. "Saluant dans un communiqué la réouverture mardi de son entrepôt de Brétigny-sur-Orge (Essonne), la direction d’Amazon France dit se « réjouir que le dialogue avec les représentants du personnel, conduit dans une logique d’amélioration continue, permette d’aboutir à une reprise sereine et durable. Au terme de la consultation, les deux parties ont accepté d’abandonner les recours en cours », ajoute le communiqué, précisant que « cela inclut la décision de porter notre affaire devant la Cour de cassation ».
"Un accord a finalement été trouvé le 15 mai 2020 avec les organisations syndicales CFDT, CGT, FO et SUD. « Nos sites sont sûrs et l’ont toujours été », assure le communiqué mardi. A la suite d’une procédure de consultation et d’information avec les comités socio-économiques de l’entreprise, ils « ont pu reprendre leur activité avec un socle de mesures déjà en place avant la suspension d’activité, auxquels ont pu être apportés quelques ajustements ». La reprise à 100 % doit s’étaler sur trois semaines, les salariés reprenant le travail « sur la base du volontariat », a précisé mardi le directeur général d’Amazon France, Frédéric Duval."
Le 19 mai 2020, Amazon a annoncé ne pas se pourvoir en cassation et a initié la réouverture de ses magasins. "Saluant dans un communiqué la réouverture mardi de son entrepôt de Brétigny-sur-Orge (Essonne), la direction d’Amazon France dit se « réjouir que le dialogue avec les représentants du personnel, conduit dans une logique d’amélioration continue, permette d’aboutir à une reprise sereine et durable. Au terme de la consultation, les deux parties ont accepté d’abandonner les recours en cours », ajoute le communiqué, précisant que « cela inclut la décision de porter notre affaire devant la Cour de cassation ».
"Un accord a finalement été trouvé le 15 mai 2020 avec les organisations syndicales CFDT, CGT, FO et SUD. « Nos sites sont sûrs et l’ont toujours été », assure le communiqué mardi. A la suite d’une procédure de consultation et d’information avec les comités socio-économiques de l’entreprise, ils « ont pu reprendre leur activité avec un socle de mesures déjà en place avant la suspension d’activité, auxquels ont pu être apportés quelques ajustements ». La reprise à 100 % doit s’étaler sur trois semaines, les salariés reprenant le travail « sur la base du volontariat », a précisé mardi le directeur général d’Amazon France, Frédéric Duval."
Enfin, le programme « Partenaire » d’Amazon permet, de manière automatique, à des sites Internet de promouvoir des livres librement choisis en intégrant un lien renvoyant vers le site d’Amazon pour commander ces ouvrages. L’intérêt des partenaires ? Percevoir 7 % de la vente de la publication.
Dans un article publié en septembre 2019 par Le Canard enchaîné, Clara Bambergé a fustigé le site Françaisdesouche (Fdesouche.com) pour avoir favorisé « Histoire de l’islamisation de la France 1979-2019 » ou « Guérilla : le temps des Barbares » de Laurent Obertone. Résultat : Amazon a rompu son partenariat. Ce qui a réduit les ressources financières du site.
Juin 2020. "Reconnaissance faciale : Microsoft, Amazon et IBM réclament des lois claires. Soumis à une forte pression de la rue et des réseaux sociaux, Microsoft, Amazon, IBM et Google (ré)affirment leur position sur l’utilisation de cette technologie par les forces de l’ordre".
"Le débat n’est pas nouveau, mais il a pris une nouvelle tournure cette semaine, suite aux manifestations de protestation contre le racisme et les violences policières aux États-Unis. Coup sur coup, trois grandes entreprises technologiques Microsoft, Amazon et IBM ont dû expliciter leur position sur la question et appellent à un encadrement législatif de cette technologie."
"Dernière en date à s’exprimer: Microsoft refusera l’accès à sa technologie aux forces de police américaines. «Tant qu’il n’y aura pas de législation fédérale solide basée sur les droits de l’homme, nous ne vendrons pas cette technologie aux forces de l’ordre», a indiqué Brad Smith, président et directeur juridique de Microsoft. Au-delà des forces de l’ordre, la société, partisan de longue date d’une législation dans ce domaine, prévoit de «renforcer les processus d’examen des demandes de nos clients qui souhaitent utiliser cette technologie à grande échelle».
"Très attendu sur le sujet, Amazon a décidé le 10 juin 2020 i d’interdire aux forces de l’ordre d’utiliser son logiciel de reconnaissance faciale, baptisé Rekognition, pendant un an. Ce moratoire doit donner au Congrès le temps de «mettre en place des règles appropriées». «Nous prônons des régulations plus strictes des gouvernements sur le recours éthique aux technologies de reconnaissance faciale, et le Congrès semble prêt à relever le défi», a indiqué mercredi 10 juin le géant du commerce en ligne dans un communiqué. Amazon avait jusqu’ici résisté à la pression exercée par la puissante American Civil Liberties Union (ACLU) et d’autres organisations qui l’appellent depuis deux ans à cesser de fournir Rekognition aux services de police, en raison des enjeux pour la protection de la vie privée et des problématiques d’algorithmes biaisés. Une pression qui s’est amplifiée cette semaine avec l’appel d’associations de lutte contre les inégalités raciales l’exhortant à cesser toute collaboration technologique avec la police américaine. Amazon avait reconnu en octobre que, «comme toutes les technologies», la reconnaissance faciale pouvait être mal utilisée. La société n’a rien dit sur ses caméras de surveillance (Ring), très utilisée par les forces de police locales, qui sont aussi dans le collimateur de ces associations."
"En début de semaine, c’est IBM qui avait relancé le débat public en annonçant se retirer du marché de la reconnaissance faciale, dans une lettre envoyée au Congrès. «Si toutes les entreprises responsables du pays cèdent ce marché à celles qui ne sont pas prêtes à prendre position, nous ne servirons pas nécessairement les intérêts nationaux ou la vie du peuple noir et afro-américain de cette nation» déclarait son nouveau PDG Arvind Krishna. Ce marché ne représente cependant pas grand-chose dans les revenus d’IBM."
"En janvier, Sundar Pichai, le PDG de Google, l’un des plus grands acteurs dans ce domaine, avait appelé à Bruxelles l’Union européenne à adopter une «réglementation judicieuse» pour l’intelligence artificielle en adaptant la réglementation à chaque secteur. Il avait expliqué à Bruxelles que le groupe ne fournirait pas de service clé en main de reconnaissance faciale tant que des règles et garde-fous n’étaient pas mis en place par les autorités."
Juin 2020. "Reconnaissance faciale : Microsoft, Amazon et IBM réclament des lois claires. Soumis à une forte pression de la rue et des réseaux sociaux, Microsoft, Amazon, IBM et Google (ré)affirment leur position sur l’utilisation de cette technologie par les forces de l’ordre".
"Le débat n’est pas nouveau, mais il a pris une nouvelle tournure cette semaine, suite aux manifestations de protestation contre le racisme et les violences policières aux États-Unis. Coup sur coup, trois grandes entreprises technologiques Microsoft, Amazon et IBM ont dû expliciter leur position sur la question et appellent à un encadrement législatif de cette technologie."
"Dernière en date à s’exprimer: Microsoft refusera l’accès à sa technologie aux forces de police américaines. «Tant qu’il n’y aura pas de législation fédérale solide basée sur les droits de l’homme, nous ne vendrons pas cette technologie aux forces de l’ordre», a indiqué Brad Smith, président et directeur juridique de Microsoft. Au-delà des forces de l’ordre, la société, partisan de longue date d’une législation dans ce domaine, prévoit de «renforcer les processus d’examen des demandes de nos clients qui souhaitent utiliser cette technologie à grande échelle».
"Très attendu sur le sujet, Amazon a décidé le 10 juin 2020 i d’interdire aux forces de l’ordre d’utiliser son logiciel de reconnaissance faciale, baptisé Rekognition, pendant un an. Ce moratoire doit donner au Congrès le temps de «mettre en place des règles appropriées». «Nous prônons des régulations plus strictes des gouvernements sur le recours éthique aux technologies de reconnaissance faciale, et le Congrès semble prêt à relever le défi», a indiqué mercredi 10 juin le géant du commerce en ligne dans un communiqué. Amazon avait jusqu’ici résisté à la pression exercée par la puissante American Civil Liberties Union (ACLU) et d’autres organisations qui l’appellent depuis deux ans à cesser de fournir Rekognition aux services de police, en raison des enjeux pour la protection de la vie privée et des problématiques d’algorithmes biaisés. Une pression qui s’est amplifiée cette semaine avec l’appel d’associations de lutte contre les inégalités raciales l’exhortant à cesser toute collaboration technologique avec la police américaine. Amazon avait reconnu en octobre que, «comme toutes les technologies», la reconnaissance faciale pouvait être mal utilisée. La société n’a rien dit sur ses caméras de surveillance (Ring), très utilisée par les forces de police locales, qui sont aussi dans le collimateur de ces associations."
"En début de semaine, c’est IBM qui avait relancé le débat public en annonçant se retirer du marché de la reconnaissance faciale, dans une lettre envoyée au Congrès. «Si toutes les entreprises responsables du pays cèdent ce marché à celles qui ne sont pas prêtes à prendre position, nous ne servirons pas nécessairement les intérêts nationaux ou la vie du peuple noir et afro-américain de cette nation» déclarait son nouveau PDG Arvind Krishna. Ce marché ne représente cependant pas grand-chose dans les revenus d’IBM."
"En janvier, Sundar Pichai, le PDG de Google, l’un des plus grands acteurs dans ce domaine, avait appelé à Bruxelles l’Union européenne à adopter une «réglementation judicieuse» pour l’intelligence artificielle en adaptant la réglementation à chaque secteur. Il avait expliqué à Bruxelles que le groupe ne fournirait pas de service clé en main de reconnaissance faciale tant que des règles et garde-fous n’étaient pas mis en place par les autorités."
« L'irrésistible ascension d'Amazon »
Arte diffusera le 12 mai 2020 « L'irrésistible ascension d'Amazon » (Der unaufhaltsame Aufstieg von Amazon) de David Carr-Brown.
« Innovation, monopole, exploitation : jusqu’où ira Amazon, plate-forme tentaculaire de vente en ligne ? Au travers de la croissance exponentielle de ce géant, un décryptage de l’économie opaque d’Internet. »
« Géant devenu incontrôlable du commerce en ligne, Amazon a transformé en moins d’un quart de siècle la société ».
« Fondée à l’aube de l’explosion des affaires sur Internet par Jeff Bezos – lui-même grandi dans l’ombre de David Elliott Shaw, un génie de la finance et de l’informatique –, l’entreprise commence modestement dans un pavillon des faubourgs de Seattle : l’aube d’un rêve américain ».
« Car la petite plate-forme de vente en ligne ne tarde pas à être capitalisée par des investisseurs auxquels le pressé Jeff Bezos, obsédé par la croissance, fait miroiter de juteux profits ».
« Jaloux de sa situation prédominante, Amazon prétend aussi émanciper l’individu, quitte à rompre avec les relations sociales traditionnelles – et à exploiter ses employés sans visage, précaires et sous-payés (dont le salaire horaire vient cependant d’être revalorisé). Un modèle ultralibéral bien loin du projet des précurseurs de la Silicon Valley ».
« Collectant et analysant au passage de précieuses données individuelles, le monstre tentaculaire, omniprésent dans les foyers, ambitionne en outre, via son pôle Amazon Web Services, de s’imposer en fournisseur de services, y compris publics, des renseignements aux prestations santé ».
« Pratiquant une optimisation fiscale féroce, cet acteur majeur de l’approvisionnement et de l’intelligence artificielle refuse aussi de financer des infrastructures, notamment routières, qu’il utilise pourtant abondamment ».
« Amazon excelle enfin à contourner les lois antitrust, même si son essor international est aujourd’hui freiné par la réglementation européenne et, en Asie, par les appétits de son rival Alibaba. Mais Jeff Bezos a déjà d’autres perspectives : coloniser l’espace avec son projet Blue Origin. »
« Filant la métaphore avec Le joueur de flûte de Hamelin, ce documentaire éclairant retrace la fulgurante ascension d’Amazon, pur produit de l’idéologie libérale, et montre combien Internet a été bâti sur une vision américaine et capitaliste du monde ».
« Émaillé d’analyses d’experts, dont le très pertinent journaliste américain Noam Cohen ou la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager, une plongée glaçante dans les méandres opaques de la société numérique, qui alerte sur l’urgence d’instaurer des instances de contrôle ».
Juifs, judaïsme, Shoah et antisémitisme
Des Internautes ont repéré sur Amazon des ouvrages antisémites - Les Protocoles des Sages de Sion - et négationnistes : ainsi, en 2017, “Holocaust: The Greatest Lie Ever Told,” d’Eleanor Wittakers; “The Hoax of the Twentieth Century: The Case Against the Presumed Extermination of European Jewry,” par Arthur R. Butz et “Did Six Million Really Die?” par Richard Harwood.
Selon France Soir, cette position « semble mal se marier avec la politique d'Amazon pour son programme "Partenaires" qui précise que "les sites qui incitent à la discrimination basée sur la race, le sexe, la religion, l'origine nationale, l'invalidité physique, l'orientation sexuelle ou l'âge" ne peuvent pas jouir de ce partenariat ».
En décembre 2019, Amazon a proposé des articles de « décoration pour Noël » sur lesquels étaient reproduits des images du camp nazi de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau (Pologne). Indignation. « Vendre des "décorations de Noël" avec des images d’Auschwitz ne semble pas approprié », a déclaré le Mémorial sur son compte Twitter, en publiant des images d’articles ornés de photos de rails et de baraques du camp. L'établissement a demandé à Amazon de les enlever de son catalogue ». Ce que la firme a fait.
Amazon promouvait également sur un site « administré par le militant néo-nazi condamné Boris Le Lay ».
En août 2019, devant l’indignation suscitée, le site britannique Amazon a retiré de la vente des T-shirts et pulls sur lesquels était imprimée la photo connue sous le titre « Le Dernier Juif de Vinnytsia' » et montrant un Juif d’une ville ukrainienne, agenouillé près d’une fosse commune où sont entassés des Juifs assassinés, et sur le point d’être tué par balle par un Einsatzgruppen. La tuerie a été perpétrée entre la mi-1941 et 1943. « D’autres articles étaient également disponibles à la vente comme un T-Shirt à manches courtes "Adolf Hitler".
« Burqa sexy »
En 2013, Amazon a proposé deux autres costumes ayant suscité l’ire d’Internautes : celui d’un « Golly » - le Golliwog est une poupée en chiffon ou étoffe représentant une personne noire, souvent un homme, aux cheveux crépus - et un autre montrant un individu portant turban et barbe. La Coalition Sikh a critiqué ce costume rappelant Osama Ben Laden d’al-Qaïda.
En octobre 2016, Amazon Marketplace a du retirer de son site Internet un costume pour la fête Halloween - une « burqa sexy » en tissu stretch ne couvrant pas tout le corps - après les critiques reçues d’Internautes considérant ce vêtement comme « raciste » et « offensant les musulmans ». Le déguisement était proposé au prix de 23 $ à 30 $.
Le site proposait toujours « An 'Arab costume » - un homme portant une longue tunique blanche, à la tête couverte par un keffieh blanc et rouge, et au regard caché par des lunettes de soleil - au prix de 12,09 £.
« L'irrésistible ascension d'Amazon » de David Carr-Brown
Allemagne, 2018
Sur Arte le 12 mai 2020 à 20 h 50
Disponible du 12/05/2020 au 18/05/2020
Visuels : © rbb/Pumpernickel Films
Visuels : © rbb/Pumpernickel Films
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Les citations sur le film sont d'Arte.
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