« 24 septembre 622 : l'an 1 de l'islam » par Denis van Waerebeke
« Mosquées, arts et espaces » par Bruno Ulmer
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« Les musulmans d’Europe » par Thomas Lauterbach
Interview de Bat Ye’or sur Geert Wilders et l’OCI
Interview de Bat Ye’or sur Eurabia, l’OCI et l’Alliance des civilisations
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Vers un « vote halal » en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et en Israël ?
« Humoristes et musulmans » de Frank Eggers
« Nous, Français musulmans. Du public à l'intime » par Romain Icard
« Des humanitaires sur le chemin d’Allah » par Claire Billet, Constance de Bonnaventure et Olivier Jobard
« Oum Kalthoum, la voix du Caire », par Xavier Villetard
"El Gusto" de Safinez Bousbia
« Al Musiqa. Voix et musiques du monde arabe »
« Nouvelle génération, la bande dessinée arabe aujourd’hui »
« Riad Sattouf. L’écriture dessinée »
« La croix gammée et le turban, la tentation nazie du grand mufti » de Heinrich Billstein
« Pour Allah jusqu’à la mort. Enquête sur les convertis à l’islam radical » par Paul Landau
L'Etat islamique
Interview de Bat Ye’or sur le califat et l’Etat islamique/ISIS
« Les armes des djihadistes » par Daniel Harrich
« L'argent de la terreur »
« Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974) » par Ben Salama
« Pictures for Peace. La douleur après l’attentat - Hocine Zaourar » par Rémy Burkel
« Cheikh Zayed, une légende arabe » par Frédéric Mitterrand
« Emirats, les mirages de la puissance », par Frédéric Compain
L’Arabie saoudite
La Ligue islamique mondiale, de Paris à Auschwitz
L’Irak, une ex-mosaïque ethnico-religieuse
« Iran-Irak, la guerre par l'image » par Maryam Ebrahimi
« Oman, au pays des contes » par Nadja Frenz
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« Les pharaons de l’Egypte moderne : Moubarak » par Jihan el Tahri
« Al-Sissi, bons baisers du Caire » par Bence Máté
Le Liban
« Les scouts d'al-Mahdi » de Bruno Ulmer
« L’Insulte » par Ziad Doueiri
Le Qatar
« La dernière colonie. Le peuple oublié du Sahara occidental », de Christian Gropper
Soirée sur Arte consacrée à l'Iran
Le keffieh, c'est tendance !« Al-Sissi, bons baisers du Caire » par Bence Máté
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Dans son programme intitulé "Une saison documentaire 2019-2020", Arte avait intitulé ce documentaire "Le féminisme islamique". Un titre qui aurait intrigué, voire laissé incrédules plus d'un. Le film aurait du plutôt avoir pour titre "L'attitude de l'islam envers les femmes selon des musulmanes".
« Peut-on être musulmane et féministe, alors même que l’islam est aujourd’hui souvent associé à l’oppression de la femme ? Alors que la place de la femme dans les sociétés musulmanes ne cesse de susciter la controverse, le féminisme est-il compatible avec l'islam ? Le voile est-il un signe d’oppression, et le Coran autorise-t-il véritablement les hommes à décider à la place des femmes ? »
« Ce documentaire éclairant plonge dans le débat, en laissant s'exprimer des voix et des opinions très diverses. En se référant aux origines de leur foi et en s’appuyant sur les textes sacrés, des musulmanes questionnent les structures patriarcales et invitent à reconstruire la pensée religieuse, certaines affirmant même que l’avenir de l’islam est féminin. Rencontre éclairante avec quelques-unes de ces militantes ».
Sineb el-Masrar
Née en 1981 à Hanovre (Allemagne), Sineb el-Masrar est née dans une famille modeste marocaine - père mécanicien dans le secteur automobile venu en Allemagne dans les années 1960.
Éducatrice, Sineb El Masrar a créé en juin 2006, "Gazelle: Das multikulturelle Frauenmagazin" (Gazelle, un magazine multiculturel pour femmes) dont elle est la rédactrice en chef. Le magazine est diffusé à environ 10 000 exemplaires et dispose d'un site Internet.
En 2006, Sineb el-Masrar a participé au groupe de travail « Médias et intégration » lors de la conférence d'intégration de Maria Böhmer à la Chancellerie. De mai 2010-2013, elle était une oratrice de la Conférence allemande sur l'islam.
En 2010, est publié son premier livre "Muslim Girls – Wer wir sind, wie wir leben" (Musulmanes - Qui sommes - nous, comment nous vivons). « Sineb el-Masrar, féministe musulmane, milite pour une interprétation ouverte et critique des textes sacrés. Elle interroge notamment les stéréotypes de genre dans sa religion." Ce livre débute par ces phrases : « Nous voilà. Cette horde de sympathisantes du terrorisme qui, avec leurs maris musulmans, se reproduisent comme des lapins, produisant une fille voilée après l’autre et attendent, sans volonté propre, les ordres de leurs pères, frères et maris pour ensuite traire comme une vache le système social allemand ».
« Si elle en reconnaît la tradition patriarcale, Sineb el-Masrar souligne dans son livre "Emanzipation im Islam" (L'Emancipation dans l'islam, 2016) que le Coran constitua, à l’époque, une avancée pour le statut de la femme ». Ce livre a suscité une controverse : l' association Millî Görüş (« vision de la communauté religieuse »), réputée être islamiste et antisémite, a porté plainte. Au cœur de la polémique : les liens entre l'association turque Internationale Humanitäre Hilfsorganisation (Organisation internationale d'aide humanitaire, IHH) et Millî Görüş, organisation islamique européenne dont le siège se trouve à Cologne (Allemagne) et présidée par Kemal Ergün depuis 2011. Les deux mouvements ont des dirigeants communs. En juillet 2010, l'Allemagne avait interdit l'IHH car cette dernière avait utilisé les dons offerts pour soutenir des projets à Gaza en lien avec le mouvement terroriste islamiste Hamas, inscrit sur la liste des mouvements terroristes de l'Union européenne.
Dans l'hexagone, Millî Görüş a pour nom la Confédération islamique Millî Görüş France (CIMG). Elle administre 70 mosquées, dont celle dénommée Eyyûb Sultan à Strasbourg, a des dizaines de milliers de membres et vise à édifier la plus grande mosquée d'Europe, à Strasbourg. La CIMG France est un membre statuaire du Conseil français du culte musulman (CFCM) et figure au bureau exécutif.
En 2018, est édité "Muslim Men: Wer sie sind, was sie wollen" (Les hommes musulmans : qui ils sont, et ce qu'ils veulent) de Sineb el-Masrar. L'auteure y évoque, en les critiquant, les préjugés envers les hommes musulmans.
Sineb el-Masrar
Née en 1981 à Hanovre (Allemagne), Sineb el-Masrar est née dans une famille modeste marocaine - père mécanicien dans le secteur automobile venu en Allemagne dans les années 1960.
Éducatrice, Sineb El Masrar a créé en juin 2006, "Gazelle: Das multikulturelle Frauenmagazin" (Gazelle, un magazine multiculturel pour femmes) dont elle est la rédactrice en chef. Le magazine est diffusé à environ 10 000 exemplaires et dispose d'un site Internet.
En 2006, Sineb el-Masrar a participé au groupe de travail « Médias et intégration » lors de la conférence d'intégration de Maria Böhmer à la Chancellerie. De mai 2010-2013, elle était une oratrice de la Conférence allemande sur l'islam.
En 2010, est publié son premier livre "Muslim Girls – Wer wir sind, wie wir leben" (Musulmanes - Qui sommes - nous, comment nous vivons). « Sineb el-Masrar, féministe musulmane, milite pour une interprétation ouverte et critique des textes sacrés. Elle interroge notamment les stéréotypes de genre dans sa religion." Ce livre débute par ces phrases : « Nous voilà. Cette horde de sympathisantes du terrorisme qui, avec leurs maris musulmans, se reproduisent comme des lapins, produisant une fille voilée après l’autre et attendent, sans volonté propre, les ordres de leurs pères, frères et maris pour ensuite traire comme une vache le système social allemand ».
« Si elle en reconnaît la tradition patriarcale, Sineb el-Masrar souligne dans son livre "Emanzipation im Islam" (L'Emancipation dans l'islam, 2016) que le Coran constitua, à l’époque, une avancée pour le statut de la femme ». Ce livre a suscité une controverse : l' association Millî Görüş (« vision de la communauté religieuse »), réputée être islamiste et antisémite, a porté plainte. Au cœur de la polémique : les liens entre l'association turque Internationale Humanitäre Hilfsorganisation (Organisation internationale d'aide humanitaire, IHH) et Millî Görüş, organisation islamique européenne dont le siège se trouve à Cologne (Allemagne) et présidée par Kemal Ergün depuis 2011. Les deux mouvements ont des dirigeants communs. En juillet 2010, l'Allemagne avait interdit l'IHH car cette dernière avait utilisé les dons offerts pour soutenir des projets à Gaza en lien avec le mouvement terroriste islamiste Hamas, inscrit sur la liste des mouvements terroristes de l'Union européenne.
Dans l'hexagone, Millî Görüş a pour nom la Confédération islamique Millî Görüş France (CIMG). Elle administre 70 mosquées, dont celle dénommée Eyyûb Sultan à Strasbourg, a des dizaines de milliers de membres et vise à édifier la plus grande mosquée d'Europe, à Strasbourg. La CIMG France est un membre statuaire du Conseil français du culte musulman (CFCM) et figure au bureau exécutif.
En 2018, est édité "Muslim Men: Wer sie sind, was sie wollen" (Les hommes musulmans : qui ils sont, et ce qu'ils veulent) de Sineb el-Masrar. L'auteure y évoque, en les critiquant, les préjugés envers les hommes musulmans.
Musawah et Sarah Marsso
Musawah ("égalité" en arabe) se présente comme un "mouvement global pour l'égalité et la justice dans la famille musulmane. Musawah a été lancé en février 2009 au Rassemblement global à Kuala Lumpur, Malaisie, et auquel ont participé plus de 250 personnes venant de 47 countries."
Musawah réunit "des activistes d'ONG, des universitaires, des juristes, des décideurs politiques, des associations féminines et masculines dans le monde". Son objectif ? "Construire et partager la connaissance qui soutient l'égalité et la justice dans la famille musulmane en utilisant une approche holistique qui combine les principes et la jurisprudence islamiques , les normes internationales des droits de l'homme et les garanties constitutionnelles d'égalité et de non-discrimination ainsi que les réalités vécues de femmes et d'hommes".
Musawah ("égalité" en arabe) se présente comme un "mouvement global pour l'égalité et la justice dans la famille musulmane. Musawah a été lancé en février 2009 au Rassemblement global à Kuala Lumpur, Malaisie, et auquel ont participé plus de 250 personnes venant de 47 countries."
Musawah réunit "des activistes d'ONG, des universitaires, des juristes, des décideurs politiques, des associations féminines et masculines dans le monde". Son objectif ? "Construire et partager la connaissance qui soutient l'égalité et la justice dans la famille musulmane en utilisant une approche holistique qui combine les principes et la jurisprudence islamiques , les normes internationales des droits de l'homme et les garanties constitutionnelles d'égalité et de non-discrimination ainsi que les réalités vécues de femmes et d'hommes".
« Membre du mouvement féministe musulman Musawah, Sarah Marsso remet également en cause la lecture patriarcale des textes ».
Portant le foulard islamique, Sarah Marsso participe aux événements de Lallab, magazine électronique et association controversée, pro-palestinienne, fondée en 2015 par Sarah Zouak et Justine Devillaine, "entrepreneures sociales" et documentaristes voulant "faire entendre les voix et de défendre les droits des femmes musulmanes qui sont au coeur d’oppressions sexistes, racistes et islamophobes. Nous apportons un changement de paradigme dans le système politique français de lutte contre les discriminations. Nous façonnons un monde dans lequel les femmes choisissent en toute liberté leurs propres chemins d’émancipation".
Ancienne édile locale socialiste, co-fondatrice avec Fatiha Boutjalhat de Viv(r)e la République, "mouvement citoyen laïque et républicain appelant à lutter contre tous les totalitarismes et pour la promotion de l'indispensable universalité de nos valeurs républicaines", Céline Pina a fustigé Lallab, qui "fait en réalité partie de ces associations que sécrète l'islamisme et qui sont les façades respectables de la diffusion de leur idéologie inégalitaire, obscurantiste et mortifère. Proche des frères musulmans et des indigénistes, cette association qui prône un féminisme islamiste est opposée à la loi de 2004 contre le voile et n'a de cesse de conspuer le féminisme blanc". (Le Figaro, 23 août 2017)
Portant le foulard islamique, Sarah Marsso participe aux événements de Lallab, magazine électronique et association controversée, pro-palestinienne, fondée en 2015 par Sarah Zouak et Justine Devillaine, "entrepreneures sociales" et documentaristes voulant "faire entendre les voix et de défendre les droits des femmes musulmanes qui sont au coeur d’oppressions sexistes, racistes et islamophobes. Nous apportons un changement de paradigme dans le système politique français de lutte contre les discriminations. Nous façonnons un monde dans lequel les femmes choisissent en toute liberté leurs propres chemins d’émancipation".
Ancienne édile locale socialiste, co-fondatrice avec Fatiha Boutjalhat de Viv(r)e la République, "mouvement citoyen laïque et républicain appelant à lutter contre tous les totalitarismes et pour la promotion de l'indispensable universalité de nos valeurs républicaines", Céline Pina a fustigé Lallab, qui "fait en réalité partie de ces associations que sécrète l'islamisme et qui sont les façades respectables de la diffusion de leur idéologie inégalitaire, obscurantiste et mortifère. Proche des frères musulmans et des indigénistes, cette association qui prône un féminisme islamiste est opposée à la loi de 2004 contre le voile et n'a de cesse de conspuer le féminisme blanc". (Le Figaro, 23 août 2017)
Zineb el-Rhazoui
Elle a affirmé que l'islam devait "se soumettre aux lois de la République, à l'humour".
« Les Français ayant renoncé à la confession musulmane, c’est mon cas, sont une communauté aujourd’hui très vulnérable dont les membres militants vivent sous la menace et en semi-clandestinité. Je bénéficie d’ailleurs d’une protection policière. Est-il possible pour l’État d’accepter que cet « islam de France » condamne toujours les apostats à la peine de mort ?... On nous parle d’islam de France, ce qui m’horripile, car c’est le premier culte à être qualifié comme tel, puisqu’il n’y a ni christianisme, ni judaïsme « de France », a déclaré Zineb el-Rhazoui. (Revue des deux mondes, 25 octobre 2019)
Allemagne, ARTE/RBB, VINCENT TV, 2019, 55 mn
Sur Arte le 1er avril 2020 à 22 h 30
Sur Arte le 1er avril 2020 à 22 h 30
Disponible du 01/04/2020 au 30/04/2020
Visuels : © Bea Müller
Visuels : © Bea Müller
Articles sur ce blog concernant :
Les citations sont extraites du site d'Arte.
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