Gene Wilder (1933-2016) était un acteur, scénariste, producteur, écrivain, chanteur et réalisateur américain juif. Il est célèbre pour ses rôles dans les comédies de Mel Brooks. Arte diffusera le 10 avril 2020 « Le frère le plus futé de Sherlock Holmes » (Sherlock Holmes' cleverer Bruder) de Gene Wilder.
« West Side Story » par Robert Wise
Gene Wilder est né Jerome Silberman dans une famille juive d’origine russe, à Milwaukee (Wisconsin) en 1933.
Sur les conseils du médecin de sa mère malade, cet enfant l’a fait rire.
Diplômé d’art dramatique de l’université de l’Iowa en 1955, il suit les cours de la Old Vic Theatre School de Bristol en Angleterre. Il entre à l’Armée où il sert comme infirmier d’établissement psychiatrique en Pennsylvanie en raison de la proximité avec New York où il perfectionne son jeu au HB Studio.
Il épouse Mary Mercier en 1960. Le couple divorce en 1965.
Le jeune comédien effectue divers métiers. Puis, il entre à l’Actors Studio et choisit comme nom de scène Gene Wilder. Il est distribué dans des pièces du off-Broadway.
1961. Gene Wilder est remarqué pour son interprétation à Broadway dans plusieurs pièces : « The Complaisant Lover », « Roots ».
En 1963-1964, il joue le rôle d’un patient dans l'adaptation théâtrale de la pièce de Ken Kesey, One Flew Over the Cuckoo's Nest dont le rôle-titre est dévolu à Kirk Douglas.
En 1964, Mel Brooks remarque Gene Wilder dans « Mother Courage and her Children » avec Anne Bancroft, compagne du scénariste.
Trois ans plus tard, Gene Wilder débute dans « Bonnie et Clyde » d’Arthur Penn (1967). Il épouse Mary Joan Schutz et adopte Katharine, la fille d’une précédente union de son épouse. Sept ans plus tard, le divorce est prononcé.
L’interprétation de Gene Wilder dans « Les Producteurs » (The Producers), comédie devenue un film culte de Mel Brooks avec Zero Mostel, lui vaut une nomination aux Oscar dans la catégorie du meilleur second rôle. Avec Mel Brooks, Gene Wilder tourne ensuite dans « Le shérif est en prison » (Blazing Saddles) et « Frankenstein Junior » (Young Frankenstein, 1974) que Gene Wilder co-écrit. Sous la direction d’Arthur Hiller, il forme un duo comique « interracial » avec Richard Pryor dans « Transamerica Express » (Silver Streak, 1975) et « Pas nous, pas nous » (See No Evil, Hear No Evil, 1989). Le tandem se reforme dans « Faut s'faire la malle » (Stir Crazy) de Sidney Poitier (1980) et « Another You » (1991) de Maurice Philipps.
Ajoutons à sa filmographie : « Charlie et la Chocolaterie » ou « Willy Wonka au pays enchanté » (Willy Wonka and the Chocolate Factory, 1971) de Mel Stuart d’après l’œuvre de Roald Dahl, « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander » (Everything You Always Wanted to Know About Sex (But Were Afraid to Ask), 1972) de Woody Allen, et Le Petit Prince (The Little Prince, 1974) de Stanley Donen d'après l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry.
Après Le Frère le plus futé de Sherlock Holmes (The Adventure of Sherlock Holmes' Smarter Brother) en 1975, Gene Wilder réalise « Drôle de séducteur » (The World's Greatest Lover, 1977), The Woman in Red (1984), remake d’« Un éléphant ça trompe énormément » d’Yves Robert (1984) et « Nuit de noce chez les fantômes » (Haunted Honeymoon, 1986).
Gene Wilder écrit le scénario, co-produit, joue et réalise "Drôle de séducteur" (The World's Greatest Lover, 1977) avec Carol Kane et Dom DeLuise.
En 1984, Gene Wilder épouse l’actrice juive américaine Gilda Radner (1946-1989). Celle-ci décède d’un cancer en 1989. Gene Wilder s’engage dans le combat contre cette maladie.
En 1991, Gene Wilder épouse Karen Webb.
Gene Wilder soutient financièrement la campagne présidentielle de Barack Hussein Obama.
Il écrit ses mémoires « Kiss Me Like a Stranger: My Search for Love and Art » (2005).
Il est aussi l'auteur de nouvelles et romans : What Is This Thing Called Love? (2010, My French Whore (2007), The Woman Who Wouldn't (2008) et Something to Remember You By: A Perilous Romance (2013).
Il décède en 2016 des suites de la maladie d’Alzheimer.
Gene Wilder est né Jerome Silberman dans une famille juive d’origine russe, à Milwaukee (Wisconsin) en 1933.
Sur les conseils du médecin de sa mère malade, cet enfant l’a fait rire.
Diplômé d’art dramatique de l’université de l’Iowa en 1955, il suit les cours de la Old Vic Theatre School de Bristol en Angleterre. Il entre à l’Armée où il sert comme infirmier d’établissement psychiatrique en Pennsylvanie en raison de la proximité avec New York où il perfectionne son jeu au HB Studio.
Il épouse Mary Mercier en 1960. Le couple divorce en 1965.
Le jeune comédien effectue divers métiers. Puis, il entre à l’Actors Studio et choisit comme nom de scène Gene Wilder. Il est distribué dans des pièces du off-Broadway.
1961. Gene Wilder est remarqué pour son interprétation à Broadway dans plusieurs pièces : « The Complaisant Lover », « Roots ».
En 1963-1964, il joue le rôle d’un patient dans l'adaptation théâtrale de la pièce de Ken Kesey, One Flew Over the Cuckoo's Nest dont le rôle-titre est dévolu à Kirk Douglas.
En 1964, Mel Brooks remarque Gene Wilder dans « Mother Courage and her Children » avec Anne Bancroft, compagne du scénariste.
Trois ans plus tard, Gene Wilder débute dans « Bonnie et Clyde » d’Arthur Penn (1967). Il épouse Mary Joan Schutz et adopte Katharine, la fille d’une précédente union de son épouse. Sept ans plus tard, le divorce est prononcé.
L’interprétation de Gene Wilder dans « Les Producteurs » (The Producers), comédie devenue un film culte de Mel Brooks avec Zero Mostel, lui vaut une nomination aux Oscar dans la catégorie du meilleur second rôle. Avec Mel Brooks, Gene Wilder tourne ensuite dans « Le shérif est en prison » (Blazing Saddles) et « Frankenstein Junior » (Young Frankenstein, 1974) que Gene Wilder co-écrit. Sous la direction d’Arthur Hiller, il forme un duo comique « interracial » avec Richard Pryor dans « Transamerica Express » (Silver Streak, 1975) et « Pas nous, pas nous » (See No Evil, Hear No Evil, 1989). Le tandem se reforme dans « Faut s'faire la malle » (Stir Crazy) de Sidney Poitier (1980) et « Another You » (1991) de Maurice Philipps.
Ajoutons à sa filmographie : « Charlie et la Chocolaterie » ou « Willy Wonka au pays enchanté » (Willy Wonka and the Chocolate Factory, 1971) de Mel Stuart d’après l’œuvre de Roald Dahl, « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander » (Everything You Always Wanted to Know About Sex (But Were Afraid to Ask), 1972) de Woody Allen, et Le Petit Prince (The Little Prince, 1974) de Stanley Donen d'après l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry.
Après Le Frère le plus futé de Sherlock Holmes (The Adventure of Sherlock Holmes' Smarter Brother) en 1975, Gene Wilder réalise « Drôle de séducteur » (The World's Greatest Lover, 1977), The Woman in Red (1984), remake d’« Un éléphant ça trompe énormément » d’Yves Robert (1984) et « Nuit de noce chez les fantômes » (Haunted Honeymoon, 1986).
Gene Wilder écrit le scénario, co-produit, joue et réalise "Drôle de séducteur" (The World's Greatest Lover, 1977) avec Carol Kane et Dom DeLuise.
En 1984, Gene Wilder épouse l’actrice juive américaine Gilda Radner (1946-1989). Celle-ci décède d’un cancer en 1989. Gene Wilder s’engage dans le combat contre cette maladie.
En 1991, Gene Wilder épouse Karen Webb.
Gene Wilder soutient financièrement la campagne présidentielle de Barack Hussein Obama.
Il écrit ses mémoires « Kiss Me Like a Stranger: My Search for Love and Art » (2005).
Il est aussi l'auteur de nouvelles et romans : What Is This Thing Called Love? (2010, My French Whore (2007), The Woman Who Wouldn't (2008) et Something to Remember You By: A Perilous Romance (2013).
Il décède en 2016 des suites de la maladie d’Alzheimer.
"Les Producteurs"
Le 22 août 2018, est sorti en France, dans une version restaurée, « The Producers » (« Les Producteurs ») réalisé par Mel Brooks. La « première comédie culte et déjantée de Mel Brooks ». Un chef d’œuvre oscarisé qui court sur le fil ténu entre le rire et le désespoir, le succès et l’échec, entre le respect et la provocation. Avec un duo comique clownesque génial, désopilant, irrésistible : Zero Mostel et Gene Wilder dans le rôle d’escrocs cyniques tablant sur l’échec de la comédie musicale qu’il monte – « Springtime for Hitler » - pour s’enrichir.
« Premier long-métrage de Mel Brooks en tant que scénariste et réalisateur, Les Producteurs est une plongée saisissante dans l’univers décalé du grand génie de la comédie loufoque à l’américaine ».
« Jadis célèbre producteur à Broadway, Max Bialystock (Zero Mostel) est désormais contraint de soutirer de l’argent à de riches octogénaires libidineuses en faisant le gigolo. Un jour débarque le timide et névrosé Leo Bloom (Gene Wilder), chargé de vérifier ses comptes. Constatant certaines irrégularités, le comptable fait remarquer qu’il y aurait beaucoup d’argent à se faire en montant un spectacle qui s’avérerait être un flop immédiat. Les deux comparses décident de s’associer et tombent sur le projet parfait : une comédie musicale intitulée Le Printemps d’Hitler, écrite par un certain Franz Liebkind, faisant l’apologie du Troisième Reich. Max et Leo sont persuadés qu’ils tiennent là un four assuré. Mais le public sera-t-il du même avis ? »
« Pour son coup d’essai cinématographique, Brooks réussit un coup de maître en frappant particulièrement fort. Seulement vingt-trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Les Producteurs repousse les frontières du bon goût avec son projet de comédie musicale à la gloire du Führer et de l’Allemagne nazie ! »
« La première du Printemps d’Hitler figure parmi les nombreuses scènes d’anthologie de cette oeuvre d’une incroyable maîtrise, qui parvient à trouver le ton juste tout en assumant son humour grotesque outrancier et sa bonne dose de politiquement incorrect, le tout filmé dans un rythme endiablé. Le talent de Mel Brooks ne pouvait guère passer inaperçu ; il obtiendra pour cette oeuvre l’Oscar du Meilleur scénario original ».
« Évidemment, le ressort comique des Producteurs repose également en grande partie sur ses acteurs, en particulier sur le duo campé par Zero Mostel et Gene Wilder. À l’instar d’un Laurel et Hardy, voici deux héros que tout oppose, aussi bien sur le plan physique que psychologique, et dont l’alchimie fonctionne ici à merveille ».
« Mention spéciale à la galerie de personnages secondaires, tout aussi hilarante : du metteur en scène travesti Roger De Bris à son assistant-amant Carmen Ghia, en passant par l’acteur L.S.D. jouant un Hitler en plein trip psychédélique ! »
« Au passage, Mel Brooks livre une formidable satire du monde du spectacle où rien n’est jamais joué à l’avance – pas même le succès de son propre film, qui lancera sa carrière en tant que cinéaste ».
Mais le film est plutôt reçu avec indifférence lors de sa sortie en France. Il est véritablement découvert par le public des cinéphiles lors de sa diffusion par le cinéclub d’Antenne 2 dans les années 1970.
Interdit en Allemagne, il ne sera visible que lorsqu’un festival le programmera dans le cadre d’un hommage aux films de réalisateurs juifs.
En 2001, il a été adapté en comédie musicale pour Broadway. Un succès !
En 2005, cette comédie musicale est adaptée au cinéma par Susan Stroman. Il est interprété par Nathan Lane, Matthew Broderick, Uma Thurman et Will Ferrell. Un échec commercial.
« Splendidement restauré en 4K à l’occasion de son cinquantième anniversaire, Les Producteurs se regarde avec un plaisir non dissimulé, preuve que les plus grands génies comiques traversent les époques et les modes sans ambages ! »
Pour son 50e anniversaire, « The Producers » a été restauré par Studiocanal à partir du négatif original et d’un interpositif en 4K 16 bits, avec le support technique d’Eclair.
Le 4 septembre 2018, il a été disponible en éditions Blu-RayTM et DVD.
"Frankenstein Jr"
Arte diffusera le 31 octobre 2018 à 0 h 05 "Frankenstein Junior", par Mel Brooks. "Pour une histoire d'héritage, l'arrière-petit-fils du docteur Frankenstein accepte de se rendre dans le château familial en Transylvanie... Une parodie hilarante du film d'épouvante et un bijou de dérision réalisé par un Mel Brooks au sommet de sa forme et interprété par son fidèle compère, l'épatant Gene Wilder."
"Arrière-petit-fils du docteur Frankenstein, Frederick Frankenstein n'est pas spécialement fier de son ascendance. Mais, pour une histoire de testament, il accepte de partir pour le château familial en Transylvanie. Igor, un serviteur bossu très intrigant, et la jolie laborantine Inga y vivent. Lui aussi docteur et spécialiste du système nerveux, Frederick décide de reprendre les expériences de son aïeul. Il réussit à créer un monstre, en implantant un cerveau dans un cadavre. Mais la créature se révèle difficile à contrôler…"
"Délirant ! Frankenstein Junior est considéré par les spécialistes de la carrière de Mel Brooks comme son film le plus réussi. Avec son compère l'acteur Gene Wilder, le réalisateur américain se surpasse dans l'exercice du loufoque, du troisième degré et du clin d'œil malicieux. Cette parodie des Frankenstein ou de La fiancée de Frankenstein de James Whale avec Boris Karloff multiplie les références aux films d'horreur qui suivront dans les années 1930. Mais jamais l’humour non-sensique cher au créateur de La folle histoire du monde ne se retourne contre son sujet. Son œuvre s'avère une déclaration d'amour, un hommage sincère (en noir et blanc et tourné dans certains décors utilisés par James Whale) aux films d'épouvante, ce genre à la fois très codifié et capable de se laisser régénérer, notamment par la dérision."
"Pour cet hommage parodique au cinéma fantastique classique, Mel Brooks et Gene Wilder, également comédien principal, ont choisi de tourner "Frankenstein Junior" en noir et blanc. Un choix risqué tant à l'époque, le public était habitué à ne voir que des films en couleurs. Mais la trivialité de la couleur aurait sans doute atténué l'aspect gothique surnaturel du film".
L'American Film Institute a classé "Frankenstein Junior" au 13e rang sur sa liste des 100 films américains les plus drôles. En 2003, le Comité de sauvegarde national du film aux États-Unis a jugé ce film « culturellement, historiquement ou esthétiquement important » et l'a choisi pour être préservé par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès.
« Le frère le plus futé de Sherlock Holmes » de Gene Wilder
Etats-Unis, Royaume-Uni, 1975, 1 h 27
Auteur : Arthur Conan Doyle
Producteur/-trice : Richard A. Roth
Image : Gerry Fisher
Montage : Jim Clark
Musique : John Morris
Avec Gene Wilder, Madeline Kahn, Marty Feldman, Dom DeLuise, Leo McKern, Douglas Wilmer, Thorley Walters
Sur Arte le 10 avril 2020 à 00 h 15
Visuels : © 1975 Twentieth Century Fox Film Corporation. Renewed 2003 Twentieth Century Fox Film Corporation
"Frankenstein Junior" par Mel Brooks
Image : Gerald Hirschfeld
Montage : John C. Howard
Musique : John Morris
Production : Gruskoff/Venture Films, Crossbow Productions, Jouer Limited
Producteur/-trice : Michael Gruskoff
Scénario : Mel Brooks, Gene Wilder
Avec Gene Wilder, Peter Boyle, Marty Feldman, Madeline Kahn, Cloris Leachman, Teri Garr, Kenneth Mars, Richard Haydn, Gene Hackman
Auteur : Mary Shelley
Sur Arte les 31 octobre 2018 à 0 h 05, 1er novembre 2018 à 0 h 05 et 16 novembre 2018 à 0 h 45
"Frankenstein Jr"
Arte diffusera le 31 octobre 2018 à 0 h 05 "Frankenstein Junior", par Mel Brooks. "Pour une histoire d'héritage, l'arrière-petit-fils du docteur Frankenstein accepte de se rendre dans le château familial en Transylvanie... Une parodie hilarante du film d'épouvante et un bijou de dérision réalisé par un Mel Brooks au sommet de sa forme et interprété par son fidèle compère, l'épatant Gene Wilder."
"Arrière-petit-fils du docteur Frankenstein, Frederick Frankenstein n'est pas spécialement fier de son ascendance. Mais, pour une histoire de testament, il accepte de partir pour le château familial en Transylvanie. Igor, un serviteur bossu très intrigant, et la jolie laborantine Inga y vivent. Lui aussi docteur et spécialiste du système nerveux, Frederick décide de reprendre les expériences de son aïeul. Il réussit à créer un monstre, en implantant un cerveau dans un cadavre. Mais la créature se révèle difficile à contrôler…"
"Délirant ! Frankenstein Junior est considéré par les spécialistes de la carrière de Mel Brooks comme son film le plus réussi. Avec son compère l'acteur Gene Wilder, le réalisateur américain se surpasse dans l'exercice du loufoque, du troisième degré et du clin d'œil malicieux. Cette parodie des Frankenstein ou de La fiancée de Frankenstein de James Whale avec Boris Karloff multiplie les références aux films d'horreur qui suivront dans les années 1930. Mais jamais l’humour non-sensique cher au créateur de La folle histoire du monde ne se retourne contre son sujet. Son œuvre s'avère une déclaration d'amour, un hommage sincère (en noir et blanc et tourné dans certains décors utilisés par James Whale) aux films d'épouvante, ce genre à la fois très codifié et capable de se laisser régénérer, notamment par la dérision."
"Pour cet hommage parodique au cinéma fantastique classique, Mel Brooks et Gene Wilder, également comédien principal, ont choisi de tourner "Frankenstein Junior" en noir et blanc. Un choix risqué tant à l'époque, le public était habitué à ne voir que des films en couleurs. Mais la trivialité de la couleur aurait sans doute atténué l'aspect gothique surnaturel du film".
L'American Film Institute a classé "Frankenstein Junior" au 13e rang sur sa liste des 100 films américains les plus drôles. En 2003, le Comité de sauvegarde national du film aux États-Unis a jugé ce film « culturellement, historiquement ou esthétiquement important » et l'a choisi pour être préservé par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès.
« Le frère le plus futé de Sherlock Holmes »
Arte diffusera le 10 avril 2020 « Le frère le plus futé de Sherlock Holmes » (Sherlock Holmes' cleverer Bruder ; The Adventure of Sherlock Holmes' Smarter Brother), comédie écrite et réalisée par Gene Wilder. « Pour brouiller les pistes, Sherlock Holmes confie une enquête à son frère cadet, équipé d'un "magnétophone humain"... Gene Wilder et Marty Feldman, les deux complices de "Frankenstein Junior", reprennent du service parodique en s'emparant cette fois d'Arthur Conan Doyle. » Le titre du film évoque le personnage de Mycroft Holmes, frère ainé de Sherlock Holmes.
« Le ministre des Affaires étrangères vient de se faire dérober un traité "dont dépend le sort de l'Angleterre", selon la reine Victoria, qui fait appel à Sherlock Holmes. Celui-ci, pour brouiller les pistes, s'arrange pour que son jeune frère Sigerson, détective lui aussi, mais resté dans son ombre et férocement jaloux de ses succès, s'empare de l'enquête. Sigerson dispose d'un atout précieux en la personne d'Orville Sacker, son unique admirateur, sorte de magnétophone humain capable de reproduire de mémoire n'importe quelle conversation. L'affaire, dans laquelle ils décèlent bientôt la main du sinistre professeur Moriarty, met aussi sur leur chemin une jolie chanteuse nommée Jenny Hill, "drôle et triste en simultané".
« Après le succès de "Frankenstein Junior", Gene Wilder avait proposé à Mel Brooks, son génial mentor, une nouvelle parodie de son cru, inspirée cette fois des aventures du mythique duo de Baker Street. Comme Brooks l'y incitait, il décida finalement de mettre en scène lui-même son propre scénario, dont il tint encore une fois le rôle principal, flanqué à nouveau de l'impayable Marty Feldman et de la pétillante Madeline Kahn. Tous trois virevoltent avec talent d'un gag à l'autre, avec, en guise d'interludes, des séquences de comédie musicale inspirées du cabaret victorien. Cette savoureuse pochade bourrée de références détourne Conan Doyle avec une irrévérence pleine d'affection. »
Arte diffusera le 10 avril 2020 « Le frère le plus futé de Sherlock Holmes » (Sherlock Holmes' cleverer Bruder ; The Adventure of Sherlock Holmes' Smarter Brother), comédie écrite et réalisée par Gene Wilder. « Pour brouiller les pistes, Sherlock Holmes confie une enquête à son frère cadet, équipé d'un "magnétophone humain"... Gene Wilder et Marty Feldman, les deux complices de "Frankenstein Junior", reprennent du service parodique en s'emparant cette fois d'Arthur Conan Doyle. » Le titre du film évoque le personnage de Mycroft Holmes, frère ainé de Sherlock Holmes.
« Le ministre des Affaires étrangères vient de se faire dérober un traité "dont dépend le sort de l'Angleterre", selon la reine Victoria, qui fait appel à Sherlock Holmes. Celui-ci, pour brouiller les pistes, s'arrange pour que son jeune frère Sigerson, détective lui aussi, mais resté dans son ombre et férocement jaloux de ses succès, s'empare de l'enquête. Sigerson dispose d'un atout précieux en la personne d'Orville Sacker, son unique admirateur, sorte de magnétophone humain capable de reproduire de mémoire n'importe quelle conversation. L'affaire, dans laquelle ils décèlent bientôt la main du sinistre professeur Moriarty, met aussi sur leur chemin une jolie chanteuse nommée Jenny Hill, "drôle et triste en simultané".
« Le frère le plus futé de Sherlock Holmes » de Gene Wilder
Etats-Unis, Royaume-Uni, 1975, 1 h 27
Auteur : Arthur Conan Doyle
Scénario : Gene Wilder
Production : 20th Century FoxProducteur/-trice : Richard A. Roth
Image : Gerry Fisher
Montage : Jim Clark
Musique : John Morris
Avec Gene Wilder, Madeline Kahn, Marty Feldman, Dom DeLuise, Leo McKern, Douglas Wilmer, Thorley Walters
Sur Arte le 10 avril 2020 à 00 h 15
Visuels : © 1975 Twentieth Century Fox Film Corporation. Renewed 2003 Twentieth Century Fox Film Corporation
Etats-Unis, 1974, 1 h 41
Montage : John C. Howard
Musique : John Morris
Production : Gruskoff/Venture Films, Crossbow Productions, Jouer Limited
Producteur/-trice : Michael Gruskoff
Scénario : Mel Brooks, Gene Wilder
Avec Gene Wilder, Peter Boyle, Marty Feldman, Madeline Kahn, Cloris Leachman, Teri Garr, Kenneth Mars, Richard Haydn, Gene Hackman
Auteur : Mary Shelley
Sur Arte les 31 octobre 2018 à 0 h 05, 1er novembre 2018 à 0 h 05 et 16 novembre 2018 à 0 h 45
« The Producers » (« Les Producteurs ») réalisé par Mel Brooks
Etats-Unis, 1968, 90 mn, Couleurs, 1.85:1, VISA : 37 642, VOSTF
Scénario : Mel Brooks
Directeur de la photographie : Joseph Coffey
Musique : John Morris
Producteur délégué Joseph E. Levine
Produit par Sidney Glazier
Avec Zero Mostel, Gene Wilder, Dick Shawn, Kenneth Mars, Christopher Hewett, Andreas Voutsinas
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Les citations sur les films sont extraites du site d'Arte.
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