Le congrès de Vienne ou l’invention d’une nouvelle Europe
Au temps de Klimt - La Sécession à Vienne
« L’affaire Klimt » de Jane Chablani et Martin Smith
« Une femme d'exception. Le royaume d’Anna » par Beate Thalberg
« Otto Wagner ou l'Art nouveau viennois » par Rudolf Klingohr
Sigmund Freud. Du regard à l’écoute
« Stefan Zweig, histoire d’un Européen » par Jean-Pierre Devillers et François Busnel
« Les sirènes de l’Hakoah » de Yaron Zilberman
« Vienne avant la nuit » par Robert Bober
« Gustav Mahler autopsie d’un génie » d'Andy Sommer
Alma Rosé (1906-1944)
Arnold Schönberg. Peindre l'âme
« Artur Schnabel, compositeur en exil » par Matthew Mishory
Alexander von Zemlinsky (1871-1942)
« Lise Meitner, mère de la bombe atomique » de Wolf von Truchsess et Andreas G. Wagner
« A la recherche de la mémoire. Eric Kandel, la passion d'une vie » de Petra Seeger
Erich Lessing, photographe
La photographe Lisette Model (1901-1983)
« L’affiche - La naissance de la publicité moderne » par Adolfo Conti
« La ville sans Juifs » par Hans Karl Breslauer
« Georg Kreisler n'existe pas. Une vie en chanson » de Dominik Wessely
Hedy Lamarr (1914-2000), actrice et inventrice
Romy Schneider (1938-1982), actrice
Ruth Beckermann, documentariste
Richard Oswald (1880-1963) est né Richard W. Ornstein dans une famille juive à Vienne, alors dans l’empire austro-hongrois.
Il débute comme comédien - Halbwelt et Zouza (1911) -, puis s’oriente vers la réalisation de films à l’âge de 34 ans en tournant La Croix de fer (Das Eisene Kreuz, The Iron Cross, 1914), et Der Hund von Baskerville (Le Chien des Baskerville, The Hound of Baskerville, 1914).
Il collabore à plusieurs reprises avec le producteur allemand pionnier Jules Greenbaum (1867-1924), fondateur de Deutsche Vitascope GmbH et lié à l'UFA. Des litiges opposant Jules Greenbaum et l'UFA ont mené à la ruine de Jules Greenbaum.
En 1916, Richard Oswald fonde sa société de production (Richard Oswald-Film-Gesellschaft) en Allemagne, en écrivant le scénario et en réalisant la plupart des films.
Il adapte au cinéma alors muet des oeuvres littéraires : Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray, 1917), Peer Gynt (1919), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (Around the World in Eighty Days, 1919).
Dans sa filmographie, citons aussi Cagliostro (1929) dont l’assistant réalisateur est Marcel Carné, Dreyfus (1930), et des opérettes (Operettenfilms).
Il réalise aussi Anders als die Andern (Different from the Others, 1919), film écrit par Magnus Hirschfeld et Richard Oswald, interdit car abordant l’homosexualité.
Il adapte au cinéma alors muet des oeuvres littéraires : Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray, 1917), Peer Gynt (1919), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (Around the World in Eighty Days, 1919).
Dans sa filmographie, citons aussi Cagliostro (1929) dont l’assistant réalisateur est Marcel Carné, Dreyfus (1930), et des opérettes (Operettenfilms).
Il réalise aussi Anders als die Andern (Different from the Others, 1919), film écrit par Magnus Hirschfeld et Richard Oswald, interdit car abordant l’homosexualité.
Histoires fantastiques (Unheimliche Geschichten, 1932) est un film d’horreur produit par Gabriel Pascal (1894-1954) et considéré comme un classique de ce genre.
En 1912, Richard Oswald épouse l’actrice Katharina Wilhelmine Maria Parr (1890-1963). Le couple a deux enfants. Leur fille Ruth Oswald (1913-1962) était actrice. Leur fils Gerd Oswald (1919-1989) était un réalisateur de films, souvent de séries B, pour le cinéma (Le Joueur d’échecs, d’après Stefan Zweig avec Curd Jürgens, Claire Bloom et Hansjörg Felmy) et la télévision (Rawhide).
Richard Oswald et sa famille fuient l’Allemagne nazie pour la France, puis pour les Etats-Unis. A Hollywood, Richard Oswald adapte notamment la pièce de théâtre de Balzac « Mercadet » ou « Le Faiseur » (1851). The Lovable Cheat (1949) réunit Charles Ruggles, Alan Mowbray et Buster Keaton.
Après la Deuxième Guerre mondiale, Richard Oswald retourne en Allemagne où il meurt.
Il avait saisi l'esprit berlinois et illustre la contribution des artistes juifs au cinéma allemand durant la République de Weimar.
Réalisateur prolifique, il a su aborder divers genres cinématographiques avec talent, et parfois courage.
Il avait saisi l'esprit berlinois et illustre la contribution des artistes juifs au cinéma allemand durant la République de Weimar.
Réalisateur prolifique, il a su aborder divers genres cinématographiques avec talent, et parfois courage.
« Une folle nuit »
« Une folle nuit » (Eine tolle Nacht) est un film réalisé par Richard Oswald. « Dans un cabaret berlinois, un catcheur marié courtise une danseuse fiancée. Un vaudeville décoiffant, rempli d’humour et de légèreté. Diffusé avec une nouvelle bande-son, enregistrée par l’ensemble de jazz virtuose The Sprockets ».
« De passage à la Scala de Berlin, Florian, un catcheur provincial, s’éprend de la danseuse Margot, fiancée à Edouardo, un artiste jaloux. La situation s'emberlificote encore plus quand l’épouse de Florian vient rendre une visite secrète à son frère, qui n’est autre qu’Edouardo ! S’ensuit un enchevêtrement de situations rocambolesques, ponctué de calembours, qui mènera les protagonistes jusqu’au petit matin ».
« Inspiré d’une pièce de théâtre berlinoise des années 1890, un vaudeville muet au rythme effréné du cinéaste, producteur et scénariste autrichien Richard Oswald ».
"Une folle nuit" de Richard Oswald - Un regard, une minute ("Eine tolle Nacht" von Richard Oswald - Ein Film, eine Minute) présente ainsi le film. « Eine tolle Nacht, qu'on pourrait traduire par Une nuit fantastique est un film de cabaret. Réalisé en 1926 par Richard Oswald, cette comédie se situe quelque part entre le fatal : L'ange bleu de Josef von Sternberg réalisé en 1930, et La cage aux folles d'Edouard Molinaro réalisé en 1978 ».
"Une folle nuit" de Richard Oswald - Un regard, une minute
France, 2019, 2 min
« Une folle nuit » par Richard Oswald
Allemagne, 1926
Scénario : Richard Oswald
Production : Richard-Oswald-Produktion GmbH
Producteur/-trice : Richard Oswald
Image : Otto Kanturek, Edgar Ziesemer
Musique : Maud Nelissen, Frido ter Beek
Avec Ossi Oswalda, Harry Liedtke, Harry Bender, Mira Hildebrand, Ferdinand Bonn, Kurt Gerron
Auteurs : Julius Freund, Wilhelm Mannstaedt
Sur Arte le 27 août 2019 à 0 h 35
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