La Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou a présenté l’exposition « Riad Sattouf. L’écriture dessinée ». Né en 1978 à Paris d’un père syrien et d’une mère française, Riad Sattouf reçoit une éducation islamique durant son enfance en Syrie et en Libye. Âgé de douze ans, il revient en France. Il est diplômé de l'école des Beaux-arts de Rennes, poursuit sa formation à l'École Pivaut et à l'école des Gobelins, dans la section animation. Il accède à la notoriété dans les années 2000 : sa série Petit Verglas et ses séries de bandes dessinées Les Pauvres Aventures de Jérémie (2003-2005), Pascal Brutal (2006-2014), La Vie secrète des jeunes (2007-2012) ainsi que son premier long métrage en tant que scénariste et réalisateur, la comédie Les Beaux Gosses, reçoivent un excellent accueil, critique et commercial. La Vie secrète des jeunes parait dans Charlie Hebdo (2004-2014), et Les Cahiers d'Esther, inspirés d’histoires réelles d'une fillette, dans L'Obs. Depuis 2014, ses albums autobiographiques de L'Arabe du futur bénéficient d’un bon accueil. Des œuvres popularisées souvent par leurs adaptations télévisées. En juin 2020, Allary Editions a publié le tome 5 des Cahiers d'Esther "Histoires de mes 14 ans".
Nouvelle génération, la bande dessinée arabe aujourd’hui
« René Goscinny, notre oncle d'Armorique » par Guillaume Podrovnik
René Goscinny (1926-1977). Au-delà du rire
Goscinny et le cinéma. Astérix, Lucky Luke & Cie
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Les mondes de Gotlib
« Silex and the City. #Je suis sapiens » par Jean-Paul Guigue
« Lucky Luke - La fabrique du western européen » par Guillaume Podrovnik
Rutu Modan
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« Après les expositions consacrées à Art Spiegelman (2011), Claire Bretécher (2015) ou Franquin (2016), la Bibliothèque publique d’information (Bpi) rend hommage au travail du dessinateur et réalisateur Riad Sattouf, créateur de La vie secrète des jeunes, de Pascal Brutal, des Cahiers d’Esther et de L’Arabe du futur. Primé aux Césars en 2009 pour Les Beaux Gosses, l’auteur vient même d’entrer au Robert ! »
« 2018 sera une année importante avec la parution du tome 4 de L’Arabe du futur aux éditions Allary et l’adaptation animée des Cahiers d’Esther. La rétrospective proposée par la Bpi met en valeur l’univers graphique de Riad Sattouf, son regard acéré et tendre sur l’adolescence, la richesse de ses références, son art du récit et la dimension souvent autobiographique de ses travaux. »
« À tout juste 40 ans, Riad Sattouf a déjà derrière lui une oeuvre prolifique, tant dans les expressions artistiques que dans le style : du strip de presse au roman graphique, du film de science-fiction à la chronique sociale ou à la websérie. D’une fine observation du réel, qui s’apparente parfois à la sociologie, Riad Sattouf tire des personnages, des histoires et des dialogues qui construisent un discours sur la société, ses structures et ses tensions. L’analyse des couleurs, du trait et des techniques permet un éclairage indispensable des univers foisonnants de l’auteur qui vont de la science-fiction à la chronique intime, en passant par le reportage dessiné ou la caricature politique. Ses sources d’inspiration et son grand intérêt pour certains maîtres du dessin ou du cinéma viennent enrichir l’exposition, tout comme la diversité des éditeurs, auteurs et titres de presse avec lesquels il a collaboré… L’exposition déroule ainsi un itinéraire singulier, récit de soi où le réel mais aussi la mémoire deviennent la matière du roman graphique. »
« À travers planches originales, storyboards, croquis, calques et matériaux de travail, éditions originales et coupures de presse, photographies, objets personnels, extraits de film, c’est toute la relation entre le réel, le dessin et leur recomposition dans un récit qui est explorée dans un parcours d’exposition à la fois cruel et tendre, ludique et facétieux ».
L’exposition est « accompagnée d’une riche programmation associée (rencontres, conférences, projections, ateliers pour le grand public et les scolaires) ».
Articulée en trois parties, l’exposition, « présentée au cœur de la Bibliothèque, montre toutes les facettes et les évolutions d’un travail graphique et narratif complexe. Il s’agit tout d’abord d’un récit des autres, celui de la chronique sociale et kaléidoscopique, au rythme de la fragmentation et du feuilleton. Mais il s’agit aussi de construire un récit personnel, autobiographique et linéaire. Ce récit de la maturité prend alors valeur universelle pour dire la construction de soi et la naissance du jeune adulte. Cette construction accompagne des choix visuels, une maturation technique, des options méthodologiques qui traversent une oeuvre diverse et foisonnante ».
Le « parcours propose ainsi d’interroger la nature et les pouvoirs de la bande dessinée, le lien qu’elle entretient avec l’écriture, l’articulation entre l’univers graphique et la tension du récit littéraire ».
« Près de 50.000 personnes ont déjà pu visiter cette rétrospective ».
« Je fais l’histoire et le dessin » prend soin de préciser Riad Sattouf en épigraphe de son compte Instagram, où il tient le journal joyeux de sa production et de son aventure créative, de ses centres d’intérêt et de ses liens souvent étroits avec ses fans. Il y a dans le travail de l’artiste le souci constant d’associer les lecteurs à un « work in progress » et nous assistons, depuis maintenant près d’une vingtaine d’années, à l’éclosion d’une oeuvre dessinée qui se construit en se disant et en s’écrivant. D’où le concept « d’écriture dessinée », emprunté à l’ami et compagnon de dessin Émile Bravo et adopté comme une ligne de force pour l’ensemble de ses travaux. Cette aventure artistique met en perspective et relie des mondes apparemment, et faussement, disparates : de la chronique sociale (La Vie secrète des jeunes) ou des souvenirs de potache (Retour au collège), au grand récit autobiographique de L’Arabe du futur, en passant par les interrogations sur l’identité sexuelle et la construction de soi (Manuel du puceau, Ma circoncision, Les Pauvres Aventures de Jérémie), les standards dérisoires et grinçants de l’hyper virilité (Pascal Brutal) ou le récit tendre de l’éclosion adolescente (Les Cahiers d’Esther). Car à tout juste 40 ans, Riad Sattouf a déjà derrière lui une oeuvre prolifique, tant dans les expressions artistiques (presse, livres, BD, jeunesse mais aussi films ou scénarios, performances, affiches, publicités...) que dans le style (du strip de presse au roman graphique, du film d’anticipation à la chronique sociale ou à la websérie). Les éditeurs (L’Association, Dargaud, Milan, Hachette et maintenant Allary…), les titres de presse (Charlie, l’Obs, Fluide Glacial notamment), les auteurs avec lesquels il a collaboré sont nombreux et divers, ce qui garantit une grande richesse de fonds et de points de vue. Ses sources d’inspiration, son grand intérêt pour certains maîtres du dessin ou du cinéma viennent enrichir l’exposition, comme ils ont enrichi et nourri son travail », ont écrit Emmanuèle Payen et Jérémie Desjardins, commissaires généraux de l’exposition, assistés de Clémentine Hustin.
Et ces commissaires de constater : « Primé au cinéma pour Les Beaux Gosses en 2009, réalisateur également de Jacky au Royaume des filles (2011), scénariste de la série d’animation diffusée à partir de septembre 2018 sur Canal+ et adaptée des Cahiers d’Esther, intronisé cette année dans le dictionnaire Robert, dont il signe l’illustration de couverture, Riad Sattouf ferait presque figure d’enfant prodige de l’image et du texte, s’il n’avait fait aussi la preuve de son étonnante maturité en déroulant le récit de L’Arabe du futur, succès mondial traduit en plus d’une vingtaine de langues et vendu à plus d’1,5 millions d’exemplaires. Le succès n’a émoussé, ni le talent de son auteur, ni la fascination de ses lecteurs : il était donc essentiel que la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou, soucieuse de rendre compte des mutations de la société, observatrice passionnée des évolutions de la bande dessinée, promotrice du livre et de ses multiplicités, rende hommage à ce conteur de talent… L’opportunité nous est donnée de partager avec le public, avec la complicité de l’artiste, un univers graphique hors du commun, une voix singulière à valeur universelle, qui nous raconte comment se construisent les individus, comment les enfants deviennent adultes, et quel regard ils portent sur la société qui les (qui nous) entoure. À travers planches originales, storyboards, croquis, calques et matériaux de travail, éditions originales et coupures de presse, photographies et objets personnels, archives et documents audiovisuels et de nombreux inédits, c’est toute la relation entre le réel, le dessin, l’image, et sa recomposition dans un récit qui se déroule tout au long de ce parcours d’exposition ».
Les conseillers scientifiques sont Christine Détrez, agrégée de lettres et professeure de sociologie à l’ENS de Lyon, et Jacques Dürrenmatt, professeur de stylistique et poétique à Sorbonne Université (Faculté de Lettres), et Jean-Pierre Mercier, conseiller scientifique à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image depuis 1988, après avoir été bibliothécaire pour enfants, éditeur et journaliste.
« À l’occasion de l’exposition « Riad Sattouf, L’écriture dessinée », Allary Édition, en coédition avec la Bibliothèque publique d’information, publie un catalogue réunissant 200 oeuvres, choisies parmi les pièces exposées. Planches originales, croquis, scénarios refusés ou abandonnés, reportages dessinés, travaux d’étudiants, storyboard de livres et de films, photographies… Présentées pour la première fois, ces oeuvres originales offrent une présentation rétrospective des 20 ans de carrière et de l’univers de cet artiste encore jeune – il a tout juste 40 ans – mais déjà consacré en France et à l’international. Le catalogue est enrichi de textes inédits de l’auteur : présentation de la genèse de chacun de ses livres et films, et commentaires de certaines des oeuvres exposées. Ce catalogue est le premier consacré à l'oeuvre de Riad Sattouf ».
Une programmation d’événements (débats, conférences, lectures…) ponctue la tenue de l’exposition pour apporter divers éclairages sur l’oeuvre de Riad Sattouf :
- Riad Sattouf invite Émile Bravo « pour dialoguer sur leurs inspirations respectives et les relations entre récit et dessin dans la BD contemporaine. Adepte de la « ligne clair », Émile Bravo a pourtant également toute sa place dans la génération d’auteurs de bande dessinée qui a émergé en France au début des années 90. Co-fondateur de l’Atelier des Vosges et édité par l’Association, il est ensuite devenu l’auteur de la série « Jules » qui a connu le succès dans les années 2000. Mais c’est avec le Journal d’un Ingénu, reprise du personnage de Spirou qu’il obtient sa plus grande reconnaissance ».
- Riad Sattouf et la vie des jeunes avec notamment : Riad Sattouf et Christine Detrez : « Riad Sattouf est un observateur hors pair des moeurs juvéniles. Qu’il s’inspire de ses souvenirs, qu’il observe les jeunes dans l’espace public, mène une enquête au collège ou récolte les propos, année après année, d’une jeune fille de son entourage, il décrit les rapports entre filles et garçons, la vie amoureuse et l’amitié, le rapport au corps, mais aussi leurs visions de la politique et de la société. Avec humour, mais sans euphémisme, il croque ainsi cette période si étrange qu’est l’adolescence ».
- « Tu seras viril ! Le masculin en questions ». « Invités pressentis : Olivia Gazalé, Raphaël Liogier, Eddy de Pretto, Phia Ménard. Que ce soit dans la série d’albums dédiée à Pascal Brutal comme dans ses films, Les Beaux Gosses et Jacky au royaume des filles, Riad Sattouf a joué sur les stéréotypes de la virilité pour les questionner. Depuis quelques années, le mythe de l’éternel masculin est interrogé au travers des études sur le genre. Récemment, l’affaire #MeToo a sévèrement remis en cause les présupposés hégémoniques et violents du sexe fort. Le masculin implique-t-il des codes et lesquels ? Peut-on distinguer masculinité et virilité ? L’injonction virile a-t-elle un coût aussi pour les hommes ? »
- Les samedis de la BD avec Mathieu Sapin, auteur-dessinateur de bande dessinée ; Émile Bravo, auteur de bande dessinée et illustrateur ; Zeina Abirached, dessinatrice de bande dessinée. Chaque conférence est suivie d’un atelier dessiné dans la Bibliothèque plutôt orienté sur le reportage dessiné.
Des ateliers d’écriture sont également organisés, en partenariat avec le Labo des histoires (voir page Visites et médiations).
- La BD témoin de son temps. « Dans L’Arabe du futur, Riad Sattouf met en récit son enfance entre la France, la Libye et la Syrie. Cette narration dessine, au sens propre, la vie quotidienne dans ces pays et fait apparaître en filigrane l’impact des petits et grands événements politiques. Avant lui, Marjane Satrapi racontait son enfance iranienne en pleine révolution islamique dans Persepolis... Tout comme le cinéma, tout un courant de bande dessinée se veut le reflet et témoignage d’un réel, d’une Histoire, politique ou juste intime ».
Des visites guidées, notamment des visites adaptées pour les personnes sourdes et malentendantes, et pour les personnes déficientes visuelles, sont prévues.
Des ateliers d’écriture, pour scolaires et tout public, autour de l’oeuvre de Riad Sattouf sont « proposés en partenariat avec Le Labo des histoires. Écrivaine et animatrice d’ateliers d’écriture, Mathilde Pucheu réunit amateurs de bande dessinée, cinéphiles et adeptes de la plume – en herbe ou confirmés – autour des personnages et des références qui constituent l’univers de Riad Sattouf : l’adolescence, la double culture et l'humour. L’occasion pour les participants d’explorer l’oeuvre de Riad Sattouf sous un angle à la fois ludique et créatif ».
Une programmation d’événements (débats, conférences, lectures…) ponctue la tenue de l’exposition pour apporter divers éclairages sur l’oeuvre de Riad Sattouf :
- Riad Sattouf invite Émile Bravo « pour dialoguer sur leurs inspirations respectives et les relations entre récit et dessin dans la BD contemporaine. Adepte de la « ligne clair », Émile Bravo a pourtant également toute sa place dans la génération d’auteurs de bande dessinée qui a émergé en France au début des années 90. Co-fondateur de l’Atelier des Vosges et édité par l’Association, il est ensuite devenu l’auteur de la série « Jules » qui a connu le succès dans les années 2000. Mais c’est avec le Journal d’un Ingénu, reprise du personnage de Spirou qu’il obtient sa plus grande reconnaissance ».
- Riad Sattouf et la vie des jeunes avec notamment : Riad Sattouf et Christine Detrez : « Riad Sattouf est un observateur hors pair des moeurs juvéniles. Qu’il s’inspire de ses souvenirs, qu’il observe les jeunes dans l’espace public, mène une enquête au collège ou récolte les propos, année après année, d’une jeune fille de son entourage, il décrit les rapports entre filles et garçons, la vie amoureuse et l’amitié, le rapport au corps, mais aussi leurs visions de la politique et de la société. Avec humour, mais sans euphémisme, il croque ainsi cette période si étrange qu’est l’adolescence ».
- « Tu seras viril ! Le masculin en questions ». « Invités pressentis : Olivia Gazalé, Raphaël Liogier, Eddy de Pretto, Phia Ménard. Que ce soit dans la série d’albums dédiée à Pascal Brutal comme dans ses films, Les Beaux Gosses et Jacky au royaume des filles, Riad Sattouf a joué sur les stéréotypes de la virilité pour les questionner. Depuis quelques années, le mythe de l’éternel masculin est interrogé au travers des études sur le genre. Récemment, l’affaire #MeToo a sévèrement remis en cause les présupposés hégémoniques et violents du sexe fort. Le masculin implique-t-il des codes et lesquels ? Peut-on distinguer masculinité et virilité ? L’injonction virile a-t-elle un coût aussi pour les hommes ? »
- Les samedis de la BD avec Mathieu Sapin, auteur-dessinateur de bande dessinée ; Émile Bravo, auteur de bande dessinée et illustrateur ; Zeina Abirached, dessinatrice de bande dessinée. Chaque conférence est suivie d’un atelier dessiné dans la Bibliothèque plutôt orienté sur le reportage dessiné.
Des ateliers d’écriture sont également organisés, en partenariat avec le Labo des histoires (voir page Visites et médiations).
- La BD témoin de son temps. « Dans L’Arabe du futur, Riad Sattouf met en récit son enfance entre la France, la Libye et la Syrie. Cette narration dessine, au sens propre, la vie quotidienne dans ces pays et fait apparaître en filigrane l’impact des petits et grands événements politiques. Avant lui, Marjane Satrapi racontait son enfance iranienne en pleine révolution islamique dans Persepolis... Tout comme le cinéma, tout un courant de bande dessinée se veut le reflet et témoignage d’un réel, d’une Histoire, politique ou juste intime ».
Des visites guidées, notamment des visites adaptées pour les personnes sourdes et malentendantes, et pour les personnes déficientes visuelles, sont prévues.
Des ateliers d’écriture, pour scolaires et tout public, autour de l’oeuvre de Riad Sattouf sont « proposés en partenariat avec Le Labo des histoires. Écrivaine et animatrice d’ateliers d’écriture, Mathilde Pucheu réunit amateurs de bande dessinée, cinéphiles et adeptes de la plume – en herbe ou confirmés – autour des personnages et des références qui constituent l’univers de Riad Sattouf : l’adolescence, la double culture et l'humour. L’occasion pour les participants d’explorer l’oeuvre de Riad Sattouf sous un angle à la fois ludique et créatif ».
L’observation du réel
« Dans ses œuvres de jeunesse (La Vie secrète des jeunes, Retour au collège, Manuel du puceau, No Sex in New York, Les Pauvres Aventures de Jérémie, etc.) mais aussi plus récemment dans Les Cahiers d’Esther, dont il conte les aventures dans le magazine L’Obs, Riad Sattouf tient une chronique de la société, en particulier de sa jeunesse, à la fois tendre et grinçante ».
« Dans ses différents albums, à des rythmes variés (le plus souvent en feuilletons rassemblés ensuite en albums), ces nombreux travaux révèlent un artiste à l’oeil acéré et au regard mordant ».
« Pas de volonté ici d’inventer une intrigue, de cultiver du suspense ou dessiner des super-héros aux pouvoirs extraordinaires : les albums de Riad Sattouf sont les terrains de jeux d’enfants et d’adolescents, de « jeunes », dont il s’agit de raconter « la vie secrète », nourrie de son attention précise aux faits apparemment anodins du quotidien.
« En tenant sur plusieurs décennies le journal de son observation du réel, Riad Sattouf, tel un sociologue, construit la cartographie sociale des heurs et des malheurs de notre quotidien, peuplé de personnages épiques ou tristement banals, traversé par la cruauté, la grossièreté et la plus inattendue des poésies ».
« À traits incisifs, mais toujours bienveillants, Riad Sattouf décrit une jeunesse décapante, fraîche et imprévisible, traversée par les préoccupations de son âge : la sexualité, les relations filles-garçons, la place à conquérir dans la société, l’agilité à assimiler ou contourner les codes sociaux, l’art et la manière de surmonter les inégalités… Dressant ainsi le portrait d’une jeunesse, dans tous ses états, et de sa relation complexe au monde adulte ».
L’art graphique de Riad Sattouf
« La palette graphique de Riad Sattouf est large et sa maîtrise technique indiscutable ».
« C’est par choix et non par contrainte qu’après des premiers travaux en couleur directe (dont en particulier la série fantastique Petit Verglas), il a choisi, pour décrire le réel, un dessin linéaire et une approche minimale de la couleur, qui renvoie à la fois à son premier grand choc de lecteur, Tintin, et aux auteurs de la nouvelle bande dessinée des années 1990 européens et japonais. Riad Sattouf use du dessin comme d’un filtre qui retient l’essentiel d’une scène. Dans cette approche épurée qui vise avant tout à faire rire, tout concourt à la clarté maximum : le trait a partout la même épaisseur, les décors sont traités comme des éléments indiciels, la couleur est posée en aplats unis de couleurs complémentaires ».
« L’écriture dessinée n’est pas que graphique : Riad Sattouf aime les genres littéraires et les dispositifs narratifs. Au cours de sa carrière, il a entre autres revisité le reportage journalistique (Retour au collège), l’autobiographie (Ma circoncision et bien sûr L’Arabe du futur), les « tranches de vie » (La Vie secrète des jeunes), le récit animalier (Pipit Farlouse), la saga d’action futuriste (Pascal Brutal)… Ces genres codifiés offrent au dessinateur (et au lecteur) le confort d’une trame familière sur laquelle déployer un récit qui balance constamment entre le respect de la forme choisie et son dépassement ».
« Ses incursions dans la science-fiction, dans l’anticipation ou l’interrogation des normes (de genre, par exemple, avec le film Jacky au royaume des filles), sa volonté de questionner les codes de l’hypervirilité et de la masculinité, avec le personnage de Pascal Brutal, synthèse parodique parfaitement assumée de Terminator, Mad Max, Judge Dredd et quelques autres héros bodybuildés, impose une dimension visionnaire à son travail artistique. Rebelle et conformiste, triomphant et minable, hétéro et homo, Pascal Brutal est aussi héroïque et ridicule, comme une image anticipée des questionnements actuels sur l’injonction virile et les nouveaux codes de la masculinité. De ses travaux d’étudiants à ses dessins les plus peaufinés, Riad Sattouf peut tout faire, mais élabore peu à peu ce qui fait son style, davantage du côté de l’épure que de la fioriture. Le dessin devient langage ».
L’autobiographie dessinée : L’Arabe du futur
« Avec l’entreprise artistique que représente L’Arabe du futur, dans laquelle Riad Sattouf relate les aspérités et les souvenirs de son enfance, entre Orient (ses années passées en Libye, puis en Syrie) et Occident (la Bretagne maternelle), il s’agit de relever les défis, tant littéraires que graphiques, que rencontrent tous les récits autobiographiques d’apprentissage : comment articuler les points de vue de l’enfant et de l’adulte, quelle place donner à l’imaginaire, peut-on tout montrer au risque de blesser ses proches ou de violenter le lecteur ? Les modèles ne manquaient pas, de Daudet ou Truffaut aux autofictions graphiques de Jean-Christophe Menu, Chris Ware ou Mizuki. L’Arabe du futur réussit l’exploit d’en synthétiser, de façon à la fois comique et émouvante, les propositions les plus intéressantes ».
« Le récit autobiographique d’enfance impose de trouver le moyen d’articuler la perception, parfois naïve et étonnante, qu’a l’enfant des événements avec ce qu’en sait et comprend l’auteur adulte : Riad Sattouf exploite un certain nombre de procédés visuels et littéraires qui permettent de produire des effets parfois pathétiques, souvent comiques, mais aussi presque toujours déstabilisants pour le lecteur. Cet art narratif, exploité par Riad Sattouf de façon assez proche dans son cinéma, a beaucoup à voir avec celui du romancier, sachant simplement que la sérialité des dessins possède aussi sa façon propre de raconter à travers l’ellipse ou la reprise de motifs ».
« Reste, pour concilier les langues et les cultures, la force du dessin, dont l’enfant découvre très vite les capacités narratives et en partie roboratives. Comme Maus ou Vie de Mizuki, L’Arabe du futur est aussi le récit de la naissance d’une vocation ».
Cette série est traduite en une vingtaine de langues, mais pas en arabe.
Elle montre combien le panarabisme s'accommode de dictateurs et s'accompagne d'échecs (économiques, sociaux, etc.), alors que l'Etat d'Israël, qu'il honnit, accumule les succès.
Cette série est traduite en une vingtaine de langues, mais pas en arabe.
Elle montre combien le panarabisme s'accommode de dictateurs et s'accompagne d'échecs (économiques, sociaux, etc.), alors que l'Etat d'Israël, qu'il honnit, accumule les succès.
LES CAHIERS D’ESTHER 5
Tome 5 :
Esther apprend à danser le floss, commence à s’intéresser à la politique (juste un peu), se demande comment on peut vivre normalement alors que des SDF dorment dans la rue et s’entraîne à dire « je m’en balek » en espagnol grâce à Nacho, son correspondant. Evidemment, elle écoute Angèle, et elle imagine que tous les jeunes du monde vont sauver la Terre en se donnant la main (« c’est un peu niais mais j’y crois »). À la fin de l’album, elle vit de grands événements. On lui retire son appareil dentaire, elle a un petit ami nommé Abdelkrim (un garçon « génial » mais qui vit à Metz, une ville « hyper loin »), puis elle entre en 3e. Désormais, elle fait partie des grandes.
Les Cahiers d'Esther
"Les Cahiers d’Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d’une jeune fille d’aujourd’hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l’évolution de notre société à travers ses yeux. Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d’âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L’Obs."
"Histoires d’enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque, Les Cahiers d’Esther embarque le lecteur pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d’une enfant en adulte."
"Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums. Le premier tome, consacré à l’année de CM1 et aux 10 ans d’Esther, est sorti en 2016. La série se poursuit aujourd’hui avec la sortie du cinquième tome : Esther est en 4e, c’est l’année de ses 14 ans, elle est désormais une vraie ado ! Le dernier tome sortira en 2024, l’année de ses 18 ans".
En juin 2020, Allary Editions a publié le tome 5 des Cahiers d'Esther "Histoires de mes 14 ans". "Esther apprend à danser le floss, commence à s’intéresser à la politique (juste un peu), se demande comment on peut vivre normalement alors que des SDF dorment dans la rue et s’entraîne à dire « je m’en balek » en espagnol grâce à Nacho, son correspondant. Evidemment, elle écoute Angèle, et elle imagine que tous les jeunes du monde vont sauver la Terre en se donnant la main (« c’est un peu niais mais j’y crois »). À la fin de l’album, elle vit de grands événements. On lui retire son appareil dentaire, elle a un petit ami nommé Abdelkrim (un garçon « génial » mais qui vit à Metz, une ville « hyper loin »), puis elle entre en 3e. Désormais, elle fait partie des grandes."
Tome 5 :
Esther apprend à danser le floss, commence à s’intéresser à la politique (juste un peu), se demande comment on peut vivre normalement alors que des SDF dorment dans la rue et s’entraîne à dire « je m’en balek » en espagnol grâce à Nacho, son correspondant. Evidemment, elle écoute Angèle, et elle imagine que tous les jeunes du monde vont sauver la Terre en se donnant la main (« c’est un peu niais mais j’y crois »). À la fin de l’album, elle vit de grands événements. On lui retire son appareil dentaire, elle a un petit ami nommé Abdelkrim (un garçon « génial » mais qui vit à Metz, une ville « hyper loin »), puis elle entre en 3e. Désormais, elle fait partie des grandes.
Les Cahiers d'Esther
"Les Cahiers d’Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d’une jeune fille d’aujourd’hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l’évolution de notre société à travers ses yeux. Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d’âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L’Obs."
"Histoires d’enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque, Les Cahiers d’Esther embarque le lecteur pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d’une enfant en adulte."
"Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums. Le premier tome, consacré à l’année de CM1 et aux 10 ans d’Esther, est sorti en 2016. La série se poursuit aujourd’hui avec la sortie du cinquième tome : Esther est en 4e, c’est l’année de ses 14 ans, elle est désormais une vraie ado ! Le dernier tome sortira en 2024, l’année de ses 18 ans".
En juin 2020, Allary Editions a publié le tome 5 des Cahiers d'Esther "Histoires de mes 14 ans". "Esther apprend à danser le floss, commence à s’intéresser à la politique (juste un peu), se demande comment on peut vivre normalement alors que des SDF dorment dans la rue et s’entraîne à dire « je m’en balek » en espagnol grâce à Nacho, son correspondant. Evidemment, elle écoute Angèle, et elle imagine que tous les jeunes du monde vont sauver la Terre en se donnant la main (« c’est un peu niais mais j’y crois »). À la fin de l’album, elle vit de grands événements. On lui retire son appareil dentaire, elle a un petit ami nommé Abdelkrim (un garçon « génial » mais qui vit à Metz, une ville « hyper loin »), puis elle entre en 3e. Désormais, elle fait partie des grandes."
REPERES BIO-BIBLIOGRAPHIQUES
Repères biographiques
« Riad Sattouf est auteur de bande dessinée et réalisateur.
Né en 1978, il passe son enfance entre la Libye, la Syrie et la Bretagne.
Il étudie les arts appliqués à Nantes et le cinéma d’animation à Paris, à l’école des Gobelins.
La série L’Arabe du futur, vendue à plus d’1,5 million d’exemplaires, dont le tome 4 vient de paraître aux Éditions Allary, est traduite dans 22 pays. Elle fait le récit autobiographique de son enfance entre l’Orient et l’Occident, la Syrie paternelle et la Bretagne maternelle, et la manière dont peu à peu se construit le jeune garçon entre ces deux mondes. Riad Sattouf est également scénariste et réalisateur du film Les Beaux Gosses (2009), César du meilleur premier film en 2010, et de Jacky au Royaume des filles en 2014. Producteur de Le Redoutable de Michel Hazanavicius en 2017, il a également joué quelques rôles en tant qu’acteur, notamment dans Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar (2010) ou encore dans Camille redouble de Noémie Lvovsky en 2012. »
Repères bibliographiques
« Séries :
Petit Verglas
• Tome 1 : L’enfance volée, Delcourt, collection Conquistador, Paris, 2000 Scénario : Éric Corbeyran - Dessin et couleurs : Riad Sattouf
• Tome 2 : La table de pierre, Delcourt, collection Conquistador, Paris, 2001 Scénario : Éric Corbeyran - Dessin et couleurs : Riad Sattouf
• Tome 3 : Le pacte du naufrageur, Delcourt, collection Conquistador, Paris, 2002 Scénario : Éric Corbeyran - Dessin et couleurs : Riad Sattouf
Les Pauvres Aventures de Jérémie
• Tome 1 : Les jolis pieds de Florence, Dargaud, collection Poisson Pilote, Paris, 2003 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Audre Jardel
• Tome 2 : Le pays de la soif, Dargaud, collection Poisson Pilote, Paris, 2004 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Audre Jardel
• Tome 3 : Le rêve de Jérémie, Dargaud, collection Poisson Pilote, Paris, 2005 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Walter
Pipit Farlouse
• Tome 1 : La couvée de l’angoisse, Milan, collection Capsule Cosmique, Toulouse, 2005 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Brigitte Findakly
• Tome 2 : La route de L’Afrique, Milan, collection Capsule Cosmique, Toulouse, 2006 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Clémence Laura et Patrick
• Tome 1 : Les jeunes de la jungle, Lito collection Onomatopée, Champigny-sur-Marne, 2006 Scénario : Riad Sattouf - Dessin : Mathieu Sapin - Couleurs : Clémence Sapin
Riad Sattouf © Renaud Monfourny, Allary Éditions13
Pascal Brutal
• Tome 1 : La nouvelle virilité, Éditions Audie, collection Fluide Glacial, Paris, 2006 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Clémence, Walter et Delphine Chédru
• Tome 2 : Le mâle dominant, Éditions Audie, collection Fluide Glacial, Paris, 2007 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Walter
• Tome 3 : Plus fort que les plus forts, Éditions Audie, collection Fluide Glacial, Paris, 2009 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Walter
• Tome 4 : Le roi des hommes, Éditions Audie, collection Fluide Glacial, Paris, 2014 Scénario et dessin : Riad Sattouf - Couleurs : Riad Sattouf, Walter, Scarlett
La Vie secrète des jeunes
• Tome 1, L’Association, collection Ciboulette, Paris, 2007 Scénario et dessin : Riad Sattouf
• Tome 2, L’Association, collection Ciboulette, Paris, 2010 Scénario et dessin : Riad Sattouf
• Tome 3, L’Association, collection Ciboulette, Paris, 2012 Scénario et dessin : Riad Sattouf
L’Arabe du futur • Tome 1 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984), Allary Éditions, Paris, 2014 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf
• Tome 2 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1984-1985), Allary Éditions, Paris, 2015 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf
• Tome 3 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1985-1987), Allary Éditions, Paris, 2016 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf
• Tome 4 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1987-1992), Allary Éditions, Paris, 2018 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf
Les Cahiers d’Esther • Histoires de mes 10 ans, Allary Éditions, collection Images, Paris, 2016 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf
• Histoires de mes 11 ans, Allary Éditions, collection Images, Paris, 2017 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf
• Histoires de mes 12 ans, Allary Éditions, collection Images, Paris, 2017 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf One-shots :
• Manuel du puceau, Éditions Bréal, collection Bréal Jeunesse, Rosny-sous-Bois, 2003 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf - réédité en 2009 par L’Association, collection Espôlette
• Ma circoncision, Éditions Bréal, collection Bréal Jeunesse, Rosny-sous-Bois, 2004 Scénario, dessin et couleurs : Riad Sattouf - réédité en 2008 par L’Association, collection Espôlette
• No sex in New York, Dargaud, collection Poisson Pilote, Paris, 2004 Scénario et dessin : Riad Sattouf
• Retour au collège, Hachette Littératures, collection La Fouine Illustrée, Paris, 2005 Scénario et dessin : Riad Sattouf
Participation et ouvrages collectifs : • Participation à Rire contre le racisme, Jungle, Paris, 2006 Ouvrage collectif à but caritatif, dont les bénéfices sont reversés à SOS Racisme
• Participation à Vive la politique ?, ouvrage collectif, Dargaud, Paris, 2006
• Participation à Comicscope de David Rault, L’Apocalypse, 2013
• Participation à Les coeurs simples d’Albert Algoud, Casterman, Paris, 2017 Ouvrage collectif d’écrivains et auteurs de bande dessinée sur l’autisme
Prix – Bande dessinée :
• 2003 : Prix René Goscinny pour Les Pauvres Aventures de Jérémie, tome 1 : Les jolis pieds de Florence
• 2007 : Prix Jacques Lob pour l’ensemble de son oeuvre
• 2008 : Globe de Cristal de la meilleure bande dessinée pour La vie secrète des jeunes.
• 2010 : Fauve d’or du meilleur album de bande dessinée (à l’unanimité du jury) au festival d’Angoulême, pour Pascal Brutal, tome 3 : Plus fort que les plus forts
• 2014 : Grand prix RTL de la bande dessinée pour L’Arabe du futur, tome 1 : Une jeunesse au Moyen-Orient, 1978-1984
• 2014 : Prix BD Stas/Ville de Saint-Étienne pour L’Arabe du futur, tome 1
• 2014 : Écrivain de l’année par le magazine GQ
• 2015 : Fauve d’or du meilleur album de bande dessinée au festival d’Angoulême pour L’Arabe du futur, tome 1
• 2016 : Book Prize (catégorie Graphic Novels / Comics) du Los Angeles Times pour L’Arabe du futur, tome 1
• 2016 : Prix Sproing (Norvège) de la meilleure bande dessinée étrangère pour la version norvégienne de L’Arabe du futur, tome 1
• 2018 : Prix Max et Moritz (Allemagne) de la meilleure bande dessinée internationale pour Les Cahiers d’Esther ».
Repères filmographiques
« Scénariste, réalisateur, compositeur :
• 2003 : Petit Vampire, saison 1 : scénariste et acteur de doublage pour la série télévisée dérivée de la bande dessinée de Joann Sfar
• 2009 : Les Beaux Gosses : scénariste, réalisateur, compositeur et acteur secondaire (voix de la radio, acteur dans le film pornographique)
• 2010 : Mes Colocs (web-série) : scénariste et réalisateur
• 2010 : Jeunes et Limités : Une vraie vie de chien (clip) : réalisateur
• 2014 : Jacky au royaume des filles : scénariste, réalisateur, compositeur
• 2018 : Les Cahiers d’Esther : scénariste et producteur
Acteur :
• 2010 : Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar : le gigolo de Fréhel
• 2011 : La guerre est déclarée de Valérie Donzelli : un cuisinier
• 2012 : Camille redouble de Noémie Lvovsky : le réalisateur gore
• 2014 : Vengeance et terre battue, court métrage de Mathieu Sapin : l’inspecteur Gonzales
Producteur :
• 2017 : Le Redoutable de Michel Hazanavicius
Prix – Cinéma :
Pour Les Beaux Gosses :
• César du meilleur premier film 2010
• Étoile d’or du meilleur premier film 2010
• Trophée Duo Révélation Cinéma aux Trophées du Film français 2010 avec Anne-Dominique Toussaint, sa productrice
• Prix Jacques-Prévert du scénario 2010, catégorie adaptation, avec Marc Syrigas, son coscénariste ».
« Riad Sattouf, L’écriture dessinée ». Allary Editions, 2018. 210 pages. 220 x 285 cm. EAN : 978-2-37073-248-4. 30 €
Du 14 novembre 2018 au 11 mars 2019
Au Centre Pompidou
A la Bibliothèque publique d’information
25 rue du Renard. 75197 Paris Cedex 04
19 rue Beaubourg. 75004 Paris
Tél. : 01 44 78 43 51
Entrée libre. Lundi, mercredi, jeudi, vendredi 12 h - 22 h. Samedi, dimanche, jours fériés 11 h - 22 h. Fermeture les mardis
Visuels :
Affiche de l’exposition © Bpi, 2018
Dessin original de couverture de Pascal Brutal pour Fluide Glacial n° 358 © Riad Sattouf, Fluide Glacial
Riad Sattouf © Allary Éditions
Couverture Les Cahiers d'Esther, Histoire de mes 10 ans © Allary Editions, 2016
Dessin original © Riad Sattouf
Les cahiers d'Esther, Histoires de mes 11 ans © Allary Éditions, 2017
L'Arabe du futur, Tome 3 © Riad Sattouf, Allary Éditions, 2016
L'Arabe du futur, Tome 1 © Riad Sattouf, Allary Éditions, 2014
Couverture Arabe du futur Tome 1 © Riad Sattouf Allary Editions 2014
Extrait 3 Arabe du futur Tome 1 © Riad Sattouf Allary Editions 2016
Couverture Arabe du futur Tome 2 © Riad Sattouf Allary Editions 2015
L'Arabe du futur, Tome 1 © Riad Sattouf, Allary Éditions, 2014
Affiche de l’exposition © Bpi, 2018
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Les citations sont extraites du dossier de presse. Cet article a été publié le 7 mars 2019.
Les citations sont extraites du dossier de presse. Cet article a été publié le 7 mars 2019.
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