Arte rediffusera les 30 juin 2021, 8 et 19 juillet 2021 « Israël, le nord » (Israel, der Norden. Küste und Berge) et « Israël, le sud » (Israel, der Süden. Wasser und Wüste) par Michael Gärtner. « Un voyage à la découverte du patrimoine naturel et culturel d’Israël ».
« Israël, le nord et le sud » par Michael Gärtner
La Mer Morte
« Le Jourdain : fleuve de la paix ? » par Michael R. Gärtner
Le tourisme israélien
« Goût et saveurs d’Israël » par Mica Stobwasser et Louis Saul
Arte propose de parcourir l’Etat d’Israël afin de découvrir son « patrimoine naturel et culturel ». Et ce, du nord au sud de l'Etat juif.
Une "mosaïque de cultures" et plus de 250 km de côtes d'un pays où les terres agricoles recouvrent un quart de la superficie.
Le nord
« Le nord d’Israël offre des paysages contrastés ». Des "espèces sauvages reconquièrent de nouveaux territoires. D’autres se réfugient dans de vastes grottes. Des chercheurs tentent de percer leurs secrets".
« Dans ce premier volet, nous longeons la côte méditerranéenne pour découvrir la cosmopolite Tel-Aviv, puis Haïfa, ville portuaire devenue le siège des start-up et des géants du numérique ».
Tel Aviv est "la plus grande agglomération du pays avec 3,5 millions d'habitants, presque la moitié de la population du pays". Une ville célèbre par ses quartiers au style Bauhaus. Une "métropole qui attire des Juifs du monde entier".
Etape gourmande dans le salon de thé Twinscakes, ouvert à Tel Aviv par deux sœurs jumelles françaises, autodidactes passionnées par la gastronomie : Karen assure la vente, Déborah la confection de pâtisseries design et cacher. Leur spécialité ? Les macarons. Ces deux Parisiennes ont quitté le milieu de la mode où elles travaillaient pour réorienter leur vie. "C'est un peu plus dur qu'en France, mais on est plus libre. Il y a moins de contrainte", résume l'une des sœurs en vantant la qualité de vie à Tel Aviv, notamment le plaisir, après une journée de travail, de voir un coucher de soleil sur la mer Méditerranée.
La nuit venue, la "vie sauvage s’invite dans l'espace urbain. "Des chacals dorés apparaissent à la tombée de nuit et chapardent la nourriture dans le parc. Ce sont de "proches cousins des loups canidés. Ils n’attaquent pas les hommes, et inspirent le respect. Ils règnent en maîtres sur le parc. Leurs hurlements s’entendent de loin. Ces concerts de hurlements renforcent la cohésion de la meute". Le jour se lève. "Les chacals retournent à leur tanière."
Le département de zoologie de l'université dispose d'une ménagerie avec un chacal, des porcs-épics. Stephan Weiss "se consacre plus particulièrement aux oiseaux et aux chauves-souris. Le département abrite ces mammifères nocturnes. Des roussettes d’Egypte répandues dans tout le pays. Stephan Weiss attrape un mâle : "C'est la saison des amours. Ses testicules sont gonflées". Ces roussettes s’accrochent sur la roche tendre des grottes. Beaucoup de "femelles cachent leur petit sous leurs ailes. Les jeunes sont autonomes au bout d'une centaine de jours". Les chauves-souris constituent "une population en déclin un peu partout. Pourtant, elles sont utiles à l'homme. « On en a besoin. Pour l'équilibre de l'écosystème : elles débarrassent des rongeurs, jouent un rôle dans la pollinisation. Sous les Tropiques, elles sont des agents importants, en Afrique, car elles peuvent transporter des graines sur des kilomètres. Sans elles, il n'y aurait pas certains fruits », résume ce chercheur.
Les chrétiens sont particulièrement attachés au lac de Tibériade. Selon la Bible, il a été "le théâtre de miracles". Il est alimenté par les eaux du Jourdain".
« Autour du lac de Tibériade, plus grand réservoir d’eau potable du Moyen-Orient, les insectes menacent les cultures pendant que les oiseaux migrateurs s'accordent une halte dans les champs ».
« Autour du lac de Tibériade, plus grand réservoir d’eau potable du Moyen-Orient, les insectes menacent les cultures pendant que les oiseaux migrateurs s'accordent une halte dans les champs ».
Des agronomes d'un kibboutz cherchent des "alternatives écologiques aux
pesticides. Ayala Lellouche, qui a fait son aliyah de France, travaille dans un centre spécialisé dans la lutte biologique contre des parasites, en faisant appel aux prédateurs naturels des ravageurs". Cette ingénieure observe des plants de concombre. Elle cherche à obtenir des feuilles larges pour produire des larves d'insectes qui vont dévorer de l'intérieur les pucerons. Le kibboutz exportent cette production de larves. C'est « une stratégie parmi d’autres. Les équipe travaillent sur d'autres projets pour Bio-Bee... On élève des insectes pour activer la pollinisation ». Les ingénieurs agronomes découvrent des "bourdons bien adaptés à cet usage. Le bourdon travaille plus vite que les abeilles et
transporte plus de pollens. Ce cousin des abeilles peut être utilisé en serre". Ces insectes "aident les agriculteurs à prévenir de mauvaises récoltes. Dans le kibboutz Sde Eliyahu, une partie des revenus est mise dans la caisse commune du village. Une hausse des revenus peut créer des emplois".
A 80 km de la vallée de la Houla, se trouve Haïfa, sur la côte. C'est "la troisième ville, le plus grand port du pays. Importante pour l'industrie lourde. Beaucoup de Olim y ont débarqué après la guerre. Ils coexistent en paix". On peut y visiter "le mausolée du Bahaïsme qui croit en l'unité spirituelle de l’humanité".
Le documentaire montre Yom HaShoah : les Israéliens se figer pendant une minute, à la mémoire des victimes de la Shoah, quand retentissent les sirènes. "Puis, la vie reprend son cours."
Cette "nation moderne et industrialisée" détient notamment une "usine de dessalement de l’eau ultra moderne. L'eau rejetée par la centrale électrique est plus chaude que la mer. Ce qui modifie l'écosystème local. Les biologistes marins étudient la zone de près. Un chercheur a remarqué que le monde sous-marin changeait, et a découvert devant la centrale électrique, un rassemblement de... requins de trois à quatre mètres de long. Des requins gris et sombres. Des espèces rares. Depuis 2016, ces requins reviennent pour passer les mois hiver près centrale. Tous les requins sont protégés". Ils sont "attirés ici par l'eau chaude, aérée, à la faible densité". « Cette couche d’eau chaude reste au-dessus. En-dessous, la zone est plus tranquille. L'eau froide du large descend vers le fond, plus riche en nutriments, plus poissonneux ». Pour le moment, "hommes et requins ne se gênent pas". Le documentaire conclut qu'il n'est pas "prudent de dérégler l'équilibre de la nature. Le « problème : on a peut-être été trop intelligent. On a modifié l'habitat d’autres espèces ».
A 60 km de Haïfa, vers le nord : (Saint-Jean-d')Acre ou Acco. Les "Phéniciens y pratiquaient le commerce". La Vielle ville de ce port est inscrite sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. On y trouve les "empreintes des Croisés". L'architecture est à majorité arabe". La ville est "ouverte, plus tolérante". Environ "50 000 habitants juifs et musulmans se côtoient sans crainte". Dans le souk : des "spécialités orientales". Acre est "réputée pour ses industries de la pêche, les bons restos de poissons".
« Grâce à l’action des biologistes, les loups sont revenus sur le plateau du Golan, tandis que les damans du Cap ont investi les forteresses et que les chacals dorés hantent les parcs des villes ».
"A 30 km au nord d‘acre, les ruines du château de Montfort émergent à peine de la végétation. Au XIIIe siècle, c'est le lieu des Chevaliers teutoniques en Palestine". Non, la Palestine n'existait pas. Les "Mamelouks ont tenté cinq siècles durant de prendre la forteresse". Un tunnel construit dans la roche a permis de détruire la forteresse".
Ce "paysage bucolique est parcouru par des chèvres de Galilée". Les "ruines sont investies par le daman du Cap. Les damans sont surnommés des "éléphants juifs". Ils sont végétariens, vivent en petits groupes, partent en quête de nourriture ensemble. Ils disposent de baies, d'herbes en quantité suffisante. Au printemps, la portée de damans donne de un à cinq petits."
Guilad vit sur le plateau du Golan, à la frontière de la Syrie. Il élève de jeunes canidés à moitié chiens et à moitié loups. Leur mère est une vraie louve apprivoisée. Depuis deux ans, Guilad se passionne pour les loups dont certains ont des colliers radios. Les loups des Indes sont une espèce menacée. Guilad est fasciné par la ressemblance entre humains et loups : leur « forme de liberté. On peut lire la détermination dans leurs yeux quand ils se promènent. Ils ont un fort esprit de groupe ».
Cet amateur de photos était « salarié dans une entreprise informatique" quand il a rendu visite à un ami. Il est alors tombé "amoureux de l’endroit" Des "agriculteurs tournent vers lui quand des dégâts affectent leur cheptel". « Il y a une rivalité entre les deux espèces. On regarde le monde comme notre propriété », analyse Guilad.
Près de la frontière avec le Liban : les "falaises blanches de Roch Hanicra, dernier site touristique avant cette frontière". Avant, une ligne ferroviaire allait jusqu'à Beyrouth...
Le sud
Guilad vit sur le plateau du Golan, à la frontière de la Syrie. Il élève de jeunes canidés à moitié chiens et à moitié loups. Leur mère est une vraie louve apprivoisée. Depuis deux ans, Guilad se passionne pour les loups dont certains ont des colliers radios. Les loups des Indes sont une espèce menacée. Guilad est fasciné par la ressemblance entre humains et loups : leur « forme de liberté. On peut lire la détermination dans leurs yeux quand ils se promènent. Ils ont un fort esprit de groupe ».
Cet amateur de photos était « salarié dans une entreprise informatique" quand il a rendu visite à un ami. Il est alors tombé "amoureux de l’endroit" Des "agriculteurs tournent vers lui quand des dégâts affectent leur cheptel". « Il y a une rivalité entre les deux espèces. On regarde le monde comme notre propriété », analyse Guilad.
Près de la frontière avec le Liban : les "falaises blanches de Roch Hanicra, dernier site touristique avant cette frontière". Avant, une ligne ferroviaire allait jusqu'à Beyrouth...
Le sud
« Cette seconde partie nous entraîne dans le sud du pays, de Jérusalem à Eilat, sur les bords de la mer Rouge, en passant par le désert du Néguev ».
« Ici, des pionniers et des scientifiques ont décidé de défier la sécheresse avec des projets à la pointe de la technologie ».
« Les premières mines de cuivre au monde furent exploitées dans le spectaculaire parc national de Timna, il y a plus de cinq mille ans ».
« Malgré l’aridité, la faune sauvage ne manque pas, entre loups, hyènes, renards et oryx ».
« Israël, le nord » par Michael Gärtner
Allemagne, 2018, 43 min
Coproduction : ZDF/ARTE, K22 - (Remontage du 10/1/2019)
Sur Arte les 10 janvier 2019 à 19 h, 31 janvier 2019 à 10 h 20, 30 juin 2021 à 18 h 10, 8 juillet 2021 à 7 h 55, 19 juillet 2021 à 11 h 20
« Israël, le sud » par Michael Gärtner
Allemagne, 2018, 43 min
Coproduction : ZDF/ARTE, K22 - (Remontage du 11/1/2019)
Sur Arte les 11 janvier 2019 à 19 h, 31 janvier 2019 à 11 h 05, 30 juin 2021 à 18 h 55, 9 juillet 2021 à 7 h 50, 19 juillet 2021 à 12 h 05
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Les citations sont d'Arte et du documentaire. Cet article a été publié le 10 janvier 2019.
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