« La tragédie des Brigades Internationales » de Patrick Rotman
« Histoire secrète de l'antiterrorisme » par Patrick Rotman
L'attentat contre la synagogue de la rue Copernic en 1980
Rue des Rosiers. Le Marais juif, 1974-1975. Photographies d’Alécio de Andrade
« Nos années de plomb - Du Caire au Bataclan : Autopsie d'un désastre » par Philippe Cohen-Grillet
« La manifestation du 11 janvier 2015 - Martin Argyroglo »
« 13 novembre, la vie d'après » par Olivier Lemaire
« Ô vous, frères humains ». Luz dessine Albert Cohen
L'Etat islamique
Interview de Bat Ye’or sur le califat et l’Etat islamique/ISIS
« Pour Allah jusqu’à la mort. Enquête sur les convertis à l’islam radical » par Paul Landau
« Terrorisme, raison d'Etat » par Ilan Ziv
« L'argent de la terreur »
Les terroristes islamistes de retour en Europe
« Les armes des djihadistes » par Daniel Harrich
« La rançon - Enquête sur le business des otages » par Rémi Lainé
« Tout est vrai dans cette histoire, et pourtant ce documentaire est conçu comme une fiction. Le film se construit comme un polar historique haletant, plaçant toujours le spectateur du côté de ceux qui racontent, qui luttent contre le danger, tentent de le prévenir et répondent aux attaques », éclaire le réalisateur, Patrick Rotman. Lui et Vincent Nouzille remontent aux années 1980 et à la vague d’attentats qui a secoué la France pendant la crise iranienne. Ils déroulent ainsi le fil de l’histoire de l’antiterrorisme pour arriver aux événements les plus récents. Images d’archives et/ou d'amateurs viennent illustrer la terreur à laquelle font face les services de renseignement".
« Depuis plusieurs décennies, la France est frappée par le terrorisme ». En fait par des terrorismes. Aux terrorismes "traditionnels" - attentats revendiqués ou attribués au Front de libération nationale corse (Fronte di liberazione naziunale corsu, FLNC) ou l'extrême-gauche (Action directe) - se sont adjoints des terrorismes islamistes commis par des étrangers ou des terroristes "homegrown" (nés et ayant grandi en France).
Ces attentats terroristes islamistes sont commis par le FPLP (Font populaire de libération de la Palestine) - attentat contre la synagogue rue Copernic le 3 octobre 1980 -, par le Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal - attentat contre le restaurant juif Goldenberg rue des Rosiers le 9 août 1982 -, par le « Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient » - attentat rue de Rennes le 17 septembre 1986, élaboré par Fouad Ali Saleh pour le Hezbollah libanais et visant à forcer la France à cesser son soutien à l'Irak lors de la guerre opposant ce dernier à l'Iran et d'obtenir "les libérations de trois terroristes détenus en France : Anis Naccache (réseau iranien), Georges Ibrahim Abdallah (réseau libanais FARL) et Varadjian Garbidjan (réseau arménien ASALA)" -, par le GIA (Groupe islamique armé) basé en Algérie - prise d'otages visant le vol Air France reliant Alger à Paris du 24 au 26 décembre 1994, attentat du RER B à Saint-Michel le 25 juillet 1995, attentat contre une école juive de Villeurbanne le 7 septembre 1995, etc. -, par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) basé au Yémen - attentat par les frères Kouachi le 7 janvier 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo au siège de l'hebdomadaire satirique à Paris -, par l'Etat islamique (Daech, ISIS ou ISIL) - attentats du 9 janvier 2015 par Amedy Coulibaly contre une supérette cacher Porte de Vincennes, du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis -, etc. etc. etc.
Le documentaire distingue le terrorisme d'Etat de celui commis par des mouvements islamistes. Mais ceux-ci sont souvent financés par des Etats : le Hezbollah et le Hamas sont soutenus par l'Iran. Le film ignore le terrorisme des "loups solitaires" et celui non reconnu comme tel par l'Etat.
Et, à chaque fois, les plaques dévoilées à la mémoire des victimes omettent de désigner les auteurs de ces attentats. Pour ne pas lier "la religion de paix" à ces violences guerrières ? Car ces attentats terroristes islamistes constituent des actes de djihad.
Ces attentats terroristes islamistes sont commis par le FPLP (Font populaire de libération de la Palestine) - attentat contre la synagogue rue Copernic le 3 octobre 1980 -, par le Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal - attentat contre le restaurant juif Goldenberg rue des Rosiers le 9 août 1982 -, par le « Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient » - attentat rue de Rennes le 17 septembre 1986, élaboré par Fouad Ali Saleh pour le Hezbollah libanais et visant à forcer la France à cesser son soutien à l'Irak lors de la guerre opposant ce dernier à l'Iran et d'obtenir "les libérations de trois terroristes détenus en France : Anis Naccache (réseau iranien), Georges Ibrahim Abdallah (réseau libanais FARL) et Varadjian Garbidjan (réseau arménien ASALA)" -, par le GIA (Groupe islamique armé) basé en Algérie - prise d'otages visant le vol Air France reliant Alger à Paris du 24 au 26 décembre 1994, attentat du RER B à Saint-Michel le 25 juillet 1995, attentat contre une école juive de Villeurbanne le 7 septembre 1995, etc. -, par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) basé au Yémen - attentat par les frères Kouachi le 7 janvier 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo au siège de l'hebdomadaire satirique à Paris -, par l'Etat islamique (Daech, ISIS ou ISIL) - attentats du 9 janvier 2015 par Amedy Coulibaly contre une supérette cacher Porte de Vincennes, du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis -, etc. etc. etc.
Le documentaire distingue le terrorisme d'Etat de celui commis par des mouvements islamistes. Mais ceux-ci sont souvent financés par des Etats : le Hezbollah et le Hamas sont soutenus par l'Iran. Le film ignore le terrorisme des "loups solitaires" et celui non reconnu comme tel par l'Etat.
Et, à chaque fois, les plaques dévoilées à la mémoire des victimes omettent de désigner les auteurs de ces attentats. Pour ne pas lier "la religion de paix" à ces violences guerrières ? Car ces attentats terroristes islamistes constituent des actes de djihad.
« Pour la première fois, les principaux responsables de la lutte antiterroriste du pays confient les secrets de leur combat, leurs échecs et leurs réussites depuis plus de 30 ans ».
Pourquoi ce documentaire débute-t-il en 1982 ? C'est oublier l'attentat terroriste islamiste contre la synagogue rue Copernic commis le 3 octobre 1980 par le FPLP-OS (Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales). Cette organisation terroriste a visé la synagogue parisienne en faisant quatre morts et 46 blessés. Justice n'a toujours pas été rendue.
"Pour la première fois, ces hommes de l’ombre qui, depuis des décennies, mènent une guerre secrète contre le terrorisme sont réunis dans un même film et dévoilent de l’intérieur plus de trois décennies d’épreuves et de combats".
"Pour la première fois, ces hommes de l’ombre qui, depuis des décennies, mènent une guerre secrète contre le terrorisme sont réunis dans un même film et dévoilent de l’intérieur plus de trois décennies d’épreuves et de combats".
« De hauts dirigeants des services de renseignement, des procureurs, des juges, des responsables de la police nationale et de la gendarmerie ou encore des patrons d'unités d’élite luttent dans l'ombre contre les réseaux terroristes islamistes ».
« Ils dévoilent leurs enquêtes, de l’attentat de la rue des Rosiers à Paris, en 1982, aux attaques de 2015-2016 ».
« Ils dévoilent leurs enquêtes, de l’attentat de la rue des Rosiers à Paris, en 1982, aux attaques de 2015-2016 ».
« La plupart ne s'étaient jamais exprimés ».
"La dimension historique permet de replacer les événements actuels dans une continuité où se retrouvent parfois les mêmes acteurs et les mêmes filières. Le recul historique permet de comprendre l’évolution du terrorisme et la constitution du dispositif antiterroriste".
"La dimension historique permet de replacer les événements actuels dans une continuité où se retrouvent parfois les mêmes acteurs et les mêmes filières. Le recul historique permet de comprendre l’évolution du terrorisme et la constitution du dispositif antiterroriste".
« Par-delà les confidences captivantes d'acteurs de premier plan (Jean-Louis Bruguière, Yves Bonnet...), ce film majeur met également en lumière l'évolution des formes du terrorisme à travers le temps ». En omettant les prétendus "loups solitaires" et les "déséquilibrés" et autres "fous".
Révélateur de la duplicité mitterrandienne. Yves Bonnet, ancien directeur de la DST (Direction de surveillance du territoire), "raconte comment il a été décidé de négocier avec le groupe terroriste Abou Nidal qui venait d'attaquer la rue du quartier juif" du Marais.
"En 1982, la France a donné carte blanche au groupe terroriste palestinien Abou Nidal qui venait de commettre l’attentat dans la rue des Rosiers pour qu’il évolue librement sur son territoire contre l’assurance qu’il ne frapperait plus le pays. En 2011, le général Philippe Rondot avait déjà évoqué ce sombre aspect de l’anti-terrorisme français. Il avait fait partie des membres de la DST à négocier avec Abou Nidal - mais c’est la première fois que le directeur de la DST de l’époque, Yves Bonnet, nommé par le président de l’époque François Mitterrand, en charge de cette négociation dévoile officiellement cette opération".
"Nous sommes en 1982 au lendemain de l’attentat de la rue des Rosiers qui a visé le restaurant de Jo Rosenberg et qui a fait 6 morts et 22 blessés". Malgré l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic en 1980, "l’appareil judiciaire et policier français n’est pas encore prêt à affronter ce genre de menaces d’un genre nouveau. « La France ne pouvait pas s’imaginer alors être attaquée par un autre Etat sur son propre territoire », explique le journaliste Vincent Nouzille. Devant cette menace, le président français François Mitterrand choisit la voie de la « négociation ». "La police suit dans un premier temps la piste du groupe dit des Irlandais de Vincennes, puis celle d’un groupuscule néo-nazi, puis ses soupçons la portent sur le groupe terroriste palestinien. « Nous avons pu établir à peu près d’une façon certaine qu’il s’agissait du groupe Abou Nidal. L’arme retrouvée – un fusil mitrailleur WZ 63 - à proximité de la scène de crime était la même que celle utilisée dans d’autres affaires similaires dans des pays voisins qui étaient imputées au groupe Abou Nidal », explique Jean-Louis Bruguières, juge anti-terroriste chargé de l’affaire de la rue des Rosiers. Mais si le commanditaire est bien identifié, les exécutants eux jouiront – et pour certains jouissent – encore d’une certaine impunité. C’est en 2015 seulement, soit 33 ans après les faits que la France, via le juge Marc Trévidic émettra des mandats d’arrêt contre trois membres de l’organisation. Sabri Khalil al banna dit Abou Nidal, mort le 16 août 2002 à Bagdad, est le fondateur du Fatah-Conseil révolutionnaire, un mouvement terroriste palestinien dissident du Fatah de Yasser Arafat. Il est responsable de plusieurs attaques meurtrières dans les années 1970-1980 qui ont tué plus de 300 personnes. Abou Nidal est à la tête d’un groupe de terroristes palestiniens, mais c’est « avant tout un mercenaire au service de la Syrie [pays alors dirigé par Hafez al-Assad] qui ne supporte la présence française au Liban » racontent les journalistes. Il décide alors de lui faire payer. A cette époque, la lutte contre le terrorisme est encore balbutiante, chaque service travaille dans son coin. Et la DST le fera sans aucune coordination avec l’enquête judiciaire du juge Bruguières.
Nommé par François Mitterrand, le préfet Yves Bonnet prend la direction de la DST fin 1982 soit quelques semaines après le drame. Il adapte le service et crée la première division antiterroriste de la DST. Il en donne la direction à Jean-François Clair, ce dernier confiant à Louis Caprioli les « affaires moyen-orientales » incluant le cas du groupe Abou Nidal. La DST, tout comme le juge Bruguières remonte rapidement jusqu’à Abou Nidal. Mais au lieu de le traquer, ils prennent contact avec lui à Vienne et Alger. Souriant, énigmatique, Yves Bonnet raconte face caméra et pour la première fois ce que fut l’attitude officielle de la France : « Nous sommes rentrés en relation avec l’organisation Abou Nidal. A partir de ce moment-là nous avons passé une sorte de marché non-écrit qui voulait que les gens d’Abou Nidal ne commettraient plus d’attentats en France, et en revanche je leur garantissais qu’ils pourraient venir en France ». Lé général Philippe Rondot a raconté à Giacomo Battiato, un scénariste italien, les détails de cette histoire, qui sont venus alimenter la trame du film L’Infiltré avec Jacques Gamblin. Ainsi « par l’intermédiaire d’un officier français des renseignements, un accord est conclu avec le terroriste aux termes duquel il s’engage à ne pas frapper la France ni ses intérêts. En retour, poursuit La Dépêche la France libère des terroristes prisonniers et accueille à ses frais des étudiants dans ses universités ».
Confrontés à cette déclaration par les journalistes, Jean-Louis Bruguières, à l’instar des anciens subordonnés de Bonnet apparaissent un peu abasourdis par l’audace de leur ancien collègue et supérieur. En rigolant, Caprioli répond : « Eh bien, le préfet Bonnet vous en a parlé, moins je ne vous le dirai pas ». Et Jean-François Clair : « Il s’est exprimé, il a dit ce qu’il a envie de dire. C’était le patron, je n’ai rien à dire sur le sujet ». Pourtant sur le même ton badin l’ancien préfet Bonnet affirme : « Disons que Clair était très au courant ». Louis Caprioli dément en revanche que ces négociations aient pu être à l’initiative seule de Yves Bonnet : « Toutes les décisions qui sont prises dans la lutte anti-terroriste sont des décisions politiques. Les services ne s’engagent pas dans une opération s’ils n’ont pas le feu vert des autorités. Donc dans ces opérations, puisque le préfet Bonnet vous en a parlé, le président de la République était informé, tout cela était une décision politique », raconte-t-il au début du reportage."
"Grâce à ces marchandages secrets, le groupe Abou Nidal ne frappera plus la France. Mais le 27 décembre 1985, le groupe terroriste revendique les attentats perpétrés dans les aéroports de Rome et de Vienne dans lesquels des ressortissants israéliens sont visés. A l’aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino quatre hommes armés ouvrent le feu sur le comptoir de la compagnie d’El Al, tuant 16 personnes et en blessant 99 autres. Quelques minutes plus tard, à l’aéroport de Vienne-Schwechat, trois hommes lancent des grenades sur les passagers d’un vol pour Tel Aviv, tuant 4 personnes et en blessant 39 autres." L'Italie avait signé un pacte similaire avec les terroristes palestiniens....
"En 2017, à la veille du 35e anniversaire de l’attentat, des associations ont demandé aux autorités françaises de se mobiliser pour obtenir l’extradition des suspects de l’attentat de la rue des Rosiers. En 2015, le juge anti-terroriste Marc Trévidic avait délivré quatre mandats d’arrêts contre l’organisateur présumé de l’attentat et trois membres possibles du commando qui avait mené cet assaut. « Ces demandes n’ont pas été satisfaites. 35 ans après les faits, les victimes restent donc dans l’attente d’un procès », regrettaient dans un communiqué le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT). La justice jordanienne a rejeté la demande d’extradition de ses deux ressortissants d’origine palestinienne, Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias « Amjad Atta », présenté comme le cerveau de cette attaque, et Nizar Tawfiq Mussa Hamada, membre présumé du commando. La justice française recherche toujours Mahmoud Khader Abed Adra, alias « Hicham Harb », qui vit aujourd’hui en Cisjordanie, et Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias « Souhail Othman », qui vit en Norvège. Les deux associations appelaient « les autorités françaises à tout mettre en œuvre auprès de leurs homologues norvégiens, jordaniens et palestiniens pour que les suspects soient entendus en France par le juge en charge du dossier et que la justice puisse travailler en toute indépendance et en dehors de toute considération politique. »
« Pendant ce temps, dans le quartier du Marais, les traces de l’attentat s’effacent, note le Crif. Le restaurant de Jo Goldenberg a fermé ses portes en 2006, remplacé par une boutique de vêtements, en 2010. Seule une plaque commémorative, apposée en 2011 en remplacement de la précédente inaugurée en 1983 par François Mitterrand et disparue en 2007, conserve la mémoire de cet événement tragique. Et, 36 ans après les faits, les victimes restent toujours dans l’attente d’un procès ».
Documentaire édifiant sur l'incompréhension de la France après l'attentat commis par le Hezbollah au Liban contre des Occidentaux - la France ne perçoit pas la main de l'Iran et le lien avec le différend entre l'Iran et la France -, sur l'apparition de la "théorie du déséquilibré" imposée par les autorités françaises après l'attentat rue de Rennes, sur la sanctuarisation du territoire français par un pacte avec les terroristes, sur la filière des Buttes Chaumont...
En 1995, un des fomenteurs des attentats islamistes déclare aux policiers lors de son interrogatoire : « Moi, j’ai perdu. Mais dans six mois, un an, dix ans, d’autres viendront. On est chez nous ici. Vos femmes porteront le hijab.»
Ce film intéressant s'avère trop franco-français. Quid de l'entraide entre services de renseignements occidentaux ? L'Etat d'Israël a transmis à la France des informations recueillies et analysées par le Mossad, notamment un projet d'attentat fomenté par l'Iran et visant son opposition en France en juin 2018. De plus, quid de l'Union européenne et de sa lenteur à adopter un mandat d'arrêt européen adopté par le Conseil en 2002 et entré en vigueur en... 2004 ? Quid des moyens financiers des services de police et de renseignements ? Quid du contexte international - faiblesse du président Barack Hussein Obama, renforcement de la diplomatie russe, etc. - et de la guerre islamique : ses modalités, ses objectifs, etc. ?
Des intervenants du documentaire semblent surpris par l'attrait de la Syrie pour des musulmans français qui partaient rejoindre les rangs d'ISIS (Etat islamique). "La Syrie, Bilad el-Sham en arabe, joue un rôle particulier dans l'eschatologie musulmane. Ce pays de Cham est cité dans le Coran et les Hadiths, car c'est là que doit se dérouler l'affrontement final contre Satan, contre la Bête à la fin des temps, lors du jugement dernier. Les musulmans croient même que Jésus –dans sa version coranique– reviendra sur terre en Syrie. L'un des minarets de la mosquée des Omeyyades à Damas est d'ailleurs appelé le minaret de Jésus. Tout cela résonne dans l'imaginaire des djihadistes. Ils mènent un combat contre ce qu'ils considèrent comme le Mal sur une terre dont parle la tradition islamique. Voilà aussi pourquoi la Syrie est devenue un tel aimant", a déclaré en juin 2014 Frédéric Pichon, chercheur à l'Université de Tours et arabisant, auteur de «Syrie. Pourquoi l'Occident s'est trompé» (Editions du Rocher).
Révélateur de la duplicité mitterrandienne. Yves Bonnet, ancien directeur de la DST (Direction de surveillance du territoire), "raconte comment il a été décidé de négocier avec le groupe terroriste Abou Nidal qui venait d'attaquer la rue du quartier juif" du Marais.
"En 1982, la France a donné carte blanche au groupe terroriste palestinien Abou Nidal qui venait de commettre l’attentat dans la rue des Rosiers pour qu’il évolue librement sur son territoire contre l’assurance qu’il ne frapperait plus le pays. En 2011, le général Philippe Rondot avait déjà évoqué ce sombre aspect de l’anti-terrorisme français. Il avait fait partie des membres de la DST à négocier avec Abou Nidal - mais c’est la première fois que le directeur de la DST de l’époque, Yves Bonnet, nommé par le président de l’époque François Mitterrand, en charge de cette négociation dévoile officiellement cette opération".
"Nous sommes en 1982 au lendemain de l’attentat de la rue des Rosiers qui a visé le restaurant de Jo Rosenberg et qui a fait 6 morts et 22 blessés". Malgré l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic en 1980, "l’appareil judiciaire et policier français n’est pas encore prêt à affronter ce genre de menaces d’un genre nouveau. « La France ne pouvait pas s’imaginer alors être attaquée par un autre Etat sur son propre territoire », explique le journaliste Vincent Nouzille. Devant cette menace, le président français François Mitterrand choisit la voie de la « négociation ». "La police suit dans un premier temps la piste du groupe dit des Irlandais de Vincennes, puis celle d’un groupuscule néo-nazi, puis ses soupçons la portent sur le groupe terroriste palestinien. « Nous avons pu établir à peu près d’une façon certaine qu’il s’agissait du groupe Abou Nidal. L’arme retrouvée – un fusil mitrailleur WZ 63 - à proximité de la scène de crime était la même que celle utilisée dans d’autres affaires similaires dans des pays voisins qui étaient imputées au groupe Abou Nidal », explique Jean-Louis Bruguières, juge anti-terroriste chargé de l’affaire de la rue des Rosiers. Mais si le commanditaire est bien identifié, les exécutants eux jouiront – et pour certains jouissent – encore d’une certaine impunité. C’est en 2015 seulement, soit 33 ans après les faits que la France, via le juge Marc Trévidic émettra des mandats d’arrêt contre trois membres de l’organisation. Sabri Khalil al banna dit Abou Nidal, mort le 16 août 2002 à Bagdad, est le fondateur du Fatah-Conseil révolutionnaire, un mouvement terroriste palestinien dissident du Fatah de Yasser Arafat. Il est responsable de plusieurs attaques meurtrières dans les années 1970-1980 qui ont tué plus de 300 personnes. Abou Nidal est à la tête d’un groupe de terroristes palestiniens, mais c’est « avant tout un mercenaire au service de la Syrie [pays alors dirigé par Hafez al-Assad] qui ne supporte la présence française au Liban » racontent les journalistes. Il décide alors de lui faire payer. A cette époque, la lutte contre le terrorisme est encore balbutiante, chaque service travaille dans son coin. Et la DST le fera sans aucune coordination avec l’enquête judiciaire du juge Bruguières.
Nommé par François Mitterrand, le préfet Yves Bonnet prend la direction de la DST fin 1982 soit quelques semaines après le drame. Il adapte le service et crée la première division antiterroriste de la DST. Il en donne la direction à Jean-François Clair, ce dernier confiant à Louis Caprioli les « affaires moyen-orientales » incluant le cas du groupe Abou Nidal. La DST, tout comme le juge Bruguières remonte rapidement jusqu’à Abou Nidal. Mais au lieu de le traquer, ils prennent contact avec lui à Vienne et Alger. Souriant, énigmatique, Yves Bonnet raconte face caméra et pour la première fois ce que fut l’attitude officielle de la France : « Nous sommes rentrés en relation avec l’organisation Abou Nidal. A partir de ce moment-là nous avons passé une sorte de marché non-écrit qui voulait que les gens d’Abou Nidal ne commettraient plus d’attentats en France, et en revanche je leur garantissais qu’ils pourraient venir en France ». Lé général Philippe Rondot a raconté à Giacomo Battiato, un scénariste italien, les détails de cette histoire, qui sont venus alimenter la trame du film L’Infiltré avec Jacques Gamblin. Ainsi « par l’intermédiaire d’un officier français des renseignements, un accord est conclu avec le terroriste aux termes duquel il s’engage à ne pas frapper la France ni ses intérêts. En retour, poursuit La Dépêche la France libère des terroristes prisonniers et accueille à ses frais des étudiants dans ses universités ».
Confrontés à cette déclaration par les journalistes, Jean-Louis Bruguières, à l’instar des anciens subordonnés de Bonnet apparaissent un peu abasourdis par l’audace de leur ancien collègue et supérieur. En rigolant, Caprioli répond : « Eh bien, le préfet Bonnet vous en a parlé, moins je ne vous le dirai pas ». Et Jean-François Clair : « Il s’est exprimé, il a dit ce qu’il a envie de dire. C’était le patron, je n’ai rien à dire sur le sujet ». Pourtant sur le même ton badin l’ancien préfet Bonnet affirme : « Disons que Clair était très au courant ». Louis Caprioli dément en revanche que ces négociations aient pu être à l’initiative seule de Yves Bonnet : « Toutes les décisions qui sont prises dans la lutte anti-terroriste sont des décisions politiques. Les services ne s’engagent pas dans une opération s’ils n’ont pas le feu vert des autorités. Donc dans ces opérations, puisque le préfet Bonnet vous en a parlé, le président de la République était informé, tout cela était une décision politique », raconte-t-il au début du reportage."
"Grâce à ces marchandages secrets, le groupe Abou Nidal ne frappera plus la France. Mais le 27 décembre 1985, le groupe terroriste revendique les attentats perpétrés dans les aéroports de Rome et de Vienne dans lesquels des ressortissants israéliens sont visés. A l’aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino quatre hommes armés ouvrent le feu sur le comptoir de la compagnie d’El Al, tuant 16 personnes et en blessant 99 autres. Quelques minutes plus tard, à l’aéroport de Vienne-Schwechat, trois hommes lancent des grenades sur les passagers d’un vol pour Tel Aviv, tuant 4 personnes et en blessant 39 autres." L'Italie avait signé un pacte similaire avec les terroristes palestiniens....
"En 2017, à la veille du 35e anniversaire de l’attentat, des associations ont demandé aux autorités françaises de se mobiliser pour obtenir l’extradition des suspects de l’attentat de la rue des Rosiers. En 2015, le juge anti-terroriste Marc Trévidic avait délivré quatre mandats d’arrêts contre l’organisateur présumé de l’attentat et trois membres possibles du commando qui avait mené cet assaut. « Ces demandes n’ont pas été satisfaites. 35 ans après les faits, les victimes restent donc dans l’attente d’un procès », regrettaient dans un communiqué le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT). La justice jordanienne a rejeté la demande d’extradition de ses deux ressortissants d’origine palestinienne, Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias « Amjad Atta », présenté comme le cerveau de cette attaque, et Nizar Tawfiq Mussa Hamada, membre présumé du commando. La justice française recherche toujours Mahmoud Khader Abed Adra, alias « Hicham Harb », qui vit aujourd’hui en Cisjordanie, et Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias « Souhail Othman », qui vit en Norvège. Les deux associations appelaient « les autorités françaises à tout mettre en œuvre auprès de leurs homologues norvégiens, jordaniens et palestiniens pour que les suspects soient entendus en France par le juge en charge du dossier et que la justice puisse travailler en toute indépendance et en dehors de toute considération politique. »
« Pendant ce temps, dans le quartier du Marais, les traces de l’attentat s’effacent, note le Crif. Le restaurant de Jo Goldenberg a fermé ses portes en 2006, remplacé par une boutique de vêtements, en 2010. Seule une plaque commémorative, apposée en 2011 en remplacement de la précédente inaugurée en 1983 par François Mitterrand et disparue en 2007, conserve la mémoire de cet événement tragique. Et, 36 ans après les faits, les victimes restent toujours dans l’attente d’un procès ».
Documentaire édifiant sur l'incompréhension de la France après l'attentat commis par le Hezbollah au Liban contre des Occidentaux - la France ne perçoit pas la main de l'Iran et le lien avec le différend entre l'Iran et la France -, sur l'apparition de la "théorie du déséquilibré" imposée par les autorités françaises après l'attentat rue de Rennes, sur la sanctuarisation du territoire français par un pacte avec les terroristes, sur la filière des Buttes Chaumont...
En 1995, un des fomenteurs des attentats islamistes déclare aux policiers lors de son interrogatoire : « Moi, j’ai perdu. Mais dans six mois, un an, dix ans, d’autres viendront. On est chez nous ici. Vos femmes porteront le hijab.»
Ce film intéressant s'avère trop franco-français. Quid de l'entraide entre services de renseignements occidentaux ? L'Etat d'Israël a transmis à la France des informations recueillies et analysées par le Mossad, notamment un projet d'attentat fomenté par l'Iran et visant son opposition en France en juin 2018. De plus, quid de l'Union européenne et de sa lenteur à adopter un mandat d'arrêt européen adopté par le Conseil en 2002 et entré en vigueur en... 2004 ? Quid des moyens financiers des services de police et de renseignements ? Quid du contexte international - faiblesse du président Barack Hussein Obama, renforcement de la diplomatie russe, etc. - et de la guerre islamique : ses modalités, ses objectifs, etc. ?
Des intervenants du documentaire semblent surpris par l'attrait de la Syrie pour des musulmans français qui partaient rejoindre les rangs d'ISIS (Etat islamique). "La Syrie, Bilad el-Sham en arabe, joue un rôle particulier dans l'eschatologie musulmane. Ce pays de Cham est cité dans le Coran et les Hadiths, car c'est là que doit se dérouler l'affrontement final contre Satan, contre la Bête à la fin des temps, lors du jugement dernier. Les musulmans croient même que Jésus –dans sa version coranique– reviendra sur terre en Syrie. L'un des minarets de la mosquée des Omeyyades à Damas est d'ailleurs appelé le minaret de Jésus. Tout cela résonne dans l'imaginaire des djihadistes. Ils mènent un combat contre ce qu'ils considèrent comme le Mal sur une terre dont parle la tradition islamique. Voilà aussi pourquoi la Syrie est devenue un tel aimant", a déclaré en juin 2014 Frédéric Pichon, chercheur à l'Université de Tours et arabisant, auteur de «Syrie. Pourquoi l'Occident s'est trompé» (Editions du Rocher).
Le pouvoir politique apparaît par intermittences, par exemple, la décision du Président Nicolas Sarkozy de fusionner la direction centrale des Renseignements généraux (RG) et la la Direction de la surveillance du territoire (DST) et pour créer en 2008 "un FBI français" dénommé Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) - devenue en 2014 Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) - est unanimement critiquée par les témoins - perte des renseignements provenant du quadrillage humain du terrain alors que muait le terrorisme -, mais les documentaristes ne donnent pas la parole à Nicolas Sarkozy.
Quid du Président François Mitterrand qui, jusqu'en 1986, "refusait qu’on considère le terrorisme comme un acte de guerre : « Il disait : "On en a fini avec ça"» ? Si le chef de l'Etat nie la réalité, c'est une nation qui s'avère désarmée psychologiquement pour comprendre une situation tragique et combattre une idéologie conquérante.
Quid de l’affaire des Irlandais de Vincennes, scandale politique sous le premier mandat de la Présidence du socialiste François Mitterrand ? Rappelons les faits : à l'été 1982, des attentats terroristes sont commis à Paris. Le 28 août 1982, l'Elysée annonçait dans un communiqué, des « arrestations importantes dans les milieux du terrorisme international », à Vincennes, près de Paris, sous les ordres du capitaine Paul Barril, "l’inséparable bras-droit de Prouteau, « super-gendarme », ex-patron du GIGN, et chef de la Mission de coordination de l’anti-terrorisme à la Présidence de la République. Trois militants républicains irlandais – Michael Plunkett, Stephen King et Mary Reid –, membres d’une organisation de gauche dissidente de l’IRA seront emprisonnés durant neuf mois, jusqu’à ce que cette fable s’effondre et que la procédure à leur encontre soit annulée. Car ce n’était rien d’autre qu’un montage pour faire du chiffre et impressionner l’opinion... Non seulement les trois Irlandais n’avaient rien à voir avec les attentats, mais les supposées preuves matérielles – armes, explosif – avaient été apportées et déposées dans leur appartement par les gendarmes du GIGN venus les interpeller. Pour étouffer le scandale, il fallait un bouc-émissaire. Ce fut Jean-Michel Beau (1943-2020) qui, en tant qu’officier de police judiciaire, avait cautionné la procédure de Vincennes alors qu’elle était toute entière irrégulière. Il avait agi par esprit de corps et de discipline, respectant l’injonction qui lui avait été faite que cette affaire devait tenir, coûte que coûte. Injonction venue directement de l’Élysée, où siégeait le chef constitutionnel des armées, et relayée complaisamment par une hiérarchie gendarmique ravie d’y avoir damé le pion à la police nationale." (Edwy Plenel)
Quid de la responsabilité des autorités politiques de laisser ouvertes à l'été 2015 les portes de l'Union européenne aux "migrants" alors que les djihadistes de l'Etat islamique risquaient de l'emprunter ? Et que certains de ces "migrants" ont commis des attentats terroristes islamistes le 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis ? Des attentats ayant fait 130 ou 131 victimes décédées (et 7 terroristes) et 413, dont 99 grièvement, blessés.
Quid de la volonté en hauts lieux d'orienter les recherches policières vers la piste d'extrême-droite après le premier assassinat commis par Mohamed Mérah ? On reste pantois en entendant un de ces experts justifier de n'avoir pas privilégié la piste islamiste en arguant du fait que l'assassin n'avait pas manifesté de racisme en tuant ses premières victimes, des soldats originaires d'Afrique du nord ou des Antilles !?
Ce documentaire évoque des attentats au Kenya et pas ceux en Israël. Pourquoi ?
A aucun moment, il ne définit l'ennemi : une idéologie pour laquelle le terrorisme est une tactique, un instrument inséré dans une stratégie de conquêtes.
Il a été suivi à 23 h 30 par un débat animé par Julian Bugier. "Plusieurs invités commentent les faits évoqués par les acteurs français de la lutte contre le terrorisme. Que retenir des témoignages des magistrats antiterroristes, des responsables des services de renseignement et de la police judiciaire, de la gendarmerie et des unités d'élites ?"
Le 19 novembre 2018, le député Meyer Habib a dénoncé un "scandale d'Etat" sur son compte Facebook dans le post "ATTENTAT DE LA RUE DES ROSIERS (SUITE) – DST : LA FRANCE A NEGOCIE AVEC LE GROUPE ABOU NIDAL - NOUVELLES REVELATIONS" :
"Le 13 novembre dernier, dans le documentaire « Histoire secrète de l’anti-terrorisme », de Patrick Rotman et Vincent Nouzille, diffusé sur France 2, l’ancien directeur de la surveillance du territoire (DST) Yves Bonnet révèle que la France a négocié avec le groupe Abou Nidal, responsable de l’attentat de la rue des rosiers et lui a donné carte blanche pour qu’il évolue librement sur son territoire contre l’assurance qu’il ne frapperait plus le pays.Les ordres auraient émané directement du sommet de l’Etat, actant au plus haut niveau cette compromission avec le groupe terroriste. Nous sommes bien face à un scandale d’Etat.Ceci explique peut-être cela : plus de 36 ans après les faits, les terroristes coulent toujours des jours heureux !Cela fait près de trois ans que je m’implique sur ce dossier pour que justice soit enfin rendue aux victimes et leurs familles. Pour rappel : cet attentat antisémite fît 6 morts et 22 blessés.Les quatre terroristes présumés ont été identifiés en 2015 par le juge anti-terroriste Marc Trévidic. Deux vivent en Jordanie, un dans les Territoires palestiniens, le dernier en Norvège.Le 1er juin dernier, j’étais reçu à l’Elysée avec le journaliste Yohann Taïeb, porte-parole de familles de victimes, par la cellule diplomatique. Le 17 juillet dernier encore, j’interrogeais en Commission des Affaires étrangères le Ministre Jean-Yves Le Drian sur ce scandale.Ci-joint le lien vers la vidéo de ma question : https://youtu.be/rTdddPZSJZsJusqu’à présent, il y a eu des paroles mais très peu d’actes et le scandale persiste.A titre de comparaison : tous les terroristes des JO de Munich 1972 ont été éliminés un à un par le Mossad, parfois trente ans après.Ces terroristes qui massacrent des Français et détruisent des vies doivent payer un prix ! C’est le b.a.ba de la justice.Ne rien faire est une capitulation face au terrorisme, une insupportable trahison morale."
Personnalités interrogées
Des responsables des services de renseignement
• Pierre de Bousquet de Florian, directeur de la DST (2002-2007), actuel coordonnateur du renseignement et de la lutte antiterroriste à l’Élysée (depuis juin 2017) ;
• Yves Bonnet, directeur de la DST (Direction de surveillance du territoire) (1982-1985) ;
• Jean-François Clair, directeur de la division antiterroriste à la DST (1983-1997), directeur adjoint de la DST (1997-2007) ;
• Louis Caprioli, directeur-adjoint de la division antiterroriste à la DST (1983-1994), directeur de la division antiterroriste à la DST (1997-2004) ;
• Bernard Squarcini, directeur central adjoint des RG (Renseignements généraux) (1994-2004), directeur de la DST (2007), directeur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) (2008-2012) ;
• Pierre Brochand, directeur de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) (2002-2008) ;
• Alain Chouet, officier traitant à la direction du renseignement de la DGSE (1972-2000), directeur du renseignement de sécurité à la DGSE (2000-2002).
Des responsables de la police judiciaire, de la gendarmerie et des unités d’élites
• Jacques Poinas, enquêteur à la Brigade criminelle de la police judiciaire de Paris (BC-PJ-PP) (1979-1982), chef adjoint, puis chef de l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) (1992-2003), sous-directeur à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) (2003-2005), conseiller du directeur général de la police nationale (DNPN) pour le Livre blanc sur le terrorisme (2005) ;
• Roger Marion, chef de la 6e division DCPJ chargé du terrorisme, devenue Direction nationale antiterroriste (DNAT) à la DCPJ (1990-1999), directeur central adjoint de la DCPJ (1999-2002) ;
• Frédéric Veaux, chef de la Direction nationale antiterroriste à la DCPJ (2001-2006), sous-directeur antiterroriste à la DCPJ (2006-2008), directeur central adjoint DCRI (2010-2012), directeur central adjoint DCPJ (2013-2016) ;
• Amaury de Hauteclocque, chef de la Section antiterroriste à la PJ de Paris (2001-2004), directeur adjoint de l’UCLAT (2004-2007), patron du RAID (groupe d’intervention de la police nationale) (2007-2012) ;
• Jean-Michel Fauvergne, patron du RAID (2013-2017) ;
• Général Denis Favier, chef du GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) (1992-1997, 2007-2011), directeur général de la gendarmerie nationale (2013-2016).
Des magistrats antiterroristes
• François Molins, procureur de la République de Paris (2012-2018) ;
• Jean-Louis Bruguière, juge d’instruction antiterroriste, vice-président du TGI de Paris (1982-2007) ;
• Jean-François Ricard, juge d’instruction antiterroriste au TGI de Paris (1994-2006) ;
• Marc Trévidic, substitut à la section antiterroriste du parquet de Paris (2000-2003), juge d’instruction antiterroriste au TGI de Paris (2006-2015) ;
• Alain Marsaud, juge antiterroriste, chef de la section antiterroriste de Paris (1982-1989).
« Histoire secrète de l'antiterrorisme » par Patrick Rotman et Vincent Nouzille
2018, 150 min
Kuiv / Michel Rotman, avec la participation de TV5 Monde et de la chaîne Histoire
Production : Michel Rotman, Marie Hélène Ranc
Kuiv / Michel Rotman, avec la participation de TV5 Monde et de la chaîne Histoire
Production : Michel Rotman, Marie Hélène Ranc
Texte dit par Marc Lavoine
Sur France 2 le 13 novembre 2018 à 21 h
Sur Histoire les 10 juillet 2019 à 8 h 40 et 22 juillet 2019 à 8 h 35, 19 mai 2020 à 08 h 50, 28 mai 2020 à 08 h et 1er juin 2020 à 8 h 45
Sur Histoire les 10 juillet 2019 à 8 h 40 et 22 juillet 2019 à 8 h 35, 19 mai 2020 à 08 h 50, 28 mai 2020 à 08 h et 1er juin 2020 à 8 h 45
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Les citations sont extraites du communiqué de presse. Cet article a été publié le 13 novembre 2018, puis le 10 juillet 2019.
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