« Un âge de fer - La Guerre de Trente Ans » (Die Eiserne Zeit - Lieben und Töten im Dreißigjährigen Krieg) est une série documentaire en six volets réalisée par Philippe Bérenger et Henrike Sandner. « Il y a quatre siècles débutait la guerre de Trente Ans. Cette ambitieuse série documentaire-fiction plonge dans trois décennies de chaos, d'intrigues et de terreur, à l'issue desquelles émergera une Europe plus juste et moderne. » Arte diffusera le 23 février 2019 "Un jour à Cologne en 1629" (Ein Tag in Köln 1629), par Sigrun Laste.
La fabrique des saintes images. Rome-Paris, 1580-1660
« Un âge de fer - La Guerre de Trente Ans » par Philippe Bérenger et Henrike Sandner
Le congrès de Vienne ou l’invention d’une nouvelle Europe
« Ce qui n'était au départ qu’une querelle régionale entre catholiques et protestants va embraser l’Europe ».
« Car cette guerre de religion se mue en une lutte de pouvoir sans merci entre puissances européennes. Trois décennies de chaos, d'intrigues et de terreur ».
« Cette succession de conflits, de 1618 à 1648, ensanglantera notre continent, ravagé par les massacres, les pillages et les famines, et causera 8 millions de morts ».
« Un âge de fer - La Guerre de Trente Ans » restitue avec ampleur ces trois décennies de barbarie grâce à de nombreux éclairages d'historiens, une splendide iconographie, mais aussi aux témoignages poignants de ceux qui ont vécu cette époque : les mémoires inédits du Père Joseph, éminence grise de Richelieu, le journal de Peter Hagendorf, soldat de tous les champs de bataille, la correspondance d’Élisabeth Stuart, la malheureuse "reine d’un hiver", l’autobiographie d’Anna Wrangel, orpheline devenue femme la plus puissante de Suède, les minutes du procès en sorcellerie de Barbara Xeller. Et aussi… les lettres secrètes de Rubens, peintre le plus célèbre d’Europe et maître espion du roi d’Espagne ».
« Autant de destins d'exception qui permettent de découvrir la vie quotidienne en temps de guerre et rendent limpides les multiples rebondissements et tractations du conflit ».
Cette guerre sur le continent européen marque la lutte entre protestantisme et catholicisme : les États allemands protestants du Saint-Empire, les puissances européennes voisines à majorité protestante, Provinces-Unies et pays scandinaves, ainsi que la France qui, bien que "fille aînée de l'Eglise" et combattant les protestants sur son territoire, voulait réduire la puissance de la maison de Habsbourg, étaient opposés au camp des Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire, bénéficiant du soutien de la papauté. Ce conflit a opposé la féodalité à l'absolutisme.
24 octobre 1648. La paix de Westphalie met un terme à la Guerre de Trente ans par la victoire de l'absolutisme. Une conférence diplomatique met fin à l’état de belligérance en fixant les conditions d’une coexistence pacifique entre Etats souverains. Est affirmé alors politiquement l’État-nation moderne, entité juridique détenant le monopole de la violence légitime et personne morale dans le cadre du droit international. Sur le plan religieux, s'applique le principe exprimé par la maxime latine "Cujus regio, ejus religio" (« A qui appartient la région, de celui-là la religion ») : la religion du souverain détermine celle de l'Etat et des habitants.
Cette guerre sur le continent européen marque la lutte entre protestantisme et catholicisme : les États allemands protestants du Saint-Empire, les puissances européennes voisines à majorité protestante, Provinces-Unies et pays scandinaves, ainsi que la France qui, bien que "fille aînée de l'Eglise" et combattant les protestants sur son territoire, voulait réduire la puissance de la maison de Habsbourg, étaient opposés au camp des Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire, bénéficiant du soutien de la papauté. Ce conflit a opposé la féodalité à l'absolutisme.
24 octobre 1648. La paix de Westphalie met un terme à la Guerre de Trente ans par la victoire de l'absolutisme. Une conférence diplomatique met fin à l’état de belligérance en fixant les conditions d’une coexistence pacifique entre Etats souverains. Est affirmé alors politiquement l’État-nation moderne, entité juridique détenant le monopole de la violence légitime et personne morale dans le cadre du droit international. Sur le plan religieux, s'applique le principe exprimé par la maxime latine "Cujus regio, ejus religio" (« A qui appartient la région, de celui-là la religion ») : la religion du souverain détermine celle de l'Etat et des habitants.
« En 1618, une révolte protestante éclate à Prague, la capitale de la Bohême, qui fait partie du vaste Saint Empire romain germanique ».
« Les rebelles chassent leur roi catholique et se dotent d'un souverain calviniste, Frédéric V, qui épouse Élisabeth Stuart, la fille du roi d’Angleterre. »
« Les armées se préparent à entrer en guerre et recrutent des mercenaires ».
« Le jeune Peter Hagendorf s'engage pour sa part dans l'armée du royaume de Bohême, où, dans les églises, les calvinistes détruisent des œuvres d'art, avec l'assentiment du roi ».
« À Anvers, le peintre Pierre Paul Rubens se désole de cette furie iconoclaste ».
« Malgré le soutien du Danemark protestant, la Bohême est vaincue ».
« Peter Hagendorf s'engage dans l'armée impériale. Son journal intime nous livre un témoignage rare de la guerre de Trente ans ».
« En France, la tension s’accroît entre la monarchie catholique et les huguenots. Le conflit se cristallise à La Rochelle, soutenue par les Anglais. Un moine capucin, le Père Joseph, conseille le puissant cardinal Richelieu lors de l'interminable siège de la ville, qui finit par capituler ».
« Rubens accepte de rendre service à sa souveraine, Isabelle de Castille, en collectant des informations lors de ses séjours dans les cours européennes ».
« Malgré sa victoire sur les protestants de son pays, Richelieu s'inquiète de l’hégémonie du Saint Empire romain germanique, pourtant catholique ».
« La France va se livrer à un double jeu, en le soutenant officiellement et en finançant officieusement son nouvel adversaire, la Suède ».
« Une stratégie combattue par Marie de Médicis, mère du roi de France et fervente catholique ».
« Mais Louis XIII prend le parti de Richelieu et contraint sa mère à l’exil ».
« À Magdebourg, une bataille entre l’armée impériale et les Suédois tourne au carnage. Le soldat Hagendorf y sera gravement blessé. La jeune orpheline rescapée Anna Margareta von Haugwitz sera recueillie dans un couvent ».
« Grâce aux progrès de l'imprimerie et au sens de la communication du Père Joseph, la nouvelle du massacre de Magdebourg se répand dans toute l’Europe ».
« Ces atrocités commises contre les protestants suscitent l’effroi jusque dans les pays catholiques ».
« L’empereur Ferdinand II en sort d’autant plus affaibli que les troupes suédoises volent de victoire en victoire ».
« À Biberach, l’aubergiste Barbara Xeller raconte comment catholiques et protestants, qui vivaient en paix et partageaient la même église, sont, avec l’invasion suédoise, désormais sommés de choisir un camp ».
« À la famine et aux pillages incessants s’ajoute un nouveau fléau : la peste ».
« La guerre de religion a fait place à une lutte sans merci pour la suprématie en Europe ».
« Pour remplacer les pertes militaires, des milliers de mercenaires affluent de tout le continent ».
« Hagendorf se bat désormais dans l’armée suédoise et constate la haine féroce qui s’est installée entre les soldats et une population civile affamée et pillée ».
« La jeune Anna Margareta von Haugwitz épouse le chef des armées suédoises, Carl Wrangrel, alors que les troupes catholiques espagnoles, alliées à celles de l’empereur, font reculer ses hommes ».
« La France entre alors officiellement en guerre contre Ferdinand II, tandis que ce dernier réussit à restaurer son autorité dans le Saint Empire en scellant la paix avec les princes protestants allemands ».
« La guerre bascule : les troupes impériales pénètrent en France et s’approchent de Paris. Le Père Joseph organise la résistance au côté de Richelieu, affaibli ».
« En 1643, un espoir surgit : les grandes puissances ont décidé de négocier en Westphalie. Mais chaque camp tente par les armes d’influer sur les pourparlers ».
« Victoires et défaites se succèdent, précipitant les populations dans des combats et des pillages sans fin ».
« À Biberach, les perspectives d’égalité de droits entre catholiques et protestants inquiètent les autorités en place qui pratiquent alors une chasse aux sorcières, accusant de nombreuses femmes protestantes d’avoir conclu un pacte avec le diable. Barbara Xeller sera l’une d’entre elles ».
« Au bout de cinq années, en 1648, la paix de Westphalie marque la fin d’une guerre sans vainqueur ».
« Une Europe constituée de nations et de religions diverses, capables de coexister, va émerger enfin. À l’"âge de fer" pourra succéder celui des lumières ».
"Un jour à Cologne en 1629"
Arte diffusera le 23 février 2019 "Un jour à Cologne en 1629" (Ein Tag in Köln 1629), par Sigrun Laste. "Cologne en l’an 1629 : voyage dans le temps, dans les pas d'une sage-femme, alors que la Guerre de Trente Ans fait rage à l'extérieur de la ville... Une série de documentaires-fictions historiques très documentés qui fait revivre une époque au travers d'un personnage et de son quotidien."
"En l’an 1629, Cologne est la plus grande ville du Saint Empire romain germanique. Alors qu’à l’extérieur, la guerre de Trente Ans fait rage, un calme trompeur règne sur la cité. L’époque connaît des bouleversements gigantesques : outre les guerres de religion et les catastrophes climatiques, la sorcellerie inquiète également beaucoup la population. Aux côtés de la sage-femme Anna Stein, nous découvrons le quotidien colonais, façonné par la foi, mais aussi la superstition. Son engagement et sa grande connaissance des herbes médicinales ont valu à la "ventrière", comme on dit alors, d’acquérir une réputation incontestée auprès de la population. Mais la moindre erreur pousse celle-ci à suspecter l’œuvre du Diable. Images pieuses à avaler et lettres d’indulgence sont monnaie courante, tandis que, sur les marchés, les imprimés que l'on distribue colportent les "informations" les plus fantaisistes".
"Un jour à Cologne en 1629"
Arte diffusera le 23 février 2019 "Un jour à Cologne en 1629" (Ein Tag in Köln 1629), par Sigrun Laste. "Cologne en l’an 1629 : voyage dans le temps, dans les pas d'une sage-femme, alors que la Guerre de Trente Ans fait rage à l'extérieur de la ville... Une série de documentaires-fictions historiques très documentés qui fait revivre une époque au travers d'un personnage et de son quotidien."
"En l’an 1629, Cologne est la plus grande ville du Saint Empire romain germanique. Alors qu’à l’extérieur, la guerre de Trente Ans fait rage, un calme trompeur règne sur la cité. L’époque connaît des bouleversements gigantesques : outre les guerres de religion et les catastrophes climatiques, la sorcellerie inquiète également beaucoup la population. Aux côtés de la sage-femme Anna Stein, nous découvrons le quotidien colonais, façonné par la foi, mais aussi la superstition. Son engagement et sa grande connaissance des herbes médicinales ont valu à la "ventrière", comme on dit alors, d’acquérir une réputation incontestée auprès de la population. Mais la moindre erreur pousse celle-ci à suspecter l’œuvre du Diable. Images pieuses à avaler et lettres d’indulgence sont monnaie courante, tandis que, sur les marchés, les imprimés que l'on distribue colportent les "informations" les plus fantaisistes".
Quelques dates clés
« 23 mai 1618
La défenestration de Prague : des protestants rebelles défénestrent les émissaires que leur a envoyé l’empereur du Saint-Empire Romain Germanique. La révolte s’étend à toute la Bohême et marque le début de la guerre de Trente Ans.
8 novembre 1620
La bataille de la Montagne blanche près de Prague est la première bataille importante de la guerre de Trente Ans.
Affrontant l’armée impériale et les insurgés de la Bohême, c’est une terrible défaite pour l’armée bohémienne. À la suite de cette bataille, le roi Frédéric V et la reine Élisabeth Stuart de Bohème s’enfuient.
10 septembre 1627 – 28 octobre 1628
Le siège de la Rochelle, orchestré par le cardinal de Richelieu pour le compte du roi Louis XIII, dure 14 mois et met un terme à l’autorité des huguenots sur la ville.
Dimanche 10 et lundi 11 novembre 1630
La journée des Dupes : le roi de France Louis XIII choisi le camp de Richelieu, dont la politique préconise de soutenir les protestants allemands pour lutter contre l’hégémonie des Habsbourg dont sont issus tous les empereurs du Saint-Empire romain germanique. Par conséquent, il choisit au détriment de son épouse Anne d’Autriche, infante d’Espagne et du Portugal, descendante des Habsbourg, et de sa mère, Marie de Médicis, de mère autrichienne et catholique intransigeante, qu’il contraint à l’exil.
Mai 1631
Le siège de Magdebourg : la ville protestante stratégique est assiégée, pillée et brûlée par les troupes du Saint-Empire romain germanique, commandées par le Général Tilly. L’annonce du ravage de cette ville, largement diffusée par la gazette du Père Joseph, sert les intérêts de Richelieu et marque une rupture dans la position de la France par rapport à l’Empire.
7 septembre 1631
La bataille de Breitenfeld : Soutenue par la France, l’armée suédoise écrase les troupes de l’Empereur à Breitenfeld. Ce moment clé de la guerre marque le début de la marche triomphale de la Suède sur l’Allemagne et l’élève au rang de grande puissance européenne.
16 novembre 1632
La bataille de Lutzen (près de Leipzig) : les armées suédoises du roi Gustave II Adolphe de Suède, qui meurt au combat ainsi qu’un tiers de ces hommes, s’imposent face à des forces de la Ligue catholique dirigées par le généralissime Albrecht von Wallenstein.
1635
À Prague, l’Empereur Ferdinand II conclu un accord de paix avec les princes protestants de son Empire. En même temps la France entre en guerre aux côtés de ses alliés suédois.
1643
Début des négociations de paix à Münster et à Osnabrück en Westphalie. Mais il faut deux années pour réunir les ambassadeurs venus des quatre coins de l’Europe et mettre au point les relations protocolaires. Catholiques et protestants ayant refusé de se rencontrer, les négociations se tiennent à partir de décembre 1644 à Münster pour les premiers et à partir de 1645 à Osnabrück pour les seconds.
24 octobre 1648
La Paix de Westphalie : Après cinq longues années de tractations et d’intrigues diplomatiques, les négociations de paix aboutissent enfin. Dans les hôtels de ville deMünster et d’Osnabrück, une série de traités est signéeentre les différents acteurs de la guerre. C’est la fin d’uneguerre totalement inédite dans l’histoire de l’Humanité :une guerre sans vainqueur.
Trois accords de paix particulièrement importants marquent le début de l’Europe moderne, ses États et son droit des nations. Les différentes confessions jouissent désormais d’une égalité des droits :
Le premier était le traité de paix entre l’Espagne et les Pays-Bas, mettant fin à 80 ans de guerre entre l’Espagne et les Pays-Bas. Il scella l’indépendance des sept provinces septentrionales, qui devinrent alors la République des Pays-Bas, un État souverain autonome en Europe.
Le second traité de paix fut signé entre le Saint-Empire et la Suède. L’élément le plus important pour la Suède fut la somme versée par l’Empire pour que les troupes suédoises abdiquent.
Le troisième accord de paix scellait la paix entre le Saint- Empire, la France et les villes impériales.
Environ 8 millions de personnes sont mortes pendant la guerre de Trente Ans, qu’on appela aussi la Grande Guerre avant celle de 14-18 ».
Les principaux protagonistes
« Élisabeth Stuart
La « Reine d’un hiver »
Née à Falkland en Écosse le 19 août 1596, Élisabeth est la fille ainée de Jacques Stuart, roi d’Angleterre et d’Ecosse.
Cette femme cultivée maitrise parfaitement le français, la langue diplomatique de l’Europe. Sa beauté et son intelligence lui ont valu d’être courtisée par les plus beaux partis d’Europe. Mais elle a porté son choix sur un jeune prince protestant allemand : Frédéric V du Palatinat, roi de Bohème. Couronnée en 1619, leur règne ne durera qu’un an: Après la défaite de la bataille de la Montagne blanche, les souverains s’enfuient et trouvent exil à la Haye aux Pays-Bas du Nord, la province protestante.
Rubens
Peintre et maître-espion du roi d’Espagne
Pierre Paul Rubens, né le 28 juin 1577 à Siegen en Allemagne, est le peintre le plus célèbre de son temps.
Souverains, aristocrates et hauts dignitaires de l’Eglise se disputent ses oeuvres. L’artiste vit alors en Flandre, à Anvers, une ville dont il est un des citoyens les plus riches et les plus respectés. Pourtant, Rubens est bouleversé par les conflits religieux qui déchirent son époque. Ses parents, qui étaient sans doute protestants, ont été victimes de persécutions. Rubens, lui, est un catholique convaincu dont les oeuvres monumentales ornent de nombreuses églises d’Anvers. Il était marié avec Isabella Brant avec laquelle il a eu trois enfants. Il meurt le 30 mai 1640 à Anvers.
Peter Hagendorf
Soldat mercenaire
Né vers 1602 dans les environs de Magdebourg en Allemagne, il a écrit un journal intime très riche, le seul témoignage du point de vue d’un simple soldat engagé dans cette guerre. Avec son régiment, il sillonne l’Italie, l’Allemagne, la France, des contrées baltes et les côtes de la mer Baltique. Selon l’usage de l’époque, sa femme et ses enfants l’accompagnaient, mais les privations et la maladie leur sont fatales. Recruté par l’armée bavaroise, alliée de l’Empereur, en 1626, il est enrôlé de force par l’armée suédoise en 1634. Il passe d’un camp à l’autre en fonction des victoires et des défaites de chacun. Après la guerre, il devient maire de Görzke en 1650. Il décède le 4 février 1679.
Père Joseph
Éminence grise de Richelieu
François Leclerc du Tremblay, dit le « Père Joseph », né le 4 novembre 1577 à Paris, est-un des personnages les plus fascinants de son époque. Issu de la haute-noblesse, il mène pourtant la simple existence d’un moine-mendiant.
Humble et discret, le Père Joseph a accès aux cercles les plus fermés du pouvoir. Il se bat pour la foi chrétienne et veut ramener les protestants au catholicisme. Le Cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII, a vite compris toute l’utilité d’un homme aussi bien renseigné. Le Père Joseph devient rapidement son plus proche conseiller. Il meurt le 17 décembre 1638 à Rueil.
Barbara Xeller
Aubergiste
Elle tient avec son mari Jacob une taverne à Biberach dans le sud de l’Allemagne. Ici comme dans de nombreuses autres villes de l’Empire, le conseil municipal, et donc le pouvoir, est catholique, tandis que la population est protestante. Cette situation inégalitaire est l’un des points importants des négociations de Paix qui se déroulent en Westphalie, ce qui inquiète les autorités de Biberach. Elles imaginent alors une vaste chasse aux sorcières qui accuse de nombreuses femmes protestantes d’avoir conclu un pacte avec le diable. À l’automne 1647, Barbara Xeller se retrouve ainsi accusée de sorcellerie par d’invraisemblables témoignages. En 1649, elle est innocentée.
Anna Wrangel
Orpheline devenue femme la plus puissante de Suède
Née le 16 janvier 1622 à Calbe en Allemagne, Anna Margareta von Haugwitz est la seule survivante de sa famille lors des massacres commis par les troupes impériales catholiques en 1630. Elle est recueillie dans un couvent catholique, puis par la Comtesse de Löwenstein, qui l’emmène vivre avec elle dans un camp militaire suédois en Allemagne, sous la protection du jeune officier Carl Gustav Wrangel. Carl Gustav et Anna Margaretha se marient le 1er juin 1640 et Anna suit son mari à la guerre.
À seulement 31 ans, Carl Gustaf Wrangel est promu commandant en chef de l’armée suédoise tout entière.
Pendant la guerre, le couple a amassé une énorme fortune. Après la guerre, ils mènent une vie opulente, dans leur château de Skokloster en Suède. Anna meurt le 20 mars 1673 à Stockholm ».
"Un jour à Cologne en 1629" par Sigrun Laste
Allemagne, 2018, 51 min
Sur Arte le 23 février 2019 à 21 h 45
« Un âge de fer - La Guerre de Trente Ans » par Philippe Bérenger et Henrike Sandner
Allemagne, 2018
Sur Arte
1ère partie : « Chaos 1618 – 1621 » : le 13 octobre 2018 à 20 h 50
Visuels :
Chateau de Prague
© LOOKSfilm – Slot Machine- Bach
Bo Eriksson (Professeur associé Stockholm University)
© LOOKSfilm – Slot Machine- Bach
Visuels :
Chateau de Prague
© LOOKSfilm – Slot Machine- Bach
Bo Eriksson (Professeur associé Stockholm University)
© LOOKSfilm – Slot Machine- Bach
2e partie : Dieu (1626-1630) ; (Gott 1626 – 1630) : le 13 octobre 2018 à 21 h 40
Visuel :
Sam Louwyck (Peter Paul Rubens)
© LOOKSfilm – Slot Machine- B
Visuel :
Sam Louwyck (Peter Paul Rubens)
© LOOKSfilm – Slot Machine- B
3e partie : Pouvoir (1630-1632) ; (Macht 1630 - 1632) : le 13 octobre 2018 à 22 h 35
4e partie : Ravages (1632-1633) ; (Verwüstung 1632 - 1633) : le 20 octobre 2018 à 20 h 50
Visuel :
Champ de bataille
© LOOKSfilm – Slot Machine- B
Visuel :
Champ de bataille
© LOOKSfilm – Slot Machine- B
5e partie : Revirement (1634-1640) ; (Rache 1634 - 1640) : le 20 octobre 2018 à 21 h 40
6e partie : Paix (1634-1640) ; (Frieden 1646 - 1649) : le 20 octobre 2018 à 22 h 35
Visuels :
Gros plan de livre d’époque
© LOOKSfilm – Slot Machine- B
Le journal de Peter Hagendorfs
© LOOKSfilm – Slot Machine- B
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