L'Art nouveau (Modern style) est un mouvement artistique international à la charnière des XIXe et XXe siècles. En architecture - Otto Wagner (1841-1918), « architecte iconoclaste - et dans la décoration ou la typographie, son esthétisme affectionne les lignes courbes féminines, florales... Durant la révolution industrielle européenne, de nombreux bourgeois juifs l'ont soutenu dans la capitale de l'empire austro-hongrois. Arte diffusera le 14 août 2022 à 17 h 40 « L’Art nouveau viennois et ses mécènes » (Die Finanziers des Jugendstils. 125 Jahre Wiener Secession), documentaire passionnant de Rudolf Klingohr.
Au temps de Klimt - La Sécession à Vienne
« L’affaire Klimt » de Jane Chablani et Martin Smith
« Otto Wagner ou l'Art nouveau viennois » par Rudolf Klingohr
« Art nouveau, la Révolution décorative » et « Tamara de Lempicka, la Reine de l’Art déco »
"Belle et rebelle Vienne de l’Art nouveau"
Arte diffusa, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Spécial Vienne" (SpezialWien). "À la découverte de Vienne à travers trois reportages : "Vienne, capitale du monde de Stefan Zweig" - "Belle et rebelle Vienne de l’Art nouveau" - "En Autriche, échec et mat pour Napoléon". "Belle et rebelle Vienne de l’Art nouveau".
« L’affaire Klimt » de Jane Chablani et Martin Smith
« Otto Wagner ou l'Art nouveau viennois » par Rudolf Klingohr
« Art nouveau, la Révolution décorative » et « Tamara de Lempicka, la Reine de l’Art déco »
L'Art nouveau (Modern style) est un mouvement artistique qui dura trois décennies à la charnière des XIXe et XXe siècles, en réaction à l'industrialisation. Appliqué à l'architecture et à la décoration - verrerie, bijoux, mobilier, -, son esthétisme affectionne les lignes courbes féminines, florales, animales...
Art nouveau, « style Guimard » du nom de l'architecte ayant conçu en 1900 les bouches de métro à Paris ou dénigré en « style nouille » en France, Tiffany aux États-Unis, Jugendstil en Allemagne, Sezessionstil ou Wiener Secession (Sécession) en Autriche, Nieuwe Kunst aux Pays-Bas, Stile Liberty en Italie, Modernismo en Espagne... Ce mouvement qui se veut un "art total" revêt une dimension internationale.
En 1897, des architectes et plasticiens - Josef Maria Olbrich, Josef Hoffmann et Gustav Klimt - créent le Secessionsstil qui se dote de la revue Ver sacrum, « organe officiel de ce groupe d'artistes autrichiens », selon le sous-titre de ce mensuel fondé en janvier 1898.
La Sécession viennoise s'est forgée dans le cadre de l’Association des artistes plasticiens d’Autriche qui exposent leurs oeuvres au Palais de la Sécession, édifié selon les plans de Josef Maria Olbrich.
Critiqué, l'Art nouveau laisse la place vers 1910 à l'Art Déco qui s'épanouit dans l'entre-deux-guerres.
« L’Art nouveau viennois et ses mécènes »
Arte diffusera le 14 août 2022 à 17 h 40 « L’Art nouveau viennois et ses mécènes » (Die Finanziers des Jugendstils. 125 Jahre Wiener Secession), documentaire passionnant de Rudolf Klingohr.
« À l'occasion des 125 ans de la Sécession viennoise, retour sur les mécènes qui ont soutenu cette grande révolution artistique orchestrée par les artistes et architectes les plus célébrés d'Europe, de Gustav Klimt à Egon Schiele et Josef Hoffmann ».
« À la fin du XIXe siècle à Vienne, les travaux de la Ringstraße permettent à la bourgeoisie juive de s'intégrer à la ville en se faisant construire des palais sur le célèbre boulevard viennois ».
« Afin de rivaliser avec la société établie, cette intelligentsia fortunée devient le principal mécène de la Sécession viennoise ».
« À l'occasion des 125 ans de la Sécession, des experts comme Sylvie Liska, présidente de l'association des "Amis de la Sécession", et Georg Gaugusch, historien et auteur autrichien, éclairent l’avènement d’un courant qui a rayonné hors des frontières de l’Autriche. »
Peintre et directeur de galerie autrichien, Carl Moll (1861-1945) était nazi. Redoutant l'avancée de l'Armée rouge, il tue sa famille et se suicide.
"Belle et rebelle Vienne de l’Art nouveau"
Arte diffusa, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Spécial Vienne" (SpezialWien). "À la découverte de Vienne à travers trois reportages : "Vienne, capitale du monde de Stefan Zweig" - "Belle et rebelle Vienne de l’Art nouveau" - "En Autriche, échec et mat pour Napoléon". "Belle et rebelle Vienne de l’Art nouveau".
"À la fin du XIXe siècle, une poignée d’artistes et d’architectes, rompant avec la tradition viennoise classique, imaginent des bâtiments d’un genre nouveau, plus modernes et fonctionnels, qui vont durablement transformer le centre de la capitale autrichienne".
Otto Wagner
Otto Wagner (1841-1918), « architecte iconoclaste et maître de l’Art nouveau viennois, façonna la physionomie moderne de la capitale autrichienne » en accompagnant les changements affectant l'empire austro-hongrois. Ses livres sur l’urbanisme ont contribué à sa célébrité.
« Otto Wagner ou l'Art nouveau viennois » (Otto Wagner - Architekt der Wiener Moderne) est un documentaire réalisé par Rudolf Klingohr.
« En rupture avec les conventions esthétiques du passé, Otto Wagner, disparu il y a un siècle, a offert à la modernité du XIXe siècle sa propre expression architecturale ».
« Si ses premières réalisations, applaudies par la cour de Vienne, sont marquées par l’historicisme, l’urbaniste s’affranchit vite des usages en vigueur en érigeant des façades aux formes simples, dénuées de toute ornementation pompeuse ».
Otto Wagner a publié des essais sur l’art et l’urbanisme, dont « L'Architecture moderne ». Il a théorisé ses idées dans la Groszstadt (grande ville) : une cité dynamique dont le plan prévoit un essor sans limite. Du centre, partent des artères destinées à accompagner la croissance urbaine et bien desservies en transports en commun, dont le Stadtbahn (métro) pour lequel il élabore l’entrée de la station Karlplatz. Sa conception de la ville reflète son idéal démocratique et d’égalité.
Otto Wagner débute alors que triomphe le style historiciste. Il édifie des immeubles de rapport, dont certains sur ses propres deniers. Il revend des appartements en engrangeant des profits car il sait édifier en utilisant au mieux son argent.
Visionnaire, il construit le premier immeuble de bureaux de Vienne pour une banque. Il y laisse pénétrer la lumière par une verrière.
En 1886, il conçoit une villa près de Vienne. Dans son atelier, il place des vitraux.
Parmi les réalisations d’Otto Wagner : la Synagogue orthodoxe de Budapest, rue Rumbach (1873) – elle est surmontée d’un dôme et sa façade est constituée de briques polychromes -, la station de métro Karlsplatz et l’Hofpavillon près du palais de Schönbrunn (1898), la maison des majoliques ou Majolikahaus (1898-1899), la régulation du canal du Danube par une écluse dominée par "deux lions dressés pour braver le temps" et servant à protéger des inondations des quartiers de Vienne et le métro.
Son art a été qualifié, avec un certain dédain, d'« art juif ». Signe de son triomphe : le laurier décorant ses œuvres.
En 1893, Vienne décerne à Otto Wagner un prix d’urbanisation lié au concours du « Plan de régulation générale », et en 1894, il est nommé professeur à l’Académie des Beaux-arts. Parmi ses élèves : Josef Hoffmann, Emil Hoppe, R. M. Schindler, Otto Schönthal et Marcel Kammerer.
En 1897, Otto Wagner rejoint la Sécession viennoise (Sezessionstil) représentée par Gustav Klimt, Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffmannand Koloman Moser.
Otto Wagner a publié des essais sur l’art et l’urbanisme, dont « L'Architecture moderne ». Il a théorisé ses idées dans la Groszstadt (grande ville) : une cité dynamique dont le plan prévoit un essor sans limite. Du centre, partent des artères destinées à accompagner la croissance urbaine et bien desservies en transports en commun, dont le Stadtbahn (métro) pour lequel il élabore l’entrée de la station Karlplatz. Sa conception de la ville reflète son idéal démocratique et d’égalité.
Otto Wagner débute alors que triomphe le style historiciste. Il édifie des immeubles de rapport, dont certains sur ses propres deniers. Il revend des appartements en engrangeant des profits car il sait édifier en utilisant au mieux son argent.
Visionnaire, il construit le premier immeuble de bureaux de Vienne pour une banque. Il y laisse pénétrer la lumière par une verrière.
En 1886, il conçoit une villa près de Vienne. Dans son atelier, il place des vitraux.
Parmi les réalisations d’Otto Wagner : la Synagogue orthodoxe de Budapest, rue Rumbach (1873) – elle est surmontée d’un dôme et sa façade est constituée de briques polychromes -, la station de métro Karlsplatz et l’Hofpavillon près du palais de Schönbrunn (1898), la maison des majoliques ou Majolikahaus (1898-1899), la régulation du canal du Danube par une écluse dominée par "deux lions dressés pour braver le temps" et servant à protéger des inondations des quartiers de Vienne et le métro.
Son art a été qualifié, avec un certain dédain, d'« art juif ». Signe de son triomphe : le laurier décorant ses œuvres.
En 1893, Vienne décerne à Otto Wagner un prix d’urbanisation lié au concours du « Plan de régulation générale », et en 1894, il est nommé professeur à l’Académie des Beaux-arts. Parmi ses élèves : Josef Hoffmann, Emil Hoppe, R. M. Schindler, Otto Schönthal et Marcel Kammerer.
En 1897, Otto Wagner rejoint la Sécession viennoise (Sezessionstil) représentée par Gustav Klimt, Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffmannand Koloman Moser.
« En plaçant l’homme moderne au centre de son travail, Otto Wagner décide de privilégier la fonctionnalité, car "ce qui n’est pas pratique ne peut être beau", estime-t-il. En 1899, il devient membre de la Sécession viennoise, la version autrichienne de l’Art nouveau ».
Pour l’immeuble de la Caisse d’épargne de la poste de Vienne, Otto Wagner recourt à des matériaux modernes, tels le béton armé et l’aluminium, dans un souci de concilier esthétique et utilitaire : le sol est recouvert de linoléum. Les conduits sont couverts d'aluminium. Une création inaugurant une ère moderne.
Pour l’immeuble de la Caisse d’épargne de la poste de Vienne, Otto Wagner recourt à des matériaux modernes, tels le béton armé et l’aluminium, dans un souci de concilier esthétique et utilitaire : le sol est recouvert de linoléum. Les conduits sont couverts d'aluminium. Une création inaugurant une ère moderne.
« Amoureux fou de sa femme, Louise Stiffel, Otto Wagner s’inspirera de ses mensurations pour nombre de ses créations ».
« Partant à la rencontre de l’homme et de l’artiste, le réalisateur Rudolf Klingohr brosse un portrait esthétique et éloquent du célèbre architecte autrichien ».
« Le documentaire « Otto Wagner ou l'Art nouveau viennois » (Otto Wagner - Architekt der Wiener Moderne) de Rudolf Klingohr passe en revue les façades de Vienne et scrute les clins d’œil humoristiques que cet inlassable défenseur de la nouveauté aimait glisser dans ses productions – à l’instar des couronnes de lauriers, clamant la victoire du modernisme, qui ornent un grand nombre de ses édifices ».
« Du fameux boulevard du Ring aux stations de métro en passant par les bâtiments emblématiques qu’Otto Wagner a légués à sa ville, un voyage éclairant dans la Vienne du siècle dernier ».
« L’Art nouveau viennois et ses mécènes » de Rudolf Klingohr
Autriche, France, 2022, 52 mn
Sur Arte le 14 août 2022 à 17 h 40
Sur arte.tv du 13/08/2022 au 12/09/2022
"Spécial Vienne" par Fabrice Michelin
France, 2020, 39 min
Sur Arte le 21 mars 2020 à 16 h 25
Disponible du 14/03/2020 au 19/05/2020
« Otto Wagner ou l'Art nouveau viennois » par Rudolf Klingohr
Autriche, 2017
Sur Arte le 24 octobre 2018 à 22 h 30
Visuels :
© Wien Museum/von Hartenkampf
© TV&More/Ferdinand Steininger
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Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 24 octobre 2018, puis le 21 mars 2020.
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