Arte rediffusera le 4 septembre 2019 « Un juif sur les traces d’un passé douloureux » (Re: Der Jude und sein Dorf -Besuch in Deutschland). « Après 80 ans d’exil en Argentine, Hans Bär retourne pour la première fois à Wohnbach, cette petite ville de Hesse qu’il a quittée à 14 ans, avec sa mère, pour fuir le régime nazi. Parviendra-t-il à se confronter à son passé ? »
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Dans le cadre d’ARTE Regards, Arte diffusera un reportage « Un juif sur les traces d’un passé douloureux ». Curieusement, Arte dénaturalise Hans Bär. Ce reportage porte aussi sur le retour d'un Allemand exilé dans son pays natal, dans un village de mille habitants.
Seules deux personnes du village se souviennent de Hans Bär. "C'était un joli gamin", déclare une dame âgée. L'autre témoin doute que Hans Bär se souvienne de lui.
Hans Bär vivait à Wohnbach, bourgade de Hesse, Land situé dans le centre-ouest de l’Allemagne.
En 1938, cet adolescent juif allemand âgé de 14 ans a été contraint de fuir le IIIe Reich.
Il a rejoint, avec sa mère, l’Argentine. Un voyage qui dura trois semaines. Cet adolescent devient Juan.
"J'ai souvent voulu y revenir. J'ai fondé une famille, même si cela n'a pas toujours été facile... Je n'éprouve aucune haine", se souvient Hans Bär, âgé de 95 ans.
Ses petites-filles Marlena et sa sœur Barbara, ainsi que deux de leurs amies vont l'accompagner en Allemagne.
"J'ai souvent voulu y revenir. J'ai fondé une famille, même si cela n'a pas toujours été facile... Je n'éprouve aucune haine", se souvient Hans Bär, âgé de 95 ans.
Ses petites-filles Marlena et sa sœur Barbara, ainsi que deux de leurs amies vont l'accompagner en Allemagne.
En 2018, « après 80 ans d’exil », il revient à Wohnbach avec elles. "Je suis Allemand. Ma patrie, c'est l'Allemagne, je n'ai jamais renié mon pays. Quand j'étais petit, les deux enfants de l'instituteur faisaient de ma vie un enfer: si je faisais le salut hitlérien, ils me frappaient, si je ne le faisais pas, ils me frappaient aussi... On avait vu venir la guerre. Je ne songeais qu'à partir", confie Hans Bär. Il était alors le seul enfant juif du village
Un comité d'accueil est créé pour saluer Hans Bär et prépare une grande réception en son honneur. Hormis quelques voix discordantes, les habitants se réjouissent de ce retour. La plupart des documents sur cette période aurait été brûlée dans la bourgade. Une plaque rappelle le souvenir des habitants juifs ayant été tués lors de la Shoah. Depuis la guerre, trois propriétaires se sont succédé dans la maison familiale des Bär qui avaient été contraints de vendre leur bien immobilier. Hans Bär n'a pas voulu revenir dans cette bâtisse.
A la fête, assistent de nombreux habitants et le maire. Une cérémonie agrémentée d'un orchestre et d'un buffet de pâtisseries appétissantes. Puis Hans Bär assiste à un match de football.
Il ne s'est pas rendu à une cérémonie religieuse dans un temple protestant, ni au cimetière juif.
Dans les archives, figurent des témoignages sur des atrocités commises par les nazis à l'égard des Juifs, notamment dans cette agglomération.
Hans Bär revoit la maison de son grand-père, Lieber. Il reconnait Kurt, ressent "joie et tristesse", car il a été "obligé de partir il y a si longtemps. Tout ce temps perdu".
Un comité d'accueil est créé pour saluer Hans Bär et prépare une grande réception en son honneur. Hormis quelques voix discordantes, les habitants se réjouissent de ce retour. La plupart des documents sur cette période aurait été brûlée dans la bourgade. Une plaque rappelle le souvenir des habitants juifs ayant été tués lors de la Shoah. Depuis la guerre, trois propriétaires se sont succédé dans la maison familiale des Bär qui avaient été contraints de vendre leur bien immobilier. Hans Bär n'a pas voulu revenir dans cette bâtisse.
A la fête, assistent de nombreux habitants et le maire. Une cérémonie agrémentée d'un orchestre et d'un buffet de pâtisseries appétissantes. Puis Hans Bär assiste à un match de football.
Il ne s'est pas rendu à une cérémonie religieuse dans un temple protestant, ni au cimetière juif.
Dans les archives, figurent des témoignages sur des atrocités commises par les nazis à l'égard des Juifs, notamment dans cette agglomération.
Hans Bär revoit la maison de son grand-père, Lieber. Il reconnait Kurt, ressent "joie et tristesse", car il a été "obligé de partir il y a si longtemps. Tout ce temps perdu".
Ses souvenirs d’une Allemagne nazie « vont ébranler Hans, tout comme les villageois : lorsqu’il arrive à Wohnbach, le vieil homme perd courage. Parviendra-t-il à se confronter à son passé ? »
Hans Bär vit "mieux avec son passé" que ses petites-filles ayant appréhendé ce périple mémoriel. "Je me sens un quart allemand, et aux trois-quarts argentin. Je suis heureux d'être venu. Il n'y a plus cette haine. Il y a eu des choses partagées avec du monde, et des choses tristes aussi", conclut Hans Bär, bouleversé, en espagnol.
Hans Bär vit "mieux avec son passé" que ses petites-filles ayant appréhendé ce périple mémoriel. "Je me sens un quart allemand, et aux trois-quarts argentin. Je suis heureux d'être venu. Il n'y a plus cette haine. Il y a eu des choses partagées avec du monde, et des choses tristes aussi", conclut Hans Bär, bouleversé, en espagnol.
L’Allemagne parvient-elle à confronter son passé et son présent ?
Statistiques actuelles
La « police allemande a déclaré que 401 crimes antisémites ont été rapportés à travers le pays dans la première moitié de l’année 2018, une hausse de 10,7 % par rapport aux 362 crimes antisémites racistes rapportés lors des six premiers mois de 2017. Les données ont également montré que la grande majorité des crimes (349) ont été perpétrés par des néo-nazis ou d’autres personnes d’extrême droite. La police a noté que parmi tous les crimes rapportés en 2018 jusqu’à présent, six étaient motivés par une « idéologie religieuse », qui comprendrait les attaques motivées par la haine anti-Israël. Mais des représentants de la communauté juive ont contesté cette affirmation, déclarant que plus d’attaques ont été menées par des extrémistes musulmans que la police ne l’a enregistré. Le plus grand nombre de crimes antisémites a été commis à Berlin (80), et le deuxième plus grand (43), a été perpétré dans la région allemande de Bavière, selon les chiffres de la police ».
« Sigmount Königsberg, un représentant des Juifs de Berlin, a déclaré mercredi au journal allemand Deutsche Welles qu’un pourcentage beaucoup plus important des incidents antisémites a été commis par des extrémistes musulmans par rapport à ce que les données de la police indiquaient. Il a également souligné que les harcèlements religieux dans les écoles jouaient un rôle important dans la montée des incidents antisémites. « Je dirais qu’au moins cinq incidents antisémites sur dix ont des origines musulmanes. Parfois même plus, par exemple dans les écoles, le chiffre serait plutôt à huit sur dix », a-t-il déclaré au journal ».
« Il a expliqué que la police allemande classait, de manière erronée, des attaques comme venant de « droite » à cause d’un système de classification dépassé. Königsberg a noté que la police avait classé une manifestation de salafistes de 2016 comme un « incident nazi d’extrême droite » parce que les participants avaient fait des saluts nazis ».
Allemagne, 2018, 30 min
Sur Arte le 13 août 2018 à 13 h, 15 août 2018 à 4 h 10, 4 septembre 2019 à 13 h
Articles sur ce blog concernant :
Monde arabe/Islam
Shoah (Holocaust)
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Les citations sur le documentaire sont d'Arte. Cet article a été publié le 13 août 2018, puis le 4 septembre 2019.
Les citations sur le documentaire sont d'Arte. Cet article a été publié le 13 août 2018, puis le 4 septembre 2019.
Arte et " l amour " immodere pour les Juifs morts .on attend avec impatience un reportage sur les " colons " Juifs d Israel , qui est une specialite de cette chaine de desinformation .
RépondreSupprimerAvec arte on a le resume de 50 ans d informations biaisees sur l etat Juif , cela laisse des traces indelibiles sur au moins 2 generations de francais .Le mal est fait !