Diane Kurys est une actrice, réalisatrice et productrice française née dans une famille juive ashkénaze en 1948. Avec Alexandre Arcady, elle a fondé Alexandre Films, société de productions de films. Diabolo menthe (1977), Cocktail Molotov (1980), Coup de foudre (1983), La Baule-les-Pins (1990), Pour une femme (2013)... La réalisatrice Diane Kurys puise souvent son inspiration dans sa vie. Arte diffusera le 27 novembre 2023 à 20 h 50 « Un homme amoureux » de Diane Kurys avec Peter Coyote, Greta Scacchi, Jamie Lee Curtis, Claudia Cardinale, Peter Riegert, John Berry, Vincent Lindon.
« Le chanteur de Gaza » par Hany Abu-Assad
« Pour Sacha » d'Alexandre Arcady
« Inch’Allah » d’Anaïs Barbeau-Lavalette
« Un Juif pour exemple » par Jacob Berger
« Un ami viendra ce soir » de Raymond Bernard
« Nu parmi les loups » de Frank Beyer
« Jacob le menteur » par Frank Beyer
« M. Kaplan », par Álvaro Brechner
Les Enfants du Paradis, l’exposition
« Borat » de Larry Charles
« Cours sans te retourner » de Pepe Danquart
« Ushpizin » de Gidi Dar
« Schtonk ! » par Helmut Dietl
« L’évasion de Baruch » par Ewald André Dupont
« Le métis de Dieu » par Ilan Duran Cohen
« Ivan le Terrible » par Sergej M. Eisenstein
« Autant en emporte le vent » par Victor Fleming, George Cukor et Sam Wood
« L’Homme qui tua Liberty Valance » par John Ford
« Hôtel Rwanda » de Terry George
« Félix & Meira » par Maxime Giroux
« The Immigrant » par James Gray
« Scarface » de Howard Hawks
« Elser, un héros ordinaire », par Oliver Hirschbiegel
« Enfants prodiges » par Kurt Hoffmann
« La Bible » par John Huston
« Kaddish pour un ami » de Leo Khasin
« The Exchange » par Eran Kolirin
« Le Livre de la jungle » par Zoltan Korda
« Le serment » (The Promise) de Peter Kosminsky
« Fritz Bauer - Un héros allemand » par Lars Kraume
« Diabolo menthe » par Diane Kurys
« La Planète sauvage » par René Laloux
« Les trois lumières », par Fritz Lang
« M le maudit » de Fritz Lang
« Le Testament du Docteur Mabuse » par Fritz Lang
« Metropolis » de Fritz Lang
« Espions sur la Tamise » de Fritz Lang
« L’institutrice » par Nadav Lapid
« La journée de la jupe » par Jean-Paul Lilienfeld
« Nowhere in Africa » par Caroline Link
« Le dossier Odessa » par Ronald Neame
« Lettre d’une inconnue », de Max Ophüls
« Ida » par Pawel Pawlikowski
« L’Einstein du sexe » par Rosa von Praunheim
« Hatufim - Prisonniers de guerre » de Gideon Raff
« Un destin d'héritier - Arndt von Bohlen » par André Schäfer
« Miral » de Julian Schnabel
« Mumu » de Joël Séria
« Falafel sauce atomique » par Dror Shaul
« Les assassins sont parmi nous » par Wolfgang Staudte
« Oriana Fallaci », par Marco Turco
« Süskind » de Rudolf van den Berg
« Black Book » de Paul Verhoeven
« Comedian Harmonists » par Joseph Vilsmaier
« Katyń » d’Andrzej Wajda
« Brooklyn Yiddish » par Joshua Z. Weinstein
« Ida » par Pawel Pawlikowski
« L’Einstein du sexe » par Rosa von Praunheim
« Hatufim - Prisonniers de guerre » de Gideon Raff
« Un destin d'héritier - Arndt von Bohlen » par André Schäfer
« Miral » de Julian Schnabel
« Mumu » de Joël Séria
« Falafel sauce atomique » par Dror Shaul
« Les assassins sont parmi nous » par Wolfgang Staudte
« Oriana Fallaci », par Marco Turco
« Süskind » de Rudolf van den Berg
« Black Book » de Paul Verhoeven
« Comedian Harmonists » par Joseph Vilsmaier
« Katyń » d’Andrzej Wajda
« Brooklyn Yiddish » par Joshua Z. Weinstein
« West Side Story » par Robert Wise
« Les demoiselles du swing », de Maurizio Zaccaro
« Pour mon père » de Dror Zahavi
Diane Kurys est née en 1948 dans une famille juive aux origines russe et polonaise à Lyon. Ses parents avaient fait connaissance et s'étaient mariés au camp de Rivesaltes en 1942.« Les demoiselles du swing », de Maurizio Zaccaro
« Pour mon père » de Dror Zahavi
"Mon père était communiste avant d'être juif. [Son] frère, en revanche, c'est le contraire. Le plus curieux, c'est que les traditions juives, chez nous, n'avaient pas cours. Je n'ai connu du judaïsme que la cuisine. La bouffe nous reliait au passé. C'est la seule chose que ma mère avait héritée de la tradition. Mon père, lui, était anticlérical, antireligieux. Le Parti communiste était son point de référence. Pendant quatre ans de guerre, mes parents s'étaient cachés, ils avaient survécu, et le PC était la garantie d'un contre-pouvoir efficace. Ils me racontaient parfois comment ils s'étaient échappés par les toits, devant les Allemands, puis comment ils avaient évité d'être déportés. Mon père, qui était dans la Légion étrangère, était au Maroc quand la guerre a éclaté. Il avait été démobilisé à Marseille, et il s'est retrouvé dans une ferme à Brive-la-Gaillarde. En novembre 1942, il s'est fait recenser, naïvement. On est venu l'arrêter, on l'a interné dans un camp. Mais là, le directeur du camp était un légionnaire : « Qu'est-ce que tu fais là, Kurys ? - Je suis juif. - T'es juif ? Faut pas rester là. Je vais te faire sortir. - Je peux sortir avec ma fiancée ? - Faut te marier », a confié Diane Kurys à L'Obs en 2013. Un épisode représenté dans Coup de foudre (1983) avec Isabelle Huppert, Guy Marchand et Miou-Miou. Une veine biographique que la réalisatrice parcourt, explore au fil de son oeuvre filmée. Par touches délicates.
En 1954, le couple Kurys divorce. Alors que le père de Diane Kurys demeure à Lyon, sa mère s'installe à Paris et ouvre une boutique de prêt-à-porter féminin.
En 1964, Diane Kurys rencontre Alexandre Arcady. Deux ans plus tard, ils vont vivre dans un kibboutz au nord d'Israël. En 1990, le couple aura un fils, l'écrivain Sacha Sperling.
De retour en France, Diane Kurys étudie les lettres, travaille comme institutrice.
Puis dans les années 1970, elle devient comédienne au sein de la compagnie Renaud-Barrault, puis est recrutée par les metteurs en scène Antoine Bourseiller, Ariane Mnouchkine à La Cartoucherie, et joue au Café de la Gare.
Sa carrière d'actrice ne la satisfait pas.
Puis elle se lance dans l'écriture de scénarios et la production de films pour Alexandre Films, la société qu'elle co-crée en 1977 et dirige avec Alexandre Arcady.
"La société Alexandre Films a produit la totalité des films de Diane Kurys et d’Alexandre Arcady, ainsi que quelques longs métrages du jeune réalisateur Alexandre Aja. Développer à la fois des sujets personnels et atteindre le grand public en toute indépendance a été la ligne éditoriale de cette société. La plupart des films produits par Alexandre Films témoignent de notre histoire collective. Ils partent souvent de la mémoire intime et entrent en résonnance avec le vécu du public : Diabolo Menthe, Le coup de Sirocco, Coup de Foudre, La Baule les Pins , Après l’Amour, Comme les cinq doigts de la main, Pour une femme… Parfois, ils explorent les différents aspects de notre culture et de nos valeurs à travers un fait divers ou une page de la grande Histoire : Ce que le jour doit à la nuit, Le Grand Pardon, Le Grand Carnaval, K, L’Union sacrée , Là-bas mon pays, Cocktail Molotov, Pour Sacha… Ou bien ils évoquent des personnages historiques ou littéraires : Sagan, Les enfants du Siècle, Un homme amoureux…
"Diabolo menthe"
1976. Diane Kurys débute l'écriture d'un roman autobiographique. Un an plus tard, sur le conseil d'Alexandre Arcady, elle transforme son texte en scénario de film. C'est ainsi que naît « Diabolo menthe » qui représente son premier film en tant que réalisatrice-scénariste-productrice autodidacte.
« Diabolo menthe » (Die kleinen Pariserinnen ; Peppermint Soda) par Diane Kurys. « Au début des années 1960, deux sœurs font l'apprentissage de la vie, de l'amour, de la politique... Premier film (et premier coup d'éclat) pour Diane Kurys, qui signe avec « Diabolo menthe » une chronique subtile de l'adolescence. » Un premier film loué d'une oeuvre en partie autobiographique.
« Septembre 1963. C'est la rentrée des classes. Dans les cours et les couloirs du lycée Jules-Ferry, à Paris, des essaims de jeunes filles en fleur. Parmi elles : Anne, 13 ans, et sa sœur Frédérique, 15 ans. À l'intérieur du lycée, c'est la monotonie accablante des travaux et des cours : l'état-major autoritaire, les professeurs plus ou moins ridicules, le folklore des chahuts improvisés, la discipline que l'on supporte ou que l'on brave, les amitiés adolescentes. Au-dehors, Anne et Frédérique s'accommodent comme elles peuvent d'une vie de famille pleine de tiraillements et d'incidents domestiques. Leurs parents sont divorcés... »
« Premier film (et premier coup d'éclat) pour Diane Kurys, qui signe avec Diabolo menthe une chronique subtile de l'adolescence, rythmée par les radios portatives, la candeur des écolières et l'émission Salut les copains, mais aussi par l'appétit d'hommes qui ne s'embarrassent pas de l'âge ».
« En toile de fond, la politique et sa violence, mais surtout, la solitude des femmes, qu'elles soient professeures, élèves ou mères. On se laisse happer par le regard mélancolique d'Éléonore Klarwein, révélation restée dans la mémoire sentimentale de générations de spectateurs. Un portrait ultrasensible de la sortie de l'enfance, entre instants sucrés et âpreté de la vie qui blesse, sans attendre ».
Un opus remarqué par la critique et qui attire trois millions de spectateurs en France. Un film « générationnel » avant La Boum. La réalisatrice encadre les deux adolescentes débutantes - Odile Michel et Éléonore Klarwein - par des comédiens réputés : Anouck Ferjac, Yves Rénier, Tsilla Chelton, Dominique Lavanant, Françoise Bertin, Marthe Villalonga, Dora Doll...
Signée par Yves Simon, la chanson du film doucement mélancolique contribue au succès du long métrage. L'affiche est dessinée par Floc’h, auteur de BD chez Dargaud. Prix Louis-Delluc 1977, « Diabolo menthe » est « une chronique subtile de l'adolescence. Pour son premier film, la réalisatrice Diane Kurys mêle douceur avec cruauté pour cristalliser ce qui fut une période marquante de sa vie. Culte d'une génération, ce film est un portrait ultrasensible de la sortie de l'enfance, entre instants sucrés et âpreté de la vie qui blesse, sans attendre ».
En 2017, pour la quarantième anniversaire du film Diabolo Menthe, la réalisatrice Diane Kurys et Eléonore Klarwein (Anne Weber) ont visité le lycée Jules-Ferry, à Paris (75009), place de Clichy, où une grande partie du film avait été tourné en août 1977.
"J'ai tout fait en sorte que l'image de Diabolo Menthe ne soit pas ternie, abîmée, parce que moi aussi je l'aime. C'est comme une bulle de coton, une barbe à papa. C'est tendre. Tout le monde s'y retrouve. J'ai toujours fait attention à protéger la petite Anne", a déclaré Éléonore Klarwein à France 2.
« C’est un film d'époque. Et ça, ça vieillit toujours mieux. Et puis c'est un film sur l'adolescence. Ça parle à tout le monde », constate Diane Kurys en 2017 (Vanity Fair).
Signée par Yves Simon, la chanson du film doucement mélancolique contribue au succès du long métrage. L'affiche est dessinée par Floc’h, auteur de BD chez Dargaud. Prix Louis-Delluc 1977, « Diabolo menthe » est « une chronique subtile de l'adolescence. Pour son premier film, la réalisatrice Diane Kurys mêle douceur avec cruauté pour cristalliser ce qui fut une période marquante de sa vie. Culte d'une génération, ce film est un portrait ultrasensible de la sortie de l'enfance, entre instants sucrés et âpreté de la vie qui blesse, sans attendre ».
En 2017, pour la quarantième anniversaire du film Diabolo Menthe, la réalisatrice Diane Kurys et Eléonore Klarwein (Anne Weber) ont visité le lycée Jules-Ferry, à Paris (75009), place de Clichy, où une grande partie du film avait été tourné en août 1977.
"J'ai tout fait en sorte que l'image de Diabolo Menthe ne soit pas ternie, abîmée, parce que moi aussi je l'aime. C'est comme une bulle de coton, une barbe à papa. C'est tendre. Tout le monde s'y retrouve. J'ai toujours fait attention à protéger la petite Anne", a déclaré Éléonore Klarwein à France 2.
« C’est un film d'époque. Et ça, ça vieillit toujours mieux. Et puis c'est un film sur l'adolescence. Ça parle à tout le monde », constate Diane Kurys en 2017 (Vanity Fair).
Nina est une mère un peu folle, Baptiste un fils un peu trop sage. Fâchés depuis longtemps ils se retrouvent pour l’aventure de leur vie. Au cours d’un voyage improbable, drôle et émouvant, ils vont rattraper le temps perdu, apprendre à se connaître enfin et s’aimer à nouveau.
"Coup de foudre"
Arte diffusa "Coup de foudre" (Entre nous - Träume von Zärtlichkeit) par Diane Kurys.
"Dans les misogynes années 1950, l'amitié amoureuse entre Léna et Madeleine va faire voler en éclats leurs mariages respectifs... Orchestrée par Diane Kurys, une splendide rencontre au sommet entre Isabelle Huppert et Miou-Miou."
"Camp de Rivesaltes, 1942. Pour échapper à la déportation, Lena se marie à la hâte avec Michel, un soldat français, dont elle apprendra plus tard qu'il est juif, comme elle. Le couple se réfugie en Italie, où il vivra caché jusqu'à la fin de la guerre. Dix ans plus tard, Lena et Michel sont tirés d'affaire et vivent à Lyon avec leurs deux filles. La jeune femme fait la connaissance de Madeleine, qui, après la fin brutale de son premier amour, a épousé Costa, un comédien raté aux combines foireuses, dont elle a un petit garçon. Les deux femmes s'amusent, partagent leurs espoirs déçus, leurs rêves. Elles ne peuvent bientôt plus se passer l'une de l'autre, ce que leurs deux maris, Michel surtout, voient d'un mauvais œil."
"Après les noires années de guerre, deux femmes mal mariées, coincées dans des années 1950 à la misogynie sournoise mais où s'immisce un vent de liberté, s'aiment et s'aident mutuellement à s'affranchir du carcan conjugal. Amour non consommé ou ardente amitié, le film ne tranche pas, et ce flou sied à son romanesque. Ce qui serait déjà une belle histoire d'émancipation prend une épaisseur supplémentaire, car le scénario s'inspire des souvenirs de jeunesse de Diane Kurys, marquée par l'exil, puis par le divorce de ses parents (Lena et Michel dans le film). Porté par une excellente direction d'acteurs, le film met en scène un duo à la délicate incandescence – Isabelle Huppert et Miou-Miou, au diapason, malgré des tensions lors du tournage. Avec justesse, il entrecroise plusieurs points de vue – ceux des femmes, des hommes et des enfants –, évitant de clouer les deux maris au pilori, d'autant que Guy Marchand et Jean-Pierre Bacri défendent leurs personnages avec l'abattage qu'on leur connaît. La reconstitution des années 1950, impeccable avec une pointe de sensualité, ajoute au charme de ce film, qui héritera d'une nomination à l'Oscar."
"Camp de Rivesaltes, 1942. Pour échapper à la déportation, Lena se marie à la hâte avec Michel, un soldat français, dont elle apprendra plus tard qu'il est juif, comme elle. Le couple se réfugie en Italie, où il vivra caché jusqu'à la fin de la guerre. Dix ans plus tard, Lena et Michel sont tirés d'affaire et vivent à Lyon avec leurs deux filles. La jeune femme fait la connaissance de Madeleine, qui, après la fin brutale de son premier amour, a épousé Costa, un comédien raté aux combines foireuses, dont elle a un petit garçon. Les deux femmes s'amusent, partagent leurs espoirs déçus, leurs rêves. Elles ne peuvent bientôt plus se passer l'une de l'autre, ce que leurs deux maris, Michel surtout, voient d'un mauvais œil."
"Après les noires années de guerre, deux femmes mal mariées, coincées dans des années 1950 à la misogynie sournoise mais où s'immisce un vent de liberté, s'aiment et s'aident mutuellement à s'affranchir du carcan conjugal. Amour non consommé ou ardente amitié, le film ne tranche pas, et ce flou sied à son romanesque. Ce qui serait déjà une belle histoire d'émancipation prend une épaisseur supplémentaire, car le scénario s'inspire des souvenirs de jeunesse de Diane Kurys, marquée par l'exil, puis par le divorce de ses parents (Lena et Michel dans le film). Porté par une excellente direction d'acteurs, le film met en scène un duo à la délicate incandescence – Isabelle Huppert et Miou-Miou, au diapason, malgré des tensions lors du tournage. Avec justesse, il entrecroise plusieurs points de vue – ceux des femmes, des hommes et des enfants –, évitant de clouer les deux maris au pilori, d'autant que Guy Marchand et Jean-Pierre Bacri défendent leurs personnages avec l'abattage qu'on leur connaît. La reconstitution des années 1950, impeccable avec une pointe de sensualité, ajoute au charme de ce film, qui héritera d'une nomination à l'Oscar."
« Un homme amoureux »
Arte diffusera le 27 novembre 2023 à 20 h 50 « Un homme amoureux » (A Man In Love) de Diane Kurys avec Peter Coyote, Greta Scacchi, Jamie Lee Curtis, Claudia Cardinale, Peter Riegert, John Berry, Vincent Lindon.
« Steve Elliott, star hollywoodienne, s’éprend de sa jeune partenaire lors d’un tournage à Rome. Mais il est marié. La passion amoureuse selon Diane Kurys dans une production internationale avec Peter Coyote et Greta Scacchi. »
« Comédienne tentée par l’écriture, Jane croit aimer Bruno, un metteur en scène de théâtre parisien sans le sou. Alors qu’elle séjourne en Italie auprès de sa mère malade en rémission fragile, et de son père rongé d’inquiétude, on l’appelle pour tenir à l’écran le rôle de la dernière compagne de l’écrivain italien Cesare Pavese dans un film qui lui est consacré. La jeune femme est d’autant plus résolue à tenter sa chance qu’elle donnerait la réplique, dans le rôle-titre, à Steve Elliott, une star hollywoodienne qu’elle admire. Dès qu’elle rejoint le tournage sur un plateau de Cinecittà, à Rome, c’est le coup de foudre entre les deux partenaires. Mais l’acteur ténébreux est marié et père de famille. »
« Abonnée d’ordinaire à un cinéma hexagonal plus intimiste, Diane Kurys livre, avec cette production internationale, une évocation tout en sensualité et en mélancolie de la passion amoureuse. »
« Avec fluidité, la réalisatrice y pratique un troublant jeu de miroirs entre la fiction et la vie ».
« Car alors que devant la caméra Cesare Pavese, souffrant d’impuissance sexuelle, se consume d’amour amer pour celle qui sera sa dernière compagne avant son suicide en 1950, Steve Elliott, en coulisse, emporte Jane dans une relation à l’érotisme fiévreux, entre Rome et Paris. »
« Mais si un fossé sépare la vie conjugale orageuse de la star, ternie par les querelles, et sa liaison clandestine, l’acteur tergiverse, incapable de renoncer à sa famille officielle – et Jane se morfond bientôt dans l’antichambre pour qu’il lui accorde ses grâces. »
« Portée par un très séduisant casting – Peter Coyote et Greta Scacchi composent un couple incandescent quand, dans l’ombre, Jamie Lee Curtis et Vincent Lindon touchent en partenaires trompés –, une romance aux couleurs eighties, qui balance, dans l’éblouissante lumière italienne, entre légèreté et gravité. »
"La Baule-les-Pins"
"À la fin des années 1950, le temps d’un été au bord de la mer, deux sœurs perdent leur insouciance avec la crise conjugale traversée par leurs parents..."
"Douze ans après "Diabolo menthe", Diane Kurys livre une émouvante chronique familiale, avec une distribution de choix : Nathalie Baye, Richard Berry, Zabou Breitman, Jean-Pierre Bacri, Vincent Lindon et Valeria Bruni Tedeschi."
"1958. Comme chaque été, Frédérique et Sophie, 13 et 8 ans, prennent le train à Lyon pour La Baule. Mais sur le quai, leur mère les informe qu’elle les rejoindra plus tard. Inquiètes, les fillettes embarquent avec Odette, la nounou, et retrouvent sur la côte atlantique leur oncle Léon, leur tante Bella, enceinte de son cinquième enfant, et leurs cousins. Alors que les vacances s’écoulent entre plage, explorations aventureuses, lecture de L’espiègle Lili et premiers émois amoureux, les deux sœurs découvrent bientôt que leur mère a un amant et que leurs parents sont sur le point de divorcer."
"Robes cintrées à fleurs, mises en pli et initiation au Coca-Cola… Douze ans après l’emblématique Diabolo menthe, Diane Kurys, experte en souvenirs acidulés, remonte à nouveau le cours de son enfance de baby-boomer, entre innocence, jeux interdits et coups portés à l’insouciance".
"Précocement marquée par la séparation de ses parents, la cinéaste met en scène une chronique familiale douce-amère au crépuscule des années 1950, dans un Technicolor version française aux allures de super-8".
"Alors que les échos de la guerre d’Algérie parviennent étouffés dans la station balnéaire, la crise conjugale des parents, qui tourmente Frédérique et sa sœur, annonce en filigrane la remise en question du patriarcat et l’émancipation féminine de la décennie à venir".
"Incarnée par une Nathalie Baye solaire, Léna, la mère des fillettes, revendique la liberté d’aimer et de travailler, quand son jeune amant sculpteur, le déjà mélancolique Vincent Lindon, relègue à une génération dépassée le mari délaissé, interprété par Richard Berry, ou le tonton blagueur (parfait Jean-Pierre Bacri)."
"Un récit autobiographique sur une époque charnière qui esquisse par petites touches un délicat portrait de l’adolescence."
Le 5 décembre 2018, est sorti sur les écrans français "Ma mère est folle", réalisé par Diane Kurys avec Fanny Ardant et Vianney.
"Nina est une mère un peu folle, Baptiste un fils un peu trop sage. Fâchés depuis longtemps ils se retrouvent pour l’aventure de leur vie. Au cours d’un voyage improbable, drôle et émouvant, ils vont rattraper le temps perdu, apprendre à se connaître enfin et s’aimer à nouveau."
« Diabolo menthe » par Diane Kurys
France, 1977, 100 min
Image : Philippe Rousselot
Montage : Joële van Effenterre
Musique : Yves Simon
Production : Les Films de l'Alma, Alexandre Films
Producteur : Serge Laski
Scénario : Alain Le Henry
Acteurs : Eléonore Klarwein, Odile Michel, Anouk Ferjac, Michel Puterflam, Yves Rénier, Robert Rimbaud, Marie-Véronique Maurin, Corinne Dacla, Coralie Clément
Sur Arte le 15 août 2018 à 20 h 55
"Coup de foudre" par Diane Kurys
France, 1982, 110 minutes
Producteur/-trice : Ariel Zeitoun
Image : Bernard Lutic
Montage : Joële van Effenterre
Musique : Luis Enriquez Bacalov
Avec Miou-Miou (Madeleine), Isabelle Huppert (Lena Weber), Guy Marchand (Michel Korski), Jean-Pierre Bacri (Costa), Patrick Bauchau (Carlier)
Sur Arte le 15 juillet 2019 à 20 h 50
Visuels :
Isabelle Huppert (Lena Weber) et Miou-Miou (Madeleine ) dans " Coup de foudre" (1982) de Diane Kurys
Guy Marchand (Michel Korski) dans " Coup de foudre" (1982) de Diane Kurys
© Studiocanal
"Coup de foudre" par Diane Kurys
France, 1982, 110 minutes
Scénario : Diane Kurys, Alain Le Henry
Production : Partner’s Productions, Alexandre Films, Hachette Première, Films A2, S.F.P.C.Producteur/-trice : Ariel Zeitoun
Image : Bernard Lutic
Montage : Joële van Effenterre
Musique : Luis Enriquez Bacalov
Avec Miou-Miou (Madeleine), Isabelle Huppert (Lena Weber), Guy Marchand (Michel Korski), Jean-Pierre Bacri (Costa), Patrick Bauchau (Carlier)
Sur Arte le 15 juillet 2019 à 20 h 50
Visuels :
Isabelle Huppert (Lena Weber) et Miou-Miou (Madeleine ) dans " Coup de foudre" (1982) de Diane Kurys
Guy Marchand (Michel Korski) dans " Coup de foudre" (1982) de Diane Kurys
© Studiocanal
« Un homme amoureux » de Diane Kurys
Scénario : Diane Kurys, Olivier Schatzky
Production : Camera One, Alexandre Films, J.M.S.Films
Producteurs : Michel Seydoux, Diane Kurys
Image : Bernard Zitzermann
Montage : Joële van Effenterre
Musique : Georges Delerue
Avec : Peter Coyote (Steve), Greta Scacchi (Jane), Jamie Lee Curtis (Susan), Claudia Cardinale (Julia), Peter Riegert (Michael), John Berry (Harry), Vincent Lindon (Bruno)
France, Italie, 1986
Sur Arte les 27 novembre 2023 à 20 h 50, 1er décembre 2023 à 13 h 35, 21 décembre 2023 à 13 h 35
Visuels : © Gaumont Distribution
"La Baule-les-Pins" de Diane Kurys
France, 1989, 94 min
Scénario : Diane Kurys, Alain Le Henry
Production : Alexandre Films, Centre National du Cinéma et de l'Image Animée, Films A2, Société Générale de Gestion Cinématographique
Producteurs : Alexandre Arcady, Diane Kurys
Décors de film : Tony Egry
Image : Giuseppe Lanci
Montage : Raymonde Guyot
Musique : Philippe Sarde
Avec Nathalie Baye (Léna Korski), Richard Berry (Michel Korski), Zabou Breitman (Bella), Jean-Pierre Bacri (Léon), Vincent Lindon (Jean-Claude), Julie Bataille (Frédérique), Candice Lefranc (Sophie), Alexis Derlon (Daniel), Emmanuelle Boidron (Suzanne), Maxime Boidron (René), Benjamin Sacks (Titi)
Sur Arte les 18 janvier 2021 à 20 h 55, 25 janvier 2021 à 13 h 35 et 7 février 2021 à 10 h
Disponible du 18/01/2021 au 24/01/2021
Visuels :
Nathalie Baye est Léna Korski et Zabou Breitman est Bella dans le film " La Baule Les Pins" de Diane Kurys
© Alexandra Films
Nathalie Baye est Léna Korski et Richard Berry est Michel Korski dans le film " La Baule Les Pins" de Diane Kurys
© Alexandra Films
" La Baule Les Pins" de Diane Kurys
© Alexandra Films
"Ma mère est folle", réalisé par Diane Kurys
Alexandre Films, 2018
Scénario : Sacha Sperling & Pietro Caracciolo
Image : Gilles Henry
Montage image : Manu De Sousa
Son : Henri Morelle, Roland Voglaire, Christian Fontaine
Décors : Pierre Renson
Costumes : Eric Perron
Direction de production : Pierre Foulon
Produit par
Diane Kurys et Alexandre Arcady
Coproduction : Nexus Factory, Umedia, RTBF, Work In Progress, Flair Production
Articles sur ce blog concernant :
Articles in English
Les citations sur le film proviennent d'Arte. Cet article a été publié le 15 août 2018, puis les 6 décembre 2018, 15 juillet 2019, 19 janvier 2021.
Les citations sur le film proviennent d'Arte. Cet article a été publié le 15 août 2018, puis les 6 décembre 2018, 15 juillet 2019, 19 janvier 2021.
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