Né dans une famille juive américaine bourgeoise d'origine polonaise, Arthur Miller (1915-2005) est un dramaturge - Les Sorcières de Salem (The Crucible), Mort d'un commis voyageur (Death of a Salesman) - et essayiste américain primé. Il a localisé à Brooklyn, quartier alors populaire de New York, l’action de certaines de ses pièces naturalistes, illustrant des débats moraux, des réflexions d'ordre éthique, avec des personnages souvent habités par le rêve américain. En 1956, durant la Guerre froide, devant une Commission de la Chambre des Représentants, il a reconnu avoir assisté en 1947 à des réunions du Parti communiste sans en avoir été membre, et a refusé de livrer les noms de personnes communistes. Il a été marié notamment avec Marilyn Monroe. Arte diffusera le 28 octobre 2024 à 22 h 35 "La chasse aux sorcières" de Nicholas Hytner avec Winona Ryder, Paul Scofield et Daniel Day-Lewis.
« Les religions » par Sylvie Deraime
« Histoire du judaïsme » par Sonia Fellous
« Histoire de la Bible de Moïse Arragel - Quand un rabbin interprète la Bible pour les chrétiens (Tolède 1422-1433) » de Sonia Fellous
« Pourquoi on tue des chrétiens dans le monde aujourd'hui ? La nouvelle christianophobie » par Alexandre del Valle
Claude Lévi-Strauss (1908-2009)
Vladimir Jankélévitch (1903-1985)
Raymond Aron (1905-1983) « Histoire du judaïsme » par Sonia Fellous
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« ENS : L'école de l’engagement à Paris » par Antoine de Gaudemar et Mathilde Damoisel
Archives de la vie littéraire sous l'Occupation
« Blaise Cendrars - Comme un roman » par Jean-Michel Meurice
Pierre Clostermann (1921-2006)
« Ô vous, frères humains ». Luz dessine Albert Cohen
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Edmond Fleg (1874-1963), chantre Juif et sioniste du judaïsme
« Gallimard, le Roi Lire » de William Karel
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Marilyn Monroe vue par Anne Gorouben et Olivier Steiner
« Du Panthéon à Buenos Aires » de René Goscinny
Les mondes de Gotlib
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« Stéphane Hessel - L´homme d´un siècle » par Hans Helmut Grotjahn et Antje Starost
« Histoire de l'islamisation française 1979-2019 »
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Max Jacob (1876 -1944)
Jul, dessinateur et auteur de BD
Regards sur la littérature israélienne
« Ephraïm Kishon - Rire pour survivre » par Dominik Wessely
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« La trahison des clercs d’Israël » par Pierre Lurçat
« Pour Allah jusqu’à la mort. Enquête sur les convertis à l’islam radical » par Paul Landau
« Israël, le rêve inachevé. Quel État pour le peuple juif ? » de Pierre Lurçat
« L’écrivain Ernst Jünger. Dans les tréfonds de l‘Histoire » par Falko Korth
Henry Lafont (1920-2011)
« Métamorphoses de Kafka » par Gérard-Georges Lemaire
« L’énigme du fils de Kafka » de Curt Leviant
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« Israël, le rêve inachevé. Quel État pour le peuple juif ? » de Pierre Lurçat
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Henry Lafont (1920-2011)
« Métamorphoses de Kafka » par Gérard-Georges Lemaire
« L’énigme du fils de Kafka » de Curt Leviant
« La vie balagan de Marceline Loridan-Ivens » par Yves Jeuland
« Ô vous, frères humains ». Luz dessine Albert Cohen
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Pierre Mendès France (1907-1982)
« Mermoz » par Catherine Herszberg et Anne Proenza
Arthur Miller (1915-2005)
Rutu Modan
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Arthur Miller (1915-2005)
Rutu Modan
Jacques Pérez (1932-2022), photographe
David Perlov. Cinéaste, photographe, dessinateur
« Pif, l’envers du gadget » par Guillaume Podrovnik
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Mordecai Richler (1931-2001)
« Bons baisers de la planète Schtroumpf » par Jean-Marc Panis
Hugo Pratt (1927-1995)
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Hugo Pratt (1927-1995)
Nathalie Sarraute (1900-1999)
« L'enfant, la mort et la vérité », de Esther Schapira et Georg M. Hafner
« L'enfant, la mort et la vérité », de Esther Schapira et Georg M. Hafner
« Le brun et le vert. Quand les nazis étaient écologistes » de Philippe Simonnot
« Art Spiegelman, traits de mémoire » de Clara Kuperberg et Joëlle Oostelinck
« Art Spiegelman, traits de mémoire » de Clara Kuperberg et Joëlle Oostelinck
Arthur Miller est né dans une famille d’immigrants polonais juifs à Brooklyn (New York). Son père, Isadore Miller, un tailleur illettré, confectionne des vêtements pour femmes. Quant à sa mère, Augusta Barnett (1891-1961), elle est institutrice.
Les Sorcières de Salem (The Crucible) et Mort d'un commis voyageur (Death of a Salesman) assurent la célébrité du dramaturge.
En 1956, durant la Guerre froide, devant la Commission des activités antiaméricaines de la Chambre des représentants (House Committee on Un-American Activities ou HCUA), créée en 19385 et dissoute en 1975, Arthur Miller, dénoncé par le réalisateur Elia Kazan, a reconnu avoir assisté en 1947 à des réunions du Parti communiste sans en avoir été membre, avoir soutenu une conférence pour la paix au Waldorf-Astoria de New York, s'être engagé en signant des pétitions, et a refusé de livrer les noms de personnes censées être communistes. En 1957, Miller a été déclaré coupable d’outrage au Congrès pour ce refus. Sa condamnation a été annulée l'année suivante par une Cour d’appel.
Arthur Miller a épousé en 1940 Mary Slattery (1915-2008). Le couple a eu deux enfants - Jane (née en 1944) et Robert (né en 1947) - et divorce en 1956. Arthur Miller s'est remarié en 1956 avec la star Marilyn Monroe (1926-1962). Le divorce est prononcé en 1961. En 1962, Arthur Miller s'est marié avec la photo-journaliste Inge Morath (1923-2002). Ils ont deux enfants : Rebecca (née en 1962) et Daniel (né en 1966) et atteint de trisomie 21. Le biographe Martin Gottfried a révélé que Daniel a été placé dans une institution à Roxbury, et n'a reçu de visite que de sa mère.
Brooklyn
Arte diffusa le 8 août 2018, dans le cadre d’« Invitation au voyage », « Arthur Miller à Brooklyn » par Fabrice Michelin. Linda Lorin « nous emmène à la découverte de trois lieux de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. Dans ce numéro : Vu du pont de Brooklyn avec Arthur Miller - À Madagascar, l'envoûtant canal des Pangalanes - L’incontournable : à Nantes, la place Graslin ».
« Célèbre quartier new-yorkais, Brooklyn se déploie en une gigantesque mosaïque de cultures où cohabitent une centaine de nationalités. Les entrepôts sur les docks sont devenus des logements prisés ». Environ cent nationalités y sont représentées. Deux millions et demi d'habitants y vivent. Le pont de Brooklyn permet de se rendre de ce quartier à Manhattan et inversement.
"Personne ne peut connaitre Brooklyn, car Brooklyn c'est le monde...", a écrit Arthur Miller qui y est né.
« Auteur de Mort d’un commis voyageur et de Vu du pont, le dramaturge Arthur Miller (1915-2005), qui y a passé sa jeunesse - ruinée lors de la Grande Dépression, sa famille doit quitter Manhattan -, a puisé dans ce territoire populaire le matériau de ses œuvres, les souvenirs de "personnages hauts en couleurs". A Red Hook, Miller observe les "bas-fonds", avec les marins, les dockers, les mafieux...
Jeune marié, aspirant écrivain, Arthur Miller s'installe en 1940 à Brooklyn Heights, dans un immeuble à l'architecture industrielle. Il y reste seize ans.
Jeune marié, aspirant écrivain, Arthur Miller s'installe en 1940 à Brooklyn Heights, dans un immeuble à l'architecture industrielle. Il y reste seize ans.
En 1955, Arthur Miller est un dramaturge célébré pour All My Sons (Ils étaient tous mes fils, 1947), Death of a Salesman (Mort d’un commis voyageur, 1949), The Crucible (Les Sorcières de Salem, 1953), et auréolé du Pulitzer Prize for Drama (1949).
"Les sorcières de Salem"
Arte diffusa sur son site Internet, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Les sorcières de Salem" (Die Hexen von Salem). "Avant d’écrire sa célèbre pièce « Les sorcières de Salem », le dramaturge Arthur Miller aurait visité Salem, une petite ville pas très loin de Boston. Là, des musées racontent l’histoire de ce pays, persuadé d’être possédé. À cette époque, en 1692, le nouveau monde puritain n’est pas très malin..."
"Les Sorcières de Salem" de Raymond Rouleau
"Les sorcières de Salem" (Die Hexen von Salem) est un film réalisé par Raymond Rouleau, avec Yves Montand, Simone Signoret, Mylène Demongeot, Alfred Adam, Raymond Rouleau, Pierre Larquey, Jean Debucourt, Jean Gaven, Jeanne Fusier-Gir, Françoise Lugagne, Pascale Petit, Yves Brainville, Michel Piccoli. Le film est adapté de la pièce de théâtre d'Arthur Miller ("The Crucible") par le philosophe Jean-Paul Sartre. Il a été tourné dans les studios de Babelsberg à Berlin et à Paris.
"Initié par le couple Yves Montand et Simone Signoret, porté par des dialogues de Jean-Paul Sartre, le film s’inspire d’une chasse aux sorcières du XVIe siècle pour dénoncer la croisade anticommuniste du sénateur McCarthy."
"1692. Salem, petite bourgade du Massachusetts, un dimanche matin. En ce jour de repos et de prières, les enfants ont l’interdiction de jouer et la petite Fancy éclate en sanglots lorsque sa mère, Elisabeth, lui confisque sa poupée. Après l’avoir consolée, son père, John, refusant le repos, se rend à l’étable où l’attend la jeune et ravissante servante Abigail. Se sentant coupable, il refuse ses avances. Mais son épouse le repoussant depuis des mois, John finit par retrouver Abigail dans sa chambre. Elisabeth surprend les deux amants, et décide de renvoyer la servante, qui, pour se venger, commence à se livrer à la sorcellerie. Dans cette communauté très puritaine, elle est vite pourchassée puis arrêtée."
"Pendant près de soixante ans, le film fut invisible en salles car Arthur Miller – auteur de la pièce dont il s’inspire –, qui en détenait une partie des droits, s’était opposé à son exploitation jusqu’à sa mort en 2005. Raison officieuse : il était toujours ulcéré de la brève idylle qu’Yves Montand avait entretenue avec son épouse Marilyn Monroe. En 2017, Pathé obtint enfin les droits du film et procéda à sa restauration. Sous l’apparente reconstitution d’un fait historique se cache une virulente charge contre la chasse aux sorcières du sénateur McCarthy à Hollywood. Signoret et Montand sont à l’origine de cette adaptation où les deux acteurs livrent une bouleversante interprétation face à une Mylène Demongeot émouvante en amoureuse éconduite".
"Après avoir proposé une adaptation théâtrale réussie, jouée au théâtre Sarah-Bernard pendant deux ans, Raymond Rouleau décide de la porter à l’écran. Deux changements majeurs : l’adaptation de Marcel Aymé pour le théâtre laisse la place à celle de Jean-Paul Sartre qui écrit scénario et dialogues du film. La nouvelle recrue, Mylène Demongeot, est une révélation, et l’Académie du Cinéma lui remet l’étoile de cristal pour le Grand prix de l’interprétation française féminine. La presse de l’époque dénonce un certain intellectualisme qui tient le spectateur à distance, indifférent au sort de personnages auxquels il ne peut s’attacher ; mais elle reste unanime au sujet des comédiens, talentueux, et de la photographie, majestueuse, signée Claude Renoir. André Bazin saluera l’audace du film qu’il estime être l’un « des plus « sérieux » de la production mondiale d’après-guerre ; des plus audacieux aussi », a analysé Florence Fourn.
Le film a été distingué au "Festival international du film de Karlovy Vary 1957 - Prix collectif meilleurs acteur et actrices à Yves Montand, Simone Signoret et Mylène Demongeot - et par le BAFTA 1958 : Prix de la meilleure actrice étrangère à Simone Signoret."
"Les sorcières de Salem"
Arte diffusa sur son site Internet, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Les sorcières de Salem" (Die Hexen von Salem). "Avant d’écrire sa célèbre pièce « Les sorcières de Salem », le dramaturge Arthur Miller aurait visité Salem, une petite ville pas très loin de Boston. Là, des musées racontent l’histoire de ce pays, persuadé d’être possédé. À cette époque, en 1692, le nouveau monde puritain n’est pas très malin..."
"Les Sorcières de Salem" de Raymond Rouleau
"Les sorcières de Salem" (Die Hexen von Salem) est un film réalisé par Raymond Rouleau, avec Yves Montand, Simone Signoret, Mylène Demongeot, Alfred Adam, Raymond Rouleau, Pierre Larquey, Jean Debucourt, Jean Gaven, Jeanne Fusier-Gir, Françoise Lugagne, Pascale Petit, Yves Brainville, Michel Piccoli. Le film est adapté de la pièce de théâtre d'Arthur Miller ("The Crucible") par le philosophe Jean-Paul Sartre. Il a été tourné dans les studios de Babelsberg à Berlin et à Paris.
"1692. Salem, petite bourgade du Massachusetts, un dimanche matin. En ce jour de repos et de prières, les enfants ont l’interdiction de jouer et la petite Fancy éclate en sanglots lorsque sa mère, Elisabeth, lui confisque sa poupée. Après l’avoir consolée, son père, John, refusant le repos, se rend à l’étable où l’attend la jeune et ravissante servante Abigail. Se sentant coupable, il refuse ses avances. Mais son épouse le repoussant depuis des mois, John finit par retrouver Abigail dans sa chambre. Elisabeth surprend les deux amants, et décide de renvoyer la servante, qui, pour se venger, commence à se livrer à la sorcellerie. Dans cette communauté très puritaine, elle est vite pourchassée puis arrêtée."
"Pendant près de soixante ans, le film fut invisible en salles car Arthur Miller – auteur de la pièce dont il s’inspire –, qui en détenait une partie des droits, s’était opposé à son exploitation jusqu’à sa mort en 2005. Raison officieuse : il était toujours ulcéré de la brève idylle qu’Yves Montand avait entretenue avec son épouse Marilyn Monroe. En 2017, Pathé obtint enfin les droits du film et procéda à sa restauration. Sous l’apparente reconstitution d’un fait historique se cache une virulente charge contre la chasse aux sorcières du sénateur McCarthy à Hollywood. Signoret et Montand sont à l’origine de cette adaptation où les deux acteurs livrent une bouleversante interprétation face à une Mylène Demongeot émouvante en amoureuse éconduite".
"Après avoir proposé une adaptation théâtrale réussie, jouée au théâtre Sarah-Bernard pendant deux ans, Raymond Rouleau décide de la porter à l’écran. Deux changements majeurs : l’adaptation de Marcel Aymé pour le théâtre laisse la place à celle de Jean-Paul Sartre qui écrit scénario et dialogues du film. La nouvelle recrue, Mylène Demongeot, est une révélation, et l’Académie du Cinéma lui remet l’étoile de cristal pour le Grand prix de l’interprétation française féminine. La presse de l’époque dénonce un certain intellectualisme qui tient le spectateur à distance, indifférent au sort de personnages auxquels il ne peut s’attacher ; mais elle reste unanime au sujet des comédiens, talentueux, et de la photographie, majestueuse, signée Claude Renoir. André Bazin saluera l’audace du film qu’il estime être l’un « des plus « sérieux » de la production mondiale d’après-guerre ; des plus audacieux aussi », a analysé Florence Fourn.
Le film a été distingué au "Festival international du film de Karlovy Vary 1957 - Prix collectif meilleurs acteur et actrices à Yves Montand, Simone Signoret et Mylène Demongeot - et par le BAFTA 1958 : Prix de la meilleure actrice étrangère à Simone Signoret."
"La chasse aux sorcières"
Arte diffusera le 28 octobre 2024 à 22 h 35 "La chasse aux sorcières" (The Crucible) de Nicholas Hytner avec Winona Ryder, Paul Scofield et Daniel Day-Lewis.
"Au XVIIe siècle, pour éviter la pendaison, des adolescentes de Salem dénoncent un complot lié à la sorcellerie... Arthur Miller adapte sa propre pièce de 1953, qui dénonçait à travers ces procès historiques la tyrannie du maccarthysme. Avec Winona Ryder et Daniel Day-Lewis."
"À la fin du XVIIe siècle à Salem, une communauté puritaine de l’État du Massachusetts, des adolescentes s’amusent dans la forêt à invoquer des sorts et concocter des filtres d’amour. Surprises par l’éminent Révérend Parris, elles se retrouvent obligées de mentir pour éviter la potence et se disent possédées par Satan. Elles accusent alors de sorcellerie plusieurs personnalités de la ville. L’une des jeunes filles, Abigail Williams, toujours amoureuse de son ex-amant John Proctor, dénonce la compagne de celui-ci comme l’instigatrice diabolique du complot. Alors que John soutient sa femme coûte que coûte et repousse de nouvelles avances faites par l'accusatrice, celle-ci entraîne toute la communauté dans sa vengeance, en une spirale fatale où la folie l’emporte sur la raison."
"Pour la porter à l’écran, Nicholas Hytner a demandé à Arthur Miller d’adapter sa propre pièce, qui, à travers les authentiques procès de prétendues sorcières à Salem, en 1692-1693, dénonçait en 1953 l’hystérie anticommuniste du “Comité pour les activités antiaméricaines” et de son chef, le sénateur Joseph McCarthy, dont le dramaturge était alors l’une des très nombreuses victimes".
"Avec un casting de haut vol, ce film retrace la marche impitoyable d’un arbitraire aveugle, nourri de rumeurs et de mensonges, qui aboutit à la fin du XVIIe siècle à l'exécution de vingt personnes, dont quatorze femmes. Un siècle et demi plus tard, les purges menées quatre années durant dans l’administration, les médias et la culture furent qualifiées elles aussi de “chasse aux sorcières”.
"En femme bafouée habitée par la haine, face à la figure christique du mari adultère repentant, Winona Ryder et Daniel Day-Lewis livrent une interprétation puissante de cette tragédie fondatrice dans l’imaginaire politique américain."
"View From The Bridge"
Le dramaturge au style réaliste publie en 1955 « A View from the Bridge » (Vue du pont), pièce de théâtre partiellement en vers et en un acte.
Elle est mise en scène par Martin Ritt avec Van Heflin et Eileen Heckart, et représentée avec « A Memory of Two Mondays » au Coronet Theatre, à Broadway. La première a lieu le 29 septembre 1955.
Devant l’accueil mitigé réservé à la deuxième pièce, Arthur Miller étoffe « A View from the Bridge » pour la transformer en pièce en deux actes et en prose. L'histoire ? *Un avocat âgé relate une histoire tragique marquée par le destin, dont il a été témoin : Eddie Carbone, docker pauvre travaillant sur les quais de Brooklyn, élève avec son épouse Béatrice leur nièce Catherine, orpheline. Il accueille deux jeunes cousins de Béatrice : Marco et Rodolpho, immigrés illégaux italiens aux Etats-Unis. Catherine et Rodopho s’éprennent l’un de l’autre...
Le 21 juin 1956, Arthur Miller comparait devant le House Un-American Activities Committee (HUAC), comité de la Chambre des Représentants, et refuse de livrer les noms de personnes supposées être ou avoir été compagnons de route du Parti communiste.
Le 11 octobre 1956, à Londres (Grande-Bretagne), c'est la version en deux actes qui est présentée au public dans une mise en scène signée par Peter Brook et avec pour interprètes principaux Richard Harris et Anthony Quayle. A la première mondaine, assistent notamment Arthur Miller accompagné de sa célèbre épouse, la star glamorous Marilyn Monroe. Cette version est universellement reprise. La traduction française est signée par Marcel Aymé.
En 1962, le réalisateur juif américain Sidney Lumet transpose cette célèbre pièce de théâtre au cinéma avec Raf Vallone, Jean Sorel, Raymond Pellegrin, Maureen Stapleton et Carol Lawrence.
"Arthur Miller, un homme dans son siècle"
Les 13 février 2019 à 21 h 41, 15 février 2019 à 18 h 21, 17 février 2019 à 1 h 40, 18 février 2019 à 23 h 30, 20 février à 7 h 22, Toute l'Histoire diffusa le documentaire "Arthur Miller, un homme dans son siècle".
"Né à New York dans les années 1920, Arthur Miller a créé au cours de sept décennies des pièces de théâtre parmi les plus mémorables de la littérature mondiale, devenant l'un des plus grands dramaturges du siècle. Il n'a jamais cessé d'être curieux et était toujours ouvert à trouver de nouvelles façons de repousser ses propres limites. Un portrait d'un homme fascinant qui, en épousant Marilyn Monroe, s'est transformé en une véritable icône américaine alors que leur couple incarnait le glamour, le succès et l'amour du XXe siècle".
"Arthur Miller, un homme dans son siècle"
52 minutes
Sur Toute l'Histoire les 13 février 2019 à 21 h 41, 15 février 2019 à 18 h 21, 17 février 2019 à 1 h 40, 18 février 2019 à 23 h 30, 20 février à 7 h 22, 24 février 2019 à 19 h 15
Visuels : © DR
Sur Arte le 8 août 2018 à 16 h 30
Visuels : © Arte
"Les sorcières de Salem"
France, 2018
Sur Arte jusqu'au 9 mai 2020
"Les sorcières de Salem" (Die Hexen von Salem), de Raymond Rouleau
Image : Claude Renoir, Louis Stein
Montage : Marguerite Renoir, Ruth Moegelin
Musique : Hanns Eissler
Production : Films Borderie, Compagnie Industrielle et Commerciale Cinématographique, Pathé Consortium Cinéma, DEFA
Producteur/-trice : Raymond Borderie
Scénario : Jean-Paul Sartre
Acteurs : Simone Signoret, Yves Montand, Mylène Demongeot, Jean Debucourt, Raymond Rouleau, Pascale Petit
Auteur : Arthur Miller
France, Allemagne, 1957
Visuels : © 1957 Pathé Production/DEFA
"La chasse aux sorcières" de Nicholas Hytner
Etats-Unis, 1996, 117 min
Scénario : Arthur Miller
Auteur : Arthur Miller
Production : Twentieth Century Fox
Producteurs : David V. Picker, Robert A. Miller
Image : Andrew Dunn
Montage : Tariq Anwar
Musique : George Fenton
Avec Winona Ryder (Abigail Williams), Paul Scofield (Judge Danforth), Daniel Day-Lewis (John Proctor), Joan Allen (Elizabeth Proctor), Bruce Davison (Révérend Parris), Rob Campbell (Révérend Hale), Karron Graves (Mary Warren), Robert Breuler (Judge Hathorne)
Sur Arte le 28 octobre 2024 à 22 h 35
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Les citations proviennent d'Arte. Cet article a tété publié le 7 août 2018, puis le 12 février 2019
Les citations proviennent d'Arte. Cet article a tété publié le 7 août 2018, puis le 12 février 2019
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