Arte diffusera le 21 juillet 2021, « L’Insulte », film franco-libanais bien réalisé par Ziad Doueiri (2017). Un banal différend à Beyrouth entre un garagiste chrétien libanais et un chef de chantier musulman "palestinien" se mue en affaire d’Etat, et fait resurgir des blessures non cicatrisées, des souvenirs tragiques dans un pays divisé où l'Etat tente d'imposer son autorité. Un film révélateur à maints égards sur les fractures d'un pays qui, dirigé par le Hezbollah, traverse une crise politique et économique très grave.
Les scouts d'al-Mahdi
« Ode to Joy » de Rabih Mroué
« L’Insulte » de Ziad Doueiri
« Yaoud »
Même un pays (quasi-)Judenrein comme le Liban est encore « habité » mentalement par les Juifs. C'est l'évocation d'un juif israélien, Ariel Sharon, qui joue le rôle de catalyseur de la violence jusque-là contenue de Yasser. A souligner que le terme « Yaoud » (Juifs, en arabe) est traduit dans le film par "Israéliens".
« L’Insulte » a été pré-sélectionnée pour l'Oscar du Meilleur film en langue étrangère et présentée au Festival de Venise en Sélection officielle. La Coupe Volpi du Meilleur Acteur de la Mostra de Venise a été remise à Kamel El Basha incarnant Yasser.
Peu après avoir été acclamé à Venise, le réalisateur Ziad Doueiri a été interpellé le 10 septembre 2017 à l'aéroport de Beyrouth, et ses passeports français et libanais ont été confisqués. Il devait comparaître devant un tribunal militaire : son précédent long métrage, "L'Attentat" (2012) d'après le livre de Yasmina Khadra, avait été interdit au Liban en 2013 car certaines scènes avaient été tournées en Israël, avec des acteurs israéliens. Or, le Liban a signé un traité d'armistice en 1949 avec le jeune Etat d'Israël, mais aucun traité de paix.
"Pour les faits qu'ils lui sont reprochés, le délai de prescription de trois ans est passé, puisque le tournage a eu lieu en 2012", a commenté Me Najib Lyan, avocat de Ziad Doueiri. D'après lui, à l'époque du tournage, M. Doueiri avait par ailleurs "adressé une requête aux autorités libanaises expliquant qu'il voulait filmer sur le terrain, pour défendre la cause palestinienne (...) sans jamais recevoir de réponse". De son côté, Ziad Doueiri a déclaré avoir été remis en liberté car il n'y avait "pas d'intention criminelle".
"Ce film s’est bâti ainsi, sur un engrenage. Je commence toujours mes films par une tension, un incident, j’essaye d’en voir les enchaînements. Je pars toujours de mes personnages, qui ils sont au début du film et qui ils deviennent une fois le film terminé. Là, en partant de ce conflit, j’avais deux personnages principaux : Tony et Yasser. Tous deux ont des failles, leur passé respectif présente une série d’obstacles internes. Il y a un climat extérieur chargé, électrique : le personnage de Tony porte en lui un secret, quelque chose qu’il a vécu et dont personne ne veut parler. C’est tabou, et il ressent cela comme une injustice. Yasser lui aussi rencontre des obstacles : il se méfie, par expérience, de la justice".
"La guerre du Liban s’est terminée en 1990 sans vainqueurs ni perdants : tout le monde a été « acquitté ». L’amnistie générale s’est transformée en amnésie générale. On a mis la poussière sous le tapis, comme on dit. Mais sans ce travail de mémoire, on ne cicatrisera pas".
"Le film de procès permet, sur le plan de la dramaturgie, de mettre deux antagonismes dans une même salle. Tu peux filmer leur confrontation, dans un face-à-face. C’est une sorte de western moderne, rejoué dans un huit clos. C’est ce que j’ai eu envie d’essayer, étant donné que le film décrivait une forme de duel entre Tony et Yasser".
"La justice a toujours été très importante pour moi, je viens d’une famille d’avocats, de juges, ma mère est avocate, et elle est devenue la conseillère juridique sur ce film. D’ailleurs, qu’est-ce que nous avons dû batailler au moment de l’écriture du scénario ! Elle est très maligne, ma mère, elle est terrible ! Elle a beaucoup travaillé à faire acquitter le palestinien dans le film (rires). Plus sérieusement, Joelle comme moi connaissons intimement l’histoire de la guerre du Liban, le prix payé par chacune des parties. Elle et moi, c’est intéressant à noter, venons de familles aux convictions politiques et à l’appartenance religieuse différente. Elle comme moi avons été élevés avec certaines idées. Joelle vient d’une famille, chrétienne phalangiste, et moi d’une famille sunnite, qui a défendu la cause palestinienne, de façon là aussi très virulente. Puis nous avons, jeunes adultes, essayé au fur et à mesure des années de comprendre le point de vue de l’autre. On a chacun accompli un pas vers l’autre, mené un chemin solitaire pour trouver un équilibre, une forme de justice, dans cette histoire libanaise qui n’est ni blanche ni noire, dans laquelle il est impossible de dire voici les bons, voici les méchants".
"Si je devais résumer ce film, ce serait la recherche de la dignité. Chacun de ses deux personnages a perdu son honneur et sa dignité, chacun blâme l’autre, le rend responsable de ses problèmes. L’Insulte est un film résolument optimiste et humaniste. Il montre des chemins possibles pour arriver à la paix".
"C’est un film à dimension universelle. Yasser et Tony pourrait être d’une autre nationalité, d’un autre pays. Encore une fois, ce film est résolument optimiste et humaniste. Il montre le chemin d’une alternative aux conflits par la voie de la reconnaissance, de la justice et du pardon".
« L’Insulte » par Ziad Doueiri
« Ode to Joy » de Rabih Mroué
« L’Insulte » de Ziad Doueiri
« A Beyrouth, de nos jours, une insulte qui dégénère conduit Toni (chrétien libanais) et Yasser (réfugié palestinien) devant les tribunaux. De blessures secrètes en révélations, l'affrontement des avocats porte le Liban au bord de l'explosion sociale mais oblige ces deux hommes à se regarder en face ».
"À Beyrouth, une querelle entre un chrétien et un Palestinien rouvre les blessures de la guerre civile... Réalisé par Ziad Doueiri ("Dérapages", "Baron noir"), un film de prétoire efficace, qui a suscité un vif débat au Liban."
"Dans le Beyrouth des années 2010, Toni Hanna, garagiste et fervent partisan des Phalanges chrétiennes, claque sa porte au nez de Yasser Salamé, un contremaître palestinien venu lui signaler que sa gouttière se déverse dans la rue. Puis il casse la dérivation opérée depuis l'extérieur sur les instructions de Salamé, lequel, furieux, l'insulte. Hanna exige des excuses auprès du patron du contremaître, qui cherche à arranger les choses, l’incident, dans ce quartier chrétien, pouvant mettre en danger le vaste chantier de remise aux normes dont il a la charge. Mais quand, à contrecœur, Salamé se présente, Hanna lui crache au visage sa haine des Palestiniens. L'autre le frappe, lui brisant deux côtes. Le conflit s'envenime, jusqu'à un procès qui enflamme la ville."
Habilement construit, réalisé "à l'américaine", ce film souligne les torts partagés des deux "héros" : Toni et Yasser deviennent des "hérauts" de leurs camps.
Les deux protagonistes principaux appartiennent à une classe moyenne qui tente de survivre professionnellement dans un Etat bureaucratique qui s'efforce de mettre en vigueur sa législation sur son territoire. Une réglementation discriminatoire à l'égard des Palestiniens.
"Avec son chœur d'impeccables acteurs, Kamel el-Bacha (Salamé) et Adel Karam (Hanna) en tête, Ziad Doueiri signe un film de prétoire tendu, qui a suscité au Liban un débat explosif, mais aussi un engouement public phénoménal. Sur fond de blessures de guerre enfouies et de divisions sciemment entretenues par la classe politique, le réalisateur de Dérapages et de Baron noir traite frontalement de la poudrière communautaire libanaise. Exhumant, entre autres vérités douloureuses, le massacre oublié de villageois chrétiens, en 1976, ce film libère la parole avec une forme de jubilation."
Plus qu'une explosion sociale, c'est une implosion politique qui caractérise ce Liban. Ce film montre les ravages durables, profonds de la guerre au pays du Cèdre. La famille de Toni a été meurtrie par le massacre de civils chrétiens à Damour, bourgade chrétienne au sud de Beyrouth, commis par des terroristes palestiniens musulmans le 20 janvier 1976. Le film insiste plus sur le terrorisme palestinien que sur la guerre civile libanaise (1975-1990). Yasser a vécu Septembre Noir en 1969, mais le film n'indique pas son rôle alors ni que le royaume jordanien en 1969 réagissait contre les terroristes palestiniens qui avaient fomenté un coup d'Etat contre le souverain hachémite.
Le réalisateur Ziad Doueiri dépeint deux hommes de générations différentes, aux parcours opposés et présentant certains traits de caractères communs : Toni, trentenaire, s'avère secret, cultive le souvenir du président chrétien Bachir Gemayel (1947-1982) et avec ses souvenirs traumatisants, tragiques survenus dans son pays natal. Quant à Yasser - comme Yasser Arafat ? -, il est apprécié par son supérieur hiérarchique en raison de ses compétences professionnelles et est mû par la fibre sociale : il obtient une mutuelle pour ses ouvriers dans un pays érodant leurs droits. Tous deux ont épousé des femmes qui tempèrent leurs velléités, et avec lesquelles ils forment un couple soudé. Si l'agressivité de Toni est verbale, exceptionnelle et n'empêche pas un geste d'aide à l'égard de son adversaire, celle de Yasser est orale et physique, difficilement contrôlable et réitérée à des décennies d'intervalles.
Les politiciens : le député de Beyrouth ou l'hôte d'un palais somptueux ? Soucieux de "paix" même temporaire, de leur image sous les ors et les lambris d'une république qui se délite et rechigne à affronter son passé récent.
Issu d'une famille musulmane sunnite bourgeoise composée de nombreux juristes, le quinquagénaire Ziad Doueiri a écrit le film avec Joëlle Touma, née dans une famille chrétienne phalangiste, journaliste, actrice et scénariste. Ils ont le mérite d'aborder, ou de révéler, des faits non "politiquement corrects" : l'accueil réservé au Liban aux "frères palestiniens", l'absence de respect de Palestiniens à l'égard de ceux qui les ont accueillis en Jordanie, au Liban, et leur violence, le "sentiment de culpabilité" de certains jeunes chrétiens libanais à l'égard des Palestiniens.
Le verdict de la Cour de justice libanaise laisse un goût amer de... haine de soi, de dhimmitude. Une victoire judiciaire, politique... précédée d'un licenciement.
Le réalisateur Ziad Doueiri dépeint deux hommes de générations différentes, aux parcours opposés et présentant certains traits de caractères communs : Toni, trentenaire, s'avère secret, cultive le souvenir du président chrétien Bachir Gemayel (1947-1982) et avec ses souvenirs traumatisants, tragiques survenus dans son pays natal. Quant à Yasser - comme Yasser Arafat ? -, il est apprécié par son supérieur hiérarchique en raison de ses compétences professionnelles et est mû par la fibre sociale : il obtient une mutuelle pour ses ouvriers dans un pays érodant leurs droits. Tous deux ont épousé des femmes qui tempèrent leurs velléités, et avec lesquelles ils forment un couple soudé. Si l'agressivité de Toni est verbale, exceptionnelle et n'empêche pas un geste d'aide à l'égard de son adversaire, celle de Yasser est orale et physique, difficilement contrôlable et réitérée à des décennies d'intervalles.
Issu d'une famille musulmane sunnite bourgeoise composée de nombreux juristes, le quinquagénaire Ziad Doueiri a écrit le film avec Joëlle Touma, née dans une famille chrétienne phalangiste, journaliste, actrice et scénariste. Ils ont le mérite d'aborder, ou de révéler, des faits non "politiquement corrects" : l'accueil réservé au Liban aux "frères palestiniens", l'absence de respect de Palestiniens à l'égard de ceux qui les ont accueillis en Jordanie, au Liban, et leur violence, le "sentiment de culpabilité" de certains jeunes chrétiens libanais à l'égard des Palestiniens.
Le verdict de la Cour de justice libanaise laisse un goût amer de... haine de soi, de dhimmitude. Une victoire judiciaire, politique... précédée d'un licenciement.
"Meilleur acteur (Kamel el-Bacha), Mostra de Venise 2017 – Meilleurs film, casting, scénario, décors, Prix du film libanais 2018". Meilleur DVD/Blu-ray récent 2018.
Même un pays (quasi-)Judenrein comme le Liban est encore « habité » mentalement par les Juifs. C'est l'évocation d'un juif israélien, Ariel Sharon, qui joue le rôle de catalyseur de la violence jusque-là contenue de Yasser. A souligner que le terme « Yaoud » (Juifs, en arabe) est traduit dans le film par "Israéliens".
Peu après avoir été acclamé à Venise, le réalisateur Ziad Doueiri a été interpellé le 10 septembre 2017 à l'aéroport de Beyrouth, et ses passeports français et libanais ont été confisqués. Il devait comparaître devant un tribunal militaire : son précédent long métrage, "L'Attentat" (2012) d'après le livre de Yasmina Khadra, avait été interdit au Liban en 2013 car certaines scènes avaient été tournées en Israël, avec des acteurs israéliens. Or, le Liban a signé un traité d'armistice en 1949 avec le jeune Etat d'Israël, mais aucun traité de paix.
"Pour les faits qu'ils lui sont reprochés, le délai de prescription de trois ans est passé, puisque le tournage a eu lieu en 2012", a commenté Me Najib Lyan, avocat de Ziad Doueiri. D'après lui, à l'époque du tournage, M. Doueiri avait par ailleurs "adressé une requête aux autorités libanaises expliquant qu'il voulait filmer sur le terrain, pour défendre la cause palestinienne (...) sans jamais recevoir de réponse". De son côté, Ziad Doueiri a déclaré avoir été remis en liberté car il n'y avait "pas d'intention criminelle".
"Ce film s’est bâti ainsi, sur un engrenage. Je commence toujours mes films par une tension, un incident, j’essaye d’en voir les enchaînements. Je pars toujours de mes personnages, qui ils sont au début du film et qui ils deviennent une fois le film terminé. Là, en partant de ce conflit, j’avais deux personnages principaux : Tony et Yasser. Tous deux ont des failles, leur passé respectif présente une série d’obstacles internes. Il y a un climat extérieur chargé, électrique : le personnage de Tony porte en lui un secret, quelque chose qu’il a vécu et dont personne ne veut parler. C’est tabou, et il ressent cela comme une injustice. Yasser lui aussi rencontre des obstacles : il se méfie, par expérience, de la justice".
"La guerre du Liban s’est terminée en 1990 sans vainqueurs ni perdants : tout le monde a été « acquitté ». L’amnistie générale s’est transformée en amnésie générale. On a mis la poussière sous le tapis, comme on dit. Mais sans ce travail de mémoire, on ne cicatrisera pas".
"Le film de procès permet, sur le plan de la dramaturgie, de mettre deux antagonismes dans une même salle. Tu peux filmer leur confrontation, dans un face-à-face. C’est une sorte de western moderne, rejoué dans un huit clos. C’est ce que j’ai eu envie d’essayer, étant donné que le film décrivait une forme de duel entre Tony et Yasser".
"La justice a toujours été très importante pour moi, je viens d’une famille d’avocats, de juges, ma mère est avocate, et elle est devenue la conseillère juridique sur ce film. D’ailleurs, qu’est-ce que nous avons dû batailler au moment de l’écriture du scénario ! Elle est très maligne, ma mère, elle est terrible ! Elle a beaucoup travaillé à faire acquitter le palestinien dans le film (rires). Plus sérieusement, Joelle comme moi connaissons intimement l’histoire de la guerre du Liban, le prix payé par chacune des parties. Elle et moi, c’est intéressant à noter, venons de familles aux convictions politiques et à l’appartenance religieuse différente. Elle comme moi avons été élevés avec certaines idées. Joelle vient d’une famille, chrétienne phalangiste, et moi d’une famille sunnite, qui a défendu la cause palestinienne, de façon là aussi très virulente. Puis nous avons, jeunes adultes, essayé au fur et à mesure des années de comprendre le point de vue de l’autre. On a chacun accompli un pas vers l’autre, mené un chemin solitaire pour trouver un équilibre, une forme de justice, dans cette histoire libanaise qui n’est ni blanche ni noire, dans laquelle il est impossible de dire voici les bons, voici les méchants".
"Si je devais résumer ce film, ce serait la recherche de la dignité. Chacun de ses deux personnages a perdu son honneur et sa dignité, chacun blâme l’autre, le rend responsable de ses problèmes. L’Insulte est un film résolument optimiste et humaniste. Il montre des chemins possibles pour arriver à la paix".
"C’est un film à dimension universelle. Yasser et Tony pourrait être d’une autre nationalité, d’un autre pays. Encore une fois, ce film est résolument optimiste et humaniste. Il montre le chemin d’une alternative aux conflits par la voie de la reconnaissance, de la justice et du pardon".
Liban/France, 2017, 107 minutes
Scénario : Ziad Doueiri et Joëlle Touma
Chef opérateur : Tommaso Fiorilli
Montage : Dominique Marcombe
Directeur artistique : Hussein Baydoun
Décors : Johan Knudsen
Casting : Abla Khoury
Son : Guihem Donzel, Olivier Walczak, Bruno Mercère
Musique : Eric Neuveux
Producteurs : Antoun Sehnaoui, Jean Bréhat, Rachib Bouchareb, Julie Gayet, Nadia Turincev
Producteur Associés : Frédéric Domont, Muriel Merlin
Co-producteurs : Charles S. Cohen, Geneviève Lemal
Une production Ezekiel Films, Rouge International, Tessalit Productions, en co-production avec Cohen Media Group, Scope Pictures, Douri Films, avec la participation de Cinémas du Monde – Centre National du Cinéma et de l’Image Animée – Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International – Institut Français, Canal + Ciné + L’Aide aux Cinémas du Monde –Alpha touch
Avec Adel Karam, Rita Hayek, Kamel El Basha, Christine Choueiri, Camille Salameh, Diamand Abou Abboud
Sur Ciné + Club les 31 mars 2020 à 16 h 45, 1er avril 2020 à 10 h 30, 4 avril 2020 à 13 h 15
Avec Adel Karam, Rita Hayek, Kamel El Basha, Christine Choueiri, Camille Salameh, Diamand Abou Abboud
Sur Ciné + Club les 31 mars 2020 à 16 h 45, 1er avril 2020 à 10 h 30, 4 avril 2020 à 13 h 15
Sur Arte le 21 juillet 2021 à 20 h 55
Disponible du 21/07/2021 au 19/08/2021
Visuels :
Adel Karam (Toni Hanna) et Kamel El Basha (Yasser Salamé) dans le film de Ziad Doueiri " L' Insulte"
© Fessalit Productions Rouge In
Adel Karam (Toni Hanna) dans le film de Ziad Doueiri " L' Insulte"
© Fessalit Productions Rouge In
Scène de " L' Insulte" film de Ziad Doueiri
© Fessalit Productions Rouge In
Kamel El Basha (Yasser Salamé) dans le film de Ziad Doueiri " L' Insulte"
© Fessalit Productions Rouge In
A lire sur ce blog :
Articles in English
Les citations proviennent du dossier de presse et d'Arte. Cet article a été publié le 31 janvier 2018, puis le 2 avril 2021.
Les citations proviennent du dossier de presse et d'Arte. Cet article a été publié le 31 janvier 2018, puis le 2 avril 2021.
Cohen Media Group, Scope Pictures, Douri Films, avec la participation de Cinémas du Monde
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