Histoire TV rediffusera le 15 avril 2022 à 0 h 30 « Quand Hitler faisait son cinéma » (Hitler’s Hollywood ; Hitlers Hollywood - Das deutsche Kino im Zeitalter der Propaganda 1933-1945), documentaire de Rüdiger Suchsland. Plus de mille œuvres cinématographiques ont été produites sous le IIIe Reich. Comédies, drames historiques, mélodrames, films musicaux... Le cinéma, medium populaire, a été le vecteur privilégié de la propagande nazie étroitement contrôlée par Goebbels, ministre de l'Éducation du peuple et de la Propagande.
« Serait-ce un rêve ? Le cinéma en chansons de W. R. Heymann » de Helma Sanders-Brahms
« Quand Hitler faisait son cinéma » de Rüdiger Suchsland
« Quand Hitler faisait son cinéma » (Hitler’s Hollywood), documentaire de Rüdiger Suchsland, critique de cinéma, tente de répondre à la question de savoir si les films tournés entre 1933 et 1945 ont, à un degré comparable, influencé et reflété la population allemande pendant le nazisme. Plus d’un millier de longs métrages ont été tournés dans l’Allemagne hitlérienne. Si les films de propagande affichée représentent une infime minorité dans le lot, il n’en reste pas moins que le divertissement proposé n’est pas anodin : il s’agissait bien là de produits d’une « industrie de la conscience » parfaitement organisée, qui entendait rien de moins que produire du « Großes Kino ». Quand Hitler faisait son Cinéma s’arrête sur les pages les plus noires, les plus dramatiques de la cinématographie allemande, convoque, à l’occasion du centenaire de l’UFA, ses films et ses stars, montre comment les nazis s’y sont pris pour faire rêver les Allemands ».
« Pour Hitler, le cinéma est un instrument de communication privilégié à destination des masses. Confiée à Goebbels, ministre de l'Éducation du peuple et de la Propagande, la production cinématographique est l'objet de toute son attention. Scénario, réalisation, casting, distribution : sa censure s'exerce à tous les niveaux ».
« Quand Hitler faisait son cinéma » de Rüdiger Suchsland
« Quand Hitler faisait son cinéma » (Hitler’s Hollywood), documentaire de Rüdiger Suchsland, critique de cinéma, tente de répondre à la question de savoir si les films tournés entre 1933 et 1945 ont, à un degré comparable, influencé et reflété la population allemande pendant le nazisme. Plus d’un millier de longs métrages ont été tournés dans l’Allemagne hitlérienne. Si les films de propagande affichée représentent une infime minorité dans le lot, il n’en reste pas moins que le divertissement proposé n’est pas anodin : il s’agissait bien là de produits d’une « industrie de la conscience » parfaitement organisée, qui entendait rien de moins que produire du « Großes Kino ». Quand Hitler faisait son Cinéma s’arrête sur les pages les plus noires, les plus dramatiques de la cinématographie allemande, convoque, à l’occasion du centenaire de l’UFA, ses films et ses stars, montre comment les nazis s’y sont pris pour faire rêver les Allemands ».
« Pour Hitler, le cinéma est un instrument de communication privilégié à destination des masses. Confiée à Goebbels, ministre de l'Éducation du peuple et de la Propagande, la production cinématographique est l'objet de toute son attention. Scénario, réalisation, casting, distribution : sa censure s'exerce à tous les niveaux ».
« Dès les premières années du régime, près de deux mille personnes (juifs, communistes, étrangers…) sont interdites d'exercer. Un grand nombre d'entre elles, comme Marlene Dietrich et Fritz Lang, prennent la route de l'exil ».
« En 1937, la société de production Universum Film AG (UFA) est nationalisée et les studios disparaissent les uns après les autres ».
« Sur un peu plus de mille œuvres produites sous le IIIe Reich, plus de la moitié sont des comédies et des films musicaux, qui mettent à l'honneur la joie, la fantaisie, mais aussi l'ordre et la discipline. Également prisés, les mélodrames et les fresques historiques sont l'occasion de valoriser la camaraderie, l'esprit de sacrifice et l'amour de la patrie… »
« Avec des stars comme Hans Albers, Ferdinand Marian, Gustaf Gründgens, Kristina Söderbaum, Zarah Leander et Ilse Werner, les films tournés sous le régime nazi n'ont pas été que d'inoffensifs divertissements : au-delà des apparences, leur sous-texte raconte souvent une autre histoire ».
« Projetées pendant la Seconde Guerre mondiale dans la plupart des pays occupés par l'Allemagne, des œuvres comme « Le Juif éternel » de Fritz Hippler ou « Le Juif Süss » de Veit Harlan ont servi à justifier la politique d'élimination des « indésirables » du régime ».
« Replaçant chaque extrait de film dans son contexte historique, Rüdiger Suchsland apporte une foule d'informations sur les acteurs et les réalisateurs en vogue ou bannis de ces années noires ».
« Mettant ses pas dans ceux du sociologue Siegfried Kracauer, auteur de l'ouvrage de référence « De Caligari à Hitler – Une histoire psychologique du cinéma allemand », Rüdiger Suchsland « revisite une production à la maîtrise technique parfaite mise au service d'un imaginaire mortifère et d'une idéologie criminelle ».
« Pour rivaliser avec Hollywood, l'industrie du cinéma nazie a produit une majorité de divertissements. Composé d'extraits de films, un panorama éclairant d'une production tout sauf inoffensive ».
Arte diffusa le 12 décembre 2017 « Offrande au bien-aimé » (Opfergang), film de fiction réalisé par Veit Harlan (1944). Un film tourné sous le IIIe Reich.
Offrande au bien-aimé » (Opfergang), film allemand de fiction réalisé par Veit Harlan en 1942-1943 et distribué dans les salles de cinéma en décembre 1944.
« Le scénario de ce film en Agfacolor est signé par Veit Harlan et Alfred Braun, d'après le roman mélodramatique de Rudolf Binding.
« Après un long séjour à l'étranger, Albrecht revient à Hambourg, sa ville natale. Conformément aux souhaits de sa famille, il doit épouser sa séduisante cousine Octavia. Le jeune couple s’installe dans une villa des bords de l’Elbe".
"Rapidement, Albrecht fait la connaissance d’Aels Flodéen, une ravissante Nordique qui vient chaque année se faire soigner dans la région. Ils se découvrent une passion commune : le cheval. Au fil de leurs balades, la jeune femme tombe amoureuse d’Albrecht qui, dans un premier temps, ne le remarque pas ».
« Puis Octavia et son futur mari déménagent à Düsseldorf mais, ayant du mal à s’acclimater, reviennent à Hambourg. Devenue jalouse, Octavia apprend qu’Aels, touchée par le typhus, a une petite fille, hébergée dans le quartier du port. Le couple accepte de s’occuper d’elle mais Albrecht tombe malade à son tour… »
Offrande au bien-aimé » (Opfergang), film allemand de fiction réalisé par Veit Harlan en 1942-1943 et distribué dans les salles de cinéma en décembre 1944.
« Le scénario de ce film en Agfacolor est signé par Veit Harlan et Alfred Braun, d'après le roman mélodramatique de Rudolf Binding.
« Après un long séjour à l'étranger, Albrecht revient à Hambourg, sa ville natale. Conformément aux souhaits de sa famille, il doit épouser sa séduisante cousine Octavia. Le jeune couple s’installe dans une villa des bords de l’Elbe".
"Rapidement, Albrecht fait la connaissance d’Aels Flodéen, une ravissante Nordique qui vient chaque année se faire soigner dans la région. Ils se découvrent une passion commune : le cheval. Au fil de leurs balades, la jeune femme tombe amoureuse d’Albrecht qui, dans un premier temps, ne le remarque pas ».
« Puis Octavia et son futur mari déménagent à Düsseldorf mais, ayant du mal à s’acclimater, reviennent à Hambourg. Devenue jalouse, Octavia apprend qu’Aels, touchée par le typhus, a une petite fille, hébergée dans le quartier du port. Le couple accepte de s’occuper d’elle mais Albrecht tombe malade à son tour… »
« Tourné pendant la guerre, qu'il n'évoque en rien, et sorti en 1944, le mélodrame « Offrande au bien-aimé » marque l’apogée du cinéma nazi ».
« Dans des couleurs en demi-teinte, Veit Harlan filme en Agfacolor la décadence du monde bourgeois et met en scène l’amour inassouvi d’un homme, qui rappelle une fièvre délirante ».
Pourquoi Arte diffusa-t-elle ces deux œuvres en pleine nuit ?
« Quand Hitler faisait son cinéma », documentaire de Rüdiger Suchsland
« Quand Hitler faisait son cinéma », documentaire de Rüdiger Suchsland
Allemagne, 2017
Produit par Looksfilm Produktionen
Sur Arte le 12 décembre 2017 à 0 h 10
Irene von Meyendorff (à gauche et à droite), Paul Kemp et Oskar Sima (au centre)
Marianne Hoppe dans "Auf Wiedersehen Franziska"
Ingrid Bergman dans "Quatre filles courageuses"
Scène du film "Le grand jeu"
Ilse Werner dans "Große Freiheit Nr. 7"
Hilde Krahl dans "Le chant de la métropole"
© Murnau Stiftung
Marianne Hoppe dans "Auf Wiedersehen Franziska"
Ingrid Bergman dans "Quatre filles courageuses"
Scène du film "Le grand jeu"
Ilse Werner dans "Große Freiheit Nr. 7"
Hilde Krahl dans "Le chant de la métropole"
© Murnau Stiftung
« Offrande au bien-aimé » (Opfergang), de Veit Harlan
Allemagne, 1944,
Auteur : Rudolf G. Binding
Image : Bruno Mondi
Montage : Friedrich Karl von Puttkamer
Musique : Hans-Otto Borgmann
Production : UFA
Producteur/-trice : Veit Harlan
Scénario : Alfred Braun, Veit Harlan
Avec Kristina Söderbaum, Irene von Meyendorff, Carl Raddatz, Franz Schafheitlin, Otto Tressler, Annemarie Steinsieck, Ernst Stahl-Nachbaur
Sur Arte le 12 décembre 2017 à 1 h 55, puis le 9 septembre 2019
Sur Arte le 12 décembre 2017 à 1 h 55, puis le 9 septembre 2019
Visuels
Irene von Meyendorff et Carl Raddatz
Franz Schafheitlin et Irene von Meyendorff
Kristina Söderbaum
Carl Raddatz et Kristina Söderbaum
Carl Raddatz et Irene von Meyendorff
Carl Raddatz
© Friedrich-W.-Murnau-Stiftung
Irene von Meyendorff et Carl Raddatz
Franz Schafheitlin et Irene von Meyendorff
Kristina Söderbaum
Carl Raddatz et Kristina Söderbaum
Carl Raddatz et Irene von Meyendorff
Carl Raddatz
© Friedrich-W.-Murnau-Stiftung
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Les citations sont extraites d'Arte. Cet article a été publié le 11 décembre 2017, puis le 9 septembre 2019.
Les citations sont extraites d'Arte. Cet article a été publié le 11 décembre 2017, puis le 9 septembre 2019.
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