Arte rediffusa le 12 juillet 2019 « George Michael : Freedom » par David Austin et George Michael. « George Michael se raconte dans ce documentaire, qu'il avait en grande partie conçu et qui fut terminé après sa mort » le 25 décembre 2016, à l’âge de 53 ans, d'un problème cardiaque. Un « autoportrait émouvant, ponctué d'archives pop et d'hommages de grands noms de la musique et de la mode, de Stevie Wonder à Nile Rodgers, en passant par Jean Paul Gaultier et Mark Ronson ». Des omissions sur les origines juives de l’artiste, juif selon la halacha (loi juive).
« Retraçant la carrière du chanteur, décédé en 2016, le jour de Noël, ce film s'attarde sur certaines périodes emblématiques : les virevoltants débuts au sein du duo Wham!, les fastes années 1990, avec la sortie triomphale de l'album « Listen Without Prejudice », et la bataille judiciaire, tristement célèbre, avec sa maison de disques, Sony Music ».
George Michael reprochait à Sony Music de lui avoir imposé au début de sa carrière un contrat aux stipulations léonines, qui entravaient l’évolution de sa carrière selon ses souhaits. Il a mené un combat louable, mais chronophage, pour ses droits d’auteur. Il a perdu en première instance et a annoncé sa volonté d’interjeter appel. Une victoire à la Pyrrhus pour Sony Music dont l’image a été ternie par cette procédure judiciaire contre un artiste célèbre, populaire, doué, sachant gérer son image jusque dans sa quasi-absence du vidéo clip de son titre Freedom! '90, avec les Top Models alors célébrissimes : Naomi Campbell, Linda Evangelista, Tatjana Patitz, Christy Turlington et Cindy Crawford.
« Narrateur du documentaire, le chanteur et compositeur pop se dévoile avec le même abandon qui rendait ses interprétations bouleversantes, évoquant avec émotion la mort du sida de son grand amour, Anselmo Feleppa » et de sa mère chérie.
Ce documentaire insiste sur le talent musical, le succès public, la générosité en faveur d’association soutenant ceux atteints du SIDA, de George Michael, ainsi que les épreuves qu’il a traversées : son homosexualité cachée pour ne pas déplaire à son public féminin juvénile, son outing contraint en 1998.
Ce film omet les origines juives de George Michael. En 2008, l’auteur de Last Christmas avait confié au Los Angeles Times que sa grand-mère maternelle était juive, qu’elle avait épousé un non-juif et élevé ses enfants en occultant son passé juif : pendant la Deuxième Guerre mondiale, « elle pensait que s’ils ignoraient que leur mère était juive, ils ne risquaient rien ». Scolarisée dans une école dirigée par des Sœurs, la mère de cette pop star n’a su que tardivement la judéité de sa mère. Selon la halacha (loi juive), George Michael, né Georgios Kyriacos Panayiotou, était juif. Il avait confié à ses parents qu’il était homosexuel : « Cette situation et cette honnêteté ont jeté ma famille dans un chaos absolu. Non pas en raison de ma sexualité, mais en raison de l’idée de vérité entrant dans ma famille ». The Los Angeles Times avait souligné la « dualité » caractérisant cet artiste.
George Michael s’est rendu une fois en Israël, en 2001, pour assister au mariage d’un ami photographe Simon Halfon, et non pas pour y donner un concert.
« Signe du charisme de George Michael et de la reconnaissance de ses pairs, ce documentaire rassemble le gratin de la pop, de la soul et de la mode. Stevie Wonder, Nile Rodgers, Ricky Gervais, sir Elton John, Jean Paul Gaultier, Mark Ronson, James Corden, Mary J. Blige, Tony Bennett et pas moins de cinq top-modèles, de Naomi Campbell à Linda Evangelista : tous lui rendent un vibrant hommage ».
« Certains réécoutent et commentent, avec admiration, ses morceaux, leur charge émotionnelle, leurs arrangements et leur groove. Elton John avoue jalouser un riff au piano. Quant à Stevie Wonder, il clôt la controverse qui avait éclaté quand George Michael avait reçu le prix du meilleur album soul/R'n'B, qui récompensait habituellement un artiste afro-américain, d'un ironique : « Vous dites que George est blanc ? Sérieusement ? »
Un « autoportrait émouvant, ultime témoignage d'une icône de la pop » qui garde son mystère.
George Michael reprochait à Sony Music de lui avoir imposé au début de sa carrière un contrat aux stipulations léonines, qui entravaient l’évolution de sa carrière selon ses souhaits. Il a mené un combat louable, mais chronophage, pour ses droits d’auteur. Il a perdu en première instance et a annoncé sa volonté d’interjeter appel. Une victoire à la Pyrrhus pour Sony Music dont l’image a été ternie par cette procédure judiciaire contre un artiste célèbre, populaire, doué, sachant gérer son image jusque dans sa quasi-absence du vidéo clip de son titre Freedom! '90, avec les Top Models alors célébrissimes : Naomi Campbell, Linda Evangelista, Tatjana Patitz, Christy Turlington et Cindy Crawford.
« Narrateur du documentaire, le chanteur et compositeur pop se dévoile avec le même abandon qui rendait ses interprétations bouleversantes, évoquant avec émotion la mort du sida de son grand amour, Anselmo Feleppa » et de sa mère chérie.
Ce documentaire insiste sur le talent musical, le succès public, la générosité en faveur d’association soutenant ceux atteints du SIDA, de George Michael, ainsi que les épreuves qu’il a traversées : son homosexualité cachée pour ne pas déplaire à son public féminin juvénile, son outing contraint en 1998.
Ce film omet les origines juives de George Michael. En 2008, l’auteur de Last Christmas avait confié au Los Angeles Times que sa grand-mère maternelle était juive, qu’elle avait épousé un non-juif et élevé ses enfants en occultant son passé juif : pendant la Deuxième Guerre mondiale, « elle pensait que s’ils ignoraient que leur mère était juive, ils ne risquaient rien ». Scolarisée dans une école dirigée par des Sœurs, la mère de cette pop star n’a su que tardivement la judéité de sa mère. Selon la halacha (loi juive), George Michael, né Georgios Kyriacos Panayiotou, était juif. Il avait confié à ses parents qu’il était homosexuel : « Cette situation et cette honnêteté ont jeté ma famille dans un chaos absolu. Non pas en raison de ma sexualité, mais en raison de l’idée de vérité entrant dans ma famille ». The Los Angeles Times avait souligné la « dualité » caractérisant cet artiste.
George Michael s’est rendu une fois en Israël, en 2001, pour assister au mariage d’un ami photographe Simon Halfon, et non pas pour y donner un concert.
« Signe du charisme de George Michael et de la reconnaissance de ses pairs, ce documentaire rassemble le gratin de la pop, de la soul et de la mode. Stevie Wonder, Nile Rodgers, Ricky Gervais, sir Elton John, Jean Paul Gaultier, Mark Ronson, James Corden, Mary J. Blige, Tony Bennett et pas moins de cinq top-modèles, de Naomi Campbell à Linda Evangelista : tous lui rendent un vibrant hommage ».
« Certains réécoutent et commentent, avec admiration, ses morceaux, leur charge émotionnelle, leurs arrangements et leur groove. Elton John avoue jalouser un riff au piano. Quant à Stevie Wonder, il clôt la controverse qui avait éclaté quand George Michael avait reçu le prix du meilleur album soul/R'n'B, qui récompensait habituellement un artiste afro-américain, d'un ironique : « Vous dites que George est blanc ? Sérieusement ? »
Un « autoportrait émouvant, ultime témoignage d'une icône de la pop » qui garde son mystère.
« George Michael : Freedom » par David Austin et George Michael
Royaume-Uni, 2016
Sur Arte les 22 décembre et 31 décembre 2017 à 0 h 05, 12 juillet 2019 à 22 h 30
Visuels :
Le chanteur George Michael
© Sony Music/Russell Young
© Sony Music/Chris Cuffaro
© Sony Music/Caroline True
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