Des musulmans européens ont rejoint les rangs de l'Etat islamique (ISIS ou ISIL) pour faire le djihad en Syrie. Certains y ont commis des attentats terroristes islamistes, d'autres y ont fondé des familles, quand ils n'ont pas emmené avec eux femme et enfants... Les revers militaires d'ISIL ont induit plusieurs conséquences pour eux : arrestations et procédures judiciaires sur place, tentatives de fuir pour rejoindre leur pays d'origine, etc.
L'Etat islamique
Les terroristes islamistes de retour en Europe
« Les armes des djihadistes » par Daniel Harrich
« L'argent de la terreur »
Combien sont-ils ces terroristes islamistes européens à avoir quitté la Syrie, ou un autre pays en plein chaos, pour revenir en Europe ?
En juillet 2017, Radicalisation Awareness Network (RAN), organisme de l'Union européenne, a publié le rapport Responses to returnees:Foreign terrorist fighters and their families.
En juillet 2017, Radicalisation Awareness Network (RAN), organisme de l'Union européenne, a publié le rapport Responses to returnees:Foreign terrorist fighters and their families.

"Les revers de l'État islamique (EI), en Irak et en Syrie, précipitent le retour des combattants étrangers de l'organisation djihadistes vers leurs pays d'origine ou d'autres zones de djihad". Selon le rapport Beyond the Caliphate: Foreign Fighters and the Threat of Returnees "publié le 24 octobre 2017 par le Soufan Group et The Global Strategy Network, ils sont près de 5 600 provenant de 33 pays différents à avoir quitté l'espace irako-syrien pour avoir "pris le chemin du retour". Ce qui représente "un immense défi de sécurité pour ces Etats".

Ce "rapport du centre américain montre que le nombre de terroristes qui rejoignent Daech à partir d’Europe est supérieur à celui des terroristes venant des pays du Sud. Avec 5 717 de départs, les pays de l’Union européenne viennent en troisième position, après les pays issus de l’ex-URSS (8 717), et les pays du Moyen-Orient (7 054). Le danger pour les pays européens est que, comme l’indique le rapport, un quart des terroristes qui avaient rejoint Daech seraient rentrés chez eux. Par exemple, sur les 1 910 djihadistes partis de France, 271 seraient de retour à la date d’août 2017. En Grande-Bretagne, ce chiffre était plus proche de la moitié, avec 425 des 850 combattants qui avaient rejoint l’organisation terroriste".




En outre, certains de ces djihadistes s'efforcent "de rejoindre de nouvelles zones de combats où des ramifications de l'Etat islamique sont présentes comme la Libye, le Sinaï égyptien ou encore l'Afghanistan", ou l'Asie du sud-est.
France
Pour la France, Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, "avait fait savoir en août que 271 djihadistes français, dont 54 mineurs, avaient déjà fait leur retour dans le pays et avaient été interpellés".
Le 15 octobre 2017, Florence Parly, ministre des Armées, a déclaré au Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews : "S’il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux. Nous ne pouvons rien faire pour empêcher leur retour. Nous pouvons poursuivre le combat pour neutraliser le maximum de djihadistes."

"D’après les dernières estimations, ils seraient entre 500 et 700 à se battre en Syrie et en Irak dans les rangs de l’EI. “C’est une crainte de les voir revenir sur le territoire national, a ainsi souligné le général Jean-Pierre Bosser. On étudie avec beaucoup de précision quels sont leurs modes d’action. Les services de renseignement œuvrent de leur côté pour pouvoir cibler de façon assez précise ces gens”.
Le général Bosser a aussi "rappelé que l’opération militaire Sentinelle “vise aussi à étudier des scénarios de crise” liés à d’éventuels retours. Pour mémoire, l’opération Sentinelle peut mobiliser jusqu’à 10 000 hommes (3 000 le sont en permanence, 3 000 sont déployés sur des événements spéciaux et 3 000 sont en réserve)".
"Sur un millier de Français partis en zone djihadiste irako-syrienne, environ 300 y sont morts et 700 adultes (dont 300 femmes) s'y trouvent encore. Plus de 240 personnes ont regagné la France depuis les zones de combats djihadistes de Syrie et d'Irak depuis 2012, dont une majorité sont en prison, a déclaré Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, le 26 octobre 2017, au Sénat".

"Plus de 240 majeurs et plus de 50 mineurs, dont la plupart ont moins de 12 ans", "sont revenus depuis 2012 sur le sol français", a détaillé le ministre. Depuis 2015, les femmes, hommes majeurs et les "quelques mineurs combattants" sont systématiquement placés en garde à vue, et "une très grande majorité", "plus de 130, est actuellement en prison", a-t-il ajouté. Les autres, en liberté, "sont tous l'objet d'un suivi administratif" (services de renseignements) ou "judiciaire".
"Nous ne pourrons pas nous en sortir autrement qu'en confortant nos frontières", or "Frontex (l'agence en charge des frontières extérieures de l'UE) fonctionne mal", et il faut davantage de "moyens" en "hommes" et en "matériel", a jugé Nathalie Goulet. Selon elle, parmi les "revenants", "les femmes présentent un danger à peu près équivalent aux hommes" et les enfants ont "un fort potentiel de dangerosité à terme".
"Selon la justice française, en juin 2017, sur un millier de Français partis en zone jihadiste irako-syrienne, environ 300 y avaient trouvé la mort et 700 adultes (dont 300 femmes) s'y trouvaient encore, avec quelque 400 enfants. Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a depuis perdu beaucoup de terrain en Syrie et surtout en Irak au terme de combats qui ont décimé ou dispersé un partie de ses troupes".
Le 7 novembre 2017, Valérie Boyer, députée Les Républicains, a interrogé le Premier ministre Edouard Philippe sur des Français ayant combattu dans les rangs de l'Etat islamique et de retour en France : “Comment ont-ils pu revenir ? Sont-ils en liberté ? Dans le cas contraire, où sont- ils retenus ? Où sont-ils enfermés ? Quelles mesures précises comptez-vous prendre face à ces revenants en France comme à l’étranger ?”
Ministre auprès du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, Jacqueline Gourault lui a répondu : “Tous les majeurs font systématiquement l’objet d’un placement en garde à vue et de poursuites judiciaires du fait de la qualification criminelle retenue et du suivi particulier de ces situations par le procureur de la République de Paris. Les peines prononcées sont d’une grande sévérité”.
“La majorité des adultes est actuellement incarcérée. Les autres, et notamment ceux qui n’ont pas pris un rôle direct aux combats, font l’objet d’un suivi soit au travers d'un contrôle judiciaire renforcé soit par un service de renseignement. Tous les mineurs font l’objet d’un suivi systématique par le juge des enfants”, a déclaré Jacqueline Gourault.
"Le mot “majorité” a fait en effet tiquer les élus Républicains. Pendant le discours de la ministre de Gérard Collomb, certains se sont révoltés et n’ont pas hésité à étriller Jacqueline Gourault sur les réseaux sociaux. “‘La majorité des Français revenant de Syrie sont en prison’. Et le reste de ces terroristes ? Ils ne reviennent pas du ClubMed! #Laxisme #QAG”, a fustigé sur Twitter Pierre-Henri Dumont. “Inquiet de la réponse de Gourault à la question de #ValerieBoyer sur retour & suivi des djihadistes. Sommes-nous encore protégés ? #DirectAN”, s’est interrogé Patrice Verchère".
“#QAG. Très grave la ministre de l'intérieur répond "majorité" des djihadistes de retour est en prison. Pas tous ! #DirectAN @lesRepublicains”, s’alarme Olivier Marleix. “Que fait le Gouv contre les terroristes qui reviennent ? De simples gardes à vue... Que faisons-ns des mineurs ? Réponse : nous les suivons”, a taclé Valérie Boyer".
Quelques jours après les attentats terroristes islamistes dans l'Aude et l'assassinat - ou attentat terroriste islamiste ? - antisémite de Mireille Knoll le 23 mars 2018, Christophe Castaner, délégué général de La République en Marche (LREM) et secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé des Relations avec le Parlement, a déclaré le 25 mars 2018, après les attentats terroristes à Carcassonne et Trèbes : « Environ 700 Français sont partis faire le djihad, environ 300 sont morts sur place. Il reste selon nos chiffres 258 adultes qui pourraient revenir. (...) Il vaut mieux les suivre, les accueillir, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l'on puisse identifier le risque ». Alors que la France manque de moyens humains pour surveiller les milliers de fichés S et analyser les informations recueillies ! Les djihadistes déjà présents sur le territoire, plus ceux infiltrés parmi les migrants, cela ne suffit pas !?
En avril 2018, les Kurdes ont annoncé leur volonté de remettre en liberté la centaine de djihadistes français qu'il avaient "capturés lors de l'offensive contre Daech" et détiennent dans le nord de la Syrie, "dans des camps ou des prisons". La "France ne souhaite pas les rapatrier".
"Les autorités kurdes disent avoir jugé environ 700 djihadistes, tous syriens. Ici, le système judiciaire n’est reconnu par personne, mais ce sont pourtant ses règles qui s’appliquent. Aucun étranger n’est encore passé devant ces tribunaux. "Nous attendons des consignes de leur gouvernement", indique Abdulbasset Ausso, l'un des dirigeants de cet appareil judiciaire. Au micro d'Europe 1, l'homme explique qu'il commence à s'impatienter. "Ça ne peut pas durer éternellement, nous n’avons pas assez de place. Et ils nous coûtent cher ! Leur nourriture, leurs soins… Il faut bien s’en occuper", dénonce-t-il. "Et si on les juge, certains de ces étrangers seront condamnés à un an de prison. Après cette année de prison, je les relâche où ? Ce sont vos citoyens, ils ont des passeports français. Il faut assumer", lâche-t-il, arguant que "la Russie, elle, a repris presque tous ses prisonniers, y compris ceux qui ont combattus".
"On peut libérer tous ces membres de Daech". D'autres cadres locaux vont plus loin. Mizkeen Ahmad, une influente conseillère politique au sein de l’administration kurde, en veut à la coalition depuis la prise de la ville kurde d’Afrine par la Turquie. Pour elle, c’est une trahison qui doit avoir une conséquence. "L’Europe ne nous a pas aidés à Afrine, pourquoi on continuerait à s’occuper de vos prisonniers de Daech ? On en a capturé des milliers et personne ne nous a soutenus. Dont acte", s'agace-t-elle au micro d'Europe 1. "On peut libérer tous ces membres de Daech. On va les relâcher hors de nos frontières… dans quels pays ils iront, et où ils commettront une attaque ? Peu importe, il faut prendre cette décision", menace Mizkeen Ahmad. Pour l’instant, ce n’est qu’une menace, mais elle est claire. "Les Occidentaux défendent leurs intérêts ici", avance-t-elle. "Qu’ils n’oublient jamais que nous avons aussi les nôtres."
Allemagne
Ministre auprès du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, Jacqueline Gourault lui a répondu : “Tous les majeurs font systématiquement l’objet d’un placement en garde à vue et de poursuites judiciaires du fait de la qualification criminelle retenue et du suivi particulier de ces situations par le procureur de la République de Paris. Les peines prononcées sont d’une grande sévérité”.
“La majorité des adultes est actuellement incarcérée. Les autres, et notamment ceux qui n’ont pas pris un rôle direct aux combats, font l’objet d’un suivi soit au travers d'un contrôle judiciaire renforcé soit par un service de renseignement. Tous les mineurs font l’objet d’un suivi systématique par le juge des enfants”, a déclaré Jacqueline Gourault.
"Le mot “majorité” a fait en effet tiquer les élus Républicains. Pendant le discours de la ministre de Gérard Collomb, certains se sont révoltés et n’ont pas hésité à étriller Jacqueline Gourault sur les réseaux sociaux. “‘La majorité des Français revenant de Syrie sont en prison’. Et le reste de ces terroristes ? Ils ne reviennent pas du ClubMed! #Laxisme #QAG”, a fustigé sur Twitter Pierre-Henri Dumont. “Inquiet de la réponse de Gourault à la question de #ValerieBoyer sur retour & suivi des djihadistes. Sommes-nous encore protégés ? #DirectAN”, s’est interrogé Patrice Verchère".
“#QAG. Très grave la ministre de l'intérieur répond "majorité" des djihadistes de retour est en prison. Pas tous ! #DirectAN @lesRepublicains”, s’alarme Olivier Marleix. “Que fait le Gouv contre les terroristes qui reviennent ? De simples gardes à vue... Que faisons-ns des mineurs ? Réponse : nous les suivons”, a taclé Valérie Boyer".
Quelques jours après les attentats terroristes islamistes dans l'Aude et l'assassinat - ou attentat terroriste islamiste ? - antisémite de Mireille Knoll le 23 mars 2018, Christophe Castaner, délégué général de La République en Marche (LREM) et secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé des Relations avec le Parlement, a déclaré le 25 mars 2018, après les attentats terroristes à Carcassonne et Trèbes : « Environ 700 Français sont partis faire le djihad, environ 300 sont morts sur place. Il reste selon nos chiffres 258 adultes qui pourraient revenir. (...) Il vaut mieux les suivre, les accueillir, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l'on puisse identifier le risque ». Alors que la France manque de moyens humains pour surveiller les milliers de fichés S et analyser les informations recueillies ! Les djihadistes déjà présents sur le territoire, plus ceux infiltrés parmi les migrants, cela ne suffit pas !?
En avril 2018, les Kurdes ont annoncé leur volonté de remettre en liberté la centaine de djihadistes français qu'il avaient "capturés lors de l'offensive contre Daech" et détiennent dans le nord de la Syrie, "dans des camps ou des prisons". La "France ne souhaite pas les rapatrier".
"Les autorités kurdes disent avoir jugé environ 700 djihadistes, tous syriens. Ici, le système judiciaire n’est reconnu par personne, mais ce sont pourtant ses règles qui s’appliquent. Aucun étranger n’est encore passé devant ces tribunaux. "Nous attendons des consignes de leur gouvernement", indique Abdulbasset Ausso, l'un des dirigeants de cet appareil judiciaire. Au micro d'Europe 1, l'homme explique qu'il commence à s'impatienter. "Ça ne peut pas durer éternellement, nous n’avons pas assez de place. Et ils nous coûtent cher ! Leur nourriture, leurs soins… Il faut bien s’en occuper", dénonce-t-il. "Et si on les juge, certains de ces étrangers seront condamnés à un an de prison. Après cette année de prison, je les relâche où ? Ce sont vos citoyens, ils ont des passeports français. Il faut assumer", lâche-t-il, arguant que "la Russie, elle, a repris presque tous ses prisonniers, y compris ceux qui ont combattus".
"On peut libérer tous ces membres de Daech". D'autres cadres locaux vont plus loin. Mizkeen Ahmad, une influente conseillère politique au sein de l’administration kurde, en veut à la coalition depuis la prise de la ville kurde d’Afrine par la Turquie. Pour elle, c’est une trahison qui doit avoir une conséquence. "L’Europe ne nous a pas aidés à Afrine, pourquoi on continuerait à s’occuper de vos prisonniers de Daech ? On en a capturé des milliers et personne ne nous a soutenus. Dont acte", s'agace-t-elle au micro d'Europe 1. "On peut libérer tous ces membres de Daech. On va les relâcher hors de nos frontières… dans quels pays ils iront, et où ils commettront une attaque ? Peu importe, il faut prendre cette décision", menace Mizkeen Ahmad. Pour l’instant, ce n’est qu’une menace, mais elle est claire. "Les Occidentaux défendent leurs intérêts ici", avance-t-elle. "Qu’ils n’oublient jamais que nous avons aussi les nôtres."

« Guerriers d’Allah en Europe » (Nidals Liste. Gotteskrieger in Europa) est un documentaire réalisé par Ahmet Senyurt et Ulrich Hagmann. « Ancien membre de l’Armée syrienne libre devenu détective privé, Nidal Kouba aide les autorités allemandes à débusquer les terroristes présumés, infiltrés parmi les réfugiés fuyant la guerre civile. Une mission à haut risque ».




« Devenus hommes à abattre pour les organisations terroristes, ils mettent leur vie en jeu. Sept mois durant, Nidal Kouba a accepté d’être suivi par une équipe de tournage, dans ses enquêtes qui le mènent aux quatre coins de l’Europe ».
« Des missions guidées par une immense soif de justice et de liberté ».
Arte diffusera le 14 avril 2018 à 2 h 35, dans le cadre de Vox Pop, "Les djihadistes européens" (IS-Kämpfer aus Europa). "Quelle justice pour les djihadistes européens ? Entre 3 000 et 6 000 Européens auraient combattu au Moyen-Orient au nom du djihad. En Irak, ils sont aujourd’hui une centaine en attente de jugement et risquent la peine de mort. Leur sort divise les États européens, partagés entre respect du droit et tentation de l’exception. Invité de ce numéro : l’avocat William Bourdon, qui a porté plainte contre la France pour son refus de rapatrier ses djihadistes. Avec un tour d’Europe des correspondants et un reportage en Belgique sur ce sujet".
"Les djihadistes européens" par Nicolas Thepot
Présentation: Jean-Paul Lepers
France, 2018, 29 min.
Arte diffusera le 14 avril 2018 à 2 h 35, dans le cadre de Vox Pop, "Les djihadistes européens" (IS-Kämpfer aus Europa). "Quelle justice pour les djihadistes européens ? Entre 3 000 et 6 000 Européens auraient combattu au Moyen-Orient au nom du djihad. En Irak, ils sont aujourd’hui une centaine en attente de jugement et risquent la peine de mort. Leur sort divise les États européens, partagés entre respect du droit et tentation de l’exception. Invité de ce numéro : l’avocat William Bourdon, qui a porté plainte contre la France pour son refus de rapatrier ses djihadistes. Avec un tour d’Europe des correspondants et un reportage en Belgique sur ce sujet".
"Les djihadistes européens" par Nicolas Thepot
Présentation: Jean-Paul Lepers
France, 2018, 29 min.
Sur Arte le le 14 avril 2018 à 2 h 35
« Guerriers d’Allah en Europe » par Ahmet Senyurt, Ulrich Hagmann
Magnéto Presse, 2017, 90 min
Sur Arte le 7 novembre 2017 à 22 h 15
Visuels
Avant d'aller en Suède : Nidal et un ami vérifient le nom du suspect sur la liste.
Nidal Kouba (à gauche) et Hamzeh Ghadban (Milieu) discutent avec Tarek N. (à droite). Il est soupçonné d'avoir combattu pour une milice liée à la l'El en Syrie.
Nidal Kouba regarde un reporter de guerre dans une caserne d'Alep.
Nidal Kouba en mission de recherche.
© BR/Christoph Castor
A lire sur ce blog :
Articles in English
Les citations sur le documentaire sont d'Arte et du film. Cet article a été publié le 6 novembre 2017.
Les citations sur le documentaire sont d'Arte et du film. Cet article a été publié le 6 novembre 2017.
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