A l'initiative du B'nai Brith, s'est tenu le 14 octobre 2001, au Sénat, un colloque articulé autour de deux thèmes : De l'antisionisme à l'antisémitisme et Après Durban. Article republié alors que de nombreux magazines et La Fabrique de l'Histoire par Emmanuel Laurentin sur France Culture évoquent l'antisémitisme en France.Demain les Juifs de France
Antisémitismes de France
Rassemblement crépusculaire à l’appel d’organisations Juives françaises
En 2001, un panorama des nouveaux visages des antisémitismes
Ex-président du B'nai Brith-France, Yves Kamami a dénoncé " la tolérance à fin électorale d'une dose d'antisémitisme ".
Au nom de Jack Lang, ministre de l'Education nationale, Alain Seksig a relevé les actions menées dans les établissements scolaires, les amalgames dangereux et " l'image déplorable des Juifs dans les manuels scolaires palestiniens ".
En 2001, la professeur d'anglais invitant des collégiens à traduire des phrases assimilant les Israéliens à des assassins et le principal de cet établissement ont reçu un blâme de l'inspection académique.
Comment en est-on arrivé là ?
" L'antisémitisme s'adapte, notamment avec le double séisme de la Guerre des Six jours et de la perception de l'unicité de la Shoah ", a observé Me Gilles-William Goldnadel, alors vice-président de l'association France-Israël. 
Disséquant des faits distordus, mal jaugés, et les prédispositions des journalistes occidentaux, le sociologue Jacques Tarnero a regretté " la politique de l'autruche " qui " ne rend service ni à la République ni à la population arabe infantilisée ".
" A l'égard des Juifs, le Coran contient des sourates " mecquoises ", tolérantes, puis d'autres " médinoises ", dures. Judéophobe, l'islamisme est né de l'échec du réformisme islamique, du refus de l'égalité entre musulmans et dhimmis ", a rappelé Alexandre Del Valle, géopolitologue.
Cet antisémitisme s'est renforcé de l'érection par le peuple juif d'un Etat " sur sa terre ", a souligné le Dr Paul Kieusseian, victimologue, président de l'association arménienne Sassoun.
Face à la judéophobie patente, mais non reconnue, de régimes musulmans, le Cheikh Abdul Hadi Palazzi, secrétaire général de l'Association culturelle musulmane italienne, a noté que " l'antisémitisme des pays arabes est nourri de littératures européennes " et que " l'Occident paie le prix de ses compromissions avec les terroristes ".
Premier vice-président de la Licra, Richard Serero a stigmatisé " l'instrumentalisation de la lutte contre le racisme à des fins antisémites ".
Pourquoi nous combattons
Nulle mutation intellectuelle depuis les récents attentats, constatait Alain Griotteray, éditorialiste au Figaro.
" La lâcheté et le cynisme n'ont rien résolu. La lucidité est un devoir. Il faut camper sur les valeurs républicaines ", a prôné Me Corinne Lepage, ancienne ministre.
Il convient aussi de " condamner tous les terrorismes et les Etats terroristes, distinguer la défense de nos intérêts politiques de celle de nos intérêts économiques ", a ajouté François d'Aubert, député.
Vice-président du B'nai Brith-Europe, le Dr David Lévy-Bentolila a déploré le " déchaînement contre les Juifs, une composante de l'humanité... "
Nouveaux visages de l'antisémitisme, haine passion ou haine historique ? Ed. NM7, 2001
Del Valle Alexandre, Guerres contre l'Europe (Ed. des Syrtes, 2001) et Islamisme et Etats-Unis : une alliance contre l'Europe (Ed. de l'Age d'homme, 2000)
Gal Gallois Pierre-Marie, Le soleil d'Allah aveugle l'Occident. Ed. L'Age d'homme, 1995
Goldnadel Gilles-William, Le nouveau bréviaire de la haine. Ed. Ramsay, novembre 2001
Taguieff Pierre-André, Le racisme. Flammarion, 2001
Tarnero Jacques, Autopsie d'un mensonge (documentaire, 2001)
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Cet article a été publié par Actualité juive.
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