Arte diffusera le 23 mai 2017 « L’Autre Jérusalem » (Das andere Jerusalem ; Det Andra Jerusalem, The Other Jerusalem) par PeÅ Holmquist et Suzanne Khardalian. Un documentaire partial délégitimant la présence juive à Jérusalem (Israël). Et ce, à propos de la Journée de Jérusalem.
« Le 10 juin 1967, au terme de la guerre des Six-Jours, Israël conquérait Jérusalem-Est, entre autres territoires palestiniens ». Non, les Forces de Défense israéliennes (IDF, Tsahal) ont libéré la partie de Jérusalem que ses anciens habitants juifs avaient été contraints de fuir en 1948. Une partie que la Transjordanie, devenue Jordanie, avait annexée illégalement . Quant aux « territoires palestiniens », en quoi le seraient-ils ? Selon le droit international public, il s’agit de « territoires disputés » ou « territoires contestés » sur lesquels l’Etat d’Israël dispose d’arguments juridiques, historiques et bibliques fondés.
« Épicentres du conflit israélo-arabe, les quartiers occupés sont aujourd'hui le théâtre d'une guerre larvée inégale, menée à coup de planification urbaine, de punition fiscale, d'appropriation des terres et de démolitions ». « Conflit israélo-arabe » ou né du refus islamique de l’Etat juif ? Bref, la déclinaison de la propagande anti-israélienne. Comme si la Cour suprême israélienne n’avait pas miné la souveraineté politique de la Knesset et du pouvoir exécutif, en faveur de revendications d’Arabes palestiniennes !
« Tout près des remparts de la vieille ville, à l'écart des flots de touristes, le petit district de Silwan, où des centaines de maisons sont promises à la destruction par les autorités d'occupation, offre un concentré des tensions et des drames suscités aujourd'hui par l'expansionnisme israélien ». La vieille ville de Jérusalem a été laissée à l’abandon sous occupation jordanienne. L’Etat d’Israël qui l’a libérée en 1967 a redonné son lustre à ces quartiers où vivaient pendant des dizaines, des centaines d’années des Juifs. Il a réhabilité des quartiers, en envisageant un essor urbanistique dans le cadre de la ville et de ses environs. Les Arabes palestiniens qui occupent les maisons dont les Juifs Hiérosolymitains ont été spoliés en 1948 n’ont ni acheté ni loué ces bâtiments à leurs propriétaires chassés lors de la guerre d’Indépendance. Le fait de les occuper ne vaut pas titre de propriété. Bâtir des maisons sans autorisation municipale ni titre de propriété constitue une illégalité. « L’expansionnisme israélien » n’est que la volonté des autorités municipales d’autoriser des constructions de maisons dans un cadre légal, dans le respect d’un schéma urbanistique, pour répondre à une demande forte de Juifs israéliens et diasporiques au lien profond avec Jérusalem, accompagner la croissance démographique, et faire baisser les loyers dans la cité de David.
Quant à Silwan, il est situé en périphérie de la Vieille ville de Jérusalem. Au début des années 1880, des Juifs yéménites dénommés « Juifs Gadites » se sont installés à Jérusalem : ils avaient entendu parler du retour de Juifs à Jérusalem et ont interprété cet afflux comme un signe de l’arrivée du Messie. Ces Juifs aux coutumes particulières ont inspiré la méfiance des communautés séfarades et ashkénazes du Vieux Yichouv. Après avoir vécu pauvrement à l’intérieur des murs protecteurs de la Vieille Ville, méprisés par leurs voisins ashkénazes, ces Juifs yéménites ont commencé à s’installer sur les collines faces à la Cité de David, où ils ont vécu dans des grottes, proies faciles lors d’attaques.
De manière ironique, ce n’est que lorsque les communautés chrétiennes ont focalisé leur travail charitable sur ce groupe, que l’establishment juif a secouru ses coreligionnaires.
En 1882, les Juifs yéménites n'ayant pas trouvé d'habitat dans la ville de Jérusalem se sont installées dans des grottes du Mont des Oliviers. Des dirigeants juifs les ont aidés, et Yisrael Dov Frumkin, propriétaire du journal Havatzelet, a fondé l'association "Ezrat Nidachim" pour collecter des fonds destinées à ces familles. Au sud du village de Silwan, se trouvaient des zones sans constructions dont le propriétaire était Boaz le Babylonien, qui les donna afin d'ériger des maisons pour ces Juifs yéménites (marquées par des flèches jaunes). Cette agglomération de maisons fut dénommée Kfar Hashiloach. De nouvelles familles juives se fixèrent dans ce lieu, ce qui porta le nombre de familles à 200.
Des philanthropes, dont Ezrat Niddahim, ont acheté de la terre dans la vallée de Silwan et ont construit le petit village de Kfar HaShiloah - Shiloah est le nom biblique désignant un bassin acheminant vers Jérusalem, via le tunnel d’Ezéchias, les eaux printanières de la source de Gihon -, connu sous le nom de Kfar Hatemanim (le village yéménite, en hébreu) en 1884.
Alors que ce village a attiré ceux aspirant à retourner au mode de vie rural, isolé qui étaient le leur au Yémen, ses habitants étaient encore vulnérables aux attaques des villages arabes voisins et nombre de ces Juifs ont préféré la sécurité d’un habitat proche de la communauté juive établie.
En 1921, des Arabes ont attaqué les habitants de ce lieu, en ont tué certains et ont incendié leurs maisons. En 1929, les émeutes Arabes ont visé aussi ces Juifs.
De manière ironique, ce n’est que lorsque les communautés chrétiennes ont focalisé leur travail charitable sur ce groupe, que l’establishment juif a secouru ses coreligionnaires.
En 1882, les Juifs yéménites n'ayant pas trouvé d'habitat dans la ville de Jérusalem se sont installées dans des grottes du Mont des Oliviers. Des dirigeants juifs les ont aidés, et Yisrael Dov Frumkin, propriétaire du journal Havatzelet, a fondé l'association "Ezrat Nidachim" pour collecter des fonds destinées à ces familles. Au sud du village de Silwan, se trouvaient des zones sans constructions dont le propriétaire était Boaz le Babylonien, qui les donna afin d'ériger des maisons pour ces Juifs yéménites (marquées par des flèches jaunes). Cette agglomération de maisons fut dénommée Kfar Hashiloach. De nouvelles familles juives se fixèrent dans ce lieu, ce qui porta le nombre de familles à 200.
Des philanthropes, dont Ezrat Niddahim, ont acheté de la terre dans la vallée de Silwan et ont construit le petit village de Kfar HaShiloah - Shiloah est le nom biblique désignant un bassin acheminant vers Jérusalem, via le tunnel d’Ezéchias, les eaux printanières de la source de Gihon -, connu sous le nom de Kfar Hatemanim (le village yéménite, en hébreu) en 1884.
Alors que ce village a attiré ceux aspirant à retourner au mode de vie rural, isolé qui étaient le leur au Yémen, ses habitants étaient encore vulnérables aux attaques des villages arabes voisins et nombre de ces Juifs ont préféré la sécurité d’un habitat proche de la communauté juive établie.
En 1921, des Arabes ont attaqué les habitants de ce lieu, en ont tué certains et ont incendié leurs maisons. En 1929, les émeutes Arabes ont visé aussi ces Juifs.
Lorsqu’ont éclaté les émeutes arabes de 1936-1939, des villageois juifs ont du quitter leurs foyers sur les conseils insistants des autorités britanniques mandataires qui ont avancé des raisons sécuritaires, et ne voulaient pas heurter les Arabes de la Palestine mandataire.
En 1948, Silwan a été conquis et annexé, avec la partie orientale de Jérusalem par la Transjordanie en 1948, et libéré par Israël lors de la Guerre des Six-jours.
Dans les années 1990, les premières familles juives y sont retournées. Kfar HaShiloah est le toponyme en hébreu de Silwan. Environ 500 Juifs y vivent. En 2010, des députés de la droite israélienne ont souhaité rejoindre les habitants juifs de Silwan et de les aider à évacuer des familles arabes vivant dans un immeuble qui avait servi de synagogue – appelée Beit Knesset, et nommée Abu Nab par les Arabes - pour les Juifs yéménites de Shiloah ayant fui durant la Révolte arabe. Selon Ted Belman, « seulement sept sur les 657 maisons Arabes construites à Silwan sont légales ». En mai 2015, pour la première fois depuis des décennies, un office de prières a pu avoir lieu dans cette synagogue.
En 1948, Silwan a été conquis et annexé, avec la partie orientale de Jérusalem par la Transjordanie en 1948, et libéré par Israël lors de la Guerre des Six-jours.
Dans les années 1990, les premières familles juives y sont retournées. Kfar HaShiloah est le toponyme en hébreu de Silwan. Environ 500 Juifs y vivent. En 2010, des députés de la droite israélienne ont souhaité rejoindre les habitants juifs de Silwan et de les aider à évacuer des familles arabes vivant dans un immeuble qui avait servi de synagogue – appelée Beit Knesset, et nommée Abu Nab par les Arabes - pour les Juifs yéménites de Shiloah ayant fui durant la Révolte arabe. Selon Ted Belman, « seulement sept sur les 657 maisons Arabes construites à Silwan sont légales ». En mai 2015, pour la première fois depuis des décennies, un office de prières a pu avoir lieu dans cette synagogue.
Ce documentaire « en restitue la réalité à travers les portraits de trois de ses habitants : l'avocat Ziad al-Hamouri, que les Palestiniens expropriés sollicitent en dernier recours ; le cultivateur Khaled al-Zrir, un père de huit enfants qui a perdu sa maison et lutte pour conserver sa terre et ses oliviers ; et le conseiller municipal Arieh King, résident de la colonie juive de Ma’ale Hazeitim, défenseur messianique de la conquête de nouveaux territoires pour sa communauté ».
Soulignons qu'à Jérusalem, le nombre de constructions juives démolies dépasse celui des constructions arabes détruites.
Pourquoi Arte, chaîne publique franco-allemande, ne finance-t-elle pas un documentaire sur les Arabes palestiniens encourant la peine de mort s’ils vendent leurs biens immobiliers à des Yaoud, des Juifs ou sur les constructions édifiées illégalement et impunément par les Arabes palestiniens, avec notamment l’argent de l’Autorité palestinienne, de l’Arabie saoudite et de l’Union européenne dans leur guerre contre l’Etat d’Israël et pour déjudaïser Jérusalem, et plus généralement les terres bibliques ?
« Oui, il y a de l'espoir pour ton avenir, dit le Seigneur : tes enfants rentreront dans leur domaine ». (Jérémie, 31, 16)
Pourquoi Arte ne co-produit-elle pas un documentaire sur une photographie prise à Silwan par Ilia Yefimovich, photographe pour l'AFP, accusé d'avoir été mise en scène - ce qu'a nié son auteur - et ayant été récompensée en 2011 lors de l'exposition Local Testimony ?
Pourquoi Arte ne co-produit-elle pas un documentaire sur une photographie prise à Silwan par Ilia Yefimovich, photographe pour l'AFP, accusé d'avoir été mise en scène - ce qu'a nié son auteur - et ayant été récompensée en 2011 lors de l'exposition Local Testimony ?
« L’Autre Jérusalem » par PeÅ Holmquist et Suzanne Khardalian
France, Finlande, Suède, Norvège, PeÅ Holmquist Film, Mechanix Film, Illume, SVT, ARTE, YLE, NRK, 2017, 59 min
Sur Arte le 23 mai 2017 à 23 h 35
Visuels
L'activiste Sahar Vardi
La maison des fermiers palestiniens Khaled Al-Zrir à Silwan a été démoli maintenant, les autorités veulent aussi enlever leurs terres et les arbres.
Le fermier palestinien Khaled Al-Zrir avec l'équipe du film
Arrestation lors d'une manifestation palestinienne à Jérusalem
Manifestation palestinienne à Jérusalem
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Les citations sur le documentaire proviennent d'Arte.
Les citations sur le documentaire proviennent d'Arte.
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