Fondés par des commerçants et mécènes juifs alsaciens, Théophile Bader (1864-1942) et son cousin Alphonse Kahn (1864-1927), les Galeries Lafayette ont innové par leur concept de « bazar de luxe », leur architecture moderne et leur diffusion internationale. A l'instar d'autres grands magasins, à Paris, New York ou Berlin, les Galeries Lafayette ont renforcé leur positionnement dans le luxe. Arte rediffusera le 27 décembre 2023 à 17 h 15, dans la série « Les grands magasins, ces temples du rêve » (Die großen Traumkaufhäuser), « Les Galeries Lafayette, Paris » est un documentaire réalisé par Elke Werry.
« Au bonheur des dames. L'invention du grand magasin », par Sally Aitken et Christine Le Goff
« Les Galeries Lafayette, Paris », par Elke Werry
« KaDeWe, Berlin » par Elke Werry
« Macy's, New York » documentaire par Janos Kereszti
« Les Galeries Lafayette, Paris », par Elke Werry
« KaDeWe, Berlin » par Elke Werry
« Macy's, New York » documentaire par Janos Kereszti
En 1893, Théophile Bader (1864-1942) et son cousin Alphonse Kahn (1864-1927) deux cousins commerçants juifs alsaciens détenteurs d’un savoir-faire dans la confection, ouvrent un magasin de nouveautés à Paris.
Un an plus tard, en 1894, au 1 de la rue La Fayette, ils ouvrent leur premier magasin d’une superficie de 70 m². Son nom ? Les Galeries. L’emplacement s’avère idéal en raison de la proximité de la gare Saint-Lazare et de l’Opéra. Il s'agrandira par l'îlot voisin. Une hélice transporte les colis.
Théophile Bader et Alphonse Kahn imaginent un bazar proposant des articles de luxe. Une formule novatrice qui rencontre un grand succès auprès des consommateurs découvrant les produits – mercerie, prêt-à-porter, maroquinerie, bijoux, décoration, linge de maison, papeterie, etc. - de différentes marques dans leurs stands, et à prix fixes.
En trois ans, les deux associés achètent tout l’immeuble et dénomment l’ensemble « Galeries Lafayette ».
A la charnière des XIXe et XXe siècles, apparaît la figure de La Parisienne, bourgeoise élégante, légère, consumériste et spirituelle. Sa statue accueille les visiteurs à l'Exposition universelle de 1900.
1905 marque l’achat des immeubles des 38, 40 et 42 boulevard Haussmann ainsi que le 15 de la rue de la Chaussée d’Antin.
En 1912, proposant une offre diversifiée sur cinq étages, les Galeries Lafayette se dotent d’une grande coupole Art Nouveau conçue par Fernand Chanut, inspirée du style byzantin, tamisant la lumière dorée à 33 mètres de hauteur. Fer et verre constituent deux matériaux essentiels privilégiés par l'architecte.
Catalogues et publicités entretiennent la curiosité des clients potentiels. Les droits à l'échange, de toucher et comparer attirent. Une mode à petits prix, parfois sous la marque des Galeries Lafayette démocratise le luxe.
Ayant ajouté aux rayons Mode ceux dédiés à l’ameublement et aux jouets, Les Galeries Lafayette essaiment des succursales dès 1916 à Nice puis outre-mer à Londres (1920) et à Casablanca.
Sous le régime de Vichy, la société est « aryanisée » : Théophile Bader, Raoul Meyer, Max Heilbronn, les administrateurs du magasin et 129 employés juifs sont forcés de démissionner. Les familles Bader, Meyer et Heilbronn sont spoliées de leurs biens. Grâce à la bienveillance de l’Occupant allemande nazi, le groupe Les Galeries Lafayette est placé sous la direction du Suisse Aubert et de l’industriel français Harlachol.
Heilbronn et Meyer entrent dans la résistance. Paralysé, Théophile Bader décède à Paris en 1942. Interpellé par la Gestapo, Max Heilbronn est déporté au camp nazi de Buchenwald. Après ses actions clandestines, Raoul Meyer contribue grandement à la libération de Paris en 1944.
Le 20 septembre 1944, un conseil d’administration particulier des Galeries Lafayette renvoie Aubert et Harlachol, et il remet Les Galeries Lafayette à Raoul Meyer, dans l’espoir du retour de Max Heilbronn qui revient en France en avril 1945.
Pour inaugurer le plus grand escalator d’Europe, Edith Piaf chante en 1951 devant les Galeries Lafayette du boulevard Haussmann.
L'exposition du blanc veut inciter les clients à acheter dans le plaisir après les grands achats de Noël et du Nouvel An et avant ceux de Pâques.
Le prêt-à-porter triomphe dans les années 1960, et les grands magasins constituent un lieu de distribution pour de nombreuses marques nées dans les années 1950 et promouvant des tissus pratiques.
En 1971, Les Galeries Lafayette ouvrent leurs portes dans un centre commercial, à Rungis-Belle Epine, dans la banlieue de Paris.
Dans Les Chinois à Paris de Jean Yanne (1974), Les Galeries Lafayette sont transformées en Quartier Général des Chinois, et dans Peur sur la ville, Henri Verneuil a filmé la poursuite sur les toits du magasin d’un assassin par Jean-Paul Belmondo.
Les Galeries Lafayette demeurent le dernier grand magasin français dirigé par les descendants directs de leur fondateur. Leur magasin situé boulevard Haussmann a attiré en 2009 environ 25 millions de visiteurs sur une surface de 70 000 m². En 2014, son chiffre d’affaires s’est élevé à 1,8 milliard d’euros.
« Depuis cinq générations, la maison familiale contribue au lancement de nouvelles tendances et résiste vaillamment au passage du temps », en accroissant depuis quelques décennies l’offre d’articles de luxe situés principalement dans le lieu de plus grand passage : le rez-de-chaussée et en soulignant la présence de ses créations pour la jeunesse sous les marques Cadet Rousselle, Kid’s Graffiti, Jodphur et Version Originale.
Alors que le groupe Galeries Lafayette a fermé depuis 2004 six enseignes en province – Châteauroux, Thionville -, il a ouvert des magasins Galeries Lafayette à l’étranger : Berlin (1996), Dubaï (Emirats Arabes unis), Jakarta (Indonésie), Doha (Qatar), Istanbul (Turquie).
Il reçoit chaque jour plus d’un million de visiteurs dans ses 280 magasins et ses sites e-commerce. Il « a pour vocation de participer au rayonnement de l’Art de Vivre à la française ». Plus d'un tiers des vêtements est vendue à l'étranger.
Il conçoit ou accueille des événements, tel un défilé de mode d'un collectif de jeunes créateurs. Une griffe qui entend habiller les "cosmopolites en phase avec leur époque, mais chèrement". Sans rapport avec la beauté ou l'élégance. Mais les "invités sont ravis".
« Découverte des coulisses de ce haut lieu de la mode à la française, qui attire chaque année des millions de clients du monde entier », et notamment des touristes de Chine - la clientèle asiatique est en développement - et des Etats-Unis.
Plus d'un tiers des articles sont vendus à l'étranger.
Guillaume Houzé, un dirigeant du groupe, évoque "cinq révolutions du commerce" depuis la fondation de l'enseigne et le choix d'une "approche omni-canal", une "réponse pour faire des magasins des lieux de vie et de partage dans lesquels on aime revenir". "Une culture du shopping bien ancrée dans le quotidien".
Le "site touristique le plus visité à Paris après la Tour Eiffel" avec 37 millions de visiteurs par an. Et 18 000 m² de surfaces de ventes. Une galerie des galeries vise à informer les clients sur l'art contemporain. Les images d'une des expositions dans cette galerie se révèlent hideuses, trahissent un objectif prétentieux.
Le 6 novembre 2017, le conseil municipal de la mairie du IXe arrondissement de Paris a décidé unanimement de dénommer Place Théophile Bader une place parisienne.
Un an plus tard, en 1894, au 1 de la rue La Fayette, ils ouvrent leur premier magasin d’une superficie de 70 m². Son nom ? Les Galeries. L’emplacement s’avère idéal en raison de la proximité de la gare Saint-Lazare et de l’Opéra. Il s'agrandira par l'îlot voisin. Une hélice transporte les colis.
Théophile Bader et Alphonse Kahn imaginent un bazar proposant des articles de luxe. Une formule novatrice qui rencontre un grand succès auprès des consommateurs découvrant les produits – mercerie, prêt-à-porter, maroquinerie, bijoux, décoration, linge de maison, papeterie, etc. - de différentes marques dans leurs stands, et à prix fixes.
En trois ans, les deux associés achètent tout l’immeuble et dénomment l’ensemble « Galeries Lafayette ».
A la charnière des XIXe et XXe siècles, apparaît la figure de La Parisienne, bourgeoise élégante, légère, consumériste et spirituelle. Sa statue accueille les visiteurs à l'Exposition universelle de 1900.
1905 marque l’achat des immeubles des 38, 40 et 42 boulevard Haussmann ainsi que le 15 de la rue de la Chaussée d’Antin.
En 1912, proposant une offre diversifiée sur cinq étages, les Galeries Lafayette se dotent d’une grande coupole Art Nouveau conçue par Fernand Chanut, inspirée du style byzantin, tamisant la lumière dorée à 33 mètres de hauteur. Fer et verre constituent deux matériaux essentiels privilégiés par l'architecte.
Catalogues et publicités entretiennent la curiosité des clients potentiels. Les droits à l'échange, de toucher et comparer attirent. Une mode à petits prix, parfois sous la marque des Galeries Lafayette démocratise le luxe.
Ayant ajouté aux rayons Mode ceux dédiés à l’ameublement et aux jouets, Les Galeries Lafayette essaiment des succursales dès 1916 à Nice puis outre-mer à Londres (1920) et à Casablanca.
Sous le régime de Vichy, la société est « aryanisée » : Théophile Bader, Raoul Meyer, Max Heilbronn, les administrateurs du magasin et 129 employés juifs sont forcés de démissionner. Les familles Bader, Meyer et Heilbronn sont spoliées de leurs biens. Grâce à la bienveillance de l’Occupant allemande nazi, le groupe Les Galeries Lafayette est placé sous la direction du Suisse Aubert et de l’industriel français Harlachol.
Heilbronn et Meyer entrent dans la résistance. Paralysé, Théophile Bader décède à Paris en 1942. Interpellé par la Gestapo, Max Heilbronn est déporté au camp nazi de Buchenwald. Après ses actions clandestines, Raoul Meyer contribue grandement à la libération de Paris en 1944.
Le 20 septembre 1944, un conseil d’administration particulier des Galeries Lafayette renvoie Aubert et Harlachol, et il remet Les Galeries Lafayette à Raoul Meyer, dans l’espoir du retour de Max Heilbronn qui revient en France en avril 1945.
Pour inaugurer le plus grand escalator d’Europe, Edith Piaf chante en 1951 devant les Galeries Lafayette du boulevard Haussmann.
L'exposition du blanc veut inciter les clients à acheter dans le plaisir après les grands achats de Noël et du Nouvel An et avant ceux de Pâques.
Le prêt-à-porter triomphe dans les années 1960, et les grands magasins constituent un lieu de distribution pour de nombreuses marques nées dans les années 1950 et promouvant des tissus pratiques.
En 1971, Les Galeries Lafayette ouvrent leurs portes dans un centre commercial, à Rungis-Belle Epine, dans la banlieue de Paris.
Dans Les Chinois à Paris de Jean Yanne (1974), Les Galeries Lafayette sont transformées en Quartier Général des Chinois, et dans Peur sur la ville, Henri Verneuil a filmé la poursuite sur les toits du magasin d’un assassin par Jean-Paul Belmondo.
« Depuis cinq générations, la maison familiale contribue au lancement de nouvelles tendances et résiste vaillamment au passage du temps », en accroissant depuis quelques décennies l’offre d’articles de luxe situés principalement dans le lieu de plus grand passage : le rez-de-chaussée et en soulignant la présence de ses créations pour la jeunesse sous les marques Cadet Rousselle, Kid’s Graffiti, Jodphur et Version Originale.
Alors que le groupe Galeries Lafayette a fermé depuis 2004 six enseignes en province – Châteauroux, Thionville -, il a ouvert des magasins Galeries Lafayette à l’étranger : Berlin (1996), Dubaï (Emirats Arabes unis), Jakarta (Indonésie), Doha (Qatar), Istanbul (Turquie).
Il reçoit chaque jour plus d’un million de visiteurs dans ses 280 magasins et ses sites e-commerce. Il « a pour vocation de participer au rayonnement de l’Art de Vivre à la française ». Plus d'un tiers des vêtements est vendue à l'étranger.
Il conçoit ou accueille des événements, tel un défilé de mode d'un collectif de jeunes créateurs. Une griffe qui entend habiller les "cosmopolites en phase avec leur époque, mais chèrement". Sans rapport avec la beauté ou l'élégance. Mais les "invités sont ravis".
« Découverte des coulisses de ce haut lieu de la mode à la française, qui attire chaque année des millions de clients du monde entier », et notamment des touristes de Chine - la clientèle asiatique est en développement - et des Etats-Unis.
Plus d'un tiers des articles sont vendus à l'étranger.
Guillaume Houzé, un dirigeant du groupe, évoque "cinq révolutions du commerce" depuis la fondation de l'enseigne et le choix d'une "approche omni-canal", une "réponse pour faire des magasins des lieux de vie et de partage dans lesquels on aime revenir". "Une culture du shopping bien ancrée dans le quotidien".
Le "site touristique le plus visité à Paris après la Tour Eiffel" avec 37 millions de visiteurs par an. Et 18 000 m² de surfaces de ventes. Une galerie des galeries vise à informer les clients sur l'art contemporain. Les images d'une des expositions dans cette galerie se révèlent hideuses, trahissent un objectif prétentieux.
Le 6 novembre 2017, le conseil municipal de la mairie du IXe arrondissement de Paris a décidé unanimement de dénommer Place Théophile Bader une place parisienne.
« Les Galeries Lafayette, Paris »
Arte rediffusera le 27 décembre 2023 à 17 h 15, dans la série « Les grands magasins, ces temples du rêve » (Die großen Traumkaufhäuser), « Les Galeries Lafayette, Paris » est un documentaire réalisé par Elke Werry.
C’est un nouvel exploit d’Arte. La chaîne franco-allemande publique présenté les deux volets de la série documentaire « Les grands magasins, ces temples du rêve » d’Elke Werry sans mentionner la judéité de leurs fondateurs !?
Réalisatrice de la série documentaire « Bazars d’Orient » présentant notamment « Bazar d’Orient. Jérusalem » (Basare Der Welt), Elke Werry s’intéresse aux grands magasins apparus en Europe dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
"Les Galeries Lafayette ouvrent leurs portes à Paris en 1894. Situé à deux pas de la gare Saint-Lazare et de l’Opéra, ce magasin de nouveautés rencontre immédiatement un franc succès et ne cesse de s’agrandir. En 1912 est inaugurée la coupole devenue l’emblème de ce temple de la consommation..."
"Depuis cinq générations, la maison familiale contribue au lancement de nouvelles tendances et résiste vaillamment au passage du temps. Découverte des coulisses de ce haut lieu de la mode à la française, qui attire chaque année des millions de clients du monde entier."
Gilets jaunes
Le 1er décembre 2018, lors de l'Acte III des Gilets jaunes, qui contestent la politique du Président de la République Emmanuel Macron, les Galeries Lafayette, surpris par l'arrivée de manifestants et casseurs, ont fermé plus tôt leurs magasins du boulevard Haussmann.
Le 8 décembre 2018, lors de l'Acte IV des Gilets jaunes, les Galeries Lafayette ont décidé de fermer leurs magasins parisiens.
Aubade
Le 5 décembre 2018, les Galeries Lafayette ont apposé sur leur façade parisienne du boulevard Haussmann une affiche de la marque de lingerie fine Aubade. En noir et blanc, cette affiche expose les seules fesses d'une femme. Y est écrit : "Parlez-vous Aubade ? "
Depuis 1992, Aubade lance des campagnes publicitaires photographiques en noir et blanc sur le thème "Leçons de Séduction".
Élue adjointe à la Mairie de Paris (11e arrondissement - Groupe Communiste - Front de Gauche) chargée de l'Egalité Femmes/Hommes, de la lutte contre les discriminations et des Droits Humains, Hélène Bidard a réclamé le 11 décembre 2018, sur Twitter, le retrait d'une campagne qu’elle considérait "sexiste".
Une mini-controverse s'est développée sur les réseaux sociaux. Certains s'étonnaient de la réaction de la municipalité parisienne car cette dernière n'avait pas été choquée par l'installation d'une œuvre d'art représentant un « plug anal » place Vendôme, dans le cadre du parcours Hors les Murs de la FIAC 2014.
Le 12 décembre 2018, cette campagne publicitaire d'Aubade a pris fin, et la façade des Galeries Lafayette a arboré une autre affiche.
Nouveaux espaces
Baigné de lumière naturelle entrant par de larges fenêtres, laissant le regard pénétrer sans obstacle vers le fond de l'étage, agencé en espaces colorés, "le nouvel Espace Maison des Galeries Lafayette Paris Haussmann célèbre toutes les formes de création pour toutes les pièces à vivre. Rénové sur trois étages, c’est un lieu ouvert plein de vie et d’envies, où l’on vient découvrir des objets curieux, des classiques revisités, de jeunes designers déjà iconiques." Et participer aux ateliers cuisine de l'Ecole Ferrandi sous la houlette d'un chef, et réunissant les élèves de ce célèbre établissement de gastronomie, voire associant ces élèves aux visiteurs du magasin qui bénéficieront d'une vue unique sur l'Opéra.
"Véritable terrain de jeu des tendances, le magasin expose les dernières nouveautés de la maison, du luminaire, de la décoration et du mobilier avec une sélection pointilleuse allant de l’accessible au luxe. Ici, l’inspiration ne manque jamais : les espaces se transforment au fil des corners exclusifs, à l’instar du nouveau concept What The Flower x Serax, les marques bouillonnent de créativité et chaque visite réserve son lot de surprises".
Les Galeries Lafayette ont préparé les nouveaux agencements de leur immeuble historique surmonté de la coupole.
Coronavirus
En avril 2020, elles enregistrèrent un important manque-à-gagner en raison de leur fermeture obligatoire durant près de deux mois et donc de l'absence de touristes étrangers durant la pandémie de coronavirus.
Magasins en province
"Le 22 février 2023, vingt-six magasins Galeries Lafayette exploités en franchise par Hermione People & Brands, l'entreprise de Michel Ohayon, étaient placés en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Bordeaux. La période d'observation de six mois a été prolongée cet été" 2023.
Ces établissements franchisés "utilisent la marque Galeries Lafayette moyennant le versement d’un pourcentage sur leur chiffre d’affaires et l’obligation de faire des achats groupés avec la maison mère. Leur comptabilité ne se mélange pas à celle du groupe basé à Paris".
"La procédure concerne près de 1.100 salariés au total, travaillant dans les Galeries Lafayette d'Agen, d'Amiens, d'Angoulême, de Bayonne, de Beauvais, de Belfort, de Besançon, de Caen, de Cannes, de Chalon-sur-Saône, de Chambéry, de Dax, de la Roche-sur-Yon, de La Rochelle, de Libourne, de Lorient, de Montauban, de Niort, de Rouen, de Saintes, de Tarbes, de Toulon, de Tours, de Pau et de Rosny. Le magasin "outlet" de Coquelles, près de Calais, est également concerné. Des villes moyennes qui comptent des populations de 50.000 à 150.000 habitants et qui ont été particulièrement marquées par un déclin commercial au cours des dernières décennies".
Cession du BHV Marais
Le 10 novembre 2023, le groupe Galeries Lafayette a annoncé "avoir finalisé la cession du BHV Marais au groupe SGM, une société familiale spécialisée dans le grand commerce de centre-ville dirigée par Frédéric Merlin, après avoir obtenu l’aval des autorités réglementaires compétentes. Le magasin de Parly 2 est également concerné par cette opération".
"Le groupe Galeries Lafayette et le groupe SGM partagent la même vision de la place que doit jouer le grand commerce au cœur des villes, et entretiennent des relations de confiance à la suite de l’affiliation de sept magasins du réseau français Galeries Lafayette à SGM en 2021 (Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims)."
"Après en avoir été propriétaires pendant 30 ans, le groupe Galeries Lafayette est convaincu que le groupe SGM sera l’acteur le plus engagé et innovant pour continuer à faire grandir le potentiel de ces deux grands magasins avec le concours de leurs équipes."
"Spécialiste de la mode implanté au cœur des villes, le groupe Galeries Lafayette est un groupe marchand, familial, privé, héritier de 130 ans d’une histoire bâtie dans le commerce et la distribution. Acteur engagé pour offrir le meilleur du commerce et de la création et employeur privé de premier plan en France avec 11 000 collaborateurs, le Groupe a pour vocation d’agir comme une référence d’un commerce omnicanal et responsable au service de ses clients, et de contribuer au rayonnement de l’Art de Vivre à la française. Avec des ventes au détail de 4,5 milliards d’euros, le Groupe bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale reposant sur ses marques emblématiques : Galeries Lafayette, La Redoute, Eataly Paris Marais, Galeries Lafayette-Royal Quartz Paris, Louis Pion, Mauboussin et BazarChic. Il accompagne la transformation patrimoniale, digitale et créative de celles-ci avec le concours de Citynove et Lafayette Anticipations - Fondation d’entreprise Galeries Lafayette.Plus d’informations sur groupegalerieslafayette.fr, sur LinkedIn, sur Instagram (@groupegalerieslafayette) et sur Twitter (@Galeries_Laf)
"Le groupe SGM est devenu en quelques années un acteur incontournable du commerce en centre-ville grâce à l’acquisition, la rénovation et la redynamisation d’actifs commerciaux existants. Groupe familial, SGM privilégie une approche entrepreneuriale, créative et audacieuse, et veut développer des relations de confiance avec ses partenaires, commerçants, grandes marques et acteurs locaux. Il s’appuie sur une approche du commerce basée sur la proximité, la convivialité, l’adaptation de l’offre aux besoins locaux, les animations et les innovations commerciales, pour faire de ses sites de vrais lieux de vies. A date, le Groupe détient et exploite onze centres commerciaux, dans toute la France. Il détient également sept magasins les Galeries Lafayette qu’il exploite dans le cadre d’un accord d’affiliation."
« Les Galeries Lafayette, Paris », par Elke Werry
Sur Arte le 12 février 2017 à 14 h 15, 4 juin 2017 à 18 h 10 et 25 juin 2017 à 2 h 25, 2 juillet 2018 à 15 h 40, 3 mai 2020 à 17 h 50, 27 décembre 2023 à 17 h 15
Visuels :
Ouvert en 1894 comme une entreprise de lingerie, transformé en 1912 en un magnifique dôme, le grand magasin Galeries Lafayette est toujours considéré comme l'épicentre de la mode.
Le grand magasin Galeries Lafayette est un lieu avec un grand passé, une présence attractive et une référence souvent photographiée de Paris
Vitrines d'été des Galeries Lafayette
Le grand magasin Galeries Lafayette est un lieu avec un grand passé, une présence attractive et une référence souvent photographiée de Paris
Vue du dôme « Art nouveau » des Galeries Lafayette
Ascenseur « Art nouveau » des Galeries LafayetteVitrines d'été des Galeries Lafayette
© Elke Werry
© Galeries Lafayette
© Galeries Lafayette
Articles sur ce blog concernant :
Les citations sur le film proviennent d'Arte. Cet article a été publié le 12 février 2017, puis les 4 juin et 3 décembre 2017, 3 juillet et 19 décembre 2018, 1er mai 2020.
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