Le 18 novembre 2016, Jean-Patrick Jauneau, mandataire social de Foncia Paris, a fait une analogie choquante entre les Juifs persécutés sous le régime de Vichy et trois de ses salariés nommés dans un article publié en juillet 2016 par Alliancefr.com. Cet article intitulé Foncia au cœur d'une nouvelle polémique aux relents antisémites, et dont la teneur a été reprise dans notre article, évoquait M. B. en voie d'être ruinés et spoliés, par un syndicat de copropriétaires sous ses deux syndics successifs, dont Foncia Paris.
L’affaire Krief, exemple d’antisémitisme d’Etat (version courte)
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Foncia au coeur d'une nouvelle polémique aux relents antisémites (Affaire M.B., version courte)
Spoliations de Français juifs : l'affaire M. B. (version longue)
Pour ceux ayant manqué le premier épisode, en voici un résumé.
M B., copropriétaires français juifs, ont un appartement parisien dont le syndic est Foncia Paris, ex-Foncia Rives de Seine. Depuis plus de dix ans, ils subissent un traitement discriminatoire.
D’une part, leur appartement vacant est abîmé par des parties communes endommagées et l’installation sanitaire non conforme de l’appartement au-dessus. Malgré des injonctions de la Ville de Paris, le Syndicat a refusé de lancer une expertise judiciaire pour déterminer les causes des dommages et y remédier. Ce qui a induit plus de 145 000 € de manque-à-gagner en termes de loyers non perçus par M. B.
Et d’autre part, pour corser le tout, après avoir quasiment ruiné M. B., le Syndicat les a assignés en réclamant un prétendu arriéré d’appels de charges. En reprenant toutes les écritures comptables du Syndicat et le relevé de leurs paiements, M. B. ont estimé leur compte créditeur et ont proposé un règlement amiable au Syndicat via son syndic Foncia Paris. En vain.
Une stratégie létale. Le précédent propriétaire juif de cet appartement est mort prématurément. L'un des membres de l'indivision M. B., juifs eux aussi, souffre d'une grave maladie accentuée par le stress induit par cette stratégie.
Opacité
Le 25 juillet 2016, mandaté par le Syndicat, Michel Coeret, architecte, a constaté le délabrement de l'appartement et de parties communes, dont un mur pignon. Il a remis au Syndicat son rapport.
Le 7 novembre 2016, avant l'Assemblée générale de copropriétaires du 18 novembre 2016, lors de sa vérification des comptes du Syndicat, M. B. a demandé la communication de ce rapport. Une collaboratrice de Foncia Paris avait conditionné la communication de ce rapport à l'accord préalable de Mme Ohlman, alors absente. Rapport non reçu.
Lors de l'Assemblée générale des copropriétaires du 18 novembre 2016, Mme Ohlman, en présence, de Jean-Patrick Jauneau, mandataire social de Foncia Paris, s'était engagée à envoyer ce rapport à M. B. Promesse non tenue.
Le 26 décembre 2016, Jean-Patrick Jauneau a écrit à M. B. qui réclamait ce rapport : "Je vois avec Mme Ropert ou Mme Ohlman pour que ce document soit transmis dès leur retour de congés".
Pourquoi ces refus réitérés à ce jour ? Qui contrôle le travail de Mmes Ohlman et Ropert, et de Jean-Patrick Jauneau ?
Et d’autre part, pour corser le tout, après avoir quasiment ruiné M. B., le Syndicat les a assignés en réclamant un prétendu arriéré d’appels de charges. En reprenant toutes les écritures comptables du Syndicat et le relevé de leurs paiements, M. B. ont estimé leur compte créditeur et ont proposé un règlement amiable au Syndicat via son syndic Foncia Paris. En vain.
Une stratégie létale. Le précédent propriétaire juif de cet appartement est mort prématurément. L'un des membres de l'indivision M. B., juifs eux aussi, souffre d'une grave maladie accentuée par le stress induit par cette stratégie.
Opacité
Le 25 juillet 2016, mandaté par le Syndicat, Michel Coeret, architecte, a constaté le délabrement de l'appartement et de parties communes, dont un mur pignon. Il a remis au Syndicat son rapport.
Le 7 novembre 2016, avant l'Assemblée générale de copropriétaires du 18 novembre 2016, lors de sa vérification des comptes du Syndicat, M. B. a demandé la communication de ce rapport. Une collaboratrice de Foncia Paris avait conditionné la communication de ce rapport à l'accord préalable de Mme Ohlman, alors absente. Rapport non reçu.
Lors de l'Assemblée générale des copropriétaires du 18 novembre 2016, Mme Ohlman, en présence, de Jean-Patrick Jauneau, mandataire social de Foncia Paris, s'était engagée à envoyer ce rapport à M. B. Promesse non tenue.
Le 26 décembre 2016, Jean-Patrick Jauneau a écrit à M. B. qui réclamait ce rapport : "Je vois avec Mme Ropert ou Mme Ohlman pour que ce document soit transmis dès leur retour de congés".
Censure
Rebondissement récent.
Lors de l’Assemblée générale des copropriétaires de cet immeuble du 18 novembre 2016, Jean-Patrick Jauneau, mandataire social de Foncia Paris, a évoqué l’article Foncia au cœur d'une nouvelle polémique aux relents antisémites d'Alliancefr à plusieurs reprises.
Jean-Patrick Jauneau s’est dit « dans l’obligation de demander le retrait » des noms de ses trois « collaborateurs dévoués » en charge de cet immeuble - Dominique Ohlman, Frédérique Ropert et Karima Aktouf - figurant dans cet article car ils « interviennent au nom et pour le compte d’un syndicat représenté par une société commerciale. Si vous souhaitez qu’un nom apparaisse, c’est le mien : je suis mandataire social de la structure. Je la représente. Je dispose de moyens différents pour réagir. Je pourrais avoir une réaction qui sera proportionnée à ce que j’estime être une agression, une information erronée ». En outre, « il n’est pas acceptable de se voir dénoncé par une publication internationale… Vous attribuez [à ces collaborateurs] des convictions erronées… Vous les taxez d’antisémitisme… Il n’y a jamais eu chez Foncia de propos qui peuvent être taxés de racisme, d’antisémitisme, d’exclusion… Il y a chez Foncia des collaborateurs de confession juive qui sont aussi un peu en porte à faux avec le contenu de l’article ». Quant à Foncia, elle « fera ce qu’elle estime devoir faire à l’égard du contenu » de l’article d’Alliancefr.
Mais les médias publient les noms des individus, cadre supérieur ou vendeur, impliqués dans des affaires. Les salariés de Foncia Paris seraient-ils irresponsables ?
Le site Internet du Figaro publie à ce jour des articles sur l’affaire du Mediator, dans lesquels il mentionne « Lucy Vincent, porte-parole de Servier mais aussi directrice générale chargée des relations extérieures, Christian Bazantay, le secrétaire général du laboratoire, Jean-Philippe Seta ».
Dans une affaire de faux espionnage, le site Internet de L’Express publie à ce jour la retranscription d’un dialogue entre Matthieu Tenenbaum et Christian Husson, respectivement cadre supérieur et directeur juridique de Renault.
Le site du Parisien relaie à ce jour la révélation par Le Canard enchaîné selon lequel Pierre Lachaize, directeur juridique de l’Unedic, « organisme paritaire qui s'occupe de l'assurance-chômage », « chasseur de fraudeurs fraudait lui-même » : il « a cumulé son salaire et ses allocations chômage pendant plus d'un an ».
Quant au site Internet du Huffington Post, il publie à ce jour la vidéo d’un employé de SFR disant « Connard de Juif ». Etc. Etc. Etc.
Pourquoi Jean-Patrick Jauneau veut-il censurer Alliancefr, « premier magazine de la communauté juive », voire aussi mon blog ? « Crime de lès-Foncia » ?
Avant de publier nos articles, Alliancefr et moi avions interrogé par courriers électroniques les intervenants dans cette affaire. Nous n’avions reçu aucune réponse. Dominique Ohlman a avancé son absence pour causes de vacances estivales. Mais depuis sa reprise d’activité, plusieurs mois se sont écoulés sans qu’elle juge utile, comme ses deux autres collègues, de répondre à ces questions.
Et pourquoi le groupe Foncia, informé dès 2010, des arguments de M. B. à l’égard de son syndic, alors Foncia Rives de Seine, n’a-t-il pas réagi ?
Pas d’antisémitisme chez Foncia ? C’est réécrire l’histoire de Foncia.
Souvenez-vous. En 2014, la « CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a infligé un avertissement public au groupe Foncia : lors d’un contrôle en 2010, elle avait découvert que Foncia avait indiqué dans ses fichiers notamment la religion juive de clients ». Pourquoi quatre ans pour révéler cet avertissement ? Foncia avait demandé au Conseil d’Etat que cette sanction ne soit pas rendue publique. Une demande rejetée in fine par le Conseil d’Etat.
Décidément, Foncia ne semble pas aimer la transparence.
M. B. ont donc rappelé ce passage peu reluisant dans l’histoire de Foncia à Jean-Patrick Jauneau, qui a alors déclaré : « Ce collaborateur a immédiatement été sanctionné et exclus ».
Quand on n’est pas d’accord ? On engage une procédure judiciaire, a asséné Jean-Patrick Jauneau. « Non, on dialogue », ont répliqué M. B.
Les trois saisies bancaires par Me Thierry Guinot, huissier de justice, sur les comptes bancaires de M. B. en réclamant des montants supérieurs aux soldes dus ? Un huissier de justice est un officier ministériel, au-dessus de tout soupçon et il ne s'amuse pas à exiger une somme supérieure à la dette due, a répété Jean-Patrick Jauneau. Une manière de se défausser.
Les trois saisies bancaires par Me Thierry Guinot, huissier de justice, sur les comptes bancaires de M. B. en réclamant des montants supérieurs aux soldes dus ? Un huissier de justice est un officier ministériel, au-dessus de tout soupçon et il ne s'amuse pas à exiger une somme supérieure à la dette due, a répété Jean-Patrick Jauneau. Une manière de se défausser.
Le 8 août 2016, Me Thierry Guinot m’a écrit :
« Les versements directs portés au dossier correspondent à ce qu’il nous a été transmis à l’époque par le Cabinet Goldberg et Masson, avocats à la Cour [et avocat du Syndicat]... Peut-être encore le Cabinet Foncia a-t-il omis de signaler certains versements à son avocat, et alors nous n’avons pas pu en avoir connaissance.Bref, cet huissier de justice a reproduit ce que le défenseur du Syndicat lui avait transmis. Et s’en lave les mains. Donc pas responsable ? Qui est responsable : l'avocat du Syndicat, le Syndicat ou Foncia Paris ? Et qui, au sein de Foncia Paris ?
En tant qu’huissier de justice, je ne peux procéder à la vérification des comptes de copropriété des requérants... A vu des arguments que vous soulevez, il y a manifestement compte à faire ! »
Habilement, Jean-Patrick Jauneau a évoqué des « propos antisémites ». Une manière d’éluder les reproches de traitement discriminatoire. Exemples.
« Aucun appartement dans l’immeuble n’est dans l’état du votre », a reconnu Dominique Ohlman, principale de copropriété chez Foncia Paris, en niant toute responsabilité. « Oui, notre appartement est le seul dans cet état. Pourquoi ? Le Syndicat des copropriétaires et un copropriétaire en sont responsables. La façade sur cour tombe en morceaux dans notre salon. La gouttière de l’immeuble est fuyarde. Une souche de cheminée est fissurée… Pourquoi avez-vous laissé l’immeuble dans cet état déplorable ? », ont interrogé M. B. Et d’ajouter : « Les intérêts perçus par le Syndicat dans une procédure judiciaire contre nous n’apparaissent pas dans les comptes annuels du Syndicat. Pourquoi ? » Silence. Pourquoi cette indifférence du Syndicat, de cette Assemblée et du conseil syndical sur la destination de ces intérêts ?
Dominique Ohlman n’a pas informé les copropriétaires de l’immeuble de l’arrêté d’injonction de la Mairie de Paris de 2013. Pourquoi ? Est-ce légal ?
En outre, elle a, avec le conseil syndical, sollicité et obtenu un report de la date limite pour effectuer les travaux exigés par la Mairie de Paris. Et pour ce faire, elle a évoqué des procédures judiciaires du Syndicat, des impayés, etc. En résumé, elle a utilisé notamment les « charges impayées » de M. B. contre leurs intérêts et ceux de l’immeuble. Pourquoi n'avoir pas sollicité une expertise judiciaire pour résoudre les problèmes multiples de parties communes avant cette injonction, et dès 2010 ?
Le contrat de syndic de Foncia Paris, Formule 1 par 1 et forfait FonciaHorizon, stipule une mise en demeure suivie de deux relances aux copropriétaires débiteurs avant toute constitution de dossier. Pourquoi Foncia Paris n’a-t-il pas respecté son contrat à l'égard de M. B. au lieu de les assigner directement devant le Tribunal ? Pourquoi cette hâte ?
Le Syndicat est représenté par une avocate au nom patronymique juif, Me Carine Smadja, dans les procédures contre M. B. Par contre, dans la procédure d’expertise, dont bénéficient Mme Marx et M. Coele, membres du conseil syndical, l’avocat a un nom patronymique chrétien, Me Philippe Bocquillon. Hasard ?
Quel(s) collaborateurs de Foncia Paris a(ont) pris ces décisions : Karima Aktouf, Dominique Ohlman ou/et Frédérique Ropert ?
Le Syndicat représenté par son syndic Foncia Paris exige de M. B. « 6 721,38 € au titre des charges de copropriété arrêtées au 13 janvier 2016 ». Quant à M. B., ils estiment leur solde créditeur. selon le tableau ci-joint. Pourquoi Foncia Paris a-t-il refusé un dialogue avec M. B. afin de comparer leurs tableaux respectifs pour détecter et corriger d'éventuelles erreurs ? Pourquoi Jean-Patrick Jauneau n’a-t-il pas lu les conclusions et preuves de M. B. avant cette Assemblée ? Qu'en pense Claude Gervais, comptable de Foncia Paris ?
Le Syndicat a aussi inclus dans ce montant réclamé 1 737,68 € de frais divers et bizarres, soit environ la moitié de ses honoraires annuels. Or, ces frais font parties de la gestion courante du syndic. Pourquoi Foncia Paris les a-t-ils inclus ? D'autant que dans la précédente procédure, il avait distingué dans deux tableaux d'une part les appels de charges et, d'autre part, les frais (1 922,97 €). Et en 2012 le Tribunal l'avait débouté de sa demande visant la condamnation de M. B. à payer ces frais. Le Syndicat et ses avocates ont-ils voulu éviter que les juges les déboutent de nouveau de leur demande visant ces frais farfelus ? Pourquoi le Syndicat refuse-t-il à ce jour de créditer le compte de copropriétaires de M. B. de ces 1 922,97 € : en 2013, il l'a crédité de 1.800,62 €, soit un écart de 122,35 € en leur défaveur !?
« Vrais-faux forfaits tout compris » associé à une « myriade de facturations supplémentaires », clauses abusives dans les contrats de syndics et manque de transparence dans ses comptes, hausse de leurs tarifs en raison de prestations supplémentaires qui auraient du être incluses dans les forfaits du syndic, compte unique « imposé » au détriment du compte séparé affligé d’un surcoût, tarifs exorbitants des prestations exceptionnelles… Ces pratiques préjudiciables de syndics sont fustigées régulièrement, notamment par la Commission des Clauses Abusives ou la DGCCRF (Direction générale de la répression des fraudes), et en 2013 par l'UFC-Que Choisir et l'ARC (Association de responsables de copropriété) dans leur Observatoire des syndics. Celui-ci a alors publié une étude sur cinq principaux syndics - Citya, Foncia, Immo de France, Nexity et Urbania - qui représentent 40 à 60% du marché. L’arrêté Novelli de 2010 n’a à l’évidence pas produits les effets escomptés.
Le Syndicat a aussi inclus dans ce montant réclamé 1 737,68 € de frais divers et bizarres, soit environ la moitié de ses honoraires annuels. Or, ces frais font parties de la gestion courante du syndic. Pourquoi Foncia Paris les a-t-ils inclus ? D'autant que dans la précédente procédure, il avait distingué dans deux tableaux d'une part les appels de charges et, d'autre part, les frais (1 922,97 €). Et en 2012 le Tribunal l'avait débouté de sa demande visant la condamnation de M. B. à payer ces frais. Le Syndicat et ses avocates ont-ils voulu éviter que les juges les déboutent de nouveau de leur demande visant ces frais farfelus ? Pourquoi le Syndicat refuse-t-il à ce jour de créditer le compte de copropriétaires de M. B. de ces 1 922,97 € : en 2013, il l'a crédité de 1.800,62 €, soit un écart de 122,35 € en leur défaveur !?
« Vrais-faux forfaits tout compris » associé à une « myriade de facturations supplémentaires », clauses abusives dans les contrats de syndics et manque de transparence dans ses comptes, hausse de leurs tarifs en raison de prestations supplémentaires qui auraient du être incluses dans les forfaits du syndic, compte unique « imposé » au détriment du compte séparé affligé d’un surcoût, tarifs exorbitants des prestations exceptionnelles… Ces pratiques préjudiciables de syndics sont fustigées régulièrement, notamment par la Commission des Clauses Abusives ou la DGCCRF (Direction générale de la répression des fraudes), et en 2013 par l'UFC-Que Choisir et l'ARC (Association de responsables de copropriété) dans leur Observatoire des syndics. Celui-ci a alors publié une étude sur cinq principaux syndics - Citya, Foncia, Immo de France, Nexity et Urbania - qui représentent 40 à 60% du marché. L’arrêté Novelli de 2010 n’a à l’évidence pas produits les effets escomptés.
Stigmatiser M. B. par des résolutions inscrites à l’ordre du jour d’Assemblées générales et évoquant leurs prétendus « impayés », communiquer à la justice et à un huissier de justice des chiffres erronés, c’est… normal chez Foncia Paris ?
Mais désigner les collaborateurs ayant commis ces « bizarreries », ce serait un « crime de lèse-Foncia » !?
Mais désigner les collaborateurs ayant commis ces « bizarreries », ce serait un « crime de lèse-Foncia » !?
« Dénonciation »
« A titre personnel, pour une communauté qui a souffert de la dénonciation, dénoncer à son tour, c’est peut-être un peu… déplacé », a ajouté Jean-Patrick Jauneau qui s’est déclaré « catholique ».
Ni le conseil syndical composé de MM. Arnoult, Coële et François Schleret, ni les autres copropriétaires ni Dominique Ohlman, principale de copropriété chez Foncia Paris, ne se sont indignés de ce parallèle infondé. Qui ne dit mot consent ? Pourquoi la candidature de M. B. au conseil syndical est-elle refusée, année après année, par tous les autres copropriétaires présents et représentés en Assemblées générales ?
Pourquoi Jean-Patrick Jauneau, « à titre professionnel », n’a-t-il pas organisé une réunion avec M. B. pour résoudre les différends, par exemple en comparant les tableaux comptables de Foncia Paris avec ceux de M. B. ?
Pourquoi Jean-Patrick Jauneau, « à titre professionnel », n’a-t-il pas organisé une réunion avec M. B. pour résoudre les différends, par exemple en comparant les tableaux comptables de Foncia Paris avec ceux de M. B. ?
Pourquoi « à titre professionnel » n’a-t-il pas jugé utile de prendre connaissance du dossier avant cette Assemblée ? Ce qui lui aurait permis de répondre aux questions graves posées dans cet article : saisies bancaires exigeant de M. B. des sommes indues, tableaux erronés communiqués à la justice, etc.
Est-ce normal qu’un mandataire de Foncia s’exprime « à titre personnel » ? N’est-on pas en droit d’attendre de lui une position strictement professionnelle ?
Informer, ce serait dénoncer ? Et la liberté d’expression ?
Alliancefr est un magazine sur Internet. Comment et pourquoi Jean-Patrick Jauneau a-t-il extrapolé à toute la communauté juive ? Pourquoi a-t-il essentialisé cette affaire ? Pourquoi a-t-il "assigné à résidence identitaire" un magazine d'informations ?
Comment peut-on oser comparer le sort de ces « trois collaborateurs » de Foncia Paris au destin tragique des Juifs que l’occupant nazi et l’Etat français ont persécutés, traqués, ostracisés, dépouillés de leurs droits, spoliés de leurs biens, et déportés vers le camp d’Auschwitz ?
Comment qualifier ce parallèle choquant ? Révisionnisme ? Négationnisme ?
Car enfin, si ce parallèle scandaleux était pertinent, cela annihilerait tous les travaux d’historiens et les témoignages des Juifs sur cette période.
Le groupe Foncia sanctionnera-t-il Jean-Patrick Jauneau et Dominique Ohlman, voire aussi Frédérique Ropert et Karima Aktouf ? Si oui, par quelles sanctions ?
Agression
« Je dispose de moyens différents pour réagir. Je pourrais avoir une réaction qui sera proportionnée à ce que j’estime être une agression, une information erronée ». Des menaces à peine voilées exprimées par Jean-Patrick Jauneau.
Mais quand M. Coele, membre du conseil syndical, a eu un comportement agressif en niant avoir bénéficié de « faveur », seuls M. B. ont exprimé leur surprise devant cette attitude violente. Nul ne lui a rappelé les règles élémentaires de politesse, de respect, de "proportionnalité" au sein des Assemblées.
Revenons à Jean-Patrick Jauneau. Quel dommage qu’il n’ait pas consulté le dossier de M. B., il aurait pu indiquer quelles informations seraient « erronées » !
« Agression », « proportionnée », ces mots ne vous rappellent rien ?
Moi, cela me rappelle la terminologie des médias et de la « communauté internationale » à l’égard de l’Etat juif quand ils présentent une image inversée de la réalité.
Ainsi, quand l’Etat d’Israël informe ou se défend contre des agressions visant ses habitants, il est représenté comme agresseur, et sa réponse est souvent jugée disproportionnée. Pensez-donc, des Yaoud, ces Juifs persécutés des siècles durant, ces anciens dhimmis qui refusent d’être victimes ! La venue de Juifs sur le mont du Temple ou l'arraisonnement de la flottille visant à briser en 2010 le blocus israélien naval de la bande de Gaza ? Une « agression ». La guerre de l’Etat d’Israël contre le Hezbollah au sud du Liban ou contre le Hamas dans la bande de Gaza ? « Disproportionnée », même quand Tsahal informait les habitants de ces zones de futures attaques.
C’est à ce même registre lexical que recourt Jean-Patrick Jauneau à l’égard des Juifs, excusez-moi d’Alliancefr.
M. B. ont osé se confier à un magazine électronique français juif qui en a tiré un article publié sur son site ? Une « agression ». Ils ont analysé le processus de ruine et de spoliation en cours ? « Sois-juif, et tais-toi pendant qu'on te ruine pour te spolier !? »
Que des Juifs exercent leurs droits les plus élémentaires, par exemple informent ou se défendent, c’est pour beaucoup inacceptable.
Alors, pas d’antisémitisme dans cette affaire ?
On ne sait ce qui est le plus effrayant dans cette affaire : la stratégie du Syndicat et de ses syndics successifs visant à ruiner ces copropriétaires français juifs par harcèlement judiciaire et discriminations, ou la certitude d'obtenir systématiquement par le "gouvernement des juges" leur injuste condamnation malgré la communication de décomptes erronés par le Syndicat et ses avocates ?
J'ai interrogé le groupe Foncia, et je publierai sa réponse dès réception.
On ne sait ce qui est le plus effrayant dans cette affaire : la stratégie du Syndicat et de ses syndics successifs visant à ruiner ces copropriétaires français juifs par harcèlement judiciaire et discriminations, ou la certitude d'obtenir systématiquement par le "gouvernement des juges" leur injuste condamnation malgré la communication de décomptes erronés par le Syndicat et ses avocates ?
J'ai interrogé le groupe Foncia, et je publierai sa réponse dès réception.
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