« Requiem pour la vie » (Defiant Requiem) est un documentaire de Doug Schulz (2012). Talentueux compositeur, pianiste et chef d'orchestre roumano-tchécoslovaque d'origine juive, Rafael Schächter (1905-1944 ou 1945) a contribué à la vie culturelle au camp de concentration nazi de Theresienstadt (Terezín), où il avait été envoyé en 1941, en dirigeant le Requiem (Messa da requiem ou Requiem de Manzoni) de Verdi créé en 1874. Les 28 octobre 2020 à 14 h 09, 30 octobre 2020 à 13 h 59, 03 novembre 2020 à 7 h 55, Toute l'Histoire diffusera ce film.
Karel Ančerl (1908-1973), chef d’orchestre tchèque

Il est arrêté et envoyé au camp de concentration nazi de Theresienstadt (Terezín), près de Prague, en 1941. Rapidement, il s'affirme en pionnier dans l'animation de la vie culturelle de ce camp. Avec Karel Švenk (1917-1945), artiste de cabaret, comédien, compositeur et écrivain tchécoslovaque, Gideon Klein (1919-1945), compositeur, pianiste et musicologue tchécoslovaque, et d'autres, il sollicite instrumentistes et chanteurs pour des activités culturelles.

Le Requiem a été représenté à seize reprises devant un public composé des déportés juifs. Le texte de la messe de Requiem (Messa da requiem) les a rendus capables, comme Schächter l’a dit au chœur, de « chanter aux Nazis ce qu’ils ne pourraient pas leur dire ». L'oeuvre de Verdi s'achève sur un "Libera me (Délivre-moi)" chuchoté.

Le 16 octobre 1944, Rafael Schächter quitte Terezín pour le camp nazi d’Auschwitz. Il a été tué dans une chambre à gaz en 1944 de ce camp ou lors de marches de la mort induites par l’évacuation de ce camp en 1945.





Le 5 mai 2019, à 14 h 30, le Mémorial de la Shoah proposera gracieusement la projection en avant-première de "Terezin l’imposture nazie" de Chochana Boukhobza (France, documentaire, 60 mn, Les Films d’Ici, 2019, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah). Près de 15 000 enfants juifs de Prague, de Bohême- Moravie, d’Allemagne, de Hollande et du Danemark ont été enfermés dans la forteresse de Terezin, puis déportés à Auschwitz. À la libération, on découvre dans les casernes de la citadelle, scellé entre les pierres des murs, caché sous les planchers, un trésor littéraire et pictural : des milliers de dessins, des centaines de poèmes et, par dizaines, des journaux intimes encore noués par un ruban fané. Une projection en présence de la réalisatrice et de Dita Kraus, témoin, et animée par Catherine Coquio, professeure en littérature comparée, université Paris 7."
« Requiem pour la vie » de Doug Schulz
2012
Sur Toute l’Histoire les 22 juillet 2016 à 9 h 37, 10 mai 2017 à 13 h 59, 22 février 2018 à 21 h 40, 24 février à 17 h 48, 25 février à 12 h 50, 27 février à 23 h 06, 1er mars 2018 à 16 h 38, 28 octobre 2020 à 14 h 09, 30 octobre 2020 à 13 h 59, 03 novembre 2020 à 7 h 55
Visuels :DR
Affiche du concert-drama par Gut Instinct Creative
Maestro Murry Sidlin rehearses the orchestra, chorus and soloists for the Anchorage Concert Chorus performances of Defiant Requiem: Verdi at Terezín on April 8, 10, 2016
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Les citations sont extraites du site de Toute l'Histoire. L'article a été publié le 22 juillet 2016, puis les 10 mai 2017 et 21 février 2018, 3 mai 2019.
Les citations sont extraites du site de Toute l'Histoire. L'article a été publié le 22 juillet 2016, puis les 10 mai 2017 et 21 février 2018, 3 mai 2019.
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