Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, dit Diego Velázquez, ou Diego Vélasquez (1599-1660), est un peintre baroque espagnol. Il est considéré comme l'un des principaux représentants de la peinture espagnole et l'un des maîtres de la peinture universelle. Parmi ses chefs-d'œuvres, citons Les Ménines et Les Fileuses. Arte diffusera le 10 juillet 2022 à 17 h 35, dans le cadre de la série documentaire "Le monde dans un tableau" (Die ganze Welt in einem Bild), "Le piment de Velazquez" (Velázquez und die Chilischote) de Nicolas Autheman.
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Ce « peintre des peintres » (Manet), célèbre pour ses Ménines, a excellé dans tous les genres artistiques, et a influencé peintres et photographes.
"El Siglo de Oro"
Le 3 juillet 2016, Arte diffusa El Siglo de Oro (Le siècle d'or), documentaire de Grit Lederer.
"Il est surnommé El Siglo de Oro : le XVIIe siècle fut pour l'Espagne la période la plus faste de son histoire en termes de création artistique. C'est l'époque des peintres El Greco, Diego Velázquez, Bartolomé Esteban Murillo ou Francisco de Zurbarán, qui marquèrent les esprits par leur réalisme et la finesse psychologique de leurs portraits, ou encore de Gregorio Fernández, dont les monumentales sculptures en bois sont encore admirées aujourd'hui pour leur représentation déchirante de la souffrance et du martyre. Jusqu'en octobre, la Gemäldegalerie de Berlin consacre une exposition au siècle de Velázquez. À cette occasion, ce documentaire revisite les hauts lieux du baroque espagnol : Séville, Madrid, Tolède ou Valladolid, d'églises richement ornées en monastères franciscains, à la découverte des plus grands chefs-d'œuvre de l'Âge d'or espagnol, et du lien étroit qui reliait alors l'art au pouvoir de Philippe IV et à l'Église. Il explore ses liens avec le pouvoir politique et religieux".
Exposition
Après avoir été présentée au Kunsthistorisches Museum à Vienne (28 octobre 2014-15 février 2015) en Autriche, le Grand Palais a présenté une exposition monographique sur Diego Velázquez (1599-1660). Cette exposition montre un « panorama complet de l’oeuvre de Diego Velázquez, depuis ses débuts à Séville jusqu’à ses dernières années et l’influence que son art exerce sur ses contemporains ». Elle vise aussi à résumer les apports de récentes études et les débats encore ouverts, et présente pour la première fois, des œuvres découvertes : L’Education de la Vierge [New Haven, Yale Art Gallery] ; Portrait de l’inquisiteur Sebastian de Huerta [collection particulière].
Le faible nombre des tableaux de Velázquez – environ une centaine -, essentiellement détenus au musée du Prado (Madrid) « rendent particulièrement difficile l’organisation d’une rétrospective complète »… L’un des intérêts de cette exposition est d’avoir obtenu, par des prêts exceptionnels, la Forge de Vulcain (Prado) et de la Tunique de Joseph (Escorial), ainsi que des chefs-d’oeuvre tels la Vénus au miroir (Londres, National Gallery) ou le Portrait d’Innocent X (Rome, Galleria Doria Pamphilj) - si cher à Francis Bacon -, deux icônes universelles de l’histoire de l’art ».
Peintre de l'Age d'or espagnol
Peintre de l'Age d'or espagnol
Né à Séville en 1599, Velázquez « est l’une des plus importantes figures de l’histoire de l’art, tout style et toute époque confondus. Chef de file de l’école espagnole, peintre attitré du roi Philippe IV, au moment où l’Espagne domine le monde, il est le strict contemporain de Van Dyck, Bernin et Zurbaran, bien que son art ne l’élève à une intemporalité que seuls peuvent lui disputer les noms de Léonard, Raphaël, Michel-Ange, Titien, Caravage et Rembrandt ».
« Formé très jeune dans l’atelier de Francisco Pacheco, peintre influent et lettré de la capitale andalouse », Velázquez « ne tarde pas à s’imposer et, encouragé par son maître devenu aussi son beau-père, décide de tenter sa chance à la Cour de Madrid. Après une première tentative infructueuse, il est finalement nommé peintre du roi en 1623 marquant le début d’une ascension artistique et sociale qui le mène aux plus hautes charges du palais et au plus près du souverain ».
"Deux voyages déterminants en Italie, le premier autour de 1630, le second autour de 1650, et les naissances et décès successifs des héritiers au trône jalonnent sa carrière. « Maître dans l’art du portrait, dont il libère et renouvelle le genre », Velázquez « n’excelle pas moins dans le paysage, la peinture d’histoire ou, dans sa jeunesse, la scène de genre et la nature morte ».
L’exposition s’ouvre sur l’évocation du « climat artistique de l’Andalousie au début du XVIIe siècle, mettant en perspective les premières œuvres de Velázquez et restituant l’émulation de l’atelier de Pacheco autour de peintures et de sculptures d’Alonso Cano et Juan Martinez Montañés ». Fils de bourgeois, Diego Velázquez entre en 1611, âgé de douze ans, dans l’atelier du « peintre et théoricien Francisco Pacheco. Séville est alors la plaque tournante de toutes les nouveautés en provenance ou à destination du Nouveau Monde. Ouverte sur les Flandres, l’Afrique et l’Italie, la ville brasse une population cosmopolite animée par une vitalité économique que garantit l’arrivée régulière d’or en provenance des Amériques ». Six années de formation et de fréquentation de l’élite sévillane. L’occasion aussi de s’initier à la sculpture.
En 1617, Velázquez est admis dans la corporation des peintres, et épouse en 1618 la fille de son maître. « Cette même année 1617 est marquée par un débat passionné sur le culte de l’Immaculée Conception, dont un bref pontifical du pape Paul V vient d’interdire la critique publique. Le rôle nouveau dévolu aux images depuis le concile de Trente associe désormais intimement l’artiste au théologien, prolongeant le débat dogmatique sur le terrain visuel ».
Puis, elle s’attache à « la veine naturaliste et picaresque de la peinture de Velázquez autour de ses scènes de cuisine et de taverne, en insistant particulièrement sur les concepts de variation et de déclinaison des motifs ».
Vers 1620, le « style du peintre évolue vers un caravagisme plus franc. Des années de formation à Séville et la première époque madrilène, cette période correspond aux premiers contacts de l’artiste avec Madrid et la peinture qu’on y trouve et qui s’y produit ». présente ainsi les œuvres du peintre parmi celles de ses contemporains, espagnols ou italiens, qui partagèrent cette adhésion à une peinture plus « moderne ». Les débuts du peintre à la cour voient évoluer sa conception du portrait, passant d’un naturalisme bouillonnant à des formules plus froides et solennelles en accord avec la tradition du portrait de cour espagnol ».
Tournant majeur, le « premier voyage en Italie de l’artiste est illustré par des œuvres qui pourraient avoir été exécutée à Rome ou immédiatement à son retour (Vue des jardins de la Villa Médicis, Rixe devant une auberge…). Ces chefs-d'œuvre de la première maturité offrent en outre l’occasion d’aborder un aspect peu exploré de son oeuvre : le paysage ». « Stimulé par l’exemple de Rubens, Velázquez confère une fraîcheur et une liberté aux arrière-plans de ses portraits en extérieur réalisés pour les différentes résidences royales ».
"La deuxième section dédie une partie importante au personnage de Baltasar Carlos. « Fils chéri et héritier attendu de la Couronne, il incarne tous les espoirs dynastiques des Habsbourg d’Espagne au moment où le règne de Philippe IV est lui-même à son apogée ».
La peinture mythologique, sacrée et profane de Velázquez, est illustrée par la Vénus au miroir.
L’exposition s’achève sur la "dernière décennie du peintre et son influence sur les vélazquésiens (velazqueños), son gendre et plus fidèle disciple : Juan Bautista Martinez del Mazo. Elle souligne « l’importance du peintre en tant que portraitiste, à la Cour de Madrid dans un premier temps, puis à Rome autour du pape Innocent X à l’occasion de son second voyage italien », et met en avant deux de ses collaborateurs importants : l’Italien Pietro Martire Neri et Juan de Pareja, « esclave affranchi et assistant du peintre ».
"Ambitieux, Velázquez aspirait à la noblesse, et à être admis dans le prestigieux ordre de Santiago (Saint-Jacques de l’Epée). Pour ce faire, il doit prouver que sa lignée est noble et sans sang Juif ou maure. Velázquez soumet sa généalogie au Conseil de l’Ordre : il est né de Juan Rodríguez de Silva et de Gerónima de Velázquez, tous deux nés à Séville, tout comme ses grands-parents maternels Juan Velázquez et Catalina de Zayas. Quant à ses grands-parents paternels, Diego Rodríguez de Silva and Maria Rodríguez, ils viennent de Porto, au nord du Portugal. Comme le Portugal et l’Espagne sont en guerre depuis 1640, le Conseil de l’Ordre diligente une enquête notamment en Galicie. La grand-mère paternelle de Velázquez portait le nom de Rodríguez da Silva. Selon l’historien Julián Gállego, cet artiste aurait eu des ancêtres Juifs. Sa famille s’est installée en Espagne au cours du dernier quart du XVIe siècle, une époque où de nombreux Juifs conversos portugais se sont réfugiés en Espagne, fuyant une Inquisition portugaise plus sévère que son homologue hispanique. Kevin Ingram indique que Silva et Rodríguez sont deux des noms patronymiques les plus populaires adoptés par les ces conversos portugais. Il doute que la famille de Velázquez soit originaire du nord-ouest du Portugal, mais plutôt d’une zone frontalière étroite à l’est du Portugal. Caro Baroja informe que la majorité des conversos portugais habitait dans cette zone, d’où elle a émigrée à la fin du XVIe siècle, en portant les noms Nunez, Castro, Silva et Rodríguez. La plupart d’entre eux travaillaient dans les activités textile : tisserands, tailleurs, marchands de vêtements, etc. Une fois arrivés en Espagne, ces nouveaux immigrés ont fréquenté les communautés converties, souvent en Extrémadure et en Andalousie, où ils ont établi leurs affaires et ont scellé des alliances matrimoniales avec leurs homologues socio-culturels hispaniques. Les recherches de Kevin Ingrad l’ont menée à étudier des archives sur le grand-père maternel du peintre, Juan Velázquez Moreno (c. 1545-1599) marchand, tisserand, recourant au velours. Les grands-parents de Velázquez n’étaient pas nobles. Une dispense papale lui permet cependant l’admission dans cet ordre. Grâce à l’aide du roi Philippe IV, le 12 juin 1658, Velázquez arbore l’habit de chevalier. et le roi décerna le titre d’hidalgo à ce nouveau chevalier de l’ordre de Santiago."
"Le piment de Velazquez"
Arte diffusera le 10 juillet 2022 à 17 h 35, dans le cadre de la série documentaire "Le monde dans un tableau" (Die ganze Welt in einem Bild), "Le piment de Velazquez" (Velázquez und die Chilischote) de Nicolas Autheman.
"Quand un petit piment, placé par Velazquez au premier plan d'une toile, ouvre une fenêtre sur son époque... Un voyage ludique et captivant à travers l'histoire de l'art, celle de Séville et celle du Nouveau Monde, narré par François Morel."
"Dans la salle que la National Gallery de Londres consacre aux trésors de Diego Velázquez, un tableau s'avère particulièrement énigmatique pour l'œil contemporain : Le Christ dans la maison de Marthe et Marie. Peinte en 1618, alors que le maître n'a que 20 ans, la toile met habilement en abîme la parabole biblique en se présentant à première vue comme un bodegón, scène de taverne alors très en vogue dans la peinture espagnole. On y voit une jeune fille s'affairer en cuisine, suivant les conseils d'une femme âgée. Devant elles, des poissons, quelques gousses d'ail, des œufs… et un piment rouge séché. Comment ce légume, originaire du Nouveau Monde, est-il arrivé sur une table de cuisine sévillane ? Pourrait-il constituer la clef d'interprétation de cet émouvant tableau truffé d'allégories et d'énigmes ?"
"À partir de ce détail qu'on pourrait croire anodin, une fenêtre s'ouvre sur tout un monde, à commencer par la Séville du Siècle d'or, l'un des plus grands ports d'Europe à l'époque, où affluent depuis la découverte des Amériques des aliments nouveaux".
"Dans le prolongement du Chapeau de Vermeer, premier volet de cette collection, ce documentaire, narré par la voix de François Morel, propose une enquête picturale brillante et ludique, riche en digressions et en ponts entre les époques, qui met en lumière les influences multiples ayant nourri le génie de Velázquez. Il convoque des spécialistes inattendus mais toujours éclairants, d'une cheffe sévillane aux botanistes des jardins royaux de Madrid, de cultivateurs de piments à un prêtre mexicain. En filigrane, le piment nous parle d'échanges et de guerres, de transgression et de sensualité, de la démesure de l'art baroque et des crimes des conquistadors contre l'Empire aztèque… Et aussi, tout simplement, de l'art de peindre."
Biographie
1599
"Naissance de Diego Rodríguez de Silva y Velázquez dans l’église San Pedro à Séville.
1605
Naissance de Philippe IV, futur roi d’Espagne, à Valladolid.
1611
Juan Rodríguez de Silva, le père de Diego, signe avec Francisco Pacheco (1564-1644) un contrat d’apprentissage d’une durée de six années pour son fils.
1615
Mariage du futur Philippe IV avec Isabel de Bourbon.
1617
Après avoir achevé sa formation, Velázquez passe un examen devant la corporation des peintres sévillans. Il peut ainsi exercer son métier et ouvrir un atelier où il le souhaite en Espagne.
1618
Velázquez épouse la fille de Francisco Pacheco, Juana Pacheco Miranda, dans l’église San Miguel à Séville.
1621
Don Gaspar de Guzmán, comte d’Olivares (1587-1645), est fait Grand d’Espagne.
1622
Olivares entre au Conseil d’État, avec le rang de ministre.
1622
Premier séjour du peintre à Madrid.
1623
Grâce aux proches de Francisco Pacheco et plus précisément à don Juan de Fonseca, aumônier du roi, le comte-duc d’Olivares (1587-1645) fait venir Velázquez à la Cour une nouvelle fois afin qu’il y peigne un portrait du roi. Achevé le 30 août, le portrait (aujourd’hui perdu) remporte un vif succès et ouvre à l’artiste les portes de la Cour. Après s’être installé à Madrid sur les ordres de Philippe IV, Velázquez est nommé peintre du Roi.
1625
Velázquez peint le portrait équestre de Philippe IV (aujourd’hui perdu), qui connaît un succès retentissant lors de son exposition Calle Mayor à Madrid devant l’église San Felipe el Real.
1627
Le roi organise un concours entre ses peintres officiels, Velázquez, Vicente Carducho, Eugenio Cajés et Angelo Nardi. Déclaré vainqueur pour son tableau L’Expulsion des Morisques (détruit dans l’incendie de l’Alcázar en 1734), Velázquez s’impose comme le plus grand artiste de la Cour.
1628
Velázquez rencontre Pierre Paul Rubens (1577-1640), qui se rend pour la seconde fois en Espagne, où il séjournera pendant près de huit mois afin de régler certaines affaires diplomatiques. Les deux artistes se lient d’amitié et visitent ensemble l’Escorial.
1629
Naissance du prince héritier Baltasar Carlos à Madrid.
1629-1630 : premier voyage en Italie
Deux mois après le retour de Rubens à Anvers, Velázquez sollicite l’accord du roi afin de se rendre en Italie dans le but d’en voir les merveilles.
1631
Juan Bautista Martínez del Mazo entre dans l’atelier de Velázquez.
1630-1640
Les années 1630 représentent une période d’intense activité pour l’artiste, qui joue un rôle déterminant dans la décoration de plusieurs édifices royaux.
1638
Naissance de Marie-Thérèse d’Autriche, qui deviendra l’épouse de Louis XIV.
1649-1651: second voyage en Italie
Ce second séjour s’effectuera dans des circonstances très différentes de celles du précédent. Philippe IV charge en effet l’artiste de rapporter d’Italie des sculptures antiques ou, à défaut, des moulages en plâtre et en bronze ainsi que des peintures de grands maîtres, et de ramener un peintre à fresque de grande réputation.
1650
Velázquez peint le Portrait du pape Innocent X.
1651
Après avoir annoncé le retour de l’artiste à Madrid, Philippe IV lui confirme sa confiance en lui confiant deux énormes chantiers, la rénovation de l’Alcázar et celle du monastère de San Lorenzo el Escorial.
1652
Velázquez est nommé « grand maréchal du Palais ». C’est une tâche très lourde qui lui laisse peu de temps pour la peinture.
L’artiste doit régir la vie quotidienne du palais, organiser les déplacements de la Cour, s’occuper des différentes demeures.
1656
L’artiste peint Les Ménines.
1659
Velázquez est nommé chevalier de l’ordre de Santiago. Le lendemain, il est anobli par Philippe IV, qui lui octroie le titre de hidalgo.
L’artiste exécute plusieurs tableaux à caractère mythologique et supervise la décoration du grand salon de l’Alcázar, dit salon des Miroirs.
1660
Velázquez est choisi comme témoin du mariage de l’infante Marie- Thérèse, fille de Philippe IV, avec le roi de France Louis XIV, union qui scelle les accords de paix entre les deux nations. En tant que grand maréchal, il doit veiller à l’organisation du voyage et superviser la décoration de la cérémonie, qui a lieu dans les Pyrénées.
6 août 1660
Mort de Velázquez".
"Le piment de Velazquez" de Nicolas Autheman
France, 2022, 76 min
Coproduction : ARTE France, Schuch Productions
Commentaire dit par François Morel
Sur Arte les 10 juillet 2022 à 17 h 35 et 31 juillet/2022 à 5 h 40
Sur arte.tv du 03/07/2022 au 05/01/2023
Visuels : © Schuch Productions
Au Grand Palais
Galeries nationales
Entrée square Jean Perrin
Tél. : 01.44.13.17.17
Dimanche et lundi de 10 h à 20 h, du mercredi au samedi de 10 h à 22 h
Visuels
Affiche
Diego Velázquez
Portrait de l’infante Marguerite en bleu
vers 1659
huile sur toile, 127 x 106 cm
Kunsthistorisches Museum, Vienne
© Kunsthistorisches Museum, Vienne
Diego Velázquez
La tunique de Joseph
vers 1630
huile sur toile, 213,5 x 284 cm
Madrid, Real Monasterio del Escorial
(Patrimonio Nacional)
© Patrimonio Nacional
Diego Velázquez
Portrait de Philippe IV
vers 1654
huile sur toile, 69,3 x 56,5 cm
Madrid, Museo Nacional del Prado
© Madrid, Museo Nacional del Prado
Diego Velázquez
Portrait du sculpteur Juan Martínez Montañés
1635-1636
huile sur toile, 109 x 88 cm
Madrid, Museo Nacional del Prado
© Madrid, Museo Nacional del Prado
Diego Velázquez
Vénus au miroir
vers 1647-1651
huile sur toile, 122,5 x 177 cm
Londres, the National Gallery
© The National Gallery
Diego Velázquez
Portrait du pape Innocent X
1650
Huile sur toile, 140 x 120 cm
Rome, Galleria Doria Pamphilj
© Amministrazione Doria Pamphilj srl
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Les citations proviennent du dossier de presse. Cet article a été publié le 13 juillet 2015, puis le 3 juillet 2016.
Les citations proviennent du dossier de presse. Cet article a été publié le 13 juillet 2015, puis le 3 juillet 2016.
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