Citations

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« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

jeudi 12 mai 2022

Les engagés volontaires Juifs étrangers dans les armées françaises durant les deux guerres mondiales


Dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme, le Mémorial de la Shoah a « célébré l’histoire et la mémoire des engagés volontaires juifs étrangers, en restituant l'ampleur de leur contribution à l'histoire de la France et de l’Europe ». Une exposition-dossier très ashkénaze qui ignore les résistants Juifs en Grande-Bretagne ou en Afrique du Nord. A l'initiative de la Fédération des associations d'anciens combattants, engagés volontaires et résistants juifs dans l'Armée française, la cérémonie de la Flamme sous l'Arc de Triomphe aura lieu le 12 mai 2022 à 18 h 30.

True Jews and Patriots: Australian Jews and World War One (Vrais Juifs et patriotes : Les Juifs australiens et la Première Guerre mondiale)
Ont lutté lors de la Première Guerre mondiale, plus de 36 000 combattants Juifs français sur 180 000 âmes juives de France et d’Algérie et à comparer à une population totale de 39 millions d’habitants

« Mon cher enfant, ton père va à la mort pour une grande idée (…) Dans une heure, nous marcherons pour la France, pour les Juifs. Vive la République, vive la libre, noble et démocratique France », écrit Léon Lévi-Litvack, cité dans « Le volontaire Juif », n° 5, mai 1931.

Costumes, photographies, fanions, affiches, journaux, dessins, cartes… Tous ces documents témoignent d’engagements courageux et de sentiments patriotiques lors des deux conflits mondiaux.

« Prise en étau entre les représentations de la débâcle de 1940 et le drame de la Shoah, la mémoire héroïque de l’engagement volontaire doit demeurer comme l’une des pages les plus belles de l’histoire de France et l’incarnation des valeurs de la République… Cette exposition se veut un hommage à tous les combattants morts pour la libération de la France, sans distinguer parmi les origines ou les confessions ». Pourquoi cette exposition a-t-elle largement occulté les Juifs d’Afrique du Nord ou engagés dans les Forces françaises libres ?

Pour la France
Dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme, le Mémorial de la Shoah a « célébré l’histoire et la mémoire des engagés volontaires juifs étrangers, en restituant l'ampleur de leur contribution à l'histoire de la France et de l’Europe ». Une exposition-dossier très ashkénaze qui ignore les résistants Juifs en Grande-Bretagne ou en Afrique du Nord. 

« En cette année du centenaire de la Grande Guerre et du 70e anniversaire de la libération de la France, le Mémorial de la Shoah est fier de contribuer avec le ministère de la Défense à cet hommage nécessaire envers ces dizaines de milliers de combattants juifs étrangers qui laissèrent derrière eux famille et travail pour aller défendre, en 1914 comme en 1939, leur patrie d'adoption », écrit Eric de Rothschild, président du Mémorial de la Shoah.

Et de poursuivre : « Ils luttèrent pour la France, ils luttèrent contre l'antisémitisme, ils luttèrent aussi au nom de leur attachement viscéral aux valeurs républicaines, symbolisées par cette devise "Liberté, Egalité, Fraternité" née de la Révolution française dont le souvenir résonnait avec tant de force dans leur cœur et leur conscience. Des milliers devaient en payer le prix du sang. Cette page trop souvent méconnue de notre histoire vient une fois de plus battre en brèche le lieu malheureusement commun d'une prétendue passivité des Juifs. Non, les Juifs dans leur diversité furent de tous les combats. Carency en 1915 ou Marchélepot en 1940 figurent parmi les hauts faits d'armes des régiments étrangers. Le parcours des survivants ne s'arrête pas avec la défaite de 1940. Pris dans la tourmente de la Shoah qui ne les épargna pas, beaucoup poursuivirent une lutte acharnée contre le nazisme dans la Résistance ou les armées alliées. Le Mémorial de la Shoah fait de l'évocation et de l'hommage aux engagés volontaires une partie intégrante de ses missions. Les liens étroits que nous entretenons avec l'Union des engagés volontaires anciens combattants juifs  - leurs enfants et leurs amis (1939-1945) vont pleinement dans ce sens pour que demain, l'attachement à la France, le courage et le sacrifice de ces homes ne soient jamais oubliés ».

Durant les deux conflits mondiaux, les Juifs de France rejoignent massivement les armées françaises. En 2005, le MAHJ (Musée d'art et d'histoire du Judaïsme) avait présenté l'exposition passionnante Les Juifs dans la Grande Guerre, 1914-1918 (5675-5679).

Sur les 40 000 Juifs étrangers vivant en France, 8 500 s’engagent lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914. Plus du tiers est tué lors des combats. Morts pour la France.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, « un million et demi de soldats Juifs ont participé aux combats, dont 500 000 dans l’armée américaine et 500 000 dans l'Armée rouge, deux cent cinquante mille y ont perdu la vie, 36000 ont reçu des distinctions militaires de l’armée américaine, 160 000 ont été décorés dans l’Armée russe et 150 ont eu droit au prestigieux titre de Héros de l'Union soviétique  ». Ces statistiques sur « la participation des Juifs à l’effort de guerre, dans toutes les armées des forces alliées, tous les corps d’armées à tous les niveaux de la hiérarchie militaire », et sur tous les fronts, ont été communiquées lors d’un colloque international à l’université de Tel-Aviv en 2014.

En 1939, sur les 160 000 Juifs étrangers vivant en France, 25 000 s’engagent pour lutter contre le IIIe Reich. Des associations Juives jouent un rôle important dans cette mobilisation. Ces dizaines de milliers d'engagés volontaires Juifs étrangers sont « majoritairement affectés au sein de la Légion étrangère. Avec leurs camarades », ils défendent « leur patrie d’adoption, en métropole et sur l’ensemble des fronts », et contribuent « à lui rendre sa liberté, motivés par la préservation de l’idéal républicain et de ses valeurs ». Les « deux-tiers participent aux combats héroïques de Narvik, de la Somme, de l’Aisne ou encore des Ardennes ». Des milliers sont tués lors des combats.

L’exposition-dossier retrace le parcours de certains de ces engagés Juifs : Ilex Beller (1914-2005) né en Pologne, ancien des Brigades internationales, ouvrier fourreur et retraité peintre des shtetls, Léo Cohn (1913-1944), professeur d’hébreu né à Lubeck (Allemagne) qui meurt au camp d’Auschwitz, Samuel Danowski (1904-1982), né à Brest-Litovsk, médecin, soldat au 23 RMVE, puis résistant docteur dans des maquis de Corrèze (1943-1944), Joseph Epstein (1911-1944), communiste combattant auprès des républicains espagnols, engagé dans la Légion étrangère, fait prisonnier, évadé, responsable des Francs-tireurs et partisans français de la région parisienne, fusillé au Mont Valérien, Fred Samuel (1908-2006), né à Buenos Aires (Argentine), joaillier, sergent-chef fait prisonnier, évadé, résistant au sein des FFI puis soldat au sein de la 7e armée américaine, Haïm Albert Saul (1910-1979), né à Smyrne (Turquie).

Quid des Juifs d'Afrique du Nord ?

Lors de la Seconde Guerre mondiale, ces engagés volontaires Juifs « sont internés en Allemagne pour les uns – sur 1,6 million de prisonniers de guerre en Allemagne, 10 000 à 15 000 d’entre eux seraient Juifs, français ou étrangers ; leurs familles ne sont pas épargnées par les rafles et déportations -, démobilisés et persécutés en France pour les autres par le régime de Vichy. Leur sort n’est alors guère distinct de celui des Juifs de France pris dans la tourmente de la Shoah ».

En Afrique du nord, environ 2 000 engagés Juifs démobilisés sont affectés dans la trentaine de camps de travaux forcés pour construire, dans des conditions très difficiles, une ligne de chemin de fer parcourant le Sahara à l’initiative du gouvernement de Vichy en 1941, au Maroc et en Algérie. Ils sont progressivement libérés en 1943, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord en novembre 1942. Ils poursuivent le combat dans les rangs des armées française ou alliée.

L’exposition-dossier bénéficie du soutien de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense, avec la participation du Musée de la Légion étrangère, du Service historique de la Défense, de l’Union des engagés volontaires, anciens combattants juifs étrangers (1939-1945), leurs enfants et amis, de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, du Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement dans le Loiret – Musée-Mémorial des enfants du Vel’ d’Hiv’.

Georges Brandstatter
A noter la publication de Résistants Juifs 1940-1945, de Georges Brandstatter (Ed. Jourdan). "Témoignages de ceux qui dans la clandestinité résistèrent. On a tout appris sur la guerre, les batailles, les bombardements, l’ exode, les privations. Sur la résistance aussi, à Londres et dans les maquis. Sur les camps, les déportations, l’indicible horreur. Alors le regard s’est porté ailleurs, non plus sur les horreurs, les salauds ou les héros, mais sur les gens ordinaires, ceux et celles qui ont vécu cette période en restant eux-mêmes ou en le devenant. C’est ainsi que sont apparus sur la scène de l’histoire de nouveaux résistants, occasionnels parfois, modestes toujours, jusqu’alors demeurés dans l’ ombre. Le temps est donc venu où l’on peut voir en pleine lumière ces Justes qui ont aidé des Juifs et ces Juifs qui se sont battus autant et même proportionnellement plus que les autres, contrairement à ce que disent les idées reçues, qu’elles soient inspirées par la haine ou par la compassion. De même que les Français n’étaient ni tous des collaborateurs, ni tous des résistants, les Juifs n’ont pas tous été des victimes passives. C’est sans doute la principale leçon à retirer de ce livre. Un livre qui d’ailleurs ne donne pas de leçon et c’est ce qui en fait tout l’intérêt. Georges Brandstatter a patiemment recueilli, de 1998 à 2010, les témoignages oraux de personnes vivant en France, en Belgique et en Israël. Nées au début du siècle dernier, elles ont à ce jour plus ou moins quatre-vingts ans. Ce livre vient à son heure, à un moment où s’accélère le travail de mémoire, pour que personne ne soit oublié et pour que tous ceux qui ont quelque chose à dire puissent le faire. Le livre de Georges Brandstatter comble un vide. Car si la parole des résistants en général a été recueillie, celle des Juifs résistants et volontaires pour la création de l’Etat d’Israël ne l’était pas encore. Pour la première fois un aspect inconnu de la Shoah."

Le 4 octobre 2018, à 20 h, l'Institut d'Etudes du Judaïsme de l'Université libre de Bruxelles organisa, dans l'auditoire H1308, la conférence de Georges Brandstatter intitulée "Combattants Juifs dans les armées de Libération, 1939-1945". Le 19 juin 2019, à 19 h, la Maison de la culture Juive (MCJ/CCLJ), aura lieu la conférence de Georges Brandstatter "Les combattants Juifs dans les armées de libération à l'honneur (1939/1948)". "Né le 24/11/1939, Georges Brandstatter est diplômé de l'Academie des Beaux-Arts d'Anvers, il est un artiste peintre et  auteur. Plus 1.500.000 des nôtres ont combattu aux côté des alliés! Le témoignage de ces combattants juifs, démystifient le mythe du « Juif docile » que la propagande antisémite a répandu ! Certes, pris dans les pièges que les nazis nous ont tendus 6.000.000 de nos âmes ont disparu ! Pendant ce temps, nombreux sont ceux qui ne se sont pas laissé faire et nombreux sont ceux qui ont combattu sans relâche la peste noire.
Georges Brandstatter, lui-même réfugier et clandestin recueillera après la guerre les témoignages de nos valeureux combattants. En Belgique, en France, en Israël et en Afrique du Nord…
La réalité, c’est que nous nous sommes battus, sur tous les fronts et avec les armées alliées. Les documents, films et témoignages sont nombreux et sont répertoriés dans le merveilleux livre de Georges Brandstatter. Celui-ci sera régulièrement invité dans le monde entier pour présenter son travail."

Cérémonies
La Fédération des Anciens combattants engagés volontaires et résistants Juifs dans l'Armée française a organisé la cérémonie de la Flamme sous l'Arc de Triomphe (Paris) les 12 mai 2015 à 18 h 30 et 17 mai 2016, à 18 heures. Cette cérémonie s'est achevée par les hymnes nationaux français et israélien.

La cérémonie du souvenir en hommage aux combattants Juifs étrangers engagés volontaires (1939-1945) a eu lieu le 7 juin 2015 à 10 h 30 au cimetière parisien de Bagneux.

L'Union des Engagés Volontaires Anciens Combattants juifs 1939-1945 leurs Enfants et Amis (UEVACJEA) a présenté du 23 au 30 mai 2016, à la Mairie du XVe arrondissement de Paris, l'exposition Les Juifs étrangers ont défendu la France. Les Juifs étrangers engagés volontaires dans l'armée française 1914-1918 et 1939-1945Vernissage le 26 mai 2016 à 18 h 30.

En 1914, "sur une population de 40 000 juifs étrangers vivant sur le sol national, à l’aube de la première guerre mondiale, 8 500 hommes s’engagent dans l’armée française. Ils sont incorporés dans les Régiments de la Légion Étrangère et combattent sur un certain nombre de terrains d’opération en Artois, en Champagne, dans la Somme, en Argonne et à Verdun, 3 600 d’entre eux ont donné leur vie pour la défense de leur patrie d’adoption, « LA FRANCE ».

L'UEVACJEA a organisé le 5 juin 2016 à 10 h 30, au cimetière  Parisien de Bagneux, la cérémonie du souvenir en hommage aux Combattants Juifs Étrangers Engagés Volontaires Morts pour la France (Guerre 1939-1945). Elle se réunira "devant le monument aux morts (près de l’entrée principale du cimetière) sous lequel, reposent 66 soldats ramenés de tous les champs de bataille choisis symboliquement  parmi des milliers d’autres. En 1939, 160 000 juifs étrangers vivent en France. Dès la déclaration de la guerre le 3 septembre 1939, 25 000 s’engagent contre l’Allemagne nazie, ce qui représente la quasi-totalité des hommes en âge de porter les armes. Incorporés dans les 11e et 12e Régiments étrangers d’infanterie, 13e Demi-brigade de la Légion étrangère, 97e groupe de reconnaissance de division d’infanterie et dans les 21e, 22e, 23e Régiments de marche de volontaires étrangers. Ils participent aux combats de Narvik (Norvège), de la Somme, de l’Aisne ou encore des Ardennes. Pourtant rien ne les prédestinait à tenir un fusil, ils le firent cependant avec bravoure. Des milliers d’entre eux moururent tandis que de nombreux autres, épuisés ou blessés, partirent pour l’Allemagne dans les stalags. Ceux qui évitèrent la captivité et restèrent en France, furent impitoyablement persécutés : ils furent d’abord dépouillés systématiquement de leurs biens avant d’être internés dans des camps de concentration et d’extermination. Les rescapés de cette féroce répression rejoignirent les rangs de la Résistance intérieure ou de la France Libre. Ils combattirent aussi bien en Afrique du Nord qu’en Italie ou en France, lors des débarquements de Normandie et de Provence. Loin de l’idée selon laquelle les Juifs étrangers auraient été des victimes passives ayant accepté leur sort avec fatalité, leur engagement volontaire prouve au contraire leur rôle actif dans le combat contre le nazisme et pour la libération de la France".

Léon Masliah, Président de la Fédération des Associations d’Anciens Combattants, Engagés Volontaires et Résistants Juifs dans l’Armée Française, "vous prie de bien vouloir honorer de votre présence la Cérémonie de la Flamme sous l’Arc de Triomphe, le 9 mai 2018 à 18 h 30. Accueil des personnalités à 18 h 15 sous l’Arc de Triomphe. Formation du Cortège des Drapeaux à 18 h (Angle Champs Elysées – Place de l’Etoile).

Le 19 juin 2019, à 19 h, la Maison de la culture Juive (MCJ/CCLJ), a eu lieu la conférence de Georges Brandstatter "Les combattants Juifs dans les armées de libération à l'honneur (1939/1948)". 

Le 29 juillet 2020, dans le cadre d'hommages aux soldats tombés lors de la bataille de Verdun de 1916, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants, et Mohammed Massaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), se sont rendus au Mémorial des combattants musulmans. Les ministres ont rendu hommage aux musulmans morts pour la France.

Puis les ministres et officiels se sont recueillis à la nécropole nationale de Douaumont. Dans cette nécropole localisée à la limite des communes de Douaumont-Vaux et Fleury-devant-Douaumont, à quelques kilomètres de Verdun, reposent 16.142 soldats. 

"Le 25 juin 2006, Jacques Chirac, alors Président de la République, était venu présider les cérémonies du 90e anniversaire de la Bataille de Verdun. Il avait inauguré le monument aux musulmans morts pour la France. Cet édifice de 100 m², construit non loin de la chapelle catholique et du Mémorial israélite, rend hommage aux 70 000 combattants musulmans morts pour la France. Il côtoie 592 tombes de soldats algériens, marocains et tunisiens, couvertes de roses rouges et orientées vers La Mecque". 

Ont lutté lors de la Première Guerre mondiale, 35 000 à 38 000 combattants Juifs français sur 180 000 âmes juives de France et d’Algérie ; à comparer à une population totale de 39 à 41 millions d’habitants. De 4 650 à 6 800 d’entre eux ont été tués durant les combats. Originaires des empires russe et ottoman, 8 500 Juifs étrangers s’engagent dans l’Armée française, mus aussi par cette volonté de prouver leur reconnaissance à l’égard du « pays des droits de l’homme ».

A l'initiative de la Fédération des associations d'anciens combattants, engagés volontaires et résistants juifs dans l'Armée française, la cérémonie de la Flamme sous l'Arc de Triomphe aura lieu le 12 mai 2022 à 18 h 30.


Du 5 novembre 2014 au 8 mars 2015
Niveau crypte, entresol et salle de lecture
17, rue Geoffroy–l’Asnier. 75004 Paris 
Tél. : 01 42 77 44 72 
Tous les jours sauf le samedi, de 10 h à 18 h, et le jeudi jusqu’à 22 h

Visuel :
Groupe d’engagés volontaires du 21e RMVE dans une baraque du camp d’instruction militaire du Barcarès (Pyrénées-orientales). France, 1939-1940. 
© Mémorial de la Shoah / UEVACJ-EA.

Les citations proviennent du communiqué de presse et de l'exposition. Cet article a été publié les 3 mars, 12 mai et 11 novembre 2015, 26 mai 2016, 8 mai et 30 septembre 2018, 18 juin 2019, 2 août 2020.

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