Arte rediffusera, dans le cadre d’une soirée spéciale consacrée à la libération des camps nazis, le 24 janvier 2017, « Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé » (Night Will Fall. Hitchcoks Lehrfilm für die Deutschen), par André Singer (2014). « Autour d'un documentaire sur les camps de concentration, tourné en 1944-1945 par les opérateurs des armées alliées, sous la supervision d’Alfred Hitchcock, puis enterré pour raisons politiques, un inoubliable voyage dans le temps à la rencontre des vivants et des morts”.
« War Story, 1995-1996 » de Mikael Levin
« 1945. L'ouverture des camps en Allemagne », par Serge Viallet
« Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé », par André Singer
Filmer la guerre : les Soviétiques face à la Shoah (1941-1946)
« Shoah, les oubliés de l’histoire », par Véronique Lagoarde-Ségot
« War Story, 1995-1996 » de Mikael Levin
« 1945. L'ouverture des camps en Allemagne », par Serge Viallet
« Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé », par André Singer
Filmer la guerre : les Soviétiques face à la Shoah (1941-1946)
« Shoah, les oubliés de l’histoire », par Véronique Lagoarde-Ségot
En 2010, le Mémorial de la Shoah a présenté Filmer les camps. John Ford, Samuel Fuller, George Stevens, de Hollywood à Nuremberg, exposition passionnante et émouvante, sur les circonstances de réalisation, par ces trois réalisateurs - les deux premiers sont chevronnés, le troisième est encore débutant - américains et leurs équipes, des films montrant la découverte des camps de concentration de Dachau et de Falkenau.
"Night will fall"
"Night will fall"
Parmi les films projetés dans le cadre de cette exposition : Memory of the camps de Sidney Bernstein. Un film majeur et longtemps inédit. Dans son script figure cette phrase choisie pour titre du documentaire Night Will Fall et dernière prononcée dans ce film : « Unless the world learns the lessons these pictures teach, night will fall » (A moins que le monde ne tire les leçons de ces images, la nuit tombera).
"C'est le 12 avril 1945 je crois", se souvient un ancien soldat britannique, que deux officiers allemands vont, brandissant un drapeau blanc, au devant des forces alliées pour leur indiquer un "camp de prisonniers civils". Les forces anglo-saxonnes sentent une épouvantable puanteur, et découvrent l'horreur des camps nazis. "Le choc a été total". Les déportés étaient "hystériques" devant ces sauveurs britanniques qui leur criaient de rester calmes et leur annonçaient l'arrivée des secours.
"Nous n'avions aucune idée de ce qui nous attendait", se souvient un cameraman, un sanglot dans la voix. "Des regards hébétés, une atmosphère de fin du monde. Ces corps nous apparaissaient comme des pantins désarticulés", souligne l'un de ses collègues. Sur la BBC, Richard Dimbleby lit son reportage, décrit ce qu'il a vu, ces "visages émaciés et blafards".
"C'est le 12 avril 1945 je crois", se souvient un ancien soldat britannique, que deux officiers allemands vont, brandissant un drapeau blanc, au devant des forces alliées pour leur indiquer un "camp de prisonniers civils". Les forces anglo-saxonnes sentent une épouvantable puanteur, et découvrent l'horreur des camps nazis. "Le choc a été total". Les déportés étaient "hystériques" devant ces sauveurs britanniques qui leur criaient de rester calmes et leur annonçaient l'arrivée des secours.
"Nous n'avions aucune idée de ce qui nous attendait", se souvient un cameraman, un sanglot dans la voix. "Des regards hébétés, une atmosphère de fin du monde. Ces corps nous apparaissaient comme des pantins désarticulés", souligne l'un de ses collègues. Sur la BBC, Richard Dimbleby lit son reportage, décrit ce qu'il a vu, ces "visages émaciés et blafards".
“Au printemps 1945, à Londres, le producteur Sidney Bernstein", qui fondera Granada Television, "découvre les images tournées à Bergen-Belsen par l’armée britannique lors de la libération du camp. Des informations ont déjà filtré sur la politique d’extermination nazie, mais cet immense charnier à ciel ouvert, filmé par de jeunes opérateurs militaires, en révèle aux Alliés l’insoutenable réalité. Bernstein propose à son gouvernement de réaliser un documentaire pour établir “à jamais” la vérité des faits, à partir des rushes que les troupes alliées transmettront au fil de leur avancée.
Sidney Bernstein réunit une équipe chevronnée de monteurs, que son ami, le réalisateur né en Grande-Bretagne Alfred Hitchcock (1899-1980) viendra superviser” le montage des rushes filmés par les opérateurs militaires d’actualité, les Britanniques Mike Lewis et William Lawrie, l’Américain Arthur Mainzer et le Russe Aleksander Vorontsov, "qui accompagnaient les troupes alliées dans leur reconquête de l’Europe en 1945. Ceux-ci avaient filmé la libération de onze camps de concentration nazis, dont Bergen-Belsen, Dachau, Buchenwald, Ebensee et Mauthausen". Parmi les premiers soldats alliés à entrer dans le camp de Bergen Belsen le lieutenant-colonel Leonard Berney (1920-2016).
Né dans une famille juive londonienne - ses parents dirigent un magasin de ventes de vêtements féminins -, Leonard Berney est mobilisé dès 1939 et participe à la défense aérienne britannique contre le Blitz.. En août 1944, il dirige une unité en Normandie. Le 15 avril 1945, il arrive dans le camp nazi de Bergen-Belsen contenant 60 000 personnes, des détenus émaciés, dont 500 meurent chaque jour. Il devient commandant du camp de transit. Malgré les ordres visant à empêcher les déportés juifs de rejoindre la Palestine mandataire, il fournit eau et nourriture aux Juifs pour leur long périple vers Eretz Israël (Terre d'Israël). Il a présenté à la justice des preuves contre le capitaine Joseph Kramer et 43 gardes SS du camp nazi. Démobilisé fin 1946, Leonard Berney poursuit une brillante carrière dans l'industrie textile, au sein de Berkertex puis Rembrandt, firme de prêt-à-porter.
C'est l'effort de guerre de ce réalisateur. Son intervention est rapide, courte - six semaines (juin-juillet 1945), et efficace. Le choix : utiliser des plans séquences montrant côte à côte les nazis et les cadavres, ainsi que les panoramiques. Par didactisme, Hitchcock insère des cartes, non seulement pour localiser les camps, mais aussi pour illustrer la proximité entre les camps et les villes. Hitchcock dessine des cercles concentriques sur les cartes, et alterne les scènes d'Allemands résidant dans des paysages calmes. Pour éviter toute contestation des images filmées des camps, Alfred Hitchcock donne pour consigne de filmer en panoramique : la caméra pivote sur son axe en un plan-séquence, sans coupure, sans montage. La réalité de corps décharnés ou de cadavres est alors filmée sans aucune possibilité de réfuter leur authenticité.
Parmi cette équipe : le célèbre monteur Stewart Mc Allister, les cameramen Mike Lewis et William Lawrie, l’écrivain et futur membre de cabinet ministériel Richard Crossman, et Billy Wilder. Le titre de ce projet de film : German Concentration Camps Factual Survey (Enquête factuelle sur les camps de concentration allemands).
Sidney Bernstein réunit une équipe chevronnée de monteurs, que son ami, le réalisateur né en Grande-Bretagne Alfred Hitchcock (1899-1980) viendra superviser” le montage des rushes filmés par les opérateurs militaires d’actualité, les Britanniques Mike Lewis et William Lawrie, l’Américain Arthur Mainzer et le Russe Aleksander Vorontsov, "qui accompagnaient les troupes alliées dans leur reconquête de l’Europe en 1945. Ceux-ci avaient filmé la libération de onze camps de concentration nazis, dont Bergen-Belsen, Dachau, Buchenwald, Ebensee et Mauthausen". Parmi les premiers soldats alliés à entrer dans le camp de Bergen Belsen le lieutenant-colonel Leonard Berney (1920-2016).
Né dans une famille juive londonienne - ses parents dirigent un magasin de ventes de vêtements féminins -, Leonard Berney est mobilisé dès 1939 et participe à la défense aérienne britannique contre le Blitz.. En août 1944, il dirige une unité en Normandie. Le 15 avril 1945, il arrive dans le camp nazi de Bergen-Belsen contenant 60 000 personnes, des détenus émaciés, dont 500 meurent chaque jour. Il devient commandant du camp de transit. Malgré les ordres visant à empêcher les déportés juifs de rejoindre la Palestine mandataire, il fournit eau et nourriture aux Juifs pour leur long périple vers Eretz Israël (Terre d'Israël). Il a présenté à la justice des preuves contre le capitaine Joseph Kramer et 43 gardes SS du camp nazi. Démobilisé fin 1946, Leonard Berney poursuit une brillante carrière dans l'industrie textile, au sein de Berkertex puis Rembrandt, firme de prêt-à-porter.
C'est l'effort de guerre de ce réalisateur. Son intervention est rapide, courte - six semaines (juin-juillet 1945), et efficace. Le choix : utiliser des plans séquences montrant côte à côte les nazis et les cadavres, ainsi que les panoramiques. Par didactisme, Hitchcock insère des cartes, non seulement pour localiser les camps, mais aussi pour illustrer la proximité entre les camps et les villes. Hitchcock dessine des cercles concentriques sur les cartes, et alterne les scènes d'Allemands résidant dans des paysages calmes. Pour éviter toute contestation des images filmées des camps, Alfred Hitchcock donne pour consigne de filmer en panoramique : la caméra pivote sur son axe en un plan-séquence, sans coupure, sans montage. La réalité de corps décharnés ou de cadavres est alors filmée sans aucune possibilité de réfuter leur authenticité.
Le but de Sidney Bernstein ? "Un enseignement adressé à l'humanité toute entière, mais avant tout destiné aux Allemands... Ce documentaire serait le preuve irréfutable de l'existence des camps" niée par de nombreux Allemands.
Aux images des opérateurs britanniques, Sidney Bernstein associe celles de leurs collègues russes.
Réfractaires aux gros plans, les opérateurs de l'Armée britannique filment les SS forcés d'enterrer leurs victimes.
Composé d'images d'archives montées par Alfred Hitchcock, ce documentaire est réalisé en 1945 à l’initiative du ministère britannique de l’information et du Bureau de renseignements de guerre américain.
Après la défaite du nazisme, ce projet, pourtant presque achevé, va être abandonné et les pellicules placées dans les archives de la BBC : les Britanniques, qui craignent l’afflux de réfugiés Juifs en Palestine mandataire et au Royaume-Uni, redoutent que l’opinion ne se mobilise en leur faveur. Ce film n'avait pas été alors diffusé également pour ne pas entraver le processus de reconstruction de l'Allemagne et la réconciliation entre nations européennes.
Déposées en 1952 à l’Imperial War Museum (Londres) sous le numéro d’archive « F3080 », ces images bouleversantes seront montrées pour la première fois au public en 1984 au Festival de Berlin, puis en 1985 sur la chaîne américaine PBS sous le titre Memory of the Camps.
Déposées en 1952 à l’Imperial War Museum (Londres) sous le numéro d’archive « F3080 », ces images bouleversantes seront montrées pour la première fois au public en 1984 au Festival de Berlin, puis en 1985 sur la chaîne américaine PBS sous le titre Memory of the Camps.
Le 26 janvier 2015, veille de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste, Memory of the camps (NIght Will Fall) de Sidney Bernstein a été diffusé par HBO, restauré, dans une version complète, par des experts de l’Imperial War Museum de Londres, et dans un montage conforme aux volontés d'Hitchcock, profondément éprouvé par ces images. Lors d'un dîner au début des années 1970, avec Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque française, Alfred Hitchcock lui a confié : « A la fin de la guerre, j’ai réalisé un film visant à montrer la réalité des camps de concentration. Atroce. C’était encore plus atroce que le pire des films d’horreur. Personne n’a voulu le voir. C’était trop insoutenable. Mais ce film ne m’a plus quitté depuis ».
Selon le site JNS, le mot "Jew" est prononcé une seule fois dans Night Will Fall, et par un survivant Juif. Et jamais pour qualifier les déportés filmés.
Selon le site JNS, le mot "Jew" est prononcé une seule fois dans Night Will Fall, et par un survivant Juif. Et jamais pour qualifier les déportés filmés.
“C’est cette œuvre tombée dans l’oubli et l’histoire terrible qu’elle raconte qu’André Singer restitue au fil d’un récit plein d’émotion. Les images du film, inédites pour la plupart, sont commentées non seulement par les opérateurs qui les ont tournées, mais aussi par certains des rescapés qui y figurent. Soixante-dix ans après, leur dignité offre un puissant antidote à l’horreur dont témoignent les images”.
Sur un texte dit par l’actrice britannique Helena Bonham-Carter - dont le grand-père maternel, le diplomate espagnol Eduardo Propper de Callejón, a sauvé des milliers de Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale, et a été reconnu Juste parmi les Nations -, ce documentaire « Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé » d'André Singer présente les rushes du documentaire inachevé en 1945, ainsi que des interviews de Sidney Bernstein, d’historiens spécialisés dans la Shoah, de témoins - la violoncelliste Anita Lassker-Wallfisch, survivante de l'orchestre de femmes du camp d'Auschwitz -, de monteurs, de cameramen demeurés traumatisés par les scènes inattendues d’atrocité humaines vues et filmées. Il a bénéficié du soutien de l’United States Holocaust Memorial Museum (USHMM).
Réalisé par André Singer, ce film « Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé » a remporté le Jewish Experience Award au festival international du film de Jérusalem.
Réalisé par André Singer, ce film « Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé » a remporté le Jewish Experience Award au festival international du film de Jérusalem.
Le site du British Film Institute (BFI) présente un débat sur ce documentaire qui a été projeté notamment au festival du film Juif d’Atlanta.
Dans le cadre du 70e anniversaire de la libération du complexe concentrationnaire d’Auschwitz, Arte a diffusé « Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé » (Night Will Fall ; Hitchcoks Lehrfilm für die Deutschen ), par André Singer (2014).
Dans le cadre du 70e anniversaire de la libération du complexe concentrationnaire d’Auschwitz, Arte a diffusé « Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé » (Night Will Fall ; Hitchcoks Lehrfilm für die Deutschen ), par André Singer (2014).
Arte consacre un site Internet au 70e anniversaire de la libération du complexe concentrationnaire d’Auschwitz.
PREMIERE. Les 19 mai 2015 à 19 h 30 et 20 mai 2015 à 19 h, le Museum of Jewish Heritage à New York présentera German Concentration Camps Factual Survey, documentaire de Sidney Bernstein et Alfred Hitchcock (1945). Ce film numériquement restauré est présenté pour la première fois dans la version souhaitée par les deux auteurs (88 minutes), avec des sous-titres en anglais. La projection sera suivie d'un débat avec Roger Cohen, columnist au New York Times, etJane Wells, fille de Sidney Bernstein, et le modérateur sera le Dr. Stuart Liebman, Professor Emeritus, CUNY Graduate Center. "When British troops liberated Bergen-Belsen in April 1945, their horrific discoveries were documented by army and newsreel cameramen. The footage was used to create a documentary intended for the German public that would condemn the Nazi regime and document the magnitude of its crimes. Sidney Bernstein, Chief of the Film Division of the Psychological Warfare Division of the Allied Expeditionary Force, initiated and fought for the production of this project. Alfred Hitchcock, who was described by Bernstein as the film's "director," spent a month overseeing the editing. Ultimately, the film was shelved".
Dans le cadre du 70e anniversaire de la "libération" des camps, en partenariat avec Arte, le 25 juin 2015 de 19 h 30 à 21 h, le Mémorial de la Shoah à Paris a présenté Night Will Fall (Chronique d’un film inachevé) [Royaume-Uni/Allemagne/ France/Israël/États-Unis/ Danemark, 75 mn, Spring Films/Angel TV/BFI, 2014, vfst], d’André Singer. "Dans son film André Singer revient sur le difficile travail de production du film Memory of the camps, dont les images avaient été tournées par les Alliés à la libération des camps de concentration en 1945, et pour le montage duquel Sidney Bernstein a fait appel à plusieurs réalisateurs tels que Billy Wilder ou Alfred Hitchcock. Singer revient sur le contexte politique déterminant dans le choix des images, et dans les décisions des gouvernements anglais et américains après la guerre". Seront présents : Christian Delage, historien, Peter Gottschalk, chargé de programmes Arte Geie, Strasbourg, professeur à l'Université de Mittweida, Samuel Blumenfeld, journaliste au Monde, Vincent Lowy, directeur de l'institut européen de cinéma et d'audiovisuel, Université de Lorraine, et Rainer Schulze, professeur, Université d’Essex, département d’histoire européenne moderne.
PREMIERE. Les 19 mai 2015 à 19 h 30 et 20 mai 2015 à 19 h, le Museum of Jewish Heritage à New York présentera German Concentration Camps Factual Survey, documentaire de Sidney Bernstein et Alfred Hitchcock (1945). Ce film numériquement restauré est présenté pour la première fois dans la version souhaitée par les deux auteurs (88 minutes), avec des sous-titres en anglais. La projection sera suivie d'un débat avec Roger Cohen, columnist au New York Times, etJane Wells, fille de Sidney Bernstein, et le modérateur sera le Dr. Stuart Liebman, Professor Emeritus, CUNY Graduate Center. "When British troops liberated Bergen-Belsen in April 1945, their horrific discoveries were documented by army and newsreel cameramen. The footage was used to create a documentary intended for the German public that would condemn the Nazi regime and document the magnitude of its crimes. Sidney Bernstein, Chief of the Film Division of the Psychological Warfare Division of the Allied Expeditionary Force, initiated and fought for the production of this project. Alfred Hitchcock, who was described by Bernstein as the film's "director," spent a month overseeing the editing. Ultimately, the film was shelved".
Dans le cadre du 70e anniversaire de la "libération" des camps, en partenariat avec Arte, le 25 juin 2015 de 19 h 30 à 21 h, le Mémorial de la Shoah à Paris a présenté Night Will Fall (Chronique d’un film inachevé) [Royaume-Uni/Allemagne/ France/Israël/États-Unis/ Danemark, 75 mn, Spring Films/Angel TV/BFI, 2014, vfst], d’André Singer. "Dans son film André Singer revient sur le difficile travail de production du film Memory of the camps, dont les images avaient été tournées par les Alliés à la libération des camps de concentration en 1945, et pour le montage duquel Sidney Bernstein a fait appel à plusieurs réalisateurs tels que Billy Wilder ou Alfred Hitchcock. Singer revient sur le contexte politique déterminant dans le choix des images, et dans les décisions des gouvernements anglais et américains après la guerre". Seront présents : Christian Delage, historien, Peter Gottschalk, chargé de programmes Arte Geie, Strasbourg, professeur à l'Université de Mittweida, Samuel Blumenfeld, journaliste au Monde, Vincent Lowy, directeur de l'institut européen de cinéma et d'audiovisuel, Université de Lorraine, et Rainer Schulze, professeur, Université d’Essex, département d’histoire européenne moderne.
« Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé », par André Singer
France/Allemagne/Israël/Grande-Bretagne (BFI)/Etats-Unis, MDR, Spring Films LTD & Angel TV Ltd Prod, 2014, 75 minutes
Sur Arte les 13 janvier à 22 h 25 et 29 janvier 2015 à 2 h 15, 24 janvier 2017 à 23 h 40
Visuels : © MDR/IWM Film
Des cadreurs des alliés : Sergeant Harry Oakes (à gauche) et Sergeant William Lawrie
Un cadreur de l‘Army Film and Photographic Unit
Des enfants souriants derrière les barbelés, 20 avril 1945
Une photo du Sergeant Mike Lewis du 17 avril 1945
A lire sur ce blog :
Affaire al-Dura/Israël
Aviation/Mode/Sports
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Shoah (Holocaust)
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Articles in English
Les citations proviennent d'Arte. Cet article a été publié les 13 janvier, 17 mai et 24 juin 2015.
My dad was there as part of the reconnaissance corps. I can remember him saying how terrible he felt when he had to tell those imprisoned that they weren't to be liberated immediately. They had to check them for diseases and the like I presume. But my dad did get an invite to a wedding. I still have the invite
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