Créateur de sculptures figuratives, Jacky Kooken, ancien dompteur, pratique la taille directe (« création sans repentir »), et sur commande la mise aux points, sur le marbre, la pierre et le granit pour des œuvres dans lesquelles ce sculpteur imprime une grande douceur, une poésie et une spiritualité. En 2018, signé par Monique Ayoun et Jacky Kooken, Le Paris de la Passion, "roman largement autobiographique et romancé, est édité dans la collection Électrons libres de Evidence Editions.
"Un thème très baudelairien qui mêle spiritualité et sensualité. Marbres, granits, pierres, bronze doré à la feuille d'or, vous découvrirez un best of de mes plus belles sculptures. A cette occasion ma Muse Monique Ayoun dédicaça ses ouvrages "Viens", "Histoire de mes seins" avec les illustrations de Wolinski, "Musulmanes et laïques en révolte", a écrit Jacky Kooken qui était présent jusqu'au 27 novembre 2014 de 13 h 30 à 18 h 45 tous les jours de l'exposition.
Cirque et sculpture
D'origine iranienne, son père Pablo Kooken a été un dompteur adepte du dressage en douceur, et un peintre et sculpteur pratiquant l’Art brut.
Né à Paris, Jacky Kooken a poursuivi dans cette voie artistique en sculptant la pierre, le marbre et le granit pour faire apparaître des œuvres empreintes d'une grande douceur. Il s’est perfectionné chez le statuaire François (1980-1981).
La taille directe, qui ne tolère aucun repentir et que Jacky Kooken préfère, « exprime au mieux la sensibilité et la chaleur impulsive de l’artiste. A la recherche d’une autre voie que celle empruntée par Rodin, il se tourne vers la tradition des tailleurs de pierre et sculpteurs de nos églises romanes. Il cherche la sobriété, sculpte et simplifie le corps humain, pour n’en retenir que l’âme, l’essentiel » (Mareyk Goyffon).
Têtes en offrande, figures littéraires (Don Quichotte), divinité romaine (Jason), personnage biblique (Samson), rabbin, anges bienveillants aux yeux clos, femmes muses et lettres hébraïques peuplent l’imaginaire de cet artiste adepte du geste épuré, si patent dans une photo de son père guidant Rhinna la tigresse .
En plus de ses sculptures en matériaux compacts, Jacky Kooken a créé des mobiles légers, suspendus, quasi-transparents, en plastique bleu récupéré. Le thème principale : le cirque, et surtout les trapézistes.
« Passionné et mystique, Kooken frappe la pierre comme on cherche le Graal. Il travaille la matière (pierre, marbre ou granit) avec une euphorie juvénile et sauvage qui lui fait oublier toute fatigue. Aujourd’hui, la plupart de ses confrères utilisent des machines, mais lui refuse cette mécanisation : « Qui pourra dire le plaisir du coup de massette qui sonne dans le marbre comme un battement de cœur ? », s’émerveille-t-il... Il y a une métaphysique de la joie chez Kooken. Doté d’une force physique exceptionnelle, l’artiste transmet ce trop-plein d’énergie vitale et sa chaleur impulsive à ses œuvres qui rayonnent dés lors d’un magnétisme rare… Kooken exprime avec tendresse et ferveur sa judaïté. Prix Neuman pour une « Menorah étoilée » qu’il dédia à son père et qui fait toujours le bonheur de la collection du Musée d’Art juif de Paris, Jacky aime à sculpter des « Aleph », des « Figures d’Anges » ou des « Chandeliers à Sept branches »… Toutes ses sculptures sont une véritable invitation à la caresse. La pierre pour lui est voluptueuse. Le plaisir d’aimer se transcende dans celui de la création plastique… Il se plait à dire que dans sa vie, les anges déchus ont été vaincus et il croit très fort en son Ange Gardien qu’il porte toujours autour du cou… « L’ange bleu, « Icare », « Voie Lactée », « L’envol », « Elévation »…. Toutes ces somptueuses sculptures nous parlent de sacré autant que d’érotisme. « Le coup de massette, c’est le rythme. Le rythme c’est le souffle, et le souffle c’est l’âme non entravée dans sa capacité de jouir… » Telle est la profession de foi de ce sculpteur-poète », résume Monique Ayoun, journaliste et écrivain.
Jacky Kooken a notamment exposé au Salon des Indépendants (De la bible à nos jours, Grand Palais, 1985), à l’Institut de France (concours international P. L. Weller, 1986) et au Musée d’art Juif (1987), ainsi que dans des galeries – galerie Robain, galerie du Vert Galant - et espaces : cloître des Billettes (Paris, 1999), exposition internationale de sculptures monumentales au Centre culturel de Chantilly (2000-2010). Il a aussi participé au festival international de sculpture Stone in the Galilee à Ma’alot-Tarshiha (Israël) pour lequel il a créé en 1998 une sculpture de sept tonnes en marbre de Carrare (225 x 166 x 80 cm), à la Biennale internationale de Malte (2001-2003) et est exposé en permanence en particulier au Jardin de sculptures de Tasos (Grèce). Il est conseiller artistique et membre du jury au Centre culturel Christiane Peugeot- Galerie Atelier Z.
Des prix ont jalonné sa carrière : Prix A. Neuman, prix international décerné par le Musée d'art Juif de Paris (1987) - le marbre couronné fait partie de la collection du Musée -, Grand Prix Rubens de l’association Belgo-Hispanica et de la revue artistique Belge Apollo (1987), distinction spéciale à la Biennale internationale d’art à Malte (2001, 2003).
En avril 2014, la Galerie Metanoia a présenté l’exposition collective Don’t Worry, Be Happy! avec notamment des sculptures figuratives de Jacky Kooken. Don't Worry, Be Happy (Ne t'inquiète pas, sois heureux) est une des chansons les plus célèbres de Bobby McFerrin. Par cette exposition, la Galerie Métanoïa, qui a « proposé une sélection d'art contemporain dans une perspective pluriculturelle », a entendu favoriser la détente et le bonheur.
"Cette exposition prend le contre pieds des artistes qui projettent dans leurs œuvres leurs angoisses, leurs craintes, leurs traumatismes ou leurs peurs. Des artistes, tout à fait dans l’air de ce temps désespérant... Il est plus aisé de créer dans la noirceur que dans la lumière. "Don’t warry be happy" est une démarche artistique volontairement optimiste. Nous avons pris le parti de l’art positif, lumineux, dégageant de la joie, celle-là même que nous avons eu à créer. Suivre les élans de son ange gardien dans sa création, c’est aussi rester sourd aux incitations démoniaques de son ange déchu. Créer dans l’élévation et la beauté est une mission divine. Il y a plus d’un médium pour y parvenir (peinture, sculpture, musique, etc.) comme il y a plus d’un chemin", expliquait Jacky Kooken.
En avril 2014, la Galerie Metanoia a présenté l’exposition collective Don’t Worry, Be Happy! avec notamment des sculptures figuratives de Jacky Kooken. Don't Worry, Be Happy (Ne t'inquiète pas, sois heureux) est une des chansons les plus célèbres de Bobby McFerrin. Par cette exposition, la Galerie Métanoïa, qui a « proposé une sélection d'art contemporain dans une perspective pluriculturelle », a entendu favoriser la détente et le bonheur.
"Cette exposition prend le contre pieds des artistes qui projettent dans leurs œuvres leurs angoisses, leurs craintes, leurs traumatismes ou leurs peurs. Des artistes, tout à fait dans l’air de ce temps désespérant... Il est plus aisé de créer dans la noirceur que dans la lumière. "Don’t warry be happy" est une démarche artistique volontairement optimiste. Nous avons pris le parti de l’art positif, lumineux, dégageant de la joie, celle-là même que nous avons eu à créer. Suivre les élans de son ange gardien dans sa création, c’est aussi rester sourd aux incitations démoniaques de son ange déchu. Créer dans l’élévation et la beauté est une mission divine. Il y a plus d’un médium pour y parvenir (peinture, sculpture, musique, etc.) comme il y a plus d’un chemin", expliquait Jacky Kooken.
La Galerie Metanoia a présenté l’exposition Le Ciel et l'Enfer avec des sculptures figuratives de Jacky Kooken.
Le 31 décembre 2014, le prix international ´Monte Dei Fiori' (160 artistes de 27 pays) de la galerie Métanoïa a été décerné à Jacky Kooken pour Ecce Homo. "Passionné et mystique, Kooken frappe la pierre comme on cherche le Graal. Il travaille la matière ( pierre, marbre ou granit) avec une euphorie juvénile et sauvage qui lui fait oublier toute fatigue. Aujourd’hui, la plupart de ses confrères utilisent des machines, mais lui refuse cette mécanisation : « Qui pourra dire le plaisir du coup de massette qui sonne dans le marbre comme un battement de cœur ? », s’émerveille-t-il... Il y a une métaphysique de la joie chez Kooken. Doté d’une force physique exceptionnelle, l’artiste transmet ce trop-plein d’énergie vitale et sa chaleur impulsive à ses œuvres qui rayonnent dés lors d’un magnétisme rare..."
En janvier 2015, la Galerie Metanoia a présenté l’exposition Le Ciel et l'Enfer avec des sculptures figuratives de Jacky Kooken,
La Galerie 89 Viaduc des Arts a présenté une exposition collective, du 1er au 13 juillet 2015, avec des sculptures figuratives de Jacky Kooken.
La Galerie Metanoia a présenté à l'été 2015 l'exposition collective Solve & Coagula avec des sculptures figuratives de Jacky Kooken. Elle a montré l'exposition collective Eroticux Panopticum avec des sculptures figuratives de Jacky Kooken.
La galerie 89 a proposé des sculptures et mobiles de ce sculpteur dans une exposition collective. Vernissage 10 février 2016 dès 17 h.
L'Atelier Gustave a accueilli dans le cadre de MINIMENTA La grande exposition des petits formats (9-30 juin 2016), la galerie itinérante L'oeil de la femme à barbe qui à conçu "Sous le signe du singulier Pluriel !", une exposition de petits formats. Invité par Ghislaine Verdier, directrice de la galerie "L'œil de la femme à barbe ", Jacky Kooken y a montré neuf sculptures en marbre, pierre, granit et bronze.
La galerie Metanoïa présenta l'exposition individuelle collective La Force de L'Art - ´ART to Invigorate avec des œuvres de Jacky Kooken. Un événement de la Biennale Off de Venise.
Le 7 février 2017, de 18 h 30 à 20 h 30, à l'Aréa, Jacky Kooken a dédicacé son livre Secrets ésotériques de la sculpture et de l'architecture. Le 16 mars 2018, il était présent au Salon du livre de Paris (16-19 mars 2018) au stand U37 d'Evidence Editions.
"Cet essai a pour ambition de donner quelques notions de géobiologie en relation avec l’architecture et la sculpture : (étude du magnétisme cosmo-tellurique et des émissions dues aux ondes de formes). Il a aussi l’espoir d’expliciter les secrets ésotériques de la sculpture et de l’architecture. L’ésotérisme de la sculpture et de l’architecture évoque l’émotion qui se dégage d’une statue ou d’un bâtiment tels qu’ils se présentent à nos sens. C’est une sensation qui fait appel autant au toucher qu’à l’intuition et au lâcher-prise qui élargit notre conscience en lui restituant les éléments de son arrière-plan invisible c’est à dire ses vibrations et la mémoire des murs. En sculpture, c’est l’aspect vibratoire de la matière, l’énergie emmagasinée par la pierre pendant la taille et enfin les ondes de forme générées par la statue dans l’espace qui constituent son ésotérisme et donc l’aura d’une sculpture".
"Un couple fusionnel qui écrit à quatre mains cela donne un roman où l'Art, l'amour, l'amitié les espoirs comme les déceptions se succèdent dans ce Paris des années 1990-2001 qui était encore la capitale des arts aprés New-York..." En 2018, signé par Monique Ayoun et Jacky Kooken, Le Paris de la Passion, "roman largement autobiographique et romancé, va être édité dans la collection Électrons libres de Evidence Editions. Il y a un peu plus d'un an, il était en lice aux Editions L'age d'homme avant que la branche France ne soit coupée. Il avait suscité ce commentaire qui nous avait beaucoup touchés " un roman trés vivant, au style si limpide et homogène que l'on n'arrive pas à reconnaître auquel des deux auteurs on doit tel passage ou tel autre."
Une lecture/signature du livre a eu lieu le 27 septembre 2018 à La Belle Hortense.
A la galerie Metanoïa, l'exposition collective "Un seul grain de riz" a sélectionné des oeuvres d'art graphique de format réduit, dont deux oeuvres, hors concours, de Jacky Kooken, afin de "faire redécouvrir le monde". La 6e édition de ce concours a lieu du 19 décembre au 9 janvier 2019. "Chacun connait l' "Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal" qui associe Adam et Eve, le Serpent et la pomme dans la Bible. Mais l' "Arbre de Vie", qui figure pourtant dans le même livre, est plus mal connu. Selon la Genèse (Gn 3), cet «Arbre de Vie» est gardé par deux chérubins armés d’épées enflammées pour en prévenir l'accès. Autrefois, les arbres jouaient un grand rôle dans la vie des hommes. Protecteurs, pourvoyant à presque tous leurs besoins, ils étaient considérés comme les manifestations de la présence des dieux sur terre, au point qu'à chacun de ceux-ci on avait attribué une essence particulière. D'Yggdrasill, l'Arbre du Monde dans la mythologie nordique au bois de la croix en passant par l'Arbre de la Bodhi qui vit l'Eveil du Bouddha, de nombreuses cultures à travers l'histoire ont sollicité ce symbole universel. Dans la continuité de la tradition, les artistes sont invités à nous présenter leur vision de l'Arbre intérieur..."
En 2019, Jacky Kooken a été commissaire d'exposition pour la France et responsable des arts visuels du Festival d'art sacré de Senlis, avec plus de 700 œuvres et plus de 350 artistes de 24 pays. "Un succès total. Un rêve éveillé avec Juliette Binoche en final et sa lecture au combien émouvante de son livre de chevet : Dialogue avec l'ange".
L’Espace Sorbonne accueille l'exposition « Inspiration » du 7 mai au 14 mai 2023 dont le commissaire est Jacky Kooken : "L'inspiration est la pierre philosophale de l'Art, elle transmute le plomb en or et l'idée en création. Sur ce thème j’ai réuni à l’Espace Sorbonne4 sept peintres de talent : Valerie Arvalys à la démarche picturale figurative aux multiples influences magnifiées : art nouveau, orientalisme, vitrail. Agathe Demoulin peintre au graphisme poétique, aux couleurs pastels épurées, Claudine Jamel avec ses espaces transfigurés dans une abstraction rêvée, Isa kuentz-Mayer à la figuration sensible et touchante, Hélène Matlis et ses portraits féminins qui enchantent le cœur et l’âme par un trait résolument contemporain, Momo Takahashi, aux influences traditionnelles japonaises revisitées par sa facture contemporaine, Mezz Zapharelli et ses pastels aux graphismes imaginaires vivifiants. Un compagnonnage artistique merveilleux de couleurs qui contrastent avec la densité de mes marbres de Carrare qui ancrent de leur volume cette exposition."
Du 7 mai au 14 mai 2023
4 rue de la Sorbonne. 75005 Paris
Le 7 février 2017, de 18 h 30 à 20 h 30
A l'Aréa
10 rue des Tournelles. 75004 Paris
Du 9 au 30 juin 2016
A l'Atelier Gustave
36, rue Boissonade, 75014 Paris
Vernissage le 9 juin 2016 de 18 h à 21 h.
27, rue Campagne Première. 75014 Paris
Du lundi au vendredi de 11 h à 17 h 30. Vernissage le 3 juin 2016 de 18 h à 20 h
Du 1er au 30 juillet 2017. Vernissage à Paris le 2 juillet 2017 de 18 h à 21 h, puis à Venise le 14 juillet 2017.
Du 11 au 19 novembre 2016. Vernissage le 11 novembre 2016 de 18 h à 21 h.
Du 28 août au 3 septembre 2015. Vernissage le 28 août 2015 à 17 h.
Du 21 au 27 novembre 2014. Vernissage le 21 novembre 2014 à partir de 18 h.
Du 18 au 24 avril 2014
A la Galerie Metanoia 56, rue Quincampoix. 75004 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 65 23 83
Du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h 45
Concert d'AIYANA, cordes vocales et instrumentales le 23 avril 2014
Vernissage le 18 avril 2014 de 18 h à 21 h. L'artiste a accueilli les visiteurs le lundi de Pâques.
Du 8 au 19 février 2016. Vernissage 10 février 2016 dès 17 h.
Du 1er au 13 juillet 2015. Vernissage le 1er juillet 2015 de 18 h à 21 h
A la galerie 89 Viaduc des Arts
89 avenue Daumesnil. 75012 Paris
A lire sur ce blog :
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Cet article a été publié le 18 avril 2014. Il a été republié les 30 août et 21 novembre 2014, 16 janvier, 13 mars et 29 juin et 26 août 2015, 4 février, 31 mai et 9 novembre 2016, 28 juin 2017, 7 février et 27 septembre 2018.
Cet article a été publié le 18 avril 2014. Il a été republié les 30 août et 21 novembre 2014, 16 janvier, 13 mars et 29 juin et 26 août 2015, 4 février, 31 mai et 9 novembre 2016, 28 juin 2017, 7 février et 27 septembre 2018.
Ils devaient être saouls...
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