Citations

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« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

jeudi 17 juin 2021

La collection de François Pinault

Né en 1936, François Pinault est un entrepreneur milliardaire français, dont le groupe PPR devenu en 2013 Kering, édifié à partir du commerce du bois, s'étend de la distribution au luxe, via la maison de vente aux enchères Christie's. La Bourse du Commerce aux Halles accueille une partie de sa collection d’œuvres d'art. 
Arte diffusera le 20 juin 2021 « Le musée et le milliardaire anticonformiste » (Der Milliardär und sein Museum) d’Olivier Lemaire.


Né en 1936 en Bretagne, François Pinault est un homme d'affaires milliardaire français, fondateur des sociétés Artémis et Kering (ex-PPR).

Initiée dans le négoce de bois, son activité a crû. À la fin des années 1980, elle se diversifie en incluant le secteur de la distribution spécialisée (Printemps, Fnac, La Redoute), et à la fin des années 1990 dans le secteur du luxe (Sanofi Beauté, Gucci). 

En 2003, il transmet la direction du groupe à son fils, François-Henri.

En 2020, François Pinault figure parmi les six premières fortunes françaises et est classé 27e fortune mondiale. 

Avec une collection évaluée à 1,4 milliard de dollars, c'est l'un des dix plus grands collectionneurs d'art contemporain au monde.

"À triple tour. Collection Pinault"
Le Centre des monuments nationaux  (CMN) a présenté à la Conciergerie l’exposition éponyme : près de 50 œuvres, souvent inédites, de 23 artistes issues de la collection de François Pinault et sélectionnées autour de la thématique de l’enfermement de l’être humain. Une exposition ambitieuse, mais problématique, politique, fourre-tout, ennuyante, gênante, sinistre, déprimante, et souvent absconse.

« On sait de manière définitive depuis Michel Foucault… que parler de l'enfermement, c'est aussi parler du pouvoir et, surtout, parler de la liberté. La question de l'enfermement dépasse de beaucoup la seule question, déjà considérable et ô combien actuelle sous bien des latitudes, de la prison et de la condition pénitentiaire. Elle interroge aussi toutes les situations d'ordre politique, économique, social, ou même intellectuel, sanitaire ou technologique qui peuvent produire une aliénation et se révéler privatives de liberté. D’où ce regard dépourvu de complaisance, mais plein d'humanité et parfois même d'espoir, voire d'humour, jeté sur des formes d'enfermement aussi diverses que la prison, bien sûr, mais aussi la maladie, la dictature ou la vieillesse », écrit Philippe Bélaval, président du CMN.

Près de 50 œuvres de la collection de l’homme d’affaires François Pinault, majoritairement inédites, de 23 artistes, « proposent des points de vue variés et singuliers » sur l’enfermement dans son acception la plus large. Un triste thème qui « entre en résonnance avec le cadre de la Conciergerie » du Palais de la Cité, longtemps une prison.

« J’ai toujours souhaité assurer aux œuvres de la collection une grande mobilité, pour partager avec le plus grand nombre mes découvertes et ma passion pour l’art », a déclaré a déclaré François Pinault.

Et d’ajouter : « De même, l’an passé quand Décor  d’Adel Abdessemed a été présenté devant le retable d’Issenheim, installé, au cœur de la chapelle du musée d’Unterlinden, j’ai pu, une fois encore, mesurer à quel point l’art de notre temps entrait en résonnance avec les créations des siècles passés… Ce serait nier le principe même de la liberté de la création qui permet à un artiste, même dans un contexte atroce, de ne se livrer qu’à des recherches formelles. En revanche, quand un artiste fait le choix d’ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure et de s’engager, on est toujours impressionné par la ferveur de sa prise de position et par l’efficacité de sa protestation contre les maux qu’il dénonce ».

Peu didactique, l’exposition « s’articule autour de deux axes principaux : l’enfermement comme résultant des facteurs exogènes (crises politiques, écologiques, violences urbaines…), et l’enfermement personnel conséquence du rapport de l’homme à lui-même ».

Elle débute par « l’œuvre historique de Michelangelo Pistoletto, La Gabbia (La Cage), une installation faite de miroirs qui brouille la perception : le visiteur a l’impression presque réelle d’être enfermé sans pour autant être privé de sa liberté. Le ton est ainsi donné ».

La première partie évoque des grands bouleversements visant les sociétés : « les dangers écologiques (Diana Thater), l’impossibilité de communiquer (Bill Viola), les prisons dans tous leurs états (Boris Mikhaïlov, Mohammed Bourouissa, Ahmed Alsoudani), la guerre civile (Mona Hatoum), le terrorisme (Raphaëlle Ricol), les débordements urbains (Julie Mehretu) et enfin l’idée de résistance (Bertille Bak et Allora & Calzadilla) ».

Née à Beyrouth en 1962, Mona Hatoum vit et travaille à Londres depuis 1975 - c'est-à-dire depuis le début de la guerre provoquée par les "Palestiniens" de l'OLP et autres factions au Liban -, et « puise son inspiration dans les dimensions personnelle et politique de l’exil qu’elle vit, l’engagement et le détachement. Suivant le courant minimaliste, elle a su passer ses messages avec le minimum d’objets nécessaires. De la performance à la vidéo et de la sculpture à l’installation, elle a démontré son profond scepticisme quant à la possibilité de se sentir chez elle, où qu’elle soit dans le monde. Elle se sent essentiellement palestinienne et, de ce fait, dans un exil permanent. Ses objets et installations évoquent la tension permanente de cette communauté, et la nécessité de la lutte, que ce soit à un niveau individuel ou de groupe. Elle propose aussi de transformer des éléments du quotidien en œuvres d’art, rendues accessibles à tous ». Elle présente Bourj II (2011), un ensemble de tuyaux allégorie d’un immeuble bombardé ? Y'en a marre des plaintes de ces "Palestiniens" en "exil". Pourquoi Mona Hatoum ne s'installe-t-elle pas à Beyrouth ou à Ramallah, par exemple ? Pourquoi ne pas indiquer que le Liban interdit à ce jour de très nombreuses fonctions aux "réfugiés palestiniens" ? Quand les commissaires de l'exposition évoquent la "tension permanente de cette communauté, et la nécessité de la lutte, que ce soit à un niveau individuel ou de groupe", qu'entendent-ils par cette "lutte" ? Les islamikazes ? Le Hamas ? S'agit-il d'une justification du terrorisme islamiste contre l'Etat Juif ?

Née en 1973 à Lyon, Raphaëlle Ricol est « une artiste autodidacte qui peint avec l’énergie de la rue et de la vie. Elle évolue vers une maîtrise toujours plus grande de la peinture, et ses images, presque caricaturales, corps pleins d’empâtements de couleurs, révèlent un monde grinçant et son goût pour une certaine crudité. Si l’humour reste omniprésent dans ses œuvres, toujours empreintes d’une légère distance critique, elle travaille la figuration autour de sujets forts comme l’enfermement ». Elle présente le tableau Malgré la différence (2009) : le vêtement blanc ressemble à celui du Ku Klux Klan, et celui en noir est le niqab imposé par les salafistes. Le titre semble susciter cette suite : « Malgré la différence... des points communs ». Mais lesquels ? Ce parallèle n'est pas pertinent : au-delà de la dissimulation du corps de la femme méprisée, le salafisme vie à soumettre le monde à l'islam.

La deuxième partie est focalisée « sur l'individu confronté à lui-même et à ses démons : l’angoisse de la vieillesse (Sun Yuan et Peng Yu), la phobie de la maladie et de la décadence (Damien Hirst), la folie (Javier Tellez, Maria Marshall), la peur de la solitude (Llyn Foulkes), la culpabilité (Kristian Burford), le verrouillage mental (Friedrich Kunath, Tetsumi Kudo), ou corporel (Justin Matherly, Alina Szapocznikow) ».

Née en 1972 à Pékin, Sun Yuan et Peng Yu, né en 1974 dans la province d’Heilongjiang, « travaillent ensemble, à Pékin, depuis la fin des années 1990. Après avoir étudié la peinture à l’huile à l’Académie des beaux-arts de Pékin, Sun Yuan et Peng Yu sont rapidement devenus les leaders controversés de la scène artistique chinoise en créant des sculptures et des installations à partir de matériaux non conventionnels, tels que cadavres, tissus adipeux du corps humain ou déchets. Ils s’interrogent sur la perception, la mort et la condition humaine, mêlant leur obsession constante de la mort à un intérêt presque comique pour le macabre ». Leur œuvre Old Persons Home (2007) est constituée de 13 sculptures grandeur nature d’hommes âgés circulant, sans fin, sans but, en fauteuils roulants dynamo-électriques, revêtus de vêtements signifiant leurs fonctions lorsqu'ils étaient en activité : l'ancien militaire arbore ses décorations, un vieillard fait penser à Makários III, archevêque et primat de l'Église orthodoxe de Chypre (1950-1977) ainsi que président de la république de Chypre (1974-1977), un autre porte le keffieh, etc. Une réflexion sur la vieillesse d'anciens puissants ?
Né en 1974 à Waikerie (Australie), Kristian Burford « vit et travaille à Los Angeles. Diplômé en arts plastiques à l’Art Center College of Design, Pasadena, il réalise des sculptures de personnages hyperréalistes de taille réelle, qu’il met minutieusement en scène dans un environnement domestique. Nus ou très partiellement vêtus, ces personnages ont tous perdu ou abandonné pour un moment la maîtrise d’eux-mêmes. Plus que l’art, Kristian Burford veut que nous regardions la vie qu’il propose, nous plaçant ainsi dans la situation inconfortable et embarrassante de témoins de scènes intimes ». Son œuvre : « Last night you brought a man up to your room after having a late drink at the hotel bar. Knowing that you are HIV positive you had sex which caused him to bleed. After a day of meetings you now return to your room » (2011). Traduction du titre : « La nuit dernière, vous avez amené un homme dans votre chambre après avoir bu un dernier verre au bar de l’hôtel. Sachant que vous êtes séropositif, vous avez fait l’amour, ce qui l’a amené à saigner. Après un jour de rencontres, vous retournez maintenant dans votre chambre ». L'apparence factuelle renforce le caractère effrayant : nulle mention de préservatif, et le risque de contamination par le Sida. Aucun commissaire d'exposition ne s'interroge sur le message de cette œuvre ? Dérangeant.

Trois œuvres de Chen Zhen « dans un même élan embrassent toutes les formes d’enfermement : depuis l’exil jusqu’à la maladie ».

Enfin ! La visite se termine « avec une œuvre spécifiquement réalisée pour l’exposition par les deux artistes belges Jos de Gruyter et Harald Thys, qui proposent une conclusion teintée d’humour ».

Comment et pourquoi un collectionneur d'art a-t-il pu acquérir la plupart de ces œuvres lugubres, absconses, morbides ? Ces œuvres - photos, tableaux, sculptures, installation, etc. - constitueraient la "crème" de la création artistique contemporaine ?! Un best !?

L’été 2014, la collection Pinault a été exposée au Grimaldi Forum Monaco. Une autre sélection d’œuvres de cette collection ?

Bourse du Commerce
La Bourse du Commerce aux Halles accueillera une partie de la collection d’œuvres d'art de François Pinault. "Propriété de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Paris-Ile-de-France avec laquelle la Ville a procédé à un échange foncier, la Bourse du Commerce va être concédée pour 50 ans à la Fondation Pinault moyennant une redevance. La fondation financera les travaux nécessaires à la transformation de l'édifice et assurera les dépenses de fonctionnement du nouveau musée". Ce musée ouvrira ses portes au public à l'automne 2018.

Arte diffusera le 20 juin 2021 « Le musée et le milliardaire anticonformiste » (Der Milliardär und sein Museum) d’Olivier Lemaire.

« Un passionnant documentaire sur le chantier hors norme du musée conçu par Tadao Ando pour la collection d'art contemporain de François Pinault au cœur de Paris, dans l'ancienne Bourse de commerce, qui s'est ouvert au public le 22 mai ». 

« La Bourse de commerce-Pinault Collection, de son nom officiel, nouveau musée d'art contemporain créé par le milliardaire français au cœur de Paris pour exposer une partie de sa fabuleuse collection d’art contemporain, a enfin ouvert ses portes le 22 mai ». 

« Il a fallu cinq années de travaux dantesques, orchestrées par l'architecte japonais Tadao Ando, qui a déjà conçu les deux musées vénitiens de François Pinault (le Palazzo Grassi et la Pointe de la douane), pour rénover et transformer l'ancienne halle aux blés, construite en 1763 et devenue Bourse de commerce en 1889 ». 

« Plus de 3 000 ouvriers et artisans d’art se sont relayés sur ce chantier hors norme ralenti par la crise sanitaire. Collectionneur passionné et paradoxal, François Pinault, qui a financé intégralement les 108 millions d'euros du budget initial, a voulu être le curateur de l'exposition inaugurale, "Ouverture". » 

« Car pour l'ancien patron des groupes PPR et Kering, classé quatrième fortune française, qui ne veut plus s'occuper aujourd'hui que de sa collection, ce musée somptueux représente à la fois un pari et une consécration ». 

« Le réalisateur Oliver Lemaire (Let's Dance, 13 novembre, la vie d'après) a pu filmer les étapes successives de son avènement. »

« Entre les opérations de haute précision menées par une batterie de professionnels chevronnés et les rencontres au sommet, sur le chantier, du grand patron et de l'architecte, ce passionnant film choral confronte les points de vue des protagonistes du projet et de quelques observateurs avisés : François Pinault lui-même, Tadao Ando, ses jeunes confrères français Lucie Niney et Thibaut Marca, l’architecte des bâtiments de France Pierre-Antoine Gatier, le directeur de Pinault-Collection Jean-Jacques Aillagon, le galeriste Kamel Mennour, les critiques d'art Roxana Azimi et Harry Bellet… » 

« Il met ainsi en perspective tous les enjeux du projet, notamment la manière dont les collectionneurs privés, seuls capables désormais d’ouvrir un musée de cette envergure, dominent le monde hyperspéculatif de l’art contemporain ».



« Après avoir acquis le palais Grassi et la douane de mer à Venise, François Pinault a jeté son dévolu sur la Bourse de commerce de Paris ». 

« Elle ouvre ses portes au public après 3 ans d'une monumentale restauration ».
 
« 7.000 mètres carrés d'exposition en plein cœur de Paris, soit le plus grand lieu d'exposition privé de la capitale. »
  

« Grand patron du luxe et collectionneur d'art passionné, François Pinault a inauguré le 22 mai "son" musée parisien, à la Bourse de commerce. Pour ARTE, partenaire de l'événement, Olivier Lemaire a filmé ce chantier titanesque et mis en perspective l'ambition artistique de son mécène. Par Raphaël Badache
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Dans votre film, François Pinault apparaît très impliqué dans le chantier du musée...
Olivier Lemaire : En effet, il a passé trois années de sa vie à venir au moins deux fois par semaine. Ce projet lui tient énormément à cœur, on ne peut douter de sa sincérité.

Vous le qualifiez de milliardaire "anticonformiste". Pourquoi ?
François Pinault aurait pu s'installer dans le confort d'un art facile d'accès et séduisant, mais par goût, par nature, par personnalité, il est allé vers un art contemporain minimaliste, radical, ou, pour employer un mot qu'il utilise souvent, "rugueux". C'est à son image et à celle de la réinvention de la Bourse de commerce par l'architecte Tadao Ando. Ce chantier hors norme se distingue en effet par son ascétisme artistique.

On découvre chez François Pinault un discours critique envers les puissants, doublé d'un goût revendiqué pour l'égalité à travers l'art. Comment l'expliquez-vous ?
Dans le film, il revient sur ses origines très modestes, paysannes, où l'on ne parlait pas français mais gallo, où il se faisait traiter de "fils de ploucs". Ma perception est qu'il n'a jamais oublié d'où il venait et souhaite réellement partager ses émotions artistiques avec le plus grand nombre. Malgré son immense fortune, il ne s'est jamais vraiment conformé à sa nouvelle norme sociale. En cela aussi, François Pinault est profondément anticonformiste.

Vous comparez le budget d'acquisition du centre Pompidou en 2016 (moins de 2 millions d'euros) à celui de François Pinault (185 millions). Faut-il s'inquiéter d'une privatisation de l'art ?
La critique d'art Roxana Azimi l'explique très bien : si les Médicis n'avaient pas été de grands mécènes de la Renaissance, on se souviendrait d'eux comme des banquiers sans scrupules. Le nombre de collectionneurs richissimes augmente en partie parce que l'art constitue un blason universel. Alors oui, c'est un danger. On risque de s'orienter vers une privatisation de la culture, c'est-à-dire vers une orientation du regard qui repose parfois sur le souci du profit.

Qu'en dit François Pinault ?
Il considère que l'État et les collectionneurs privés sont complémentaires. Quoi qu'il en soit, il occupe un statut à part parmi les collectionneurs, car sa maîtrise du marché est absolue. Il est propriétaire de la plus grande maison de vente aux enchères internationale, Christie's, et connaît absolument tout le monde : les artistes, leurs histoires, les galeristes, qu'il va visiter régulièrement en Afrique, en Asie, aux États-Unis. Il est un personnage absolument pivot dans le marché de l'art mondial, présent à tous les endroits de la chaîne. »
  

France, 2017, 54 min
Coproduction : ARTE France, Elda Productions, Belvédère Productions  
Sur Arte le 20 juin 2021 à 20 h 05
Disponible du 03/06/2021 au 02/12/2021


France, Allemagne, 2021, 3 min
Image : G. Hopf
Montage : B. Monange
Journaliste : Y. Cador
Son : S. Guisset
Disponible du 21/05/2021 au 23/05/2024

A triple tour. Collection Pinault. Textes de Marie Darrieussecq et Thierry Grillet. Editions du Patrimoine CMN, 2013. 242 pages. 104 illustrations. ISBN : 978 2 7577 0295 6
Jusqu’au 6 janvier 2014
A la Conciergerie

2, boulevard du Palais. 75001 Paris
Tous les jours de 9 h 30 à 18 h
Visuels :
Michelangelo Pistoletto (1933- )
La Gabbia,
1962-1974
Sérigraphie sur acier inoxydable poli
9 éléments,
230 x 1080 cm (dimensions totales)
© Michelangelo Pistoletto
Courtesy Galleria Christian Stein, Milano
Photo : Maniscalco Milano

Mona Hatoum (1952- )
Bourj II,
2011
Série : « Bunker »
Tuyaux en acier doux
180 x 50 x 75 cm
Raphaëlle Ricol (1974- )
Malgré la différence,
2009
Acrylique sur toile
97 x 130 cm
Sans titre (gaz et téléphone), 2013
Acrylique sur toile
147 x 114 cm
Sun Yuan (1972- ) & Peng Yu (1974- )
Old Persons Home,
2007
13 sculptures grandeur nature et 13 fauteuils roulant dynamo-électriques
Dimensions variables
Kristian Burford
Last night you brought a man up to your room after having a late drink at the hotel bar. Knowing that you are HIV positive you had sex which caused him to bleed. After a day of meetings you now return to your room,
2011
Plaques de fibre de verre et technique mixte
986,2 x 734,1 x 304,8 cm
Courtesy Kristian Burford and Nye + Brown, Los Angeles
© Robert Wedemeyer

A lire sur ce blog :
Articles in English
Les citations proviennent du dossier de presse et d'Arte.
Cet article a été publié le 2 janvier 2014, puis le 2 mai 2016.

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