Maavar est une association française Juive intervenant dans le domaine social. Sous la direction de son fondateur Joseph Marceau, Maavar a développé une action multiforme - hébergement et restaurant sociaux, aide par des psys, sortie de personnes de la prostitution, etc. - à Paris, à Sarcelles et à Marseille, et en jouant un rôle pionnier dans la prise en charge des malades atteints du SIDA. Son identité juive déniée par certains fonctionnaires, elle ne peut plus apporter son aide à des Juifs en difficultés et qui n'iront pas vers des associations non communautaires. Maavar propose aux personnes aux faibles revenus un repas cacher au prix modique de 5 euros du lundi au jeudi, de 12 h à 13 h 30 au restaurant de l'association, dans le XIe arrondissement de Paris, près de la place de la Nation. L'association a été particulièrement active avant et après la pandémie de coronavirus. Le 15 décembre 2022 de 9 h à 17 h, à l'Assemblée nationale, MAAVAR organise une journée de réflexion consacrée à l'état des lieux sur les violences psychologiques, physiques et verbales envers les femmes.
Le FSJU assiste des Juifs originaires du Maroc et de Tunisie pour leur indemnisation par la Claims Conference (3/5)
Maavar est un vocable hébreu qui signifie « chemin, transition, hébergement ».
C’est le nom de l’association fondée par Joseph Marceau voici près de 25 ans afin de prendre en charge, par un accompagnement adapté, les priorités primaires - hébergement, nourriture, hygiène -, puis sociales des individus et familles en grande difficulté et précarité.
Son slogan ? « Aider toute personne en situation de rupture sociale, psychologique ou familiale, quelles que soient son origine, sa provenance ou sa pathologie ».
« Vers 1982-1983, certains problèmes graves de la société française n’étaient pas pris en compte dans la communauté juive », se souvient Joseph Marceau.
Maavar lance « Transition », une émission hebdomadaire sur Radio J, « SOS Ecoute juive » - 4 000 à 5 000 appels téléphoniques révèlent des détresses liées aux violences contre femmes et enfants, aux maladies (mentales, SIDA, toxicomanie) - et vers 1986-1987, dans le métro, la campagne de prévention sur le SIDA par des affiches comportant le mot « juif ».
A Paris, Maavar, qui compte alors cinq salariés, ouvre un centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) doté de 25 places, dont 6 lits spécialisés SIDA, en chambres d’hôtels pour un séjour d’un à trois mois, et un restaurant social.
Il noue aussi des liens avec les institutions juives – FSJU (Fonds social juif unifié), OPEJ (Œuvre de protection des enfants juifs), OSE (Œuvre de secours aux enfants) -, laïques et chrétiennes, des rabbins, etc.
En 1992, Maavar a pris en charge 96 des 450 Maliens expulsés de l'esplanade du château de Vincennes. "On est la première organisation à les avoir reçus... Personne n'en voulait. Finalement on a trouvé trois hôtels dont les propriétaires sont des Juifs", a déclaré Joseph Marceau à Actualité juive (n° 315, 19 novembre 1992). Aux termes d'un contrat avec l'Etat, l'association avance les frais, et se fait rembourser par le ministère du Logement. Et Joseph Marceau d'expliquer : "J'ai 25 malades du SIDA juifs, je m'occupe du social depuis des années dans l'indifférence générale. Pour cette fois, il s'agit d'une action d'aide humanitaire, d'un acte de solidarité inter-communautaire. La plupart des Maliens sont des musulmans. Il y a même deux musulmans qui ne sont pas maliens et qui ont profité du lot".
Ouverture, respect et tolérance
A Paris, Sarcelles, Montreuil et Marseille, Maavar emploie 80 personnes en 2006. Ses effectifs devaient atteindre 120 salariés vers 2008. Maavar mène alors 18 projets et espère le financement de trois autres.
Son budget de 4,5 millions d’euros en 2006 provient essentiellement d’autorités publiques – ministère de la Santé et des Affaires sociales, collectivités locales -, et de manière moindre du FSJU et de dons de particuliers. Admis au FSJU (Fonds social juif unifié) en 1986, Maavar travaille avec le CASIM dans la cité phocéenne.
Ses services ? Des centres d’hébergement de durée variable - CHRS (logement, suivis social et psychologique avec « Ezra précarité & VIH »), appartements de coordination thérapeutique (ACT) pour stabiliser l’état de malades atteints de cancer, SIDA ou d’hépatite dans l’attente d’une maison de repos ou d’un accès au logement, services d’accueil d’urgence (SAU) tel « Eranne précarité & psychiatrie », restaurants sociaux Noga respectant la cacherout à Paris et Marseille.
« Tous les jours sauf le week-end, nous offrons 100 repas à 70 pauvres hébergés, envoyés par le CASIP-COJASOR ou voisins âgés : des repas chauds à midi, des barquettes ou sandwiches pour le soir. Le jeudi, nous distribuons des colis alimentaires », indique Zvetlana Roudakoba, responsable du restaurant Noga parisien.
« En 2005, nous avons donné 57 000 repas. Pour 2006, ce nombre est estimé à 87 000, soit 300 repas chaque jour », précise Jean-Luc Cuxac, responsable de Maavar à Marseille. Et le nombre de repas distribués quotidiennement s’élève à 350 en 2013.
"Maavar propose aux faibles moyens la faculté un repas cacher au prix modique de 5 euros du lundi au jeudi, de 12 h à 13 h 30, au restaurant de l'association, dans le XIe arrondissement de Paris, près de la place de la Nation, à proximité du métro Boulet Montreuil. Ce repas comprend des hors d’œuvres, un plat chaud, viande ou poisson, un dessert, un café ou du thé à volonté. Ceux qui sont intéressés peuvent me contacter au 0632603848 ou par email à joseph.marceau@free.fr. La responsable du restaurant parle russe", précise Joseph Marceau, le 9 juin 2014.
A Paris, « nous œuvrons en partenariat avec des associations ou centres pour trouver des relais », note Sarah Teboul, éducatrice pour le CHRS. Vanessa Sabbah, psychologue, assure « un travail psychosocial ».
« A Sarcelles, nous nous occupons de plus de 130 personnes par jour. Nous avons sept services. Sur le Val-de-Marne, la résidence sociale Mayol a le meilleur résultat de sortie (53%) des logés, souvent vers un HLM. Pendant six mois renouvelables une fois, nous y hébergeons des titulaires de contrats précaires. Nous leur apprenons à gérer leur budget et les aidons pour un emploi à plein temps. Dans le cadre du service Ezra, nous plaçons quatre personnes dans un logement, chacune a sa chambre particulière et bénéficie d’une auxiliaire de vie. Au CHRS Meggido à Piscop, le séjour dure jusqu’à trois ans et nous utilisons une thérapie avec les animaux particulièrement bénéfique aux dépressifs », déclare Madeleine Bitton, directrice de Maavar à Sarcelles.
« Nous avons été les premiers à accepter des pathologies lourdes par une prise en charge particulière. Nous avons participé à une modification de l’image du travail social juif dans et hors de la communauté. Nous sommes cités en exemple par diverses instances publiques », relève le fondateur de cette association qui œuvre pour la tolérance.
D’abord réticente à l’égard d’une aide juive, une famille musulmane reconnaissante a perdu ses préjugés.
A Paris, Sarcelles, Montreuil et Marseille, Maavar emploie 80 personnes en 2006. Ses effectifs devaient atteindre 120 salariés vers 2008. Maavar mène alors 18 projets et espère le financement de trois autres.
Son budget de 4,5 millions d’euros en 2006 provient essentiellement d’autorités publiques – ministère de la Santé et des Affaires sociales, collectivités locales -, et de manière moindre du FSJU et de dons de particuliers. Admis au FSJU (Fonds social juif unifié) en 1986, Maavar travaille avec le CASIM dans la cité phocéenne.
Ses services ? Des centres d’hébergement de durée variable - CHRS (logement, suivis social et psychologique avec « Ezra précarité & VIH »), appartements de coordination thérapeutique (ACT) pour stabiliser l’état de malades atteints de cancer, SIDA ou d’hépatite dans l’attente d’une maison de repos ou d’un accès au logement, services d’accueil d’urgence (SAU) tel « Eranne précarité & psychiatrie », restaurants sociaux Noga respectant la cacherout à Paris et Marseille.
« Tous les jours sauf le week-end, nous offrons 100 repas à 70 pauvres hébergés, envoyés par le CASIP-COJASOR ou voisins âgés : des repas chauds à midi, des barquettes ou sandwiches pour le soir. Le jeudi, nous distribuons des colis alimentaires », indique Zvetlana Roudakoba, responsable du restaurant Noga parisien.
« En 2005, nous avons donné 57 000 repas. Pour 2006, ce nombre est estimé à 87 000, soit 300 repas chaque jour », précise Jean-Luc Cuxac, responsable de Maavar à Marseille. Et le nombre de repas distribués quotidiennement s’élève à 350 en 2013.
"Maavar propose aux faibles moyens la faculté un repas cacher au prix modique de 5 euros du lundi au jeudi, de 12 h à 13 h 30, au restaurant de l'association, dans le XIe arrondissement de Paris, près de la place de la Nation, à proximité du métro Boulet Montreuil. Ce repas comprend des hors d’œuvres, un plat chaud, viande ou poisson, un dessert, un café ou du thé à volonté. Ceux qui sont intéressés peuvent me contacter au 0632603848 ou par email à joseph.marceau@free.fr. La responsable du restaurant parle russe", précise Joseph Marceau, le 9 juin 2014.
« A Sarcelles, nous nous occupons de plus de 130 personnes par jour. Nous avons sept services. Sur le Val-de-Marne, la résidence sociale Mayol a le meilleur résultat de sortie (53%) des logés, souvent vers un HLM. Pendant six mois renouvelables une fois, nous y hébergeons des titulaires de contrats précaires. Nous leur apprenons à gérer leur budget et les aidons pour un emploi à plein temps. Dans le cadre du service Ezra, nous plaçons quatre personnes dans un logement, chacune a sa chambre particulière et bénéficie d’une auxiliaire de vie. Au CHRS Meggido à Piscop, le séjour dure jusqu’à trois ans et nous utilisons une thérapie avec les animaux particulièrement bénéfique aux dépressifs », déclare Madeleine Bitton, directrice de Maavar à Sarcelles.
« Nous avons été les premiers à accepter des pathologies lourdes par une prise en charge particulière. Nous avons participé à une modification de l’image du travail social juif dans et hors de la communauté. Nous sommes cités en exemple par diverses instances publiques », relève le fondateur de cette association qui œuvre pour la tolérance.
D’abord réticente à l’égard d’une aide juive, une famille musulmane reconnaissante a perdu ses préjugés.
L’urgence perdure, mais a changé
Quelle population s’adresse ou est envoyée à Maavar ? « Ce sont des juifs et des non juifs. Des demandeurs d’asile, des SDF, d’anciens prisonniers, des femmes battues, des sidéens, des personnes seules ou des familles ayant des problèmes sociaux et des pathologies graves. Ils sont âgés de 25 à 70 ans, mais depuis 15 ans l’âge moyen est passé de 31 ans à 37 ans et la part des femmes de 25% à 40%. Nous accueillons de plus en plus de personnes qui travaillent. Nous avons plusieurs niveaux d’urgence : trouver un lieu pour dormir le soir même, accueillir les personnes expulsées, celles qui travaillent mais n’ont pas de maison, et de plus en plus de SDF qui ont des problèmes psychiatriques », observe M. Marceau.
Il constate aussi un « éclatement de la famille juive après son installation à Paris et une baisse de la solidarité interfamiliale telle qu’elle existait en Afrique du nord ».
Soulignant les besoins aigus de la communauté juive sarcelloise – absence de communication dans les familles, jeunes chômeurs dépendants de leurs parents -, Mme Bitton souhaite la « constitution d’un fonds d’urgence et créer un service adapté aux personnes âgées souffrant de leur solitude et d’ennui : réunions, aides pour les courses… »
Les difficultés de Maavar ? Ce sont les demandes non satisfaites, les dangers du travail avec des personnes souffrant de troubles psychiatriques, parfois des difficultés de recruter dans une banlieue un peu éloignée et une manne publique qui croît peu.
Quelle population s’adresse ou est envoyée à Maavar ? « Ce sont des juifs et des non juifs. Des demandeurs d’asile, des SDF, d’anciens prisonniers, des femmes battues, des sidéens, des personnes seules ou des familles ayant des problèmes sociaux et des pathologies graves. Ils sont âgés de 25 à 70 ans, mais depuis 15 ans l’âge moyen est passé de 31 ans à 37 ans et la part des femmes de 25% à 40%. Nous accueillons de plus en plus de personnes qui travaillent. Nous avons plusieurs niveaux d’urgence : trouver un lieu pour dormir le soir même, accueillir les personnes expulsées, celles qui travaillent mais n’ont pas de maison, et de plus en plus de SDF qui ont des problèmes psychiatriques », observe M. Marceau.
Il constate aussi un « éclatement de la famille juive après son installation à Paris et une baisse de la solidarité interfamiliale telle qu’elle existait en Afrique du nord ».
Soulignant les besoins aigus de la communauté juive sarcelloise – absence de communication dans les familles, jeunes chômeurs dépendants de leurs parents -, Mme Bitton souhaite la « constitution d’un fonds d’urgence et créer un service adapté aux personnes âgées souffrant de leur solitude et d’ennui : réunions, aides pour les courses… »
Les difficultés de Maavar ? Ce sont les demandes non satisfaites, les dangers du travail avec des personnes souffrant de troubles psychiatriques, parfois des difficultés de recruter dans une banlieue un peu éloignée et une manne publique qui croît peu.
Actions sans frontières
A Sao Tomé, île africaine, Maavar a érigé un monument à la mémoire des 2 000 enfants juifs expulsés jadis du Portugal et a mis en place un centre sur le SIDA.
Maavar a aussi approfondi ses relations avec l’Etat d’Israël : avec le ministre de la Santé, le Dr Glazer, par un voyage de solidarité en août 2006, par deux congrès franco-israéliens, par la participation au festival des Etoiles du Néguev à Eilat et l’invitation d’artistes israéliens à la soirée du 10 décembre au Zénith de Toulouse, par l’accueil en décembre 2006 de jeunes issus de familles défavorisées d’Ashkelon.
Ses projets en 2006 : ouvrir un centre de jour pour enfants autistes à Piscop, ajouter 17 chambres au CHRS de Marseille, obtenir 15 appartements à Paris pour des malades mentaux, créer un restaurant social à Ashkelon, un centre d’information sur le Sida à Eilat et, avec l’association Beit Ham, des Beit Maavar afin de prendre en charge des toxicomanes. Certains projets ont été réalisés : Maavar a acheté à Paris des appartements qu'il loue, à des loyers faibles, à des personnes handicapées.
En 2007, le Xe congrès annuel de Maavar au Parlement a porté sur les « grandeurs et misères du travail social ».
Hostilité d'administrations
Un budget de six millions d'euros - dont 99% proviennent de l'Etat et 1% émane de la Tsédaka annuelle collectée par la communauté Juive française institutionnalisée -, 120 salariés, 350 repas distribués chaque jour, 40 appartements à Marseille... Maavar s'impose comme association incontournable, œuvrant de manière efficace dans des domaines ignorés d'autres associations, mais elle demeure méconnue du grand public, Juif ou non.
"Depuis plusieurs années, les SIAO (Services Intégrés d'accueil et d'orientation), commissions de travailleurs sociaux centralisent des demandes d'hébergement pour les SDF (Sans domicile fixe) - anciens détenus après leur détention en prisons, malades sortant d'une hospitalisation ou personnes expulsées de leur domicile -, Juifs et non Juifs, et attribuent des hébergements dans les institutions non Juives ayant des places libres ou/et des appartements. Auparavant, les personnes Juives qui se trouvaient dans ces conditions précaires se présentaient directement auprès des institutions Juives françaises pour être aidées, hébergées, suivies et soignées par le réseau social communautaire. Depuis la mise en place de ces SIAO, le réseau communautaire Juif financé par l'Etat n'apporte plus ces prestations, car, sous prétexte de laïcité, le suivi de ces personnes est effectué par des institutions non Juives. L'identité Juive n'est donc plus prise en compte, et ne constitue plus un critère permettant un accueil spécifique par ces institutions sociales communautaires", déclare Joseph Marceau, le 10 mars 2014.
Et de déplorer : "Le désengagement public s'est traduit par l'arrêt du versement de 300 000 € à Maavar, dont le restaurant social manque désormais de financement".
Maavar recherche des bénévoles comme secrétaires, visiteurs de prisons, etc.
A Sao Tomé, île africaine, Maavar a érigé un monument à la mémoire des 2 000 enfants juifs expulsés jadis du Portugal et a mis en place un centre sur le SIDA.
Maavar a aussi approfondi ses relations avec l’Etat d’Israël : avec le ministre de la Santé, le Dr Glazer, par un voyage de solidarité en août 2006, par deux congrès franco-israéliens, par la participation au festival des Etoiles du Néguev à Eilat et l’invitation d’artistes israéliens à la soirée du 10 décembre au Zénith de Toulouse, par l’accueil en décembre 2006 de jeunes issus de familles défavorisées d’Ashkelon.
Ses projets en 2006 : ouvrir un centre de jour pour enfants autistes à Piscop, ajouter 17 chambres au CHRS de Marseille, obtenir 15 appartements à Paris pour des malades mentaux, créer un restaurant social à Ashkelon, un centre d’information sur le Sida à Eilat et, avec l’association Beit Ham, des Beit Maavar afin de prendre en charge des toxicomanes. Certains projets ont été réalisés : Maavar a acheté à Paris des appartements qu'il loue, à des loyers faibles, à des personnes handicapées.
En 2007, le Xe congrès annuel de Maavar au Parlement a porté sur les « grandeurs et misères du travail social ».
Hostilité d'administrations
Un budget de six millions d'euros - dont 99% proviennent de l'Etat et 1% émane de la Tsédaka annuelle collectée par la communauté Juive française institutionnalisée -, 120 salariés, 350 repas distribués chaque jour, 40 appartements à Marseille... Maavar s'impose comme association incontournable, œuvrant de manière efficace dans des domaines ignorés d'autres associations, mais elle demeure méconnue du grand public, Juif ou non.
"Depuis plusieurs années, les SIAO (Services Intégrés d'accueil et d'orientation), commissions de travailleurs sociaux centralisent des demandes d'hébergement pour les SDF (Sans domicile fixe) - anciens détenus après leur détention en prisons, malades sortant d'une hospitalisation ou personnes expulsées de leur domicile -, Juifs et non Juifs, et attribuent des hébergements dans les institutions non Juives ayant des places libres ou/et des appartements. Auparavant, les personnes Juives qui se trouvaient dans ces conditions précaires se présentaient directement auprès des institutions Juives françaises pour être aidées, hébergées, suivies et soignées par le réseau social communautaire. Depuis la mise en place de ces SIAO, le réseau communautaire Juif financé par l'Etat n'apporte plus ces prestations, car, sous prétexte de laïcité, le suivi de ces personnes est effectué par des institutions non Juives. L'identité Juive n'est donc plus prise en compte, et ne constitue plus un critère permettant un accueil spécifique par ces institutions sociales communautaires", déclare Joseph Marceau, le 10 mars 2014.
Et de déplorer : "Le désengagement public s'est traduit par l'arrêt du versement de 300 000 € à Maavar, dont le restaurant social manque désormais de financement".
Maavar recherche des bénévoles comme secrétaires, visiteurs de prisons, etc.
Violences envers les femmes
Le 15 décembre 2022 de 9 h à 17 h, à l'Assemblée nationale, MAAVAR organisera une journée de réflexion consacrée à l'état des lieux sur la violence envers les femmes.
Programme :
9h Accueil par Joseph MARCEAU, fondateur de MAAVAR
9h10 - 9h30
Ouverture de la journée par Mme Caroline YADAN, députée
9h30 -10h10
Prof. Gérard POMMIER, psychiatre – psychanalyste
« État des lieux de la violence envers les femmes au quotidien »
10h10 -10h50
Mme Laure Westphal, chercheur-enseignante à Science-po
« Sortir du silence »
11h00 -11h40
Mme Myriam ILLOUZ, psychologue-psychanalyste
« Violences psychologiques, physiques et verbales dans la famille »
11h40 -12h20
Mme Michèle HEYMAN, directrice service social CASIP
« Violences physiques et morales envers les femmes et en situation de handicap »
Mme Emmanuelle BAIT, assistante sociale et accompagnement social
Mme Maya PASZT, directrice adjointe de la Plateforme Handicap
12h20-13h00
Mme Francoise BRIE, directrice de la Fédération nationale Solidarité femmes
« Témoignages »
Repas : reprise à 14 h
Accueil par Mme Madeleine BITTON, DG, de Maavar Sarcelles
14h00-14h40
Mme Magali TAIEB-COHEN, psychologue, psychanalyste
« Violences sexuelles et psychologiques envers les femmes »
14h40 -15h20
Mme Guila-Clara KESSOUS, Enseignant-chercheur à Harvard University, artiste de l'UNESCO pour la Paix, Prix national du livre audio et Trophée Voix d'Or
Interprétation sur le livre de Eve
Des mots pour agir contre les violences faites aux femmes
15h30 -16h10
Mme Vanessa ELKAIM. avocate au Barreau de Paris / Docteur en droit, directrice d’ELIJE (Ecole du droit et de l’intelligence juridique), fondatrice et présidente d’AVVIFE (Actions pour les Victimes de Violences Familiales, Information, Formation et Ecoute)
« Comment aider et orienter les victimes de violences conjugales »
16h10-16h50
Mme Chabert Brigitte, directrice de l’association « Du côté des femmes . »
L’impact des violences conjugales chez les enfants
MAAVAR PARIS
45 avenue Philippe Auguste. 75011 Paris
Tél. : 01 43 48 63 48
Email : contact@maavar.com
MAAVAR MARSEILLE
18, rue Stanislas Torrens. 13006 Marseille
Tél. : 0491130350
Email : maavar.marseille@gmail.com
Le 15 décembre 2022 de 9h à 17h
A l'Assemblée nationale
Immeuble Chaban Delmas
Salle Victor Hugo
101 rue de l’université.75007 Paris
Métro : Assemblée nationale, Invalides
A lire sur ce blog :
Articles in English
Cet article a été publié par L'Arche. Il a été publié sur ce blog le 20 décembre 2013, puis les 14 mars et 10 juin 2014, 11 décembre 2015, 30 mai 2018. Il a été modifié le 10 juin 2014, 31 mai 2021.
Cet article a été publié par L'Arche. Il a été publié sur ce blog le 20 décembre 2013, puis les 14 mars et 10 juin 2014, 11 décembre 2015, 30 mai 2018. Il a été modifié le 10 juin 2014, 31 mai 2021.
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