Edith Piaf, née Édith Giovanna Gassion (1915-1963) dans un Paname (Paris) populaire, a chanté dans le monde. Une interprète talentueuse, célèbre, de la chanson réaliste, Pygmalion, actrice, parolière, amoureuse, drôle, généreuse et cruelle... Elle a inspiré l'exposition Piaf à la BnF (Bibliothèque nationale de France) présentée à l’occasion du centenaire de la naissance d'Edith Piaf ainsi que de nombreux documentaires.
« Aznavour en concert. Paris 2015 », par Marc di Domenico
Brigitte Bardot
Georges Brassens (1921-1981)
Jacques Canetti. 50 ans de chansons. 50 ans de passion
Lemmy Constantine
« Je suis venu vous dire… Gainsbourg by Ginzburg » par Pierre-Henry Salfati
Le compositeur Norbert Glanzberg (1910-2001)
Joana chante Aznavour
« L’histoire d’Irène » par Damian Pettigrew
Luc Lazza, chanteur et comédien
Edith Piaf (1915-1963)
Paris en chansons
« Les chansons du Front populaire », par Yves Riou et Philippe Pouchain
« Chantons la Libération » par Philippe Pouchain et Yves Riou
« Aznavour en concert. Paris 2015 », par Marc di Domenico
Brigitte Bardot
Georges Brassens (1921-1981)
Jacques Canetti. 50 ans de chansons. 50 ans de passion
Lemmy Constantine
« Je suis venu vous dire… Gainsbourg by Ginzburg » par Pierre-Henry Salfati
Le compositeur Norbert Glanzberg (1910-2001)
Joana chante Aznavour
« L’histoire d’Irène » par Damian Pettigrew
Luc Lazza, chanteur et comédien
Edith Piaf (1915-1963)
Paris en chansons
« Les chansons du Front populaire », par Yves Riou et Philippe Pouchain
« Chantons la Libération » par Philippe Pouchain et Yves Riou

De la môme Piaf à Edith Piaf
Piaf est une enfant de Paname.


Le Paris de Piaf, ce sont les rues de la capitale arpentées lors de son enfance et de son adolescence en chanteuse des rues interprétant Vincent Scotto (Les mômes de la cloche) ou Eblinger (La java de Cézigue).
D’abord, devant le 72 rue de Belleville, où elle serait née, fille d'Annetta Maillard, chanteuse, et d'Alphonse Gassion, le quartier avec Ménilmontant d’une grande partie de son enfance.

Les salles de spectacles des Grands boulevards, « l’A.B.C, temple du music-hall parisien des années 1930-1940, où Piaf triomphe et s’impose définitivement comme la plus grande chanteuse de son époque » et l’Olympia dès la fin des années 1940.
Puis, le Versailles, à New York, où elle triomphe à la fin des années 1940 et berceau de son idylle avec Marcel Cerdan.
Enfin, le 67 bis Boulevard Lannes, lieu parisien de son dernier domicile où elle vit dès 1952.
Malgré « ses grandes tournées américaines et de l’évolution de son répertoire, cette origine populaire parisienne constituera un point d’ancrage fort et constant tout au long de sa carrière ».
Pygmalion, muse, cette interprète a su s’adjoindre s’entourer notamment des talentueux Marguerite Monnot (1903-1961), Michel Emer (1906-1984), Norbert Glanzberg, tous trois pianistes-compositeurs, Jean-Louis Jaubert des Compagnons de la chanson, Philippe-Gérard, l’accordéoniste Francis Lai et Georges Moustaki qui lui écrit avec Marguerite Monnot Milord (1959) et Charles Dumont dont elle crée Je ne regrette rien. Et a contribué au succès du jeune Yves Montand débutant.
Édith Piaf est "une grande travailleuse. Répertoire et interprétation : tout fait l’objet de longues séances de travail. Pour le répertoire, elle abandonne le style truculent des réalistes qu’elle pratiquait au début de sa carrière, elle s’essaie même à l’autodérision dans Pour qu’elle soit jolie ma chanson, refuse de se mettre à chanter les poètes qu’elle respecte trop, à l’exception cependant de Prévert. Piaf aime les mots simples, ceux de tous les jours, qui traduisent des états émotionnels intenses. Son répertoire est populaire au sens le plus universel. Elle écrit elle-même, fait travailler des auteurs. D’autres, connus ou anonymes, lui font des propositions, comme Henri Contet, Paul Misraki, Michel Rivgauche, Delécluse et Senlis… Elle privilégie avant tout dans son interprétation la diction, l’intelligibilité et la clarté des mots. Elle commande ensuite des musiques à ses compositeurs favoris, au premier rang desquels Marguerite Monnot et dans une moindre mesure Norbert Glanzberg, Henri Crolla, Louiguy, Gilbert Bécaud ou Charles Dumont. Une figure intéressante d’auteur-compositeur est Michel Emer. Avec lui, elle délaisse le rythme de la java pour adopter celui de la valse. Ses incursions, plutôt réussies, vers le blues et le jazz (Je t’ai dans la peau) ou le rock (L’Homme à la moto) ne la convainquent pas pour autant de changer radicalement son style. Elle se produit d’ailleurs toujours avec un accordéoniste et un pianiste mais ne dédaigne pas les orchestres avec sections de cuivres et de violons, ainsi que les chœurs".
La puissance de sa voix a été forgée "en plein air et a dû se projeter bien haut entre les immeubles, une voix de poitrine qu’elle lance face public avec une grande économie de gestes. Le visage pâle offert au public et les mains plaquées sur sa robe noire dessinent une silhouette qui deviendra mythique". Une interprétation où le moindre geste est pensé, intense.
Après 1945, "la carrière de Piaf prend une dimension nouvelle. Les grands titres de son répertoire datent de cette période : La Vie en rose, Hymne à l’amour… Elle devient une star internationale, fait de longs séjours aux États-Unis, se produisant notamment au Carnegie Hall. Son impresario Louis Barrier organise ses tours de chant et ses tournées. Sa popularité est immense. En France, elle noue un lien particulier avec Bruno Coquatrix, directeur de l’Olympia, et sauve d’ailleurs la salle de la faillite. Elle s’y produira pour la dernière fois en 1962 et chantera de nombreuses chanson de Charles Dumont.
"À l’époque des débuts de Piaf, les chansons étaient diffusées dans le public via des partitions imprimées, les « petits formats de chansons » vendus notamment au moment des prestations et qui permettaient à tout un chacun de se les approprier", de les entonner avec le chanteur des rues ainsi que le montre notamment le cinéaste René Clair. Dès les années 1930, ces supports imprimés affrontent la concurrence du disque et de la radio. "La rencontre de Piaf avec l’un et l’autre est simultanée ; elle a lieu très tôt, à l’automne 1935, et doit beaucoup à Jacques Canetti. Quelques semaines après sa prestation au Gerny’s, la « Môme Piaf » - du nom qui lui a été donné par Louis Leplée, le gérant du cabaret, est invitée à chanter sur Radio-Cité, dont Jacques Canetti est le directeur artistique, puis elle enregistre son premier disque chez Polydor, où il est producteur. Pour la maison de disques, elle apparaît vite comme l’artiste à mettre en avant, ainsi qu’en témoignent catalogues et affiches".
Avec Jean Sablon, Edith Piaf "est l’une des premières vedettes du disque, apprend à se servir du micro. Dans les cafés et les gares, l’autophone, ancêtre du juke-box, favorise la diffusion de ses chansons. Il en ira de même avec Columbia qui devient sa maison de disques en 1946, excepté un court passage chez Decca-Belgique en 1947 et 1948".
Après sa mort en 1963, ses disques continuent d'être achetés, et conquièrent des pays qui l'avaient ignorée : les Pays de l’Est, l'Asie… Avec "l’avènement du CD, les coffrets se multiplient et plusieurs intégrales sont publiées".
Edith Piaf a eu tôt conscience de l'importance des médias dans sa carrière. Les "ondes touchent aussi un large public. Édith Piaf participe à des émissions de la Radiodiffusion Française, la Radio-Luxembourg, la Radio suisse romande et la toute jeune Europe 1. Il s’agit aussi bien de retransmissions de concerts que d’émissions en studio où elle chante quelques titres. C’est au studio d’enregistrement de l’émission Music hall de Paris qu’elle rencontre pour la première fois Charles Aznavour. Dans la continuité des émissions de variétés radiophoniques, Piaf participe dès les débuts de la télévision à des émissions comme Télé-Paris ou La Joie de vivre d’Henri Spade, parfois jugées de mauvais goût et peu légitimes par les milieux cultivés. Elle répondra aussi à de grands intervieweurs comme Pierre Desgraupes ou Pierre Tchernia".
Pendant ses tournées aux États-Unis, Piaf est souvent invitée dans l’Ed Sullivan Show sur CBS, et "ce type d’émissions contribue à accroître sa célébrité, d’autant qu’à cette époque, radio comme télévision s’écoutent et se regardent collectivement aussi bien dans les cafés que chez soi avec la famille et les voisins"".
La presse enfin a accompagné la carrière de Piaf, qu’il s’agisse des centaines de chroniques qui ont rendu compte de ses prestations publiques ou cinématographiques, de la presse à sensation qui s’est faite l’écho plus ou moins fidèle de sa vie privée (Détective, France Dimanche, Ici Paris) ou de la presse magazine, la presse du coeur ou à grand tirage comme Paris Match. Peu à peu s’est construit un récit de sa vie en partie mythique, sans cesse amplifié par les nombreux sujets qui lui sont consacrés".
"L’image de la chanteuse a également attiré les photographes : les agences photos et les paparazzi l’ont captée dès l’affaire de l’assassinat de son protecteur, le patron de cabaret Louis Leplée, en 1936, et la poursuivront jusqu’à sa mort ; Piaf se prête au jeu de l’exhibition de sa vie privée et laisse même s’installer chez elle des reporters à demeure. Réputée assez peu photogénique, elle a cependant inspiré dans sa jeunesse de grands photographes comme Jean-Gabriel Séruzier, Alexander Bender ou Raymond Voinckel…"
« La robe de scène, elle est ne varietur. Je l’ai étrennée lors de mon premier passage à Bobino et, si elle a été refaite bien des fois, elle n’a pratiquement pas bougé. Je ne veux pas que mon apparence distraie le spectateur », a déclaré Piaf.
Édith Piaf est "une grande travailleuse. Répertoire et interprétation : tout fait l’objet de longues séances de travail. Pour le répertoire, elle abandonne le style truculent des réalistes qu’elle pratiquait au début de sa carrière, elle s’essaie même à l’autodérision dans Pour qu’elle soit jolie ma chanson, refuse de se mettre à chanter les poètes qu’elle respecte trop, à l’exception cependant de Prévert. Piaf aime les mots simples, ceux de tous les jours, qui traduisent des états émotionnels intenses. Son répertoire est populaire au sens le plus universel. Elle écrit elle-même, fait travailler des auteurs. D’autres, connus ou anonymes, lui font des propositions, comme Henri Contet, Paul Misraki, Michel Rivgauche, Delécluse et Senlis… Elle privilégie avant tout dans son interprétation la diction, l’intelligibilité et la clarté des mots. Elle commande ensuite des musiques à ses compositeurs favoris, au premier rang desquels Marguerite Monnot et dans une moindre mesure Norbert Glanzberg, Henri Crolla, Louiguy, Gilbert Bécaud ou Charles Dumont. Une figure intéressante d’auteur-compositeur est Michel Emer. Avec lui, elle délaisse le rythme de la java pour adopter celui de la valse. Ses incursions, plutôt réussies, vers le blues et le jazz (Je t’ai dans la peau) ou le rock (L’Homme à la moto) ne la convainquent pas pour autant de changer radicalement son style. Elle se produit d’ailleurs toujours avec un accordéoniste et un pianiste mais ne dédaigne pas les orchestres avec sections de cuivres et de violons, ainsi que les chœurs".
La puissance de sa voix a été forgée "en plein air et a dû se projeter bien haut entre les immeubles, une voix de poitrine qu’elle lance face public avec une grande économie de gestes. Le visage pâle offert au public et les mains plaquées sur sa robe noire dessinent une silhouette qui deviendra mythique". Une interprétation où le moindre geste est pensé, intense.

"À l’époque des débuts de Piaf, les chansons étaient diffusées dans le public via des partitions imprimées, les « petits formats de chansons » vendus notamment au moment des prestations et qui permettaient à tout un chacun de se les approprier", de les entonner avec le chanteur des rues ainsi que le montre notamment le cinéaste René Clair. Dès les années 1930, ces supports imprimés affrontent la concurrence du disque et de la radio. "La rencontre de Piaf avec l’un et l’autre est simultanée ; elle a lieu très tôt, à l’automne 1935, et doit beaucoup à Jacques Canetti. Quelques semaines après sa prestation au Gerny’s, la « Môme Piaf » - du nom qui lui a été donné par Louis Leplée, le gérant du cabaret, est invitée à chanter sur Radio-Cité, dont Jacques Canetti est le directeur artistique, puis elle enregistre son premier disque chez Polydor, où il est producteur. Pour la maison de disques, elle apparaît vite comme l’artiste à mettre en avant, ainsi qu’en témoignent catalogues et affiches".
Avec Jean Sablon, Edith Piaf "est l’une des premières vedettes du disque, apprend à se servir du micro. Dans les cafés et les gares, l’autophone, ancêtre du juke-box, favorise la diffusion de ses chansons. Il en ira de même avec Columbia qui devient sa maison de disques en 1946, excepté un court passage chez Decca-Belgique en 1947 et 1948".
Après sa mort en 1963, ses disques continuent d'être achetés, et conquièrent des pays qui l'avaient ignorée : les Pays de l’Est, l'Asie… Avec "l’avènement du CD, les coffrets se multiplient et plusieurs intégrales sont publiées".
Edith Piaf a eu tôt conscience de l'importance des médias dans sa carrière. Les "ondes touchent aussi un large public. Édith Piaf participe à des émissions de la Radiodiffusion Française, la Radio-Luxembourg, la Radio suisse romande et la toute jeune Europe 1. Il s’agit aussi bien de retransmissions de concerts que d’émissions en studio où elle chante quelques titres. C’est au studio d’enregistrement de l’émission Music hall de Paris qu’elle rencontre pour la première fois Charles Aznavour. Dans la continuité des émissions de variétés radiophoniques, Piaf participe dès les débuts de la télévision à des émissions comme Télé-Paris ou La Joie de vivre d’Henri Spade, parfois jugées de mauvais goût et peu légitimes par les milieux cultivés. Elle répondra aussi à de grands intervieweurs comme Pierre Desgraupes ou Pierre Tchernia".
Pendant ses tournées aux États-Unis, Piaf est souvent invitée dans l’Ed Sullivan Show sur CBS, et "ce type d’émissions contribue à accroître sa célébrité, d’autant qu’à cette époque, radio comme télévision s’écoutent et se regardent collectivement aussi bien dans les cafés que chez soi avec la famille et les voisins"".
La presse enfin a accompagné la carrière de Piaf, qu’il s’agisse des centaines de chroniques qui ont rendu compte de ses prestations publiques ou cinématographiques, de la presse à sensation qui s’est faite l’écho plus ou moins fidèle de sa vie privée (Détective, France Dimanche, Ici Paris) ou de la presse magazine, la presse du coeur ou à grand tirage comme Paris Match. Peu à peu s’est construit un récit de sa vie en partie mythique, sans cesse amplifié par les nombreux sujets qui lui sont consacrés".

« La robe de scène, elle est ne varietur. Je l’ai étrennée lors de mon premier passage à Bobino et, si elle a été refaite bien des fois, elle n’a pratiquement pas bougé. Je ne veux pas que mon apparence distraie le spectateur », a déclaré Piaf.
Hommages

En 2015, la BnF (Bibliothèque nationale de France) a présenté l'exposition PIAF à l’occasion de la naissance de cette artiste.
Elle montre "comment la fille de saltimbanques est devenue l’emblème du peuple, par quel miracle elle continue aujourd’hui encore à être portée par la foule de ses admirateurs, célèbres ou anonymes, comment une simple chanteuse réaliste a pu se métamorphoser en une artiste unique et adulée, comment, par ses chansons et ses amants, elle incarne toutes les couleurs de l’amour du plus tragique au plus joyeux, du plus soumis au plus décomplexé.


Elle " puise principalement dans les collections de la BnF, grenier encore trop méconnu de la culture populaire, et présente au public aussi bien des photographies, lettres, affiches, disques, enregistrements sonores et extraits de films, magazines, objets souvenirs tels que la célèbre petite robe noire. Ces documents sont complétés par des ressources provenant notamment de l’Institut national de l’Audiovisuel et de l’Association des amis d’Édith Piaf".

Le 9 novembre 2015, France 3 diffusa Edith Piaf, amoureuse, documentaire de Philippe Kohly : "Le 10 octobre 1963 disparaissait Edith Piaf. France 3 consacre un documentaire à cette grande amoureuse dans un film musical et sentimental de Philippe Kohly, qui raconte les liaisons tumultueuses de l'artiste. Ils sont une quinzaine d'hommes dont Raymond Asso, Paul Meurisse, Yves Montand, Marcel Cerdan, Georges Moustaki ou bien encore Théo Sarapo pour ne citer que les plus célèbres, à avoir traversé sa vie et à lui avoir inspiré ses plus beaux textes comme "L'hymne à l'amour", "C'est un monsieur très distingué "... Ce récit " tout images " mêlera photos, images d'archives, dont certaines colorisées, et la lecture des lettres qu'elle a envoyées toute sa vie. Ce sera le véritable roman d'une vie".


Arte diffusa le 1er mars 2019, dans la série "Tout est vrai (ou presque)" ((Fast) die ganze Wahrheit), "Edith Piaf" par Nicolas Rendu. "La série quotidienne qui raconte les personnalités avec des petits objets est de retour. Aujourd'hui : Edith Piaf. En tant que monument historique de Paris, elle peut rivaliser avec la tour Eiffel. Retour sur la vie plutôt sombre de la Môme."
Histoire diffusa les 10 et 20 février 2020 "Elles chantaient entre deux guerres" par Dominique Eloudy-Lenys. "Du crépuscule du 19ème siècle au sortir de la seconde guerre mondiale, la chanson réaliste a occupé une place inédite dans l’Histoire de la chanson française. Quelques hommes mais plus particulièrement des femmes, des chanteuses, ont marqué ces années d’une empreinte indéfectible et créé l’interprétation, la dramaturgie, la scénographie, et la mise en scène ! Elles s’appelaient Fréhel, Damia, Berthe Silva, Suzy Solidor et plus tard, Edith Piaf. Dans ce film, nous découvrons que, le récit de leurs chansons et l’histoire de leur vie, sont une seule et même chose. De nombreux intervenants dont Michel Field (journaliste, écrivain), Martin Penet (historien de la chanson), Dominique Misslin (éditeur de la musique), Francesco Rapazzani (écrivain et biographe de Damia), Joëlle-Andrée Deniot (sociologue de la chanson et de l'art, professeure émérite à l'Université de Nantes) ou encore Christophe Bourseiller (écrivain et homme de radio) racontent comment Edith Piaf, Fréhel, Damia, Nitta-Jo ou Berthe Silva, ont mêlé leurs vies aux chansons, pour toujours."
Histoire diffusa les 30 juin 2021 et 5 juillet 2021 "Piaf intime" par Valérie Exposito. "A l'occasion du cinquantième anniversaire de la disparition d'Edith Piaf, Stylia diffuse Piaf intime, un document exceptionnel de soixante-dix minutes signé Valérie Exposito, avec de nombreuses images inédites. "Quand on aime, on a tous les courages. Moi, ça m'a toujours aidée dans la vie. Même quand on est malheureux en amour, on est tout de même très heureux". Au rythme de ses chansons, à partir de films amateurs exceptionnels et émouvants, de photos et d'archives oubliées, d'interviews de ses proches, se dessine le portrait d'une femme dont le mythe n'a jamais cessé de grandir, celui d'une autre Piaf... À travers un destin plus incroyable qu'un roman, on découvre l'âme d'une artiste et le cœur d'une femme. Intime, intense, fragile et dévouée à son art jusqu'au sacrifice."
Arte diffusera le 22 août 2021 "Piaf, sans amour on n'est rien du tout" (Piaf: Ohne Liebe ist man nichts), documentaire de Marianne Lamour. "Portrait d’Édith Piaf l’éternelle. Aujourd'hui encore, elle reste l’incarnation de la chanson populaire et de la passion amoureuse, de la poésie douloureuse du pavé parisien."
"À ses débuts, c’est une fille malingre et peu apprêtée. Pourtant, tous sont foudroyés par ce qui se loge dans ce petit corps frêle : l’essence même de l’amour. Personne n’a incarné la chanson populaire comme Édith Piaf, née d'une mère chanteuse de beuglant, ces cafés-concerts qui fleurissaient dans les quartiers interlopes, et d'un père artiste de cirque. Dès les premières mesures, entonnées aux côtés de son géniteur qui la fait travailler dès ses 9 ans, ceux qui l’écoutent sont bouleversés. Dans chaque chanson, le public entend l’histoire de sa propre vie, de ses amours et de ses peines. Enchanteresse de l’âme, Piaf hurle l’amour. Son blues très personnel, sa grâce violente et sa voix déchirée rejoignent les expressions les plus universelles de la passion amoureuse. Portrait de cette immense interprète, disparue en 1963, à travers des images d’archives et de nombreux extraits de chansons."
"La môme" est un biopic réalisé par Olivier Dahan (2007) avec Marion Cotillard, Pascal Greggory, Sylvie Testud, Clotilde Courau, Jean-Paul Rouve, Gérard Depardieu. Le film a été un succès public et critique.
"Des vaches maigres au triomphe, le destin tragique de la chanteuse Édith Piaf. La prestation de Marion Cotillard et le biopic d’Olivier Dahan qui lui fait écrin ont été largement salués à travers le monde."
"Paris, 1918. Fille d’une chanteuse de beuglant minée par la pauvreté, la petite Édith Giovanna Gassion est enlevée par Louis, son père acrobate de cirque. Ce dernier la confie à sa grand-mère, qui tient une maison close à Bernay, en Normandie. D’une santé fragile, Édith grandit choyée par les femmes de la maisonnée, notamment par Titine. Mais après quelques années, Louis reprend Édith pour courir avec elle les cachets d'artiste".
"Elle a 15 ans lorsqu’elle le quitte pour retrouver Paris, où elle chante à son tour dans les rues. Repérée par Louis Leplée, un directeur de théâtre, Édith débute dans son cabaret sous le nom de "la môme Piaf". Les premiers pas d’une carrière, entachée par la maladie, les soucis d’argent, la toxicomanie et les deuils, qui va la mener à la célébrité jusqu’aux États-Unis."
"A peine reconnaissable du fait de son incroyable transformation physique, Marion Cotillard livre une performance époustouflante en se glissant, de la jeunesse au seuil de la mort, dans la peau d’Édith Piaf (1915-1963). Multirécompensée pour sa prestation, l’actrice est entourée d’une pléiade de partenaires, de Jean-Paul Rouve (son père) à Gérard Depardieu (Louis Leplée), d’Emmanuelle Seigner (Titine) à Sylvie Testud (Simone Berteaut), ou encore Laurent Olmedo et Jean-Pierre Martins".
"Empruntant le parti pris du réalisme – teinté de gouaille et parfois d’une pointe d’humour –, Olivier Dahan met en scène les petits bonheurs et les grands drames qui ont marqué la vie et la carrière de la chanteuse, au sein d’un biopic couvert de prix."
Meilleurs actrice (Marion Cotillard), maquillage, Oscars 2008 – Meilleurs actrice, musique, costumes, maquillage et coiffure, Bafta Awards 2008 – Meilleure actrice, Golden Globes 2008 – Meilleurs actrice, image, décors, costumes, son, César 2008
Dans le cadre de la collection documentaire "Les oubliés de l'histoire", Arte a diffusé "Théo Sarapo, dans l'ombre de Piaf" de Jacques Malaterre. "Une traversée haletante de l’histoire européenne du XXe siècle à travers des destins extraordinaires peu connus. "Fils d'émigrés grecs installés à Paris", né en 1936, "Theophánis Lamboukas a la passion du chant. Au début des années 1960, démobilisé d'Algérie, il passe ses soirées à Saint-Germain-des-Prés, où un ami lui fait rencontrer Édith Piaf…"
Le 9 octobre 1962, à la mairie du XVIe arrondissement de Paris, Théo Sarapo et Édith Piaf, malade, se marient civilement, puis religieusement à l'église orthodoxe grecque. Le couple interprète quelques chansons ensemble, dont À quoi ça sert l'amour, de Michel Emer. Au cap Ferrat, puis à Grasse, Théo Sarapo soigne Edith Piaf qui décède le 10 octobre 1963.
Après avoir observé une période de deuil, Théo Sarapo reprend sa carrière d'artiste afin de payer les dettes d'Édith Piaf et déclare en octobre 1969 à Paris-Presse, L'Intransigeant (11 octobre 1969) :
« Le monde a cru que j'étais devenu immensément riche. Je voudrais m'expliquer là-dessus une bonne fois pour toutes. (...) À la mort d'Édith, il lui restait très peu d'argent. Elle gagnait évidemment beaucoup, mais tout a été dilapidé dans les frais de train de maison, dans les frais de clinique, les frais de maladie, frais de médecins, et, moi, je me suis retrouvé un an après avec une quarantaine de millions d'impôts à payer. (...) Sur les disques, je ne touche rien, parce que les royalties sont considérées comme un salaire ; or, on ne verse pas un salaire à un héritier. Il reste donc uniquement les droits d'auteur. »
Compagnon de la speakerine et chanteuse Jacqueline Huet, il meurt lors d'un accident de voiture le 28 août 1970, en Haute-Vienne. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise aux côtés d'Édith Piaf.
France, 2016, 20x26mn
Collection documentaire créée par Jacques Malaterre
Coauteurs : Jacques Malaterre et Jean-Yves Le Naour - Réalisation : Jacques Malaterre
Coproduction : ARTE France, Les Films du Tambour de Soie, Sara M
Disponible sur arte.tv du 13/11/2020 au 18/01/2021
France/Royaume-Uni/République tchèque, 2007, 2 h 12mn
Production : Légende Film, TF1 Films Productions, TF1 International, Okko Productions, Songbird Pictures
Scénario : Olivier Dahan, Isabelle Sobelman
Avec : Marion Cotillard, Pascal Greggory, Sylvie Testud, Clotilde Courau, Jean-Paul Rouve, Gérard Depardieu, Jean-Pierre Martins, Emmanuelle Seigner, Catherine Allégret
Sur Arte les 22 août 2021 à 20 h 55, 24 août 2021 à 13 h 40, 30 août 2021 à 13 h 35
Visuels :
© TF1 International
© ARD Degeto Film/Telepool/Legende/TF1 International/Songbird Pictures Limited
"Piaf, sans amour on n'est rien du tout" de Marianne Lamourde
France, 2003, 1 h
Coproduction : ARTE France, Île Productions, France 5
Sur Arte les 3 janvier 2004, 22 août 2021 à 23 h 10, 30 août 2021 à 15 h 50
Disponible sur arte.tv du 15/08/2021 au 19/11/2021
Arte diffusera les 22 août, 2 et 8 septembre 2021 "Piaf : le concert idéal" (Piaf - Das ideale Konzert) de Michel Poulain. "À l'occasion du centenaire de la naissance de la Môme, ARTE diffusa ses plus grands succès dans des versions rares. Le 19 décembre 1915, dans le quartier de Belleville, à Paris, naissait Édith Giovanna Gassion, la future Édith Piaf. "Elle chante ici ses plus belles chansons de la période 1952-1962 : "La foule", "L’accordéoniste", "Je me souviens d’une chanson", "L’hymne à l’amour", "La vie en rose" (deux titres dont nous entendons également un extrait en anglais), "Sale petit brouillard", "Milord", "Faut pas qu’il se figure", "L’homme à la moto", "Mon Dieu", "La goualante du pauvre Jean", "Non, je ne regrette rien", "Bravo pour le clown"… Grâce à un judicieux montage, Édith Piaf fait elle-même le lien entre chaque chanson".
"Piaf : le concert idéal" de Michel Poulain
France, 2003, 43 mn
Coproduction : ARTE France, Île Productions, INA Entreprise
Sur Arte les 4 janvier 2004, 22 août 2021 à 19 h, 2 septembre 2021 à 5 h et 8 septembre 2021 à 5 h 00
Disponible du 15/08/2021 au 19/11/2021
"Elles chantaient entre deux guerres" par Dominique Eloudy-Lenys
France, 2016
Produit par ADL TV et Histoire
Sur Histoire les 29 janvier 2020 à 11 h 30, 10 février 2020 à 10 h 50, 20 février 2020 à 10 h
"Piaf intime" par Valérie Exposito
France, 2013
Produit par Imagine, la Direction de l'Information, TF1 et INA
Sur Histoire les 26 janvier 2020 à 12 h 15, 7 février 2020 à 14 h 45 et 19 février 2020 à 13 h 15, 30 juin 2021 à 11 h 30 et 5 juillet 2021 à 10 h 50
France, 2014, 4 min
Sur Arte le 1er mars 2019 à 20 h 53
Du 14 avril 2015 au 23 août 2015
A la BnF
François-Mitterrand / Galerie 2
Quai François-Mauriac
75706 Paris Cedex 13
Tél. : 33(0)1 53 79 59 59
Du mardi au samedi de 10 h à 19 h. Dimanche de 13 h à 19 h. Sauf lundi et jours fériés
Visuels :
Affiche
Édith Piaf sur la scène de l’Olympia à Paris, 1959
© Georges Dudognon / adoc-photos
Affiche de Gaston Girbal : Édith Piaf
disques Columbia. 1951
D.R
BnF, Estampes et photographie
Achille Zavatta et Édith Piaf lors de la tournée du Super Circus, 1954
Photographie
Journal L’Aurore, D.R.
BnF, Estampes et photographie
Miss Edith, phénomène vocal
Photographie anonyme
BnF, Estampes et photographie
La môme Piaf, supplément au catalogue
Polydor N° 88 Brunswick
Polydor, février 1936
BnF, Audiovisuel
Édith Piaf et Bruno Coquatrix
© Frank Horvat
BnF, Estampes et photographie
Ordre de passage des chansons autographe d’Édith Piaf
« 1ère partie » et « 2ème partie », sur papier cahier, à l’encre noire. 1963 BnF, Arts du spectacle
Édith Piaf et son premier accordéoniste, Juel
PhotoStarpress, D.R.
BnF, Estampes et photographie
Raymond Voinquel
Edith Piaf, 1947
© Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine,
Dist. RMN-Grand Palais/Raymond Voinquel
Lettre de Jean Cocteau adressée à Edith Piaf,
9 août 1960
© ADAGP, Paris 2015, « Avec l’aimable autorisation de M. Pierre Bergé, président du Comité Jean Cocteau »
BnF, Arts du spectacle
Édith Piaf dans Si Versailles m’était conté, film de Sacha Guitry
Photographie de Jean Klissak
BnF, Arts du spectacle
Affiche du film Paris chante toujours
BnF, Arts du spectacle
Édith Piaf dans une rue de Paris
Photographie parue dans Voila
© Voila, 1939, D.R.
BnF, Estampes et photographie
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Cet article a été publié par Actualité juive. Il a été publié sur ce blog les 23 septembre 2013, 17 août et 9 novembre 2015, 5 septembre 2017, 2 mars 2019, 5 février 2020, 28 juin 2021.
Peut-on acheter quelque part un DVD du documentaire Piaf amoureuse de Philipe Kohly. Merci à vous
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