« Portraiture
est un mot que j’ai commencé à détester. C’est une étiquette qui se veut
plaisante ou flatteuse. En fait, c’est une expression trop générale. Le
portrait a - j’essaie de trouver le mot approprié - une connotation spécifique,
ce n’est pas un mot tout-à-fait casher. Ce qui est ridicule, considérant que, tout
au long de l’histoire, pas seulement dans la photographie, certains des plus
grands artistes ont fait du portrait. Le problème est que beaucoup de
photographes, et également des peintres, ont réalisé des portraits dans le but
de flatter et de gagner de l’argent », observait Arnold Newman.
Et de poursuivre :
« Est-ce que je flatte ? A partir du moment où j’ai travaillé avec Life ou d’autres magazines, je n’ai jamais
retouché les hommes, et à de rares occasions, l’ai-je fait légèrement pour les
femmes. L’une d’entre elles était Marlene Dietrich, parce que la lumière était
peu flatteuse. Mais les présidents, les sénateurs, les chevaliers d’industrie
n’ont pas été retouchés. Je n’ai pas eu à les retoucher parce que je crois en
la réalité. Mais j’ai de la compassion pour mes sujets. Ces
« grands », le public les a acceptés comme tels pour la simple raison
qu’ils paraissaient dans Life ou
d’autres magazines. Quelle vanité ! »
Un « maitre du
portrait »
Ses parents, Isador et Freda Newman, travaillent dans la
confection.
En 1920, ruinée par la Première Guerre mondiale, la famille
Newman déménage à Atlantic City (New Jersey).
Les parents gèrent des hôtels en hiver à Miam Beach.
Vient la crise économique.
En raison de difficultés financières familiales, Arnold
Newman arrête ses études universitaires de peinture pour débuter comme
photographe dans des studios de portraits à la chaine à Philadelphie, Baltimore
et West Palm Beach. Parallèlement, il se consacre à des travaux photographiques
abstraites et documentaires.
En 1939, il devient directeur d’un studio en Floride.
Puis il ouvre son studio à Miami Beach. Il est influencé
par les photographes documentaristes - Ben Shahn, Dorothea Lange, Walter Evans
- du programme de la Farm Security Administration (FSA) qui charge des artistes
de témoigner de la crise dans les zones rurales.
Les premières photographies exposées au Patrimoine
photographique-Hôtel de Sully (2002) montrent l’écart entre un pauvre
enfant noir et le mode de vie vanté par les panneaux publicitaires qui
l’entourent (West Palm Beach, Floride, 1940-1941).
Arnold Newman s’établit à New York où il est découvert par
l’historien de la photographie Beaumont Newhall, du musée d’Art moderne, et par
le rédacteur de Camera Work et
galeriste Alfred Stieglitz.
Il expose alors ses œuvres dans la célèbre A.D. Gallery,
puis lors de son exposition individuelle
Artists Look Like This au Musée d’Art moderne de Philadelphie
(1946). Et collabore à Fortune, Life
- sa première commande est le portrait du sombre Eugene O’Neill -, Look, Harper’s Bazaar, Esquire, Travel and Leisure, The New Yorker,
Life, Holiday, Look, Vanity Fair, Scientific American...
En 1946, il ouvre son studio à New York, puis adhère à l’American Society of Magazine Photographers
(ASMP).
Pour le portrait de
Igor Stravinsky (1946), la planche-contact montre les clichés successifs et
le recadrage de Arnold Newman qui élimine les lignes inutiles pour retenir
l’épure : le musicien excentré à gauche, accoudé à un piano à queue omniprésent
et dont les courbes s’opposent aux lignes rectilignes, séparant deux espaces en
différents gris. D’abord refusée par Alexey Brodovitch, directeur artistique de
Harper’s Bazaar, cette photo au
concept novateur devient le portrait du compositeur.
En 1949, Arnold Newman épouse Augusta Rubenstein, qui aide
la Haganah et qui lui présentera Teddy Kollek.
Il photographie tous les présidents américains depuis un
demi-siècle.
En 1954, avec sa femme et leur deux fils, il parcourt
l’Europe où il effectue des reportages sur les politiciens et les artistes,
guidé par son grand souci du graphisme patent dans ses photos très structurées.
il est nommé en 1965 conseiller au département
photographique du Musée d’Israël (Jérusalem)
En 2002, ses
collages, dont celui qui accentue la vieillesse de Henry Miller (1976), étaient
aussi montrés dans cette exposition parisienne présentée ensuite au Musée d’Art
Moderne Louisiana (Danemark).
Honoré de hautes distinctions, Arnold Newman a enseigné et
est nommé en 1965 conseiller au département photographique du musée d’Israël
(Jérusalem). De nombreux livres et expositions célèbrent son talent.
« Ses images
sont très construites, mises en scène. Ce n’est pas un fond blanc, comme chez
Richard Avedon ou Penn. On sent l’homme dans son environnement. On voit ce
qu’il fait et son décor qui exprime ses préoccupations et son activité »,
commente un de ses confrères, le photographe humaniste Willy Ronis.
Mais nul pléonasme dans ces photos qui procèdent souvent
par analogies, et fonctionnent parfois comme des devinettes. C’est presque une
Comédie humaine de célébrités seules, dans leur décor familier : atelier,
bureau, domicile, etc. Le fond uni est rare.
Arnold Newman révèle l’essence d’un être humain en le
saisissant, seul, dans son environnement. John F. Kennedy agrandi par
l’architecture du Sénat (1953). Marilyn Monroe méconnaissable de tristesse
(1962). Picasso au regard si intense (1954). Otto Frank pensif dans sa maison à
Amsterdam (1960). Marc Chagall intégré dans sa peinture (1942). Debout sur une
poutre métallique rouge, sur un fond de gratte-ciels, l’urbaniste Robert Moses,
plein d’allant (1959). Ben Gourion, sage dubitatif (1967). Yul Brynner, élégant,
fumant cigare, et faisant penser à un mafieux (1968). Leonard Bernstein
songeur, baguette posée sur des partitions rappelant les sièges vides de
l’orchestre et du public en arrière-plan (1968). L’éditrice de mode, Diana
Vreeland, fière et un peu ridicule en caftan rayé, dans un salon assorti et
décoré de tortues et escargots (1974). Le peintre Edward Hopper dans son
atelier, fixant du regard un espace hors cadre (1941). Paul Auster dans son
modeste bureau, éclairé de lampes au plafond et doté d’une machine à écrire
(1993). Alors qu’allongé, Woody Allen rédige au stylo sur un bloc notes (1996).
Une touche d’humour : l’architecte Louis Kahn assis, en smoking, près
d’une statue dans la même position (1964)...
En 1963, Arnold Newman photographie l’ancien collaborateur
des nazis, l’industriel Alfried Krupp en « machiavélique maître du
monde » (1963). « Pendant le
Troisième Reich, Krupp avait traité les ouvriers comme des forçats. Quand ils
devenaient trop faibles pour travailler, parce que sous-alimentés, il les
renvoyait. Il bénéficiait d’un approvisionnement sans fin en esclaves ».
Au début réfractaire, Arnold Newman accepte la commande, affronte l’hostilité
des directeurs de l’importante usine Krupp à Essen et portraiture Alfried Krupp
en être diabolique. Plus tard, il repère dans l’appartement de Diana Vreeland
une photographie de « Krupp, une
personne qui a envoyé des milliers et des milliers de personnes à la mort, a
abusé des forçats, a été déclaré criminel de guerre. Sur la photo, la dédicace
disait : « A ma Diana, à mon amie Diana » ou quelque chose comme cela - « Avec Amour, Alfried ». En d’autres termes, il pouvait
avoir été un meurtrier et un criminel de guerre, mais il était célèbre et très
riche, et était ainsi accepté dans ce milieu », constatait Arnold
Newman.
En 2013, Les Sheldon Art Galleries ont présenté Arnold Newman: Luminaries of the Twentieth Century in Art, Politics and Culture. Le musée de la photographie de La Haye (Pays-Bas), puis le Harry Ransom Center(Austin, Etats-Unis) ont montré Arnold Newman (1918-2006, Masterclass.
Le Harry Ransom Center de l'University of Texas at Austin a présenté l'exposition Arnold Newman: Masterclass.
Dans le cadre du Mois de la photo à Paris 2014, les Douches La galerie présenta l'exposition collective Autoportraits, avec notamment une photographie d'Arnold Newman (1918-2006).
"En retournant son objectif sur sa personne le photographe bouleverse ses codes, il peut dès lors voir son appareil comme un pistolet et la prise de vue comme un défi. Avec une quarantaine de tirages modernes et contemporains, l'exposition explore la photogénie intense de cet instant de vérité. Berenice Abbott, Val Telberg privilégient une démarche expérimentale du medium photographique. Lucien Hervé, Arnold Newman, Vivian Maier, Sabine Weiss, Erwin Blumenfeld, s’approprient le miroir déjà si présent dans l’autoportrait pictural. À partir de son patronyme familial, Ezra Nahmad compose une autobiographie. Choi, Arno Minkkinen, Wols étudient les possibilités expressives de leurs corps et de leurs visages. Pour Rodolf Hervé, atteint d’une maladie, l’autoportrait est catalyseur de tensions extrêmes. Kourtney Roy, unique héroïne de ses mirages intimes, considère la photographie comme un jeu de rôles. Dan Leung construit un tableau photographique où, isolé au milieu des tours de Hong Kong, il évoque l'identité chinoise et interroge la place de l’homme dans la ville. Brassaï dans une fumerie d’opium en 1931, Louis Faurer à New York en 1947, Raymond Depardon sur son scooter à Paris en 1959 ou encore Jean-Christophe Béchet sur les pas de Robert Franck en 2009, utilisent les ressources de la mise en scène dans des registres divers. Virtuosité, humour, introspection, l'autoportrait est toujours le témoignage d'un état intérieur comme le montrent si bien les images d'Hervé Guibert".
Arnold Newman: Masterclass
Le Boca Museum of Art présenta l'exposition Arnold Newman: Masterclass. "Over the course of nearly seven decades, Arnold Newman (1918–2006) created iconographic portraits of some of the most influential innovators, celebrities, and cultural figures of the twentieth century".
"The first major exhibition of the photographer's work since his death, Arnold Newman: Masterclass, examines the evolution of his singular vision, from the informal portraits, cityscapes, documentary images, and design studies of his early career to the "environmental portraiture" style for which he would become famous. Through more than 200 of his well-known photographs of famous sitters, including JFK, Pablo Picasso, Andy Warhol, Truman Capote, Marc Chagall, Igor Stravinsky, and Marilyn Monroe, along with manuscripts, correspondence, business records, and magazine tear sheets, Masterclass invites the viewers to explore the life, career, and art of this important and prolific master of the photographic image".
Arnold Newman: One Hundred
"He has been an important contributor of portraits, still-lives and photographic essays in such publications as Life, Holiday, Look, Vanity Fair, Scientific American, Town and Country, Esquire, Travel and Leisure, Harper’s Bazaar, The New Yorker and others."
Le Boca Museum of Art présenta l'exposition Arnold Newman: Masterclass. "Over the course of nearly seven decades, Arnold Newman (1918–2006) created iconographic portraits of some of the most influential innovators, celebrities, and cultural figures of the twentieth century".
"The first major exhibition of the photographer's work since his death, Arnold Newman: Masterclass, examines the evolution of his singular vision, from the informal portraits, cityscapes, documentary images, and design studies of his early career to the "environmental portraiture" style for which he would become famous. Through more than 200 of his well-known photographs of famous sitters, including JFK, Pablo Picasso, Andy Warhol, Truman Capote, Marc Chagall, Igor Stravinsky, and Marilyn Monroe, along with manuscripts, correspondence, business records, and magazine tear sheets, Masterclass invites the viewers to explore the life, career, and art of this important and prolific master of the photographic image".
Arnold Newman: One Hundred
La Howard Greenberg Gallery présente l'exposition Arnold Newman: One Hundred. Photographs by Arnold Newman, one of the most influential portraitists of the 20th century, will be on view at Howard Greenberg Gallery from May 10 through June 30, 2018".
"Celebrating the centennial of Newman’s birth, the exhibition of 45 works from the 1930s through the 1990s will present the finest, most nuanced prints yet to be seen in one show, including striking portraits of artists Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, David Hockney, Isamu Noguchi, and Georgia O'Keeffe. An upcoming book, Arnold Newman: One Hundred, will be published this year by Radius Books. Many of the prints in the exhibition are being shown for the first time. An opening reception will be held on Thursday, May 10, from 6-8 p.m."
Newman "is generally acknowledged as the pioneer of the environmental portrait. He spent time exploring the essence of his subjects, finding the best environment to express who they were, and integrating them with their work into compositions that referenced the work. He structured his own visual language, setting up photographs with jaunty geometric grace and inventing visual elements where none existed thus adding complexity and depth to his portraits. His sense of tension, rhythm, and balance, guides the eye through his command of composition."
"The exhibition will also present early work – collages, still lifes, and graphic images – made in the ‘40s and ‘50s, that show the development of the formality of structure that became his signature. He mastered the abstract arrangement of lines and shapes, light and dark, space and volume – all in service of a purely visual moment and culminating in iconic portraits."
“Arnold Newman conceived a new vocabulary for photographic portraiture,” writes Gregory Heisler, Professor of Photography, Syracuse University, in the introduction to the book Arnold Newman: One Hundred. “It is difficult today to truly appreciate the magnitude of his breakthrough. Before Arnold’s arrival, the photographic portrait was generally a box with somebody in the center. Arnold used what was around him to create visually complex, spatially intriguing portraits that had a psychological dimension. He didn’t just show the environment, he actively employed it for its narrative power.”
"Arnold Newman (1918-2006) was born in New York City. He began his career in photography in 1938 working at chain portrait studios in Philadelphia, Baltimore, and West Palm Beach, and immediately began working in abstract and documentary photography on his own. In June of 1941, Beaumont Newhall of the Museum of Modern Art, New York, and Alfred Stieglitz “discovered” him, and he was given an exhibition with at the A.D. Gallery in September. In 1945 his Philadelphia Museum of Art one-man show, Artists Look Like This, attracted nationwide attention. Newman’s new approach to portraiture began its influence through key publications in America and abroad. Exhibitions and purchases of his work by major museums quickly followed."
"He authored many books, including Bravo Stravinsky, 1967; One Mind’s Eye: The Portraits and Other Photographs of Arnold Newman, 1974; Faces USA, 1978; Arnold Newman: Five Decades, 1986; Arnold Newman’s Americans, 1992; Arnold Newman, in Japanese and Korean, 1992; Arnold Newman-Selected Photographs, 1999; Arnold Newman, Taschen Publishers, in English, German and French, 2000; Arnold Newman: The Early Work, Steidl publishers, 2008"
"Celebrating Newman’s 50th year in photography, the exhibition Five Decades originated and was first shown at the Museum of Photographic Arts, San Diego, in 1986, and continued on to the Art Institute of Chicago; the Minneapolis Institute of the Arts; the Massachusetts Institute of Technology Museum, Cambridge, MA; the Norton Gallery and School of Art, West Palm Beach, Fla.; the New York Historical Society, New York, the Modern Art Museum of Fort Worth; and the Cincinnati Art Museum. The European tour opened in Amsterdam, in September 1989, and continued on to the Joan Miro Foundation Museum, Barcelona, Spain; the Frankfurter Kunstverein, Frankfurt, Germany; the Musee de l’Elysee, Lausanne, Switzerland, and the Museum of Modern Art, Oxford, England, culminating in Tokyo and Osaka in 1993".
"Five major museum retrospectives celebrated Newman’s sixty-year career in photography; the International Center of Photography, New York City, in March 1999; the Minneapolis Institute of Art, 2000; the Corcoran Gallery, Washington, D.C., 2000 (Arnold Newman: Breaking Ground); and Arnold Newman sponsored by the French Ministry of Culture at the L’Hotel de Sully, Paris, France, 2002. His work continues to be exhibited extensively in museums and galleries in the United States and abroad."
Arnold Newman, Un maître du portrait. Textes anglais/français de
Pierre Borhan et Lars Schwander. Le Louisiana Museum et Patrimoine
photographique, 2002. 48 pages
Quelques
repères biographiques
(Source : Le Patrimoine photographique)
1918
Naît
le 3 mars à New York
1919-1940
Après
une enfance à Atlantic City, il passe son baccalauréat à Miami Beach et obtient
une bourse pour étudier les arts à l’Université de Miami (Coral Gables,
Floride).
En
raison de difficultés financières familiales, il commence à travailler dans un
studio de portraits à Philadelphie, puis à Baltimore et Allentown.
En
décembre 1939, il devient directeur d’un studio à West Palm Beach (Floride)
1941-1945
« Découvert »
et encouragé par Beaumont Newhall et Alfred Stieglitz, expose avec Ben Rose à
l’A.D. Gallery.
Ouvre
son propre studio à Miami Beach
1945-1946
Exposition
individuelle : Artists Look Like
This (A quoi ressemblent les artistes)
au musée d’Art moderne de Philadelphie.
S’établit
à New York. Commandes de Harper’s Bazaar,
Fortune, Life - sa première couverture date du 25 août 1947 - et autres
magazines
1948
Effectue
des travaux publicitaires. S’installe au 39 West 67th Street
1949
Le 6
mars, il épouse Augusta Rubenstein.
Ses
portraits pour Portfolio marquent le
début d’une association de plus d’un demi-siècle avec Frank Zachary, qui
continuera plus tard chez Holiday, Travel
& Leisure, Town and Country
1950-1953
Naissance
de ses fils, Eric Allan (1950) et David Saul (1952).
Pour
Life : Qu’achètent les musées
américains ? et photographie les candidats à la présidence (1952)
Exposition au Camera Club, New York (1951)
Installe son studio au 33 West 67th Street .
Reçoit le prix de la Photokina (Cologne)
Le Sénat américain pour Holiday, reportage qui inclut ses premières
photographies de J.F. Kennedy, L.B. Johnson et R. Nixon
1954-1959
Parcourt
l’Europe avec sa famille pour Holiday,
Life, etc. Reportage sur le Parlement
anglais, les clans écossais, les leaders politiques allemands, le British
Museum, le général de Gaulle et certains artistes, dont Picasso et Giacometti
(1954). Reportage en France pour Holiday. Portraits de Braque, Dubuffet
et Picasso (1956)
Reportage
American Arts and Skills (Arts et
artisanat américains) pour Life.
Exposition à la Limelight Gallery (New York)
Reçoit
le prix du photojournalisme (Université de Miami) et récompensé pour le
« Meilleur rapport annuel, toutes entreprises confondues » de la Ford
Motor Company (1957). Reportages en Angleterre, France et au Vatican (1957).
Voyage
en Afrique pour Holiday.
Début
de sa collaboration avec le magazine Look
(1959)
1960-1969
Reportage
Cape Cod Artists pour Horizon
Voyages
en Italie, Allemagne, Espagne, Suisse, France, Grande-Bretagne, Canada,
Mexique, Israël, Japon.
Reçoit
le prix Newhouse (Université de Syracuse), ainsi que celui des beaux-arts,
musée de Philadelphie (1961)
Chargé
de la plus grande partie du livre-anniversaire de la Smithsonian Institution
(1965). Nommé conseiller au département photographique du musée d’Israël à
Jérusalem
Campagne
publicitaire d’iBM (1066). Utilisation grandissante d’appareils 35 mm
Publication
de Bravo Stravinsky (1967)
Commence
à enseigner à la Cooper Union, New York (1968)
1970-1979
Premiers
contrats avec Travel and Leisure
Expérience
de découpage
Nombreux
voyages en Europe, en Israël et sur le continent américain
Signe avec la Light Gallery , New York .
Exposition individuelle Photographs from
Three Decades à la George Eastman
House
Publication
de One Mind’s Eyes (1974) et de Art Dealers Essay (A propos des marchands
d’art) en 1975
Participe
à des workshops dans le Maine (1976) qu’il poursuivra jusqu'à ce jour
Publication
et exposition de The Great British (1979)
1980-1986
Première
participation aux Rencontres internationales de la photographie, Arles,
renouvelée en 1982 et 1985
Invité
en Australie pour des expositions et conférences (1981)
Voyage
au Mexique, en Suède, en Norvège, au Danemark, en Egypte, en Israël et en
France. Commence une série de rapports annuels pour « The Commonwealth
Fund » (1982-1985)
Workshop
et exposition en Finlande. Le musée des Arts photographiques de San Diego
organise l’exposition et le livre Arnold
Newman, Five Decades (1986)
1987-1998
Exposition
au musée d’Art moderne de Caracas, Venezuela (1989), en Australie et à Budapest
(1990)
Director’s Visitors à l’Institute for Advanced Study de Princeton (1991)
Publication
de Arnold Newman’s American (Les Américans d’Arnold Newman) et
exposition au National Portrait Museum, Washington D.C. (1992)
Exposition
Newman’s Gift (Le don de Newman) à la George Eastman House (1994)
Emission
CBS sur Arnold Newman (1996)
Reçoit
le Honor Award du ASMP d’Orlando, Floride
1999
Célèbre
avec sa famille et ses amis son cinquantième anniversaire de mariage avec
Augusta qui coïncide avec le vernissage de l’exposition Newman’s Gift : 60 Years of Photography, à l’International
Center of Photography, New York.
Achève son livre Alfred Newman (Ed. Taschen)
Photographie
le président Bill Clinton
Rétrospective
au Patrimoine photographique (Paris)
2006
Décède
le 6 juin à New York.
Du 10 mai au 30 juin 2018
A la Howard Greenberg Gallery
41 East 57th Street
Suite 1406
New York, NY 10022
T. 212.334.0010
Du mardi au samedi de 10 h à 18 h
Du 10 mai au 30 juin 2018
A la Howard Greenberg Gallery
41 East 57th Street
Suite 1406
New York, NY 10022
T. 212.334.0010
Du mardi au samedi de 10 h à 18 h
Du 21 avril 21 au 3 juillet 2016
Au Boca Raton Museum of Art
501 Plaza Real, Boca Raton, FL 33432
In Mizner Park
T: 561.392.2500
Mardi, mercredi et vendredi de 10 h à 17 h, jeudi de 10 h à 20 h, samedi et dimanche de 12 h à 17 h
Du 7 novembre 2014 au 10 janvier 2015
Au Boca Raton Museum of Art
501 Plaza Real, Boca Raton, FL 33432
In Mizner Park
T: 561.392.2500
Mardi, mercredi et vendredi de 10 h à 17 h, jeudi de 10 h à 20 h, samedi et dimanche de 12 h à 17 h
Du 7 novembre 2014 au 10 janvier 2015
5, rue Legouvé. 75010 PARIS
Tél. : +33 (0)1 78 94 03 00
Du mercredi au samedi de 14 à 19 heures. Lundi et mardi sur rendez-vous.
Vernissage le 6 novembre 2014, de 18 h à 21 h
Jusqu'au 12 mai 2013
The University of Texas at Austin
300 West 21st Street. Austin, Texas
Tel. : 512.471.8944
Jusqu’au 13 janvier
2013
Stadhouderslaan 43. 2517 HV Den Haag.
Tél. : 31
(0)70 - 33 811 44
Du mardi au dimanche de 12 h à 18 h.
Jusqu’au 19 janvier
2013
Sheldon Concert Hall,
3648 Washington Boulevard. Saint Louis,
MO 63108
Tél. : 314.533.9900
Mardi de 12 h à 17 h. Du mercredi au
vendredi de 10 h à 14 h. Samedi de 10 h à 14 h.
Du 12 février au 12 mai
2013
The University of Texas at Austin
300 West 21st Street .
Austin , Texas 78712 (USA )
Tél.: 512-471-8944
Mardi, mercredi et vendredi
de 10 h à 17 h. Jeudi de 10 h à 19h. Samedi et dimanche de 12 h à 17 h
Visuels :
Arnold Newman
Self Portrait, Season's Greetings, West Palm Beach, FL, 1940
Tirage gélatino-argentique, c.1990, signé
Arnold Newman
Self Portrait, Season's Greetings, West Palm Beach, FL, 1940
Tirage gélatino-argentique, c.1990, signé
25,4 x 20 cm
Arnold Newman, Georgia O'Keeffe, Painter, Ghost Ranch, New Mexico (detail), 1968. Gelatin silver print, 12 ¾ x 8 inches, Acquired 1993. Gift of Mr. and Mrs. Arthur Steinman.
Carton d'invitation
Studio Lights, Florida, 1944
Gelatin silver print; printed c.1944
5 7/8 x 7 3/8 inches
Jean Dubuffet, 1956
Gelatin silver print; printed c.1956
9 5/8 x 7 3/4 inches
Max Ernst, New York, 1942
Gelatin silver print; printed c.1942
9 3/4 x 7 1/2 inches
Railroad Sign, West Palm Beach, FL, 1941
Gelatin silver print; printed c.1941
6 1/4 x 8 3/4 inches
Two Men Against Wall with Ladders, Allentown, 1939
Gelatin silver print; printed later
6 3/4 x 10 inches
Helen Levitt, 1944
Gelatin silver print; printed c.1944
7 5/8 x 9 5/8 inches
Man on Church Porch, West Palm Beach, FL, 1941
Gelatin silver print; printed 1950s
7 3/4 x 8 1/2 inches
Jackson Pollock, 1949
Gelatin silver print; printed c.1954
9 5/8 x 7 5/8 inches
Max Ernst, New York, 1942
Gelatin silver print; printed c.1942
9 3/4 x 7 1/2 inches
Clapboard House, West Palm Beach, FL, 1940
Gelatin silver print; printed c.1940
8 5/8 x 4 3/8 inches
Arnold Newman, Georgia O'Keeffe, Painter, Ghost Ranch, New Mexico (detail), 1968. Gelatin silver print, 12 ¾ x 8 inches, Acquired 1993. Gift of Mr. and Mrs. Arthur Steinman.
Carton d'invitation
Studio Lights, Florida, 1944
Gelatin silver print; printed c.1944
5 7/8 x 7 3/8 inches
Jean Dubuffet, 1956
Gelatin silver print; printed c.1956
9 5/8 x 7 3/4 inches
Max Ernst, New York, 1942
Gelatin silver print; printed c.1942
9 3/4 x 7 1/2 inches
Railroad Sign, West Palm Beach, FL, 1941
Gelatin silver print; printed c.1941
6 1/4 x 8 3/4 inches
Two Men Against Wall with Ladders, Allentown, 1939
Gelatin silver print; printed later
6 3/4 x 10 inches
Helen Levitt, 1944
Gelatin silver print; printed c.1944
7 5/8 x 9 5/8 inches
Man on Church Porch, West Palm Beach, FL, 1941
Gelatin silver print; printed 1950s
7 3/4 x 8 1/2 inches
Jackson Pollock, 1949
Gelatin silver print; printed c.1954
9 5/8 x 7 5/8 inches
Max Ernst, New York, 1942
Gelatin silver print; printed c.1942
9 3/4 x 7 1/2 inches
Clapboard House, West Palm Beach, FL, 1940
Gelatin silver print; printed c.1940
8 5/8 x 4 3/8 inches
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