J’ai été interviewée sur Radio Chalom Nitsan (RCN), radio Juive de la Côte d'Azur, le 18 octobre 2012, de 13 h 30 à 14 h. J’ai évoqué la libération de Salah Hamouri, terroriste « franco-palestinien » non repenti et la campagne israélienne mondiale d’informations I am a Refugee visant à faire (re)connaître l’Exode oublié d’environ un million de Juifs du monde arabe, d’Iran et de Turquie, ainsi que de la partie occupée par la Jordanie en 1948.
Mon interview par Radio Chalom Nitsan du 25 mars 2010
Mes interviews par Radio J et par Radio Chalom Nitsan (podcast) des 24 et 25 novembre 2010
Interview par Radio Chalom Nitsan ce 31 mars 2011
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 17 novembre 2011
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Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 24 mai 2012 vers 13 h
Mon interview sur Radio Chalom Nitsan le 18 octobre 2012
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 6 juin 2013
Mon interview sur Radio Chalom Nitsan a eu lieu le 4 juin 2015
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 18 février 2016 sur les Juifs actuellement spoliés, les migrants et l'attentat islamiste au Bataclan
Mon interview par Radio Shalom le 8 mars 2016 sur les antisémitismes de France
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 15 juin 2017
Mon interview sur Radio Chalom Nitsan le 18 octobre 2012
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L’exode massif des
Juifs des pays Arabes, de Turquie et d’Iran
L’Etat d’Israël mène depuis plusieurs mois la campagne mondiale
d'informations intitulée I am a Refugee (Je suis un réfugié)
sur cet exode afin de faire
connaître ces réfugiés Juifs des pays arabes : vidéo de Danny Ayalon, page
du ministère des Affaires étrangères sur FaceBook pour recueillir des
témoignages, colloques à l’ONU à New York et à Jérusalem. Une Déclaration sur la justice
pour les réfugiés Juifs des pays arabes a été
rendue publique à l'issue de cette conférence et visant à inclure l’histoire de
ces réfugiés Juifs dans les manuels scolaires israéliens, construire un musée
célébrant leur héritage, ajouter un jour mémoriel dans le calendrier en leur
hommage, apprendre cette histoire aux Juifs de diaspora.
D’éminents juristes - Alan Dershowitz, Irwin Cotler - ont présenté les fondements juridiques de cette
campagne.
Longtemps, l’Etat d’Israël a recueilli les témoignages,
mais sans agir pour diverses raisons : volonté d’intégrer tous ces
réfugiés, refus de leur accorder le statut de « réfugiés » car
c’étaient des olim, eurocentrisme de
l’establishment israélien, perception de ces réfugiés comme une entrave à une
paix avec les Arabes palestiniens, etc.
Cette campagne suscite des réactions hostiles de l’Autorité
palestinienne, parmi des Israéliens qui s’expriment dans Haaretz, etc.
Elle mobilise les communautés juives de diaspora. Celles-ci
vont-elles continuer à organiser des réunions au sein de leurs communautés, ou
sensibiliseront-elles les autorités politiques et les médias nationaux ? Vont-elles
intégrer dans leur dialogue avec les instances musulmanes cet exode, ce qui les
amènerait à évoquer la dhimmitude ?
Pourquoi maintenant ? Michelle Huberman, d’HARIF,
insiste sur une conjonction de facteurs : l’entrée au gouvernement en 2009
du parti Yisrael Beytenu sur une plate-forme diplomatique incluant les droits
de l’homme, une résolution du Congrès américain exigeant la parité entre
réfugiés Juifs et Arabes palestiniens (2008) et une loi de la Knesset érigeant
la compensation des réfugiés juifs comme une condition d’un accord de paix
(2010), le rôle de Danny Ayalon, dont le père est né en Algérie - éditorial I am A Refugee dans le Jérusalem Post, vidéo The Truth about Refugees vue par un
million d’Internautes, participation aux conférences.
On estime à un rapport de un à deux l’évaluation du nombre
de réfugiés Arabes palestiniens et Juifs, et du montant de leurs avoirs.
En quelques décennies, de 1945 aux années 1970, 900 000
juifs à un million de Juifs ont quitté une dizaine de pays musulmans, dont
certains devinrent Judenrein, alors que la présence des Juifs y était
souvent antérieure à la conquête arabe, voire (pluri)millénaire. Plus de 99% des Juifs vivant dans ces pays les
ont fuis. Numériquement faibles, les communautés Juives qui y demeurent
constituent de quasi-dhimmis instrumentalisés. Deux tiers se sont rendus en
Israël, un tiers ont choisi de s’établir en France, Italie, Grande-Bretagne,
Australie, au Canada et aux Etats-Unis. Leurs biens sont estimés à 700 millions de dollars en 1948, soit 6
milliards de dollars en 2007. Les préjudices moraux sont aussi
importants : spoliations, détention en prison, viols, tortures, etc.
Les raisons de cet exil ? Le refus par les dirigeants
du monde musulman de la recréation de l’Etat Juif, cette « rébellion
contre l’islam » ; des pays arabes indépendants où l’islam devint religion
d’Etat et « l’arabisme et le panarabisme furent relayés par l’islamisme et
le panislamisme, après le court intermède du « socialisme arabe » ;
la décolonisation menaçant les Juifs du retour au statut de dhimmis ; les
liens entre des chefs de mouvements nationaux arabes, dont le grand mufti de
Jérusalem Hadj Amin el-Husseini, et
des dirigeants du Reich, tel Hitler. Et les souvenirs de la dhimmitude en
« terre d’islam » et de pogroms ayant
marqué durablement les mémoires tels ceux à Hébron et Safed en 1517, le Yagma
el Gabireh (« grande
destruction ») à Hébron le 24 juillet 1834, le Tritel (pogrom
antisémite) à Fès (17-19 avril
1912, 30 nissan 5672), « pogrom au nom du djihad » (Shmuel Trigano) - 27 victimes Juives, enfants et adultes, lors
de ce pogrom précédé le 3 août 1934 de
violents incidents dans le Constantinois - le 5 août 1934, à Constantine (Algérie),
sans intervention de l’Armée française ; le farhud
(ou farhoud), pogrom
arabe et nazi à Bagdad (Iraq), en juin 1941, au cours duquel des foules arabes
musulmanes ont tué 200 Juifs, blessé 2 000 Juifs et détruit 900 maisons Juives…
Sous la direction de Shmuel Trigano, dix historiens
d’universités françaises et israéliennes nous présentent une histoire par pays
– Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Yémen, Syrie, Liban, Turquie, Iran,
Irak - de cet « exode oublié ». Un exil dont les Juifs concernés ont
longtemps occulté les circonstances effroyables, douloureuses, tragiques,
caractérisées notamment par les dénaturalisations, les spoliations,
l’exclusion, l’expulsion, sous prétexte d’antisionisme. Ces études comparatives
révèlent « des parallèles transnationaux, des récurrences d’évènements
symptomatiques ». Ce livre passionnant, émouvant, est indispensable pour
comprendre un des contentieux du peuple Juif à l’égard du monde musulman.
Le nombre des réfugiés Arabes de la Palestine mandataire en
1947-1948 est estimé à 583
121-609 071 par Ephraïm Karsh en 2011.
Selon Sidney Zabludoff, leurs biens sont estimés à 350 millions de dollars en 1948, soit 650 dollars par Arabe palestinien, et 3,9 milliards de dollars 2007. Les raisons de leurs fuites sont différentes : pressions des dirigeants Arabes, peur, etc.
Selon Sidney Zabludoff, leurs biens sont estimés à 350 millions de dollars en 1948, soit 650 dollars par Arabe palestinien, et 3,9 milliards de dollars 2007. Les raisons de leurs fuites sont différentes : pressions des dirigeants Arabes, peur, etc.
Salah Hamouri
Membre
de l’organisation terroriste FPLP, le Franco-palestinien Salah Hamouri a
plaidé coupable.
Il a été condamné en 2008 à sept
ans de prison pour avoir fomenté d’assassiner le rabbin Ovadia Yossef.
Ayant bénéficié de soutiens
politiques en France aux plus hauts niveaux, il a été libéré de manière
anticipée le 18 décembre 2011, dans le cadre de l’accord ayant permis la
libération du jeune otage Franco-Israélien Guilad Shalit le 18 octobre 2011 en
échange de 1027 détenus Arabes palestiniens.
Il n’a exprimé ni regret ni
remord, et a annoncé poursuivre son combat.
En France, il a été reçu par des
édiles, dont Bertrand Delanoë, maire de Paris, et des associations
pro-palestiniennes, et à la fête de l’Humanité.
Ces faits soulèvent des
réflexions sur :
-
le rôle de dirigeants
communautaires, tel Zvi Ammar, favorisant l’accord du rabbin Ovadia Yossef, et de
l’Etat d’Israël à la libération anticipée de Salah Hamouri ;
-
le rôle des dirigeants
politiques, nationaux et locaux, en faveur de cette libération. Ce qui révèle
une contradiction entre leurs actions et l’inscription du FPLP dans la liste des
organisations terroristes établie par l’UE, entre leurs interventions et les
valeurs républicaines françaises et le nécessaire maintien de l’ordre public
;
-
l’absence de mea culpa
des soutiens de Salah Hamouri. Ces soutiens – députés, sénateurs, ministre,
Président de la République, acteur (François Cluzet) – ont allégué lors de la
détention que le « franco-palestinien » Salah Hamouri était innocent,
maltraité. Or, sitôt libéré, Salah Hamouri a reconnu la vérité des faits pour
lesquels il avait été condamné ;
-
le rôle du CSA
(Conseil supérieur de l’audiovisuel) qui ne sanctionne pas France 2 pour ses
deux émissions partiales au détriment d’Israël ;
-
le fonctionnement des
médias qui ont laissé Salah Hamouri dévider son discours empli
d’allégations fausses sur Tsahal et l’Etat d’Israël, sans rétablir la
vérité ;
-
le rôle de l’Etat
d’Israël qui accorde cette libération anticipée, mais contre quoi ?
-
l’instrumentalisation
par les dirigeants de l’Autorité palestinienne et de ses médias pour glorifier
ces terroristes libérés des prisons israéliennes. Des terroristes qui vont
enflammer les rues arabes en Tunisie, au Liban, en France, etc.
JIMENA: Jews Indigenous to the Middle East and North
Africa
HARIF
en Grande-Bretagne
Point
of No Return, blog about Jewish Refugees
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