L'essayiste français Guy Millière, fin connaisseur des Etats-Unis, a écrit deux livres sur le président Obama : La résistible ascension de Barack Obama (2010) et Le désastre Obama (2012). Il établit un constat lucide sur un politicien qui a profondément modifié les Etats-Unis. Plusieurs jours après la mort de l'afroaméricain George Floyd attribuée au policier Derek Chauvin et le déchaînement de violences - émeutes, assassinat, humiliation, vandalisme - contre des Américains blancs, Barack Hussein Obama a pris une position publique partisane.
Professeur à l'Université Paris VIII et invité aux Etats-Unis, économiste, journaliste notamment pour la Metula News Agency (Mena), Guy Millière connaît bien les Etats-Unis où il effectue de fréquents séjours, et où il s'est installé voici quelques années.
Professeur à l'Université Paris VIII et invité aux Etats-Unis, économiste, journaliste notamment pour la Metula News Agency (Mena), Guy Millière connaît bien les Etats-Unis où il effectue de fréquents séjours, et où il s'est installé voici quelques années.
Membre de think-tanks,
proche des milieux conservateurs américains, cet essayiste prolifique a notamment
traduit, présenté et annoté les écrits personnels de Ronald Reagan.
C’est donc en fin observateur
et analyste avisé de la politique américaine que Guy Millière a écrit ce livre qui
actualise son précédent essai La
résistible ascension de Barack Obama (2010), récit de l’ascension sociale et
politique de Barack Hussein Obama, community
organizer, agitateur social selon le modèle théorisé par le gauchiste Saul Alinsky, puis
sénateur de l’Illinois, élu en 2008 à la présidence des Etats-Unis. Et ce, en privilégiant le
factuel sur la polémique, et sans céder à l’euphorie partiale qui a gagné la
plupart des journalistes et intellectuels français.
« Jimmy,
who ? », puis « Jimmy, what ? » Ces deux
questions posées à l’égard de Jimmy Carter lors de la campagne électorale présidentielle
de 1976, peuvent être déclinées à propos du charismatique Obama.
Curieusement, et de manière rare, les électeurs américains
ont voté en 2008 pour un candidat au passé mystérieux et suscitant des
questions restées à ce jour sans réponse. Ainsi, l’identité réelle du père
biologique – le Kenyan musulman polygame Barack Hussein Obama Sr ou le militant
afro-américain communiste Frank Marshall Davis ? - et le lieu de naissance d’Obama Jr
– Kenya ou Hawaï ? - restent sujettes à controverses.
"La quête de l'affaiblissement des Etats-Unis" par Obama
Au fil des enquêtes de journalistes américains, des pans du
passé d’Obama n’ont pas manqué d’inquiéter.
De sa fonction de responsable de rédaction, puis président
de la Harvard Law Review, ne reste qu’un
bref article d’Obama.
Les relations d'Obama ? Antoin « Tony » Rezko qui a
permis à Obama d’acheter une maison à Chicago à un prix inférieur à celui du
marché - un « cadeau de quelques centaines de milliers de dollars »
-, Rashid Khalidi, ancien directeur de l’agence de presse de la terroriste OLP (Organisation de libération de la Palestine) et professeur d'Etudes arabes à l'université Columbia, Bill Ayers, fondateur du Weather Underground, mouvement terroriste gauchiste.
Membre d’une Eglise chrétienne (Trinity United Church of
Christ) dirigée par l’apôtre antisémite de la théologie de la libération noire Jeremiah
Wright, Obama Jr ne partage pas les valeurs fondatrices américaines, et promeut une idéologie radicale au sens américain du terme, c’est-à-dire
extrémiste, voire d'extrême-gauche.
Dans son ascension politique, Obama s'est appuyé sur la "crise manufacturée des subprime, les campagnes contre "la guerre" pendant les années de la présidence de George Walker Bush".
Ses soutiens financiers ? Citons ACORN (Association of Community Organizations for Reform Now), association
experte en électeurs inscrits sur plusieurs listes dans des lieux différents et dissoute en 2010 à la suite de "la révélation de pratiques frauduleuses de plusieurs de ses branches et reconstituée sous le nom de Community Organizations International (COI)".
Sous la présidence d’Obama, ce sont ses tzars chargés de dossiers, des dirigeants nommés d'agences gouvernementales qui ont pleins
pouvoirs et ne doivent des comptes qu’au seul président.
Les défaites des démocrates aux élections de mi-mandat ont infléchi
la tactique d’Obama.
Vers un "monde post-américain" ?
Industrie automobile délabrée, système de santé affaibli, dette publique croissante, acceptation du programme nucléaire
iranien d'une "puissance régionale majeure", contributions à la chute des dirigeants tunisien Ben Ali, égyptien Moubarak et libyen Kadhafi et à l'arrivée au pouvoir des islamistes, retrait précipité d'Iraq et d'Afghanistan, récriminations à l'égard d'Israël, seul allié fiable des Etats-Unis au Moyen-Orient, inaction face à la reconstitution par la Russie de sa zone d'influence sous l'Union soviétique, signature d'un accord START (réduction des armes stratégiques) asymétrique au détriment des Etats-Unis le 8 avril 2010, désintérêt pour l'Amérique latine et l'Afrique subsaharienne… Aucun des grands problèmes traités par l’administration Obama n’échappe
à la critique étayée d’arguments de Guy Millière.
Restent des soutiens
traditionnels de ce président clivant : les syndicats américains, le Congressional Black Caucus (membres Noirs du Congrès), les organisateurs de communautés, les médias, Hollywood, des latinos (Hispaniques) et une large
fraction des Américains Juifs essentiellement ceux non orthodoxes - démocrates, JStreet -. En 2008, un "vote non-blanc" majeur s'était porté vers Obama. Une tendance qui risque de s'accentuer en raison des mutations démographiques aux Etats-Unis...
La démocratie américaine a révélé ses forces – attachement aux valeurs des Pères fondateurs exprimé notamment par le mouvement Tea Party et l'hymne national (The Land of the Free, The Home of the Brave, Terre des hommes libres, patrie des hommes braves), combat pour
faire respecter le droit en exigeant la preuve qu’Obama est un « natural-born citizen
of the United States », critère d’éligibilité à la fonction présidentielle – et
ses faiblesses : obstacles à l’émergence de la vérité, MSM (Main Stream Medias) partiaux, contournement de procédures légales par le président Obama.
En un seul mandat, le président Obama a opéré "la plus grand transformation économique, juridique et sociale qu'ait connu le pays depuis les années de la présidence de Franklin Roosevelt" et induit un "crony capitalism, capitalisme d'accointances et d'interdépendances" (Michael Barone).
Obama restera vraisemblablement dans l’Histoire des
Etats-Unis comme l’un des pires présidents, avec Jimmy Carter, pour avoir
affaibli les Etats-Unis, pour n’avoir pas su enrayer les déclins notamment
économique de la première puissance mondiale, pour avoir mené une politique étrangère catastrophique,
notamment par l’échec de sa diplomatie à l’égard du monde musulman et ses pressions
sur l’Etat d’Israël, seul allié dans une zone troublée…
En appendices de La
résistible ascension de Barack Obama, livre clair, concis et argumenté,
sont réunis des articles de Guy Millière sur les Etats-Unis sous la présidence
Obama et quatre articles du regretté Laurent Murawiec auquel est dédié cet essai.
Toute l'Histoire diffusa les 4, 5, 6 et 7 septembre 2014 Obama, l'ami américain ?, documentaire de 2010. Clare Lopez, ancienne agent de la CIA et dirigeante du Center for Security Policy, a déclaré à WorldNetDaily que, dans la guerre globale contre le terrorisme, les Etats-Unis ont pris le parti des groupes djihadistes sous la présidence Obama. Clare Lopez croit que "les Frères musulmans ont profondément infiltré l'administration Obama et d'autres organes du gouvernement fédéral" et que le but du Président Obama est de "supprimer le pouvoir et l'influence américaine, dont les forces militaires, des terres islamiques.
Le 4 octobre 2016, Arte consacre sa soirée à la série documentaires en quatre volets, Les années Obama, de Norma Percy, Brian Lapping et Paul Mitchell.
Plusieurs jours après la mort de l’afro-américain George Floyd attribuée au policier Derek Chauvin et le déchaînement de violences - émeutes, assassinat, humiliation, vandalisme - contre des Américains blancs, Barack Hussein Obama a pris une position publique partisane, en feignant d'oublier son inaction pour mettre un terme aux homicides entre Afro-américains, problème essentiel de cette communauté.
Toute l'Histoire diffusa les 4, 5, 6 et 7 septembre 2014 Obama, l'ami américain ?, documentaire de 2010. Clare Lopez, ancienne agent de la CIA et dirigeante du Center for Security Policy, a déclaré à WorldNetDaily que, dans la guerre globale contre le terrorisme, les Etats-Unis ont pris le parti des groupes djihadistes sous la présidence Obama. Clare Lopez croit que "les Frères musulmans ont profondément infiltré l'administration Obama et d'autres organes du gouvernement fédéral" et que le but du Président Obama est de "supprimer le pouvoir et l'influence américaine, dont les forces militaires, des terres islamiques.
Le 4 octobre 2016, Arte consacre sa soirée à la série documentaires en quatre volets, Les années Obama, de Norma Percy, Brian Lapping et Paul Mitchell.
Plusieurs jours après la mort de l’afro-américain George Floyd attribuée au policier Derek Chauvin et le déchaînement de violences - émeutes, assassinat, humiliation, vandalisme - contre des Américains blancs, Barack Hussein Obama a pris une position publique partisane, en feignant d'oublier son inaction pour mettre un terme aux homicides entre Afro-américains, problème essentiel de cette communauté.
Guy Millière :
Le
désastre Obama. Tatamis, 2012. 216 pages, 15 euros. ISBN-13 : 978-2917617687
La résistible ascension de Barack Obama. L’Apart de
l’esprit, 2010. 250 pages. ISBN : 978-2360330171
Articles
sur ce blog concernant :
Cet article a été publié le 2 septembre 2012 à l'approche de la conférence de Guy Millière organisée par le B’nai B’rith Région Ile-de-France & Lille et l’association Hatikva, sur L'offensive islamique, l'Europe, Israël, la doctrine Obama et ses conséquences le 3 septembre 2012, à 20 h 30, au Centre Rachi, 39 rue Broca, 750085 Paris. Il a été actualisé le 7 novembre 2012.
Il a été republié le :
- 5 novembre 2012 à l'approche des élections américaines le 6 novembre 2012 ;
- 21 janvier 2013 alors que le président Obama prononce le discours d'investiture de son second mandat ;
- 20 mars 2013 alors que le président Barack Hussein Obama va effectuer une visite officielle en Israël ;
- 3 septembre 2014. Toute l'Histoire diffusa les 4, 5, 6 et 7 septembre 2014 Obama, l'ami américain ?, documentaire de 2010 ;
- 4 octobre 2016.
Il a été republié le :
- 5 novembre 2012 à l'approche des élections américaines le 6 novembre 2012 ;
- 21 janvier 2013 alors que le président Obama prononce le discours d'investiture de son second mandat ;
- 20 mars 2013 alors que le président Barack Hussein Obama va effectuer une visite officielle en Israël ;
- 3 septembre 2014. Toute l'Histoire diffusa les 4, 5, 6 et 7 septembre 2014 Obama, l'ami américain ?, documentaire de 2010 ;
- 4 octobre 2016.
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