La Galerie Francis Barlier présentera une
trentaine d’aquarelles récentes, figuratives, narratives, mystérieuses et
poétiques de Michaël Leibovici. Un hommage à cet artiste humaniste à la gamme
chromatique chaude. Vernissage le 7 mai 2014 à partir de 19 h et le 10 mai 2014 à partir de 14 h.
« Les
tableaux de Michaël Leibovici
sont à la peinture ce que l'orchidée est aux fleurs. Comme les orchidées il
puise sa quintessence dans les éléments subtils aériens et poétiques du
quotidien, rien ne cède au conventionnel, de la poésie pure. Pour celui qui
sait regarder, le rêve rejoint la réalité dans ce qu'elle a d'essentiel, des
images pour l'âme, tout ici exprime une extrême sensibilité cachée", écrit
le galeriste Francis Barlier qui consacre régulièrement, depuis 1998, des
expositions, dont Le carnaval des animaux
en 2011, à cet artiste.
"Le territoire infini de la figuration"
Un « caprice »
du régime communiste roumain lui permet d’exposer au Canada, en 1969.
Dès 1970, il s’installe à Paris, participe à de nombreux
salons et expose en Europe et en Amérique du Nord. Parmi les acquéreurs de ses œuvres, le fond d'estampe
contemporaine de la Bibliothèque nationale de France (2003).
La prédilection inspirante pour la Toscane éclate dans des
œuvres où le temps semble suspendu ou dilaté et aux couleurs chaudes, en des
terres de Sienne.
En Italie, Michaël Leibovici s’imprègne des bruits et
paysages, puis laisse décanter et peint. « Mon "périple italien"
commence en 1978 : là se crée pour moi une osmose entre l'imaginaire et le réel
qui nourrit mon travail quotidien: sur mes toiles, dans mes dessins, j'essaye
de capter la résonance d'un vécu, empreint, peut-être, d'une métaphysique
culturellement assimilée, mais, surtout, de l'inquiétude propre aux bonheurs
incertains. Je m'y suis tenu. Depuis lors, je continue », explique ce
peintre.
Dans ses aquarelles et crayon, mines d’argent et
aquarelles, techniques mixtes, huiles sur toile et collages d’étiquettes, de
tickets et de sachets (« Voyages en
Italie ») présentée à la galerie Visconti (2004),
cet artiste « met en scène ses
personnages, sans théâtralité », ce qui correspond à une ancienne
vocation : la scénographie.
Les jeux de regards caractérisent nombre d’œuvres : un
personnage observe autrui qui regarde dans une autre direction (« Entr’acte »).
Apparaissent ainsi l’ambiguïté des situations, la fragilité
des êtres, unis et seuls, ou la difficulté du dialogue.
Enfin, deux tableaux étaient marqués par l’onirisme
(« Légende ») et la
référence au livre « Il muro della
Perra » du poète Giorgio Caproni.
La galerie Francis Barlier présente des aquarelles récentes
énigmatiques et colorées, évoquant un monde révolu, rural, dans lequel les
animaux paraissent dialoguer avec les êtres humains.
« Sur le territoire infini de la figuration, les
trajets peuvent être, dans leurs mouvances, droits, tortueux, tranchés,
surprenants. J'aimerais que ma trajectoire soit celle où l'univers intérieur
prouve son existence, grâce à la rencontre d'un espace affectivement annexé. Je
laisse à mes "places" en témoigner », conclut Michaël Leibovici.
« Michaël Leibovici ». Galeries
Visconti et Francis Barlier. 2001. 48 pages.
Du 7 au 30 mai 2014
Jusqu’au 15 juin 2012
Jusqu’au 15 juin 2012
36, rue de Penthièvre,
75008 Paris
Tél. : 01 49 53
00 05
Du mardi au samedi
de 11 h à 19 h
Vernissage le 6 juin 2012 à partir de 18 h, le 7 mai 2014 à partir de 19 h et le 10 mai 2014 à partir de 14 h.
Articles
sur ce blog concernant :
Cet article a été publié en 2004 en une version plus concise dans L'Arche, et sur ce blog le 5 juin 2012.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire