C’est un personnage ! Brune, menue, pétulante, maligne, Ody Saban est peintre, sculpteur, membre du groupe surréaliste, poétesse, théoricienne, féministe et férue de psychanalyse.
Ody Saban est née à Istanbul (Turquie) dans une famille Juive sépharade spoliée lors de la Seconde Guerre mondiale et qui ne parviendra jamais à récupérer ses biens volés.
Son père fabrique des tissus, et sa mère, couturière, collectionne des broderies anciennes anatoliennes.
Ody Saban a cinq ans quand ses parents divorcent et sept ans quand sa mère se remarie avec un peintre musulman, restaurateur de porcelaines et miniatures, musicien et poète.
Élève dans des écoles catholiques françaises et italiennes, elle écrit des poèmes d’amour dès l’âge de 12 ans.
Puis, elle s’installe à Paris et y suit une formation aux Beaux-arts (1977-1980).
Elle enseigne notamment au centre Beaubourg, crée des mouvements féminins et artistiques (« Singulières Plurielles », « Art et regard de femmes », « Art Cloche ») et commence une carrière internationale d’artiste.
Avec le poète Thomas Mordant, elle crée des œuvres signées Mordy Sabbath.
La « lettre féminine manquante »
Les créations artistiques d’Ody Saban figurent aux catalogues de musée et galeries, en particulier ceux de la Bibliothèque nationale de France, du Fonds national d’art contemporain (FNAC), de la Collection de l'art brut à Lausanne, du Site de la Création Franche, du Folk Art Museum à New-York, du ministère du Tourisme à Ankara (Turquie), du musée de Naharia (Israël) et du museo de la Solidaridad Salvador Allende à Santiago (Chili).
Les thèmes de cette artiste ? Les souffrances de l’exil, les mythologies, Lilith, la première femme de la Bible, et les plaisirs de la vie.
Par ses acryliques aux couleurs pimpantes, Ody Saban peint une paix au Proche-Orient, le chaos new yorkais, et crûment l’amour d’un « couple maladroit », car imparfait, et dont la femme s’avère conquérante. « Le vrai amour, c’est la tendresse », ponctue souvent cette artiste.
Voici une sélection de quelques unes des expositions depuis environ une décennie d'une artiste peintre et essayiste dont l'oeuvre a enrichi des collections publiques et privées en particulier en France, aux Etats-Unis, en Turquie, en Bulgarie, en Allemagne, en Suisse et en Israël.
En 2002, Ody Saban a exposé à la Henry Boxer Gallery (Londres) et à l’American Visionnary Art Museum (Baltimore).
En 2003, la Galerie Les Singuliers a présenté son exposition sur la lettre féminine manquante. Ody Saban a créé une lettre signifiant l’intimité féminine et résultat de recherches liées à la psychanalyse et au judaïsme. La même année, ses « Œuvres sur papiers » sont exposées à l’Espace Châteauneuf (Tours) et à la Galerie Art’s Factory (Paris).
En 2004, à la Galerie Richard Treger (Paris), dans l’exposition « Portraits imaginaires », Ody Saban a présenté près de 20 aquarelles très colorées et rehaussées d’encres de Chine. Elle s’inspirait du surréalisme, de la psychanalyse et du judaïsme (« Ketouba ») dans des réflexions sur l’amour et l’intimité féminine.
En 2011, ses œuvres ont été visibles notamment au Sydney College of the Arts de l’université de cette ville australienne, au musée à Baltimore et à la libraire Publico.
Hommages personnels et historiques
En 2011, la librairie libertaire Publico a présenté « Louise Michel est en nous et avec nous » de cette artiste, soit une quarantaine de peintures et sculptures ainsi que deux livres en sérigraphie et en lithographie d’Ody Saban. Un hommage artistique à sa grand-mère brodeuse, à sa mère couturière – tous deux Juives turques - et à Louise Michel (1830-1905), activiste anarchiste inspiratrice d’éducateurs par ses réflexions sur la pédagogie en direction des enfants. Ody Saban a été aussi l’une des peintres de l’exposition virtuelle Malice au pays des merveilles proposée par Françoise Monnin.
Là, Ody Saban a réuni « des installations, des sculptures en papier mâché léger en aquarelles, des livres d'artistes uniques. Mes livres d'artistes sont des hommages à ma grand mère, Fortüne Penso, qui a brodé toute sa vie – les broderies de tulipes résultent de son travail - et à ma mère, couturière. En plus des 41 œuvres exposées, le visiteur découvre deux livres en sérigraphies et en lithographie. Il y a un grand rouleau en hommage à Louise Michel (encre de Chine), une frise de 5 mètres sur sa pédagogie avec les enfants. Louise Michel, féministe égalitaire, insurgée indomptable, combattante de la Commune, a été à la base de l'école libre, avant même Freinet », m’a confié Ody Saban le 2 décembre 2011 à propos de cette exposition montrée pour la première fois en 2007 à l’abbaye d’Auberive.
En 2011, la librairie libertaire Publico a présenté « Louise Michel est en nous et avec nous » de cette artiste, soit une quarantaine de peintures et sculptures ainsi que deux livres en sérigraphie et en lithographie d’Ody Saban. Un hommage artistique à sa grand-mère brodeuse, à sa mère couturière – tous deux Juives turques - et à Louise Michel (1830-1905), activiste anarchiste inspiratrice d’éducateurs par ses réflexions sur la pédagogie en direction des enfants. Ody Saban a été aussi l’une des peintres de l’exposition virtuelle Malice au pays des merveilles proposée par Françoise Monnin.
Là, Ody Saban a réuni « des installations, des sculptures en papier mâché léger en aquarelles, des livres d'artistes uniques. Mes livres d'artistes sont des hommages à ma grand mère, Fortüne Penso, qui a brodé toute sa vie – les broderies de tulipes résultent de son travail - et à ma mère, couturière. En plus des 41 œuvres exposées, le visiteur découvre deux livres en sérigraphies et en lithographie. Il y a un grand rouleau en hommage à Louise Michel (encre de Chine), une frise de 5 mètres sur sa pédagogie avec les enfants. Louise Michel, féministe égalitaire, insurgée indomptable, combattante de la Commune, a été à la base de l'école libre, avant même Freinet », m’a confié Ody Saban le 2 décembre 2011 à propos de cette exposition montrée pour la première fois en 2007 à l’abbaye d’Auberive.
Ody Saban utilise des matériaux et des techniques variés : peintures sur toile, dessins noir et blanc, aquarelles, livres d'artistes uniques... « J'écris, surtout des poèmes dont certains sont publiés. Je travaille toujours sur les lettres kous et zayin. Dans toutes les expositions, ces lettres sont cachées ».
Les bateaux ? « Les bateaux et mes œuvres sont toujours dans la sublimation. Je ne peins jamais la misère. D'où le titre, « Sus au misérabilisme », emprunté à André Breton. Et le souvenir de « l’exil, de la déportation de mon père car il était Juif, lors de la Seconde Guerre mondiale, à Ashkalé (Aşkale) en Anatolie orientale (Turquie), d'où il est revenu sourd et boiteux. Ce camp était prêt pour l'extermination des Juifs, si ce conflit n’avait pas pris fin ».
Ody Saban est également l’une des six artistes « enchanteurs » de l’exposition collective et virtuelle Malice au pays des merveilles.
En 2012, étaient prévues plusieurs expositions d’Ody Saban : collectives - Outsider Art Fair à la Gallery Creative Growth de New York (27-29 janvier 2012), Surrealism in 2012: Toward the World of the Fifth Sun (8 janvier-19 février 2012) à Goggleworks Center for the Arts (Pennsylvanie, Etats-Unis), exposition internationale du surréalisme 1991-2012 « L’air de l’autre » (9 février–4 avril 2012) à l’Old Town City Hall de Prague (République tchèque) - et individuelles : Ody Saban, dessins-aquarelles "prises de risques"à la galerie Dettinger–Mayer de Lyon (13 avril-12 mai 2012).
La Galerie Dettinger-Mayer Art primitif-Art contemporain a présenté Prises de risques d’Ody Saban. Des dessins-aquarelles dans lesquels Ody Saban exprime sa vision féministe de la vie en célébrant le personnage de Mélusine.
A la Galerie Dettinger-Mayer, cette artiste a célébré le personnage de Mélusine. « Mélusine la bâtisseuse, dans l’angle de l’Arcane 17, qui a construit toute la nuit cette exposition. Les bras ouverts, ces œuvres créés par Mélusine vous attendent, pour que vous preniez des risques en vous posant des questions ».
La Galerie Dettinger-Mayer Art primitif-Art contemporain a présenté Prises de risques d’Ody Saban. Des dessins-aquarelles dans lesquels Ody Saban exprime sa vision féministe de la vie en célébrant le personnage de Mélusine.
A la Galerie Dettinger-Mayer, cette artiste a célébré le personnage de Mélusine. « Mélusine la bâtisseuse, dans l’angle de l’Arcane 17, qui a construit toute la nuit cette exposition. Les bras ouverts, ces œuvres créés par Mélusine vous attendent, pour que vous preniez des risques en vous posant des questions ».
En juin 2012, la galerie Claire Corcia offre ses cimaises aux dessins et aquarelles d'Ody Saban pour Les Fleurs de la nuit, sa première exposition personnelle dans cet espace culturel. Des œuvres - acryliques de grand format, aquarelles sur papier translucide ou sur papier spécialement fabriqué par l'artiste - créées en 2011-2012 s'inspirant de la légende des fleurs de la nuit. Accompagnée de conférences et lectures, cette exposition présente des œuvres dans lesquelles cette artiste exprime sa vision onirique et fantastique de ces végétaux.
Cette artiste a expliqué : « Je vous présente des
fleurs et des arbres aux formes et aux manières de vivre « fantastiques »,
comme sont presque toujours les existences et les apparences des végétaux quand
on les regarde intensément. Dans cet univers de forêts oniriques aux charmes
puissants et lents comme ceux de lourds parfums, se meuvent de subtils bateaux
qui représentent l’inconscient humain. Là, vivent aussi des êtres surgissant de
ma mythologie personnelle. Dans mes tableaux récents, j’ai voulu montrer
certaines manifestations directes ou indirectes des fleurs de la nuit : « Les
fleurs de la nuit voyagent », « Les yeux de la nuit déplacent la forêt », « Les
lèvres de l’eau percent la forêt »… J’ai également voulu montrer
l’environnement des fleurs de la nuit, les êtres qui les hantent, les lettres
réelles ou imaginaires qui les accompagnent, ébauchant un langage inédit,
insolite. Ici et là apparaissent Lilith et ses ami(e)s, son amoureux et le
tourbillon de ses passions. Surgissent aussi des lettres telles « Kous »
(imaginaire) ou « Zayin » (réelle), provenant de différentes langues et restant
souvent cachées, recouvrant les pollens des fleurs de la nuit de baisers… Ces
lettres ne vous deviendront visibles que progressivement en sortant peu à peu
du rêve de la nuit des fleurs… »
Et en septembre 2012, le musée du Montparnasse à Paris devait accueillir ses œuvres sur le thème de l’érotisme. Une exposition annulée.
En 2013, la Galerie les Yeux Fertiles a présenté Artistes d'ailleurs, exposition collective avec notamment des créations picturales d’Ody Saban exprimant sa vision onirique et fantastique de ces végétaux, et la Galerie Grand’ Rue à Poitiers Défense de faire taire la jungle.
En 2014, "Civilisations de la forêt inondée" à la galerie Claire Corcia "invite à la découverte des créations inédites d'Ody Saban, réalisées en 2013 et 2014. Cette exposition "d'envergure offre une vision protéiforme du travail de cette artiste à travers un ensemble important de peintures à l'acrylique sur toile, plus ou moins matiéristes, de moyens et grands formats et d'aquarelles sur papier translucide ou spécialement préparé par l'artiste. Le vertige de la création, l'euphorie prennent le dessus. Ody Saban crée la "beauté" par strates successives. Elle peint puis dessine sur sa peinture, repeint puis redessine jusqu'à être satisfaite, sans aucune prescience de l'œuvre à atteindre. Ody Saban immerge le spectateur au cœur d'une nature luxuriante, inquiétante, dévorante, où les êtres et la végétation se métamorphosent, parés de couleurs flamboyantes et psychédéliques. Cet univers de forêts oniriques est le lieu de toutes les éclosions, propice à l'étreinte amoureuse, à la quête spirituelle, au recueillement. Dans la forêt inondée se meuvent des bateaux qui représentent l'Inconscient humain, habités d'êtres surgissant de la mythologie personnelle de l'artiste". Une exposition accompagnée de diverses manifestations".
« Ody Saban présente ses rêves intensément intempestifs de civilisations d’une forêt inondée…de baisers, jeux, amour, grenouilles, papillons et aussi de menaces et de parades faces aux menaces… Visions d’un monde enfin réconcilié mais fragile", écrit Thomas Mordant. Et d'ajouter : "Après l’exposition en 2012, d’Ody Saban chez Claire Corcia « Les fleurs de la nuit » où une forêt habitée mûrissait déjà aux alentours, voici des instantanés d’un long rêve « inachevable » de civilisations. Les animaux, végétaux et humains s’hybrident facilement et échangent volontiers leurs fonctions et langages. Il est difficile de ne pas être saisi par la lumière et la nuit, l’exubérance et la chaleur tropicale qui sourd de cette imagination fortement érotisée, libérée des contraintes serviles. En effet, si cette forêt est inondée d’eau, indispensable à la vie exubérante et folle - les bateaux n’y sont d’ailleurs pas rares- elle l’est également de désirs.
Décrivons très schématiquement quelques fragments de leurs représentations oniriques pris au hasard.
- Une grande abeille humanisée, gardienne de souvenir (elle abrite d’anciennes photographies retouchées avec amour) chasse une de ces « grandes têtes molles » que désignait Lautréamont tandis qu’en dessous d’elle passe un bateau guidé par des animaux ancestraux ou futurs.
- Des créatures éprises sont cachées par une frêle coquille naissante enveloppe secrétée par la forêt.
- Un être humain, symboliquement surveillé par d’autres animaux, joue de la musique avec l’appareil phonatoire d’une grenouille de sa taille. Un enfant construit sa maison au rythme de cette musique.
- Des reptiles protègent une femme qui sauvegarde elle-même des humains s’unissant.
- La forêt se déploie pour s’envoler. De part et d’autre de son sexe des animaux blancs se regardent. A ces animaux blancs font échos des yeux blancs vigilants.
- Des couples enlacés voyageant sur l’eau sont pris par le souci d’une boue noire. Une cloche qui pourrait bien symboliser le temps tient immobiles ses multiples battants.
- Une femme possède plusieurs paires de jambes et se tient en équilibre sur une tête en forme de cœur.
- On distingue aussi un être dont les principaux organes internes sont deux autres personnes s’embrassant ; « un loup à miel » entouré de ses amis ; un couple dont un des partenaires est… végétal.
Des couleurs vives s’épanouissent avec des formes simples, des images rapidement perceptibles dans leur globalité ; aucune recherche de l’originalité pour l’originalité, ni de complaisance pour les complications du banal ; rien pour faire laid, peu de choses pour faire « joli ». Toute la valeur de la peinture d’Ody Saban se situe à l’exact niveau de l’authenticité des rêves éveillés qu’elle parvient à diffuser, de la passion charnelle et intellectuelle qui l’anime. Les nuances extrêmement délicates de l’expression proviennent des qualités et de quantités d’énergie qui débordent de ses œuvres. Une série de dessins en noir et blanc sur papier ultramince au point d’en être transparents mais où le noir domine à force de fins traits d’encre témoigne de la capacité d’Ody Saban à se renouveler dans les registres les plus divers (ce qu’elle n’a d’ailleurs jamais manqué de faire) tout en restant fidèle à une forme d’expression moins apparemment virtuose. Les œuvres d’Ody Saban s’emparent de paysages- ici ceux de civilisations nouvelles- sensibles, intellectuels, exigeants de la façon la plus concrète. La recherche d’un sens et même d’une surabondance de sens coïncide chez Ody Saban avec l’organique dont elle joue à pleines mains et tout son corps ».
Dans le cadre du Printemps de l'art contemporain, la galerie Polysémie présenta "L’amour réciproque… aux frontières de l’Art Brut" (13 mai-10 juin 2015), exposition d’Ody Saban. Des circuits culturels ont été organisés à partir du vendredi 15 mai à 11 h et à 14 h. Des conférences et performances accompagnaient cette exposition. Pour les inscriptions, envoyer un mail à circuits@marseilleexpos.com ou appeler le 09 50 71 13 54
La Halle Saint-Pierre a présenté L’ESPRIT SINGULIER. Collection de l’Abbaye d’Auberive, exposition collective, avec des œuvres d’Ody Saban ( 30 mars-26 août 2016). Son fondateur, Jean-Claude Volot, collectionneur conduit par son désir, son intuition et ses émotions, a réuni en trois décennies plus de 2500 œuvres constituant l’une des plus grandes collections d’art moderne et contemporain où dialoguent art singulier, expressionnisme figuratif et art populaire. L’exposition, présente environ 600 œuvres de 70 artistes, parmi lesquels des grands noms de la photographie (Joel-Peter Witkin…), de l’art brut (Josée Francisco Abello Vives, Philippe Dereux, Anselme Bois-Vives), de l’art singulier (Louis Pons, Fred Deux, Michel Macréau), de la figuration libre (Robert Combas, Hervé di Rosa…), de l’art contemporain (Ernest Pignon-Ernest, Myriam Mihindou, Gao Xingjian…) ou encore surréaliste (Hans Bellmer). Les filiations, les jeux de miroir, les fils invisibles façonnent cet ensemble en nous rappelant que le fondement de l’art réside dans sa puissance à ébranler la norme".
Dès le 2 juin 2016, la galerie Corcia montrait l'exposition "Bourgeons de fêtes utopistes" d'Ody Saban avec des œuvres réalisées en 2015 et 2016, et lui dédie un livre. A cette occasion, Anne & Julien présenteront le numéro 25 de la Revue HEY ! modern art & pop culture comprenant un article de 10 pages consacré aux œuvres d’Ody Saban. Et projection de trois films dédiés à l’œuvre d’Ody Saban : « Ody Saban, Métamporphose du taureau en grenouille », film réalisé par Aline Marçot. « Ody Saban, les jardins de Lilith » et « Portrait Ody Saban», 2 films réalisés par Sylvie Groschatau. !
"Cette exposition d'envergure offre une vision protéiforme du travail d'Ody SABAN à travers un ensemble important de peintures matiéristes à l'acrylique et encre de Chine sur toile, de moyens et grands formats et d'aquarelles sur papier. Le vertige de la création, l'euphorie prennent le dessus. Ody SABAN crée la "beauté" par strates successives. Elle peint puis dessine sur sa peinture, repeint puis redessine jusqu'à être satisfaite de l'image obtenue, sans aucune préscience de l'oeuvre à atteindre. Ody SABAN immerge le spectateur au coeur d'une nature luxuriante, inquiétante, dévorante, où les êtres et la végétation se métamorphosent, parés de couleurs flamboyantes et psychédéliques. Cet univers de forêts oniriques est le lieu de toutes les éclosions, propice à l'étreinte amoureuse, à la quête spirituelle, au recueillement".
"Les dernières œuvres d’Ody Saban se présentent comme une grande fête. Une ivresse lucide naît d’un savant mélange d’humour, de désirs, de mythologies fantastiques. Ces œuvres, pleines à craquer de vie, n’ont plus assez de la surface des toiles. Elles prennent de plus en plus de volumes jusqu’à former, dans certaines œuvres, de véritables bas-reliefs minces, extrêmement touffus. Les êtres hybrides assemblés par Ody Saban ont toutes et tous été mordus et partiellement façonnés par la douleur. Toutefois, la plupart d’entre elles et eux ont relevé la tête et décidé de s’inventer des souhaits nouveaux dans un monde neuf. Ils continuent à surgir des terres rouges et ors de la forêt magique, de ses feuillages extasiés ou de ses cours d’eaux vives, mais leurs activités et leurs liens gagnent en intensité. Là se tiennent, dans des buts précis, des assemblées de femmes. Ainsi « pour la transformation des objets magiques », « pour la construction d’un sourire aérien » … Des espoirs se font jour, sous les aspects les plus divers. Ainsi sous la forme d’une nageuse en plein ciel, de rayons de soleils inattendus, d’un soudain « poussin accompagné parmi les fleurs ». Des rêves phosphorescents sont extraits de lourds rouleaux de temps : « Elle pique la mémoire ». Des conseils sont parfois donnés aux compagnes et compagnons de voyage : « ne perdez aucune de vos têtes !» Et en effet, certains personnages créés par Ody Saban ont tant de visages et de mémoires, élégamment emboîtées les unes dans les autres, qu’ils risqueraient d’en laisser trainer l’une ou l’autre ici ou là. Un tableau porte comme titre une citation de Jacques Prévert : « Si les chevaliers de l’Apocalypse arrivent… » (Ils sont là ! l’artiste vous les montre !) « … donnez d’abord à boire aux chevaux. » Les amoureux, à force de faire l’amour, transforment maintenant le monde autour d’eux, apprivoisent très doucement la nature, sans l’effaroucher. La volonté et la nécessité de vivre intensément, ouvertement, librement, à hauteur humaine, ont rarement été exprimées de façon aussi pleines", a analysé Thomas Mordant, le 2 février 2016
A l’occasion de la Soirée de Vernissage :
- Anne & Julien présenteront le numéro 25 de la Revue HEY ! modern art & pop culture comprenant un article de 10 pages consacré aux œuvres d’Ody Saban.
- Diffusion de trois films dédiés à l’œuvre d’Ody Saban :
· « Ody SABAN, Métamporphose du taureau en grenouille », projection du film réalisé par Aline MARCOT
· « Ody SABAN, les jardins de Lilith », projection du film réalisé par Sylvie Groschtau
· « Portrait Ody Saban », projection du film réalisé par Sylvie Groschtau.
La Galerie Les Yeux Fertiles propose "Histoires de femmes. Art Brut - Art Singulier", exposition collective avec notamment des oeuvres d'Ody Saban. Vernissage le 29 septembre 2018 à partir de 15 h. "Ody Saban est une artiste française associée aux courants de l'art brut, hors-les-normes et surréaliste. Elle a été élevée dans un univers mi-juif et mi-musulman, a étudié dans des écoles catholiques, trait qui marque sa signature artistique."
« Artiste inclassable, cette dessinatrice est parfois étiquetée "brute", d'autres fois "surréaliste" ou encore "contemporaine". Si elle a étudié dans des écoles d'art, elle n'en conserve pas moins une imagination inépuisable, une liberté médusante et une inspiration débridée. »
« La dernière série de peintures d'Ody Saban représente de grands bateaux volants qui la relient à l'utopie révolutionnaire célèbrent à sa façon érotique et amoureuse, le thème de l'émigration. Ody Saban dessine à l’encre de Chine sur du papier de soie, papiers de l'extrême orient, pratique l’aquarelle et la peinture (huile et acrylique). Ces sortes de broderies aux couleurs chaudes rappellent les miniatures, mais aussi l’univers cosmopolite, ce dont elle reste imprégnée. Ses dessins évoquent l’érotisme amoureux et chaque feuille est remplie d’enchevêtrements de corps, de visages, de fleurs, exprimant ainsi la plénitude féminine. Si elle s’identifie à Lilith, la femme maudite, c’est pour mieux combattre la misogynie, mais aussi pour révéler la magie qui se dégage de son univers chargé d’onirisme fantastique.»
Du 22 septembre au 3 novembre 2018. Vernissage le 29 septembre 2018 à partir de 15 h.
Du 23 octobre au 30 novembre 2013. Vernissage le 22 octobre 2013 à partir de 18 h
27, rue de Seine, 75006 PARIS
Tél.: 01 43 26 27 91
Du mardi au vendredi de 14 h à 19 h. Le samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h
Dès le 2 juin 2016. Vernissage le 2 juin 2016 de 18 h à 21 h 30
Du 30 mars au 26 août 2016
A la Halle Saint-Pierre
2, rue Ronsard – 75018 Paris
Tél. : 33 (0) 1 42 58 72 89
Du lundi au vendredi de 11 h à 18 h, samedi de 11 h à 19 h et dimanche de 12 h à 18 h
Du 13 mai au 10 juin 2015
A la galerie Polysémie
12, rue de la Cathédrale, 13002 Marseille,
Tél. : 04 01 19 80 52
Du mardi au samedi de 14 h à 18 h 30. Vernissage le 15 mai 2015 à partir de 18 h.
En 2013, la Galerie les Yeux Fertiles a présenté Artistes d'ailleurs, exposition collective avec notamment des créations picturales d’Ody Saban exprimant sa vision onirique et fantastique de ces végétaux, et la Galerie Grand’ Rue à Poitiers Défense de faire taire la jungle.
En 2014, "Civilisations de la forêt inondée" à la galerie Claire Corcia "invite à la découverte des créations inédites d'Ody Saban, réalisées en 2013 et 2014. Cette exposition "d'envergure offre une vision protéiforme du travail de cette artiste à travers un ensemble important de peintures à l'acrylique sur toile, plus ou moins matiéristes, de moyens et grands formats et d'aquarelles sur papier translucide ou spécialement préparé par l'artiste. Le vertige de la création, l'euphorie prennent le dessus. Ody Saban crée la "beauté" par strates successives. Elle peint puis dessine sur sa peinture, repeint puis redessine jusqu'à être satisfaite, sans aucune prescience de l'œuvre à atteindre. Ody Saban immerge le spectateur au cœur d'une nature luxuriante, inquiétante, dévorante, où les êtres et la végétation se métamorphosent, parés de couleurs flamboyantes et psychédéliques. Cet univers de forêts oniriques est le lieu de toutes les éclosions, propice à l'étreinte amoureuse, à la quête spirituelle, au recueillement. Dans la forêt inondée se meuvent des bateaux qui représentent l'Inconscient humain, habités d'êtres surgissant de la mythologie personnelle de l'artiste". Une exposition accompagnée de diverses manifestations".
« Ody Saban présente ses rêves intensément intempestifs de civilisations d’une forêt inondée…de baisers, jeux, amour, grenouilles, papillons et aussi de menaces et de parades faces aux menaces… Visions d’un monde enfin réconcilié mais fragile", écrit Thomas Mordant. Et d'ajouter : "Après l’exposition en 2012, d’Ody Saban chez Claire Corcia « Les fleurs de la nuit » où une forêt habitée mûrissait déjà aux alentours, voici des instantanés d’un long rêve « inachevable » de civilisations. Les animaux, végétaux et humains s’hybrident facilement et échangent volontiers leurs fonctions et langages. Il est difficile de ne pas être saisi par la lumière et la nuit, l’exubérance et la chaleur tropicale qui sourd de cette imagination fortement érotisée, libérée des contraintes serviles. En effet, si cette forêt est inondée d’eau, indispensable à la vie exubérante et folle - les bateaux n’y sont d’ailleurs pas rares- elle l’est également de désirs.
Décrivons très schématiquement quelques fragments de leurs représentations oniriques pris au hasard.
- Une grande abeille humanisée, gardienne de souvenir (elle abrite d’anciennes photographies retouchées avec amour) chasse une de ces « grandes têtes molles » que désignait Lautréamont tandis qu’en dessous d’elle passe un bateau guidé par des animaux ancestraux ou futurs.
- Des créatures éprises sont cachées par une frêle coquille naissante enveloppe secrétée par la forêt.
- Un être humain, symboliquement surveillé par d’autres animaux, joue de la musique avec l’appareil phonatoire d’une grenouille de sa taille. Un enfant construit sa maison au rythme de cette musique.
- Des reptiles protègent une femme qui sauvegarde elle-même des humains s’unissant.
- La forêt se déploie pour s’envoler. De part et d’autre de son sexe des animaux blancs se regardent. A ces animaux blancs font échos des yeux blancs vigilants.
- Des couples enlacés voyageant sur l’eau sont pris par le souci d’une boue noire. Une cloche qui pourrait bien symboliser le temps tient immobiles ses multiples battants.
- Une femme possède plusieurs paires de jambes et se tient en équilibre sur une tête en forme de cœur.
- On distingue aussi un être dont les principaux organes internes sont deux autres personnes s’embrassant ; « un loup à miel » entouré de ses amis ; un couple dont un des partenaires est… végétal.
Des couleurs vives s’épanouissent avec des formes simples, des images rapidement perceptibles dans leur globalité ; aucune recherche de l’originalité pour l’originalité, ni de complaisance pour les complications du banal ; rien pour faire laid, peu de choses pour faire « joli ». Toute la valeur de la peinture d’Ody Saban se situe à l’exact niveau de l’authenticité des rêves éveillés qu’elle parvient à diffuser, de la passion charnelle et intellectuelle qui l’anime. Les nuances extrêmement délicates de l’expression proviennent des qualités et de quantités d’énergie qui débordent de ses œuvres. Une série de dessins en noir et blanc sur papier ultramince au point d’en être transparents mais où le noir domine à force de fins traits d’encre témoigne de la capacité d’Ody Saban à se renouveler dans les registres les plus divers (ce qu’elle n’a d’ailleurs jamais manqué de faire) tout en restant fidèle à une forme d’expression moins apparemment virtuose. Les œuvres d’Ody Saban s’emparent de paysages- ici ceux de civilisations nouvelles- sensibles, intellectuels, exigeants de la façon la plus concrète. La recherche d’un sens et même d’une surabondance de sens coïncide chez Ody Saban avec l’organique dont elle joue à pleines mains et tout son corps ».
Dans le cadre du Printemps de l'art contemporain, la galerie Polysémie présenta "L’amour réciproque… aux frontières de l’Art Brut" (13 mai-10 juin 2015), exposition d’Ody Saban. Des circuits culturels ont été organisés à partir du vendredi 15 mai à 11 h et à 14 h. Des conférences et performances accompagnaient cette exposition. Pour les inscriptions, envoyer un mail à circuits@marseilleexpos.com ou appeler le 09 50 71 13 54
La Halle Saint-Pierre a présenté L’ESPRIT SINGULIER. Collection de l’Abbaye d’Auberive, exposition collective, avec des œuvres d’Ody Saban ( 30 mars-26 août 2016). Son fondateur, Jean-Claude Volot, collectionneur conduit par son désir, son intuition et ses émotions, a réuni en trois décennies plus de 2500 œuvres constituant l’une des plus grandes collections d’art moderne et contemporain où dialoguent art singulier, expressionnisme figuratif et art populaire. L’exposition, présente environ 600 œuvres de 70 artistes, parmi lesquels des grands noms de la photographie (Joel-Peter Witkin…), de l’art brut (Josée Francisco Abello Vives, Philippe Dereux, Anselme Bois-Vives), de l’art singulier (Louis Pons, Fred Deux, Michel Macréau), de la figuration libre (Robert Combas, Hervé di Rosa…), de l’art contemporain (Ernest Pignon-Ernest, Myriam Mihindou, Gao Xingjian…) ou encore surréaliste (Hans Bellmer). Les filiations, les jeux de miroir, les fils invisibles façonnent cet ensemble en nous rappelant que le fondement de l’art réside dans sa puissance à ébranler la norme".
"Cette exposition d'envergure offre une vision protéiforme du travail d'Ody SABAN à travers un ensemble important de peintures matiéristes à l'acrylique et encre de Chine sur toile, de moyens et grands formats et d'aquarelles sur papier. Le vertige de la création, l'euphorie prennent le dessus. Ody SABAN crée la "beauté" par strates successives. Elle peint puis dessine sur sa peinture, repeint puis redessine jusqu'à être satisfaite de l'image obtenue, sans aucune préscience de l'oeuvre à atteindre. Ody SABAN immerge le spectateur au coeur d'une nature luxuriante, inquiétante, dévorante, où les êtres et la végétation se métamorphosent, parés de couleurs flamboyantes et psychédéliques. Cet univers de forêts oniriques est le lieu de toutes les éclosions, propice à l'étreinte amoureuse, à la quête spirituelle, au recueillement".
"Les dernières œuvres d’Ody Saban se présentent comme une grande fête. Une ivresse lucide naît d’un savant mélange d’humour, de désirs, de mythologies fantastiques. Ces œuvres, pleines à craquer de vie, n’ont plus assez de la surface des toiles. Elles prennent de plus en plus de volumes jusqu’à former, dans certaines œuvres, de véritables bas-reliefs minces, extrêmement touffus. Les êtres hybrides assemblés par Ody Saban ont toutes et tous été mordus et partiellement façonnés par la douleur. Toutefois, la plupart d’entre elles et eux ont relevé la tête et décidé de s’inventer des souhaits nouveaux dans un monde neuf. Ils continuent à surgir des terres rouges et ors de la forêt magique, de ses feuillages extasiés ou de ses cours d’eaux vives, mais leurs activités et leurs liens gagnent en intensité. Là se tiennent, dans des buts précis, des assemblées de femmes. Ainsi « pour la transformation des objets magiques », « pour la construction d’un sourire aérien » … Des espoirs se font jour, sous les aspects les plus divers. Ainsi sous la forme d’une nageuse en plein ciel, de rayons de soleils inattendus, d’un soudain « poussin accompagné parmi les fleurs ». Des rêves phosphorescents sont extraits de lourds rouleaux de temps : « Elle pique la mémoire ». Des conseils sont parfois donnés aux compagnes et compagnons de voyage : « ne perdez aucune de vos têtes !» Et en effet, certains personnages créés par Ody Saban ont tant de visages et de mémoires, élégamment emboîtées les unes dans les autres, qu’ils risqueraient d’en laisser trainer l’une ou l’autre ici ou là. Un tableau porte comme titre une citation de Jacques Prévert : « Si les chevaliers de l’Apocalypse arrivent… » (Ils sont là ! l’artiste vous les montre !) « … donnez d’abord à boire aux chevaux. » Les amoureux, à force de faire l’amour, transforment maintenant le monde autour d’eux, apprivoisent très doucement la nature, sans l’effaroucher. La volonté et la nécessité de vivre intensément, ouvertement, librement, à hauteur humaine, ont rarement été exprimées de façon aussi pleines", a analysé Thomas Mordant, le 2 février 2016
A l’occasion de la Soirée de Vernissage :
- Anne & Julien présenteront le numéro 25 de la Revue HEY ! modern art & pop culture comprenant un article de 10 pages consacré aux œuvres d’Ody Saban.
- Diffusion de trois films dédiés à l’œuvre d’Ody Saban :
· « Ody SABAN, Métamporphose du taureau en grenouille », projection du film réalisé par Aline MARCOT
· « Ody SABAN, les jardins de Lilith », projection du film réalisé par Sylvie Groschtau
· « Portrait Ody Saban », projection du film réalisé par Sylvie Groschtau.
La Galerie Les Yeux Fertiles propose "Histoires de femmes. Art Brut - Art Singulier", exposition collective avec notamment des oeuvres d'Ody Saban. Vernissage le 29 septembre 2018 à partir de 15 h. "Ody Saban est une artiste française associée aux courants de l'art brut, hors-les-normes et surréaliste. Elle a été élevée dans un univers mi-juif et mi-musulman, a étudié dans des écoles catholiques, trait qui marque sa signature artistique."
« Artiste inclassable, cette dessinatrice est parfois étiquetée "brute", d'autres fois "surréaliste" ou encore "contemporaine". Si elle a étudié dans des écoles d'art, elle n'en conserve pas moins une imagination inépuisable, une liberté médusante et une inspiration débridée. »
« La dernière série de peintures d'Ody Saban représente de grands bateaux volants qui la relient à l'utopie révolutionnaire célèbrent à sa façon érotique et amoureuse, le thème de l'émigration. Ody Saban dessine à l’encre de Chine sur du papier de soie, papiers de l'extrême orient, pratique l’aquarelle et la peinture (huile et acrylique). Ces sortes de broderies aux couleurs chaudes rappellent les miniatures, mais aussi l’univers cosmopolite, ce dont elle reste imprégnée. Ses dessins évoquent l’érotisme amoureux et chaque feuille est remplie d’enchevêtrements de corps, de visages, de fleurs, exprimant ainsi la plénitude féminine. Si elle s’identifie à Lilith, la femme maudite, c’est pour mieux combattre la misogynie, mais aussi pour révéler la magie qui se dégage de son univers chargé d’onirisme fantastique.»
Du 22 septembre au 3 novembre 2018. Vernissage le 29 septembre 2018 à partir de 15 h.
Du 23 octobre au 30 novembre 2013. Vernissage le 22 octobre 2013 à partir de 18 h
27, rue de Seine, 75006 PARIS
Tél.: 01 43 26 27 91
Du mardi au vendredi de 14 h à 19 h. Le samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h
Dès le 2 juin 2016. Vernissage le 2 juin 2016 de 18 h à 21 h 30
Du 4 juin au 19 juillet 2014
Du 7 juin au 30 juin 2012
323, rue Saint-Martin, 75003 Paris
Tél. : 09 52 06 65 88
Du mardi au vendredi de 11 h 30 à 19 h ; le samedi de 14 h à 19 h.
Vernissage le mercredi 4 juin 2014 de 18 h à 21 h 30.
- Mercredi 11 juin à 19h : Michel Lequenne, « Discussions autour de l’œuvre d’Ody Saban ».
- Samedi 14 juin à 15h : « Ody Saban, Naissance d’un tableau », projection du film inédit réalisé par Viviane Vagh, musique de Jonathan Levine à l’occasion des journées NOMADES 2014.
- Samedi 14 juin à 17h30 : « Improvisations vocales » d’après les tableaux d’Ody Sabanpar la kant’actrice Karoline Zaidline à l’occasion des journées NOMADES 2014.
- Samedi 14 juin à 15h : « Ody Saban, Naissance d’un tableau », projection du film inédit réalisé par Viviane Vagh, musique de Jonathan Levine à l’occasion des journées NOMADES 2014.
- Samedi 14 juin à 17h30 : « Improvisations vocales » d’après les tableaux d’Ody Sabanpar la kant’actrice Karoline Zaidline à l’occasion des journées NOMADES 2014.
Vernissage le 7 juin 2012 de 18 heures à 22 h. Conférence de Thomas Mordant sur Ody Saban et l'art des fous le jeudi 14 juin 2012 à 19 h 30.
Du 30 mars au 26 août 2016
A la Halle Saint-Pierre
Tél. : 33 (0) 1 42 58 72 89
Du lundi au vendredi de 11 h à 18 h, samedi de 11 h à 19 h et dimanche de 12 h à 18 h
Du 13 mai au 10 juin 2015
A la galerie Polysémie
12, rue de la Cathédrale, 13002 Marseille,
Tél. : 04 01 19 80 52
Du mardi au samedi de 14 h à 18 h 30. Vernissage le 15 mai 2015 à partir de 18 h.
Du 14 avril au 12 mai 2012
A la Galerie Dettinger-Mayer4, place Gailleton. 69002 LYON
Tél. : 04 72 41 07 80
Du mardi au samedi de 15 h à 19 h 30. Le matin sur rendez-vous
Vernissage le vendredi 13 avril 2012 à 18 heures
Jusqu’au 15 janvier 2012
Jusqu’au 31 décembre 2011
A la librairie Publico
Visuels de haut en bas :
Bateau amoureux
Sus au Misérabilisme
Portrait de Mélusine dans l'angle de l'Arcane 17
Aquarelle, encre de Chine sur papier de soie
2009
70,5 x 48,5cm.
Le bébé d’Isis et de Lilith, 2013
L’oeil blanc, 2013
Grande abeille chassant un céphalopode, 2013
Souris mon rêve danse, 2013
« Sur pont du bateau désir », 62 x 92 cm, Acrylique, Encre de Chine dur toile. 2011
Brève escale des foudres,1992. technique mixte sur toile,131 x 131 cm © Atelier Démoulin
" Petite fille s'identifiant à une algue "
" Poussin accompagné parmi les fleurs "
Articles sur ce blog concernant :
Aviation/Mode/Sports
145, rue Amelot, 75011 Paris
Tél. : 01 48 05 34 08
Du lundi au vendredi de 14 h à 19 h 30, le samedi de 10 h à 19 h 30
Soleillant malgré nos morts
2013
Dans la forêt des quatre vents
2012
130 x 195 cm
2013
Dans la forêt des quatre vents
2012
130 x 195 cm
Rouleau
Hommage à Louise MICHEL. Rouleau (détail)
Encre de Chine sur papier
28,5 x 500 cm
L’envol vers demain ou Trouver du nouveau
2006
Acrylique sur toile
65 x 92 cm
Grand mère végétal
2000
43 x 35 cm
Douze pages recto verso, toiles, tissus, broderies de tulipes, un bouton en forme de chapeau rouge 2,5 cm de diamètre, deux gros aiguilles, fine dentelle pour chapeau, quatre rubans et des mots en hébreu sont brodés dans la bouche. 50cm x 5 cm, 21cm x 4 cm, 20 cm x 5 cm, 19 cm x 4 cm
Bateau amoureux
2009
Encre de Chine sur papier chinois
48,5 x 70 cm
Sus au Misérabilisme
Aquarelle encre de Chine sur papier d’aquarelle d’Inde
2010
75 x 55 cm
Portrait de Mélusine dans l'angle de l'Arcane 17
Aquarelle, encre de Chine sur papier de soie
2009
70,5 x 48,5cm.
Le bébé d’Isis et de Lilith, 2013
L’oeil blanc, 2013
Grande abeille chassant un céphalopode, 2013
Souris mon rêve danse, 2013
« Sur pont du bateau désir », 62 x 92 cm, Acrylique, Encre de Chine dur toile. 2011
Brève escale des foudres,1992. technique mixte sur toile,131 x 131 cm © Atelier Démoulin
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" Poussin accompagné parmi les fleurs "
Aviation/Mode/Sports
Shoah (Holocaust)
Cet article a été publié pour la première fois le 26 décembre 2011 sur ce blog, puis les 7 juin 2012, 21 octobre 2013 et 3 juin 2014, 11 mai 2015, 27 mars, 1er juin et 19 août 2016. Il a été modifié le 27 septembre 2018.
Cet article a été publié pour la première fois le 26 décembre 2011 sur ce blog, puis les 7 juin 2012, 21 octobre 2013 et 3 juin 2014, 11 mai 2015, 27 mars, 1er juin et 19 août 2016. Il a été modifié le 27 septembre 2018.
bonjour lumière a vous, aimerais voir écrits , peintures Thomas Mordant ou Mordy Sabbath. Merci
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