Alice Sommer Herz (26 novembre 1903-2014) était une pianiste Juive née à Prague (alors dans l'empire austro-hongrois), déportée au camp de Theresienstadt (Terezin),
survivante de la Shoah qui avait décimé une partie de sa famille dont son époux Leopold Sommer, violoniste doué. Une centenaire optimiste qui jouait chaque jour
au piano Bach, Beethoven ou Schubert, et qui admirait Wagner pour sa musique et
ses textes poétiques. Deux documentaires lui ont été consacrés : Alice Sommer Herz, un destin d’exception (Alice Sommer Herz, Das Ganze Leben ist ein Geschenk), de Christopher Nupen (2009) - une interview captivante et émouvante de cette pianiste - et The Lady in Number 6. Music Saved my Life, documentaire de Malcolm Clarke (2013, 38 minutes) qui a remporté le 3 mars 2014 l'Oscar dans la catégorie "Meilleur documentaire-sujet court métrage", et a été diffusé par France 2. Le 8 juin 2021, à 19 h, Yad Vashem proposera la conférence via Zoom "Les orchestres juifs dans les camps nazis" avec Tamar-Isabelle Machado-Recanati.
Alice Sommer Herz
n’éprouve aucune haine, ni pour l’Allemagne, ni pour les Allemands :
« La haine amène la haine ». Cette dame sage et souriante estime que le bien et le
mal cohabitent dans tous les êtres humains.
La religion de
cette « Juive sans religion » ? « L’amour maternel, la nature et
la musique qui mène à la beauté ».
Dans son modeste appartement londonien, Alice Sommer Herz
s’exprime avec sérénité, indifféremment en anglais et en allemand, en ayant
gardé intactes toutes ses facultés mentales. Son élégance vestimentaire reflète
sa hauteur morale.
Les secrets de sa longévité ? Selon elle, ce sont son
optimisme et sa discipline.
Des « temps difficiles »
Alice Sommer Herz
et sa sœur jumelle Mariana sont nées dans une famille Juive assimilée, musicienne
de Prague, alors dans l’empire austro-hongrois.
Son père Friedrich Herz
dirige une usine fabriquant des balances. Quand il arrive fatigué vers les 20 h
chez lui, son épouse demande à leurs enfants de jouer de la musique.
A la confluence des
cultures Juive, tchèque et allemande, ce foyer familial cultivé, qui compte
cinq enfants, est fréquenté par des artistes dont Franz Kafka.
Sophie Herz, la
mère violoniste d’Alice Sommer Herz, a grandi dans une famille musicienne de
Moravie et est une amie d’enfance de Gustav Mahler,
compositeur et chef d’orchestre. Alice Sommer Herz se souvient avoir entendu, à
l’âge de 8 ans, à Prague, la première représentation de la 2e
symphonie de Mahler.
« Jusqu’à présent, quand j’entends Mahler, je sens la présence de ma mère
à mes côtés », dit Alice Sommer Herz qui débute le piano vers 5-6 ans sous
l’œil vigilant de sa mère.
Âgée de 16 ans, Alice Herz bénéficie auprès de Conrad
Ansorge, un des élèves de Liszt, d’une master class de piano, tandis que sa
sœur prend des leçons auprès d’Alexander Zemlinsky sous la direction duquel
elle chante lors d’une représentation de la 8e symphonie de Mahler.
Puis, Alice Herz se
perfectionne auprès d’Arthur Schnabel, convaincu du talent de cette jeune artiste.
Célèbre dans la capitale de la Tchécoslovaquie dès
les années 1930, professeur de piano et concertiste – elle interprète Schumann,
Bach, Beethoven, Suk et Smetana – notamment avec l’orchestre philharmonique
tchèque, elle enregistre de nombreux disques.
Elle épouse Leopold Sommer, violoniste doué. Le couple a un
fils, Stephan, né en 1937.
Les Sommer Herz s’inquiètent de la montée du nazisme, de
l’abandon par la France et l’Angleterre de la Tchécoslovaquie lors de la
conférence de Munich
(29-30 septembre 1938).
Les Allemands nazis envahissent alors la région des
Sudètes. Le 14 mars 1939, des amis et membres de la famille d’Alice Sommer
Herz, dont Max Brod et Felix Weltsch qui a épousé sa sœur Irma, émigrent en Palestine mandataire, via la Roumanie, dans le dernier train quittant Prague.
Les persécutions antisémites : restrictions dans la
plage horaire où les Juifs peuvent s’approvisionner, expropriations, port de
l’étoile jaune, constitution d’un ghetto…
« La veille de la déportation, j’ai éteint la lumière
car je voulais que mon enfant dorme pour la dernière fois dans son lit. Vinrent
alors mes amis tchèques : ils sont venus pour prendre les images qui
restaient, les tapis, même le mobilier. Ils n’ont pas dit un mot ; nous
étions morts pour eux, je crois. Et au dernier moment, le voisin nazi nommé
Hermann vint avec son épouse. Ils nous ont apporté des biscuits et ont dit :
« Madame Sommer, j’espère que vous reviendrez avec votre famille. Je ne
sais pas quoi vous dire. J’aimais quand vous jouiez du piano ces œuvres
merveilleuses. Je vous en remercie ». Ce nazi était le plus humain de
tous », se souvient Alice Sommer Herz.
La mère malade d’Alice Sommer Herz est déportée en 1942 et
meurt rapidement. Sa fille puise dans la musique la force de surmonter sa
douleur : elle étudie 24 études
de Chopin particulièrement
difficiles, notamment l’étude rapide op.
10, n°12 en Ut mineur dénommée aussi L’Etude
révolutionnaire ou L’étude sur le
bombardement de Varsovie.
En 1943, avec son époux et leur fils, Alice Sommer Herz est
arrêtée et déportée au camp de Theresienstadt (Terezin) conçu par les
nazis spécialement pour leurrer les inspecteurs de la Croix-Rouge, où
elle lutte pour la survie de sa famille. Le chef d’orchestre Rafael Schaechter
recrute 150 chanteurs et conduit plus de 15 représentations du requiem de
Verdi, parfois avec en tant que soliste Alice Sommer Herz. Lors de sa centaine
de concerts dont le programme est composé d’œuvres de Chopin ou Beethoven, Alice
Sommer Herz joue devant un public de « déportés malheureux, souvent âgés
et malades ». Son fils Stefan est distribué dans l’opéra Brundibár d’Adolf Hoffmeister et Hans
Krása (1938) pour le rôle de l’Oiseau ; il tourne aussi les pages des
partitions de musiciens. On peut le voir dans le film de propagande Der
Führer schenkt den Juden eine Stadt (Le
Führer construit une ville pour les Juifs) que Kurt Gerron (1897-1944) réalisa, sous la contrainte des Nazis, dans ce
« camp modèle » destiné à leur propagande mondiale.
Une partie de sa famille et belle-famille est tuée au camp
d’Auschwitz. Voyant son nom sur la liste des prochains déportés vers ce camp en
1944, Leopold Sommer fait promettre à son épouse de « ne pas se porter
volontaire pour le rejoindre ». Il décède à Dachau du typhus six semaines
avant la fin de la guerre. A la différence d’épouses qui demandent à rejoindre
leur époux, Alice Sommer Herz respecte sa promesse. Ce qui la sauve ainsi que
son fils.
En mai 1945, l’Armée Rouge libère le camp de Theresienstadt (Terezin).
Des 140 000 déportés dans ce camp, environ 17 000 ont survécu, les
autres ont succombé de famine ou de maladies dans ce camp ou ont été
assassinées à Auschwitz.
« La vie est belle.
C’un cadeau, chaque jour »
Le frère violoniste d’Alice Sommer Herz part immédiatement
pour Prague.
Après un-deux mois, Alice Sommer Herz et son fils - il est
l’un des quelques 130 enfants survivants du camp de Terezin où environ 15 000
enfants y ont été envoyés - retournent à Prague. Confisqué par les Nazis, leur
appartement est occupé. Leur parentèle décimée.
Alice Sommer Herz
donne des concerts diffusés par la radio tchèque. Ses sœurs, qui vivent en
Palestine mandataire, apprennent ainsi qu’elle est vivante. Sa sœur Mariana et
son époux, le professeur Emil Adler, un des fondateurs d’un département du Centre médical Hadassah, a
un fils, Chaim Adler, lauréat du Prix Israël pour l’Education. L’un des
petits-enfants de Felix et Irma (1892–1969) Weltsch est l’acteur Eli Gorenstein.
Felix Weltsch a pour cousin Robert
Weltsch, rédacteur en chef du Jüdische Rundschau, puis
correspondant de Haaretz.
En 1949, fuyant une Tchécoslovaquie communiste et les
relents d’antisémitisme, Alice Sommer Herz et
son fils s’établissent en Israël où l’enfant choisit comme prénom Raphaël.
Alice Sommer Herz
enseigne au Conservatoire de musique de Jérusalem, forme plusieurs générations
de pianistes israéliens et fait mieux connaître les œuvres de Viktor Ulmann,
Pavel Haas, Gideon Klein et Hans Krasa. Ben Gourion et Abba Eban apprécient
cette pianiste dont la carrière ne dépasse cependant pas les frontières de
l’Etat Juif.
En 1958, son fils Raphaël,
diplômé de l’Académie Ruby, obtient une bourse pour étudier au Conservatoire de
Paris. Il se distingue comme violoncelliste talentueux récipiendaires de
nombreux prix. Il épouse Sylvie Ott, puis divorce, et se remarie avec Geneviève
Teullières. Il s’établit en Grande-Bretagne.
Alice Sommer Herz assiste au procès d’Eichmann à Jérusalem.
Retraitée, elle se fixe à Londres (Grande-Bretagne) en 1986
près de Raphaël Sommer et
ses deux petits-fils.
En 2001, Raphaël Sommer meurt
lors d’une tournée du Solomon Trio en Israël. Ce
décès bouleverse tant Alice Sommer Herz qu’elle est hospitalisée pendant des
semaines. Le Raphael Sommer Music Scholarship Trust et
l’association Raphaël Sommer sont
créés.
Alice Sommer Herz pratique
la natation quotidiennement jusqu’à l’âge de 97 ans et étudie l’histoire, la
philosophie et l’histoire du judaïsme à l’université du troisième âge jusqu’à
ce que des problèmes de dos l’en empêchent. Une de ses amies londoniennes est
la violoncelliste Anita Wallfisch qui
a joué dans l’orchestre du camp d’Auschwitz.
A 103 ans, Alice Sommer Herz (« Gigi ») retrace sa vie dans
un livre, Ein Garten Eden inmitten der
Hölle. Ein Jahrhundertleben: Das Jahrhundertleben (Un jardin au milieu de l’enfer), signé par Melissa
Müller et Reinhard Piechocki et paru en 2006 aux éditions allemandes
Droemer/Knaur. Un bestseller traduit en sept langues sous des titres
souvent fidèles : A Garden of Eden in Hell.
« Ce livre n'a pas encore été publié en français ou en France. Nous aimerions qu'un éditeur intéressant le publie en France », nous confie Ariel Sommer, fils de Raphael Sommer, le 1er novembre 2011. Et d'ajouter : « Ce livre sera publié aux Etats-Unis en mars 2012 sous le titre Alice's Piano, The Life of Alice Herz Sommer (Le piano d'Alice, La vie d'Alice Herz Sommer) ».
Deux
films émouvants souvent primés ont élargi l’audience de cette pianiste dans le
monde : We Want the Light et Everything Is a Present.
En 2010, le ministre tchèque de la Culture a décerné à AliceSommer Herz le prix Artis Bohemiae Amicis, distinguant « les personnalités ayant contribué à la promotion de la culture tchèque à l’étranger ».
S.E. Michael Zantovsky, ambassadeur de la république tchèque en
Grande-Bretagne, lui remet ce Prix à Londres le
26 novembre 2010.
Christopher Nupen a réalisé ce portrait intéressant de
cette pianiste qu’il connaît depuis 30 ans. Un film
(« Eine Hommage ») rythmé par des airs de Schubert, Smetana,
Beethoven interprétés par Alice Sommer Herz. « Wow ! Un phrasé pareil, on
n’entend plus ça aujourd’hui », commente admiratif Pinchas Zukerman.
« Un plaidoyer pour l’humanité et la force de la musique.
Incontournable pour toute chaîne de télévision digne de ce nom », écrit, le 4
février 2010, le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung. Et la Neue
Zeitschrift für Musik estime :
« C’est un film essentiel… et un cadeau que de le voir ».
En 2012, l'éditeur Michel Lafon a publié Le monde d'Alice. 108 ans de sagesse, d'Alice Herz Sommer et Caroline Stoessinger. La traduction par Juliette Lé de A Century of Wisdom: Lessons from the Life of Alice Herz-Sommer, The World’s Pldest Living Holocaust Survivor (Two Roads )
Le 29 avril 2013, Alice Sommer Herz, âgée de 109 ans, a figuré, dans la rubrique Innovation, dans la liste des 100 personnes ayant influé de manière positive la vie Juive en 2013 de la revue américaine Juive Algemeiner.
Le 24 février 2014, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a envoyé une lettre de condoléances à Ariel Sommer. Il a écrit notamment : "L'histoire de la vie de votre grand-mère est celle de notre peuple lors des deux dernières générations... Peu après la fin d la guerre, votre grand-mère est venue en Israël et y a établi son foyer. Avec son optimisme caractéristique, elle a commencé son enseignement à la Jérusalem Academy of Music, où elle a enseigné à des générations de jeunes musiciens israéliens qui ont eu le privilège d'étudier avec cette musicienne talentueuse et cette grande dame. Tout au long de sa vie, un sourire a toujours éclairé son visage. Elle a reçu chaque personne avec grâce et a toujours irradié de la chaleur et de l'amour pour autrui. Même dans ses dernières années, alors qu'elle vivait à Londres, plusieurs de ses étudiants en Israël sont restés en contact avec elle avec leur respect et leur admiration à son égard".
Le 3 mars 2014, The Lady in Number 6. Music Saved my Life, documentaire de Malcolm Clarke (2013, 38 minutes) a remporté l'Oscar dans la catégorie "Meilleur documentaire-sujet court métrage".
Le 5 mai 2015 à 23 h 40 et 10 mai à 5 h 25, France 2 diffusera La Dame du 6 (The Lady in Number 6. Music Saved my Life), documentaire de Malcolm Clarke. "Seule dans son petit appartement de Londres, Alice consacre des heures à sa passion - le piano - et à ses compositeurs favoris, Bach et Beethoven, qui l'ont accompagnée durant ses tournées triomphales en Europe, avant qu'elle ne vive l'enfer de la déportation. Sans haine, et avec une dignité exemplaire, elle raconte son parcours hors du commun..."
Le 18 mai 2016 à 20 h 30 , Hélios Azoulay & L’Ensemble de Musique Incidentale ont interprété au Centre d'art et de culture « L’Enfer aussi a son orchestre », œuvre écrite par Hélios Azoulay. "Compositeur, clarinettiste, essayiste, Hélios Azoulay est Directeur Musical de l’Ensemble de Musique Incidentale. Depuis de nombreuses années, Hélios Azoulay révèle le bouleversant répertoire des musiques composées dans les camps de concentration. Ses concerts explorent un répertoire qui va de la berceuse au quatuor à cordes et jusqu’à l’opéra. Son disque « … même à Auschwitz », le premier en France consacré au sujet, a été salué et récompensé par la presse musicale. Hélios Azoulay vous propose de découvrir un spectacle musical provocateur, fantastique et poignant, au summum de l’émotion. Organisé tel un kaddish artistique, il tend à rendre actuelle, mais surtout vivante la musique concentrationnaire".
Le 8 juin 2021, à 19 h, Yad Vashem proposera la conférence via Zoom "Les orchestres juifs dans les camps nazis" avec Tamar-Isabelle Machado-Recanati, musicologue, musicothérapeute et conférencière à Yad Vashem. S'inscrire.
Tamar-Isabelle Machado-Recanati "déroulera devant nous un thème tout aussi bouleversant : les orchestres juifs dans les camps de concentration et d’extermination nazis. Musicologue, musicothérapeute et extraordinaire conteuse, Tamar Machado reviendra sur le rôle de ces ensembles. Qui étaient ces instrumentistes, quelle musique jouaient-ils, quand et où ?"
"Elle répondra à ces questions à travers les cas fascinants des orchestres de Birkenau - celui des femmes, dirigé par Alma Rose, et celui des hommes - mais aussi celui du camp de Janowska en Pologne et quelques autres".
The Lady in Number 6. Music Saved my Life, documentaire de Malcolm Clarke
2013, 38 minutes
Sur France 2 les 5 mai 2015 à 23 h 40, 10 mai 2015 à 5 h 25, 8 février 2017
De Christopher Nupen
Allegro Films (Allemagne), 2009, 52 minutes
Diffusions
les :
- 30
octobre 2011 à 9 h 50 et
3
novembre 2011 à 6 h
- 22 février 2012 à 6 h et 28 février 2012 à 6 h
Visuels :
Alice Sommer Herz
© David Findlay-Allegro Films
Raphael Sommer
Source : © The Raphael Sommer Music Scholarship Trust
Alice Sommer Herz
© The Lady in Number 6
Articles sur ce blog concernant :
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- France
Cet article a été publié le 24 octobre 2011, puis le 29 avril et 27 novembre 2013, 24 février 2014, 5 mai 2015, 18 mai 2016, 8 février 2017. Il a été modifié le 14 mai 2016.
je viens de voir malheureusement la fin de cette émission admirable et comme beaucoup de monde je présume, j'ai été très émue de voir les belles mains de cette grande dame caresser le clavier en jouant la "sonate au clair de lune". Merci
RépondreSupprimerMes hommages Madame Alice Summer Hertz, je vous ai écouté avec la plus grande attention. Que de vérités et quel bel exemple! Je vous admire profondément. Merci
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerOù peut-on se procurer la version traduite en français du Best Seller d'Alice Sommer (A Garden of Eden in the middle of Hell) SVP?
Merci, Cordialement
Sophie
Quelle belle leçon de vie. Merci Alice, je suis très bouleversée par votre vie et votre courage. Vous avez le sens du mot pardon et je crois que ça va m'aider dans la vie.
RépondreSupprimerJ'ai hâte de lire votre livre.
MERCI
Anne-Marie
Merci Madame pour cette admirable leçon de vie. Je vous ai écouté avec beaucoup d'attention. Vous êtes un modèle de références. J'ai eu un plaisir immense à vous voir jouer au piano. Restez le plus longtemps parmi nous, le monde à tellement besoin de personnes d'exception comme vous.
RépondreSupprimerSM.-
CETTE FEMME NOUS DONNE DU COURAGE ET DE LA BONTE,QUI AVEC LA PATIENCE SONT DES QUALITES PRIMORDIALES.
RépondreSupprimerUne belle leçon de vie ,que nous offre Alice Herz-Sommer
RépondreSupprimerUn tout grand MERCI a cette Grande Dame
Anonyme fevrier 2012
RépondreSupprimerMerci ARTE de nous enrichir EN NOUS FAISANT DECOUVRIR DES GENS EXEPTIONNELS COMME CETTE GRANDE DAME ....GRACE A VOS EMISSIONS L EMOTION LA CULTURE ET L ART SONT EN PERMANENCE AU RENDEZ VOUS . NOUS ATTENDONS LA TRADUCTION EN FRANCAIS DU LIVRE " un jardin au milieu de l enfer " en esperant que vous allez contribuer à perpétuer cette vie qui nous touche profondément, ainsi Alice Sommer continuera à vivre éternellement ...dans nos coeurs et dans les écrits .CHANTAL
Je viens de vivre quelque chose que je n'oublirai jamais plus:Les mains un peut tremblentes de cette merveilleuse vieille dames sont une réponce a la barbarie.Une victoire sur la barbarie!!!
RépondreSupprimerMerci a Vous Mme sommer herz.
Je vis de l'autre côté du globe, en Nouvelle Calédonie, sous vos pieds en quelque sorte et je suis encore sous le coup de l'émotion de cette belle émission que je viens de voir : votre visage et vos mains, intemporels, crevaient l’écran. Je me suis précipitée sur internet pour savoir si vous étiez toujours en vie: je vous remercie de l'être et de me permettre de vous dire mon admiration et mon profond respect pour vos valeurs. Je les partage totalement. Merci Madame, merci, merci de nous envoyer de la Beauté à travers le temps et l'espace.
RépondreSupprimerMerci pour ce magnifique témoignage de vie. Une transmission très forte, malgré les épreuves, les rescapés des camps nous insufflent tous une admirable force de vie. Rien n'est plus fort que la vie; C'est effectivement un cadeau. Mais un cadeau dont on réalise la juste valeur quand on a échappé à la mort. Je suis psychiatre et je peins l'Holocauste pour transmettre la valeur de la vie, de toute vie et pour maintenir les consciences en éveil, pour espérer que l'Homme sache regarder comme Madame Sommer Herz du bon coté, qu'il se garde de rejeter les différences, amis qu'il s'en enrichisse. Bientôt j'espère avoir réalisé le portrait de cette femme exceptionnelle pour pouvoir l'emmener sur mon chemin et diffuser son message dans tout le parcours de mémoire réalisé par mes toiles
RépondreSupprimerSi vous souhaitez voir mon travail, découvrez mon site: www.fmayran.com